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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1936-05-28

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 28 mai 1936

Description : 1936/05/28 (Numéro 19061).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k585250n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/06/2008

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53e ANNEE N° 19.061 JEUDI 28 MAI 25 CENTIMES 28 Mai 1936

La bataille

i», présidentielle aux Etats-Unis Et voici venir mainteïiànt la bataille présidentielle américaine. Comme toute bataille bien réglée, elle est à deux temps. Premier temps on se bat à l'intérieur de chaque parti, pour savoir qui sera le candidat officiel du parti. Deuxième temps on se bat entre partis pour sayoir qui sera, pendant quatre ans, le chef d'Etat du pays. Nous n'en sommes encore j; qu'au premier temps. Les partis américains sont • au nombre de deux parti républicain, parti démocrate. Chacun d'eux a donc à désigner son candidat..

Pour les démocrates, pas de difficulté. Le président Roosevelt sera certainement désigné. L'usage veut, en effet, que le président sortant, s'il se représente, n'ait pas de «concurrent dans son parti.

Pour les républicains, les choses sont moins simples. Deux candidats sont sur les rangs; le fameux sénateur Borah, qui marie à doses égales l'honnêteté, la démagogie et le nationalisme, et le gouverneur Alfred Landon, de Kansas, dont l'histoire est sans histoire et qui s'enorgueillit d'avoir seul, dans les 1, quarante-huit Etats de la République, un budget en équilibre. Un troisième candidat peut fort bien surgir à la dernière heure. 'Aussi la convention nationale républicaine, qui doit se réunir le 9 juin, à Cleveland, menace-elle d'être mouvementée. Curieux mécanisme que jcelui de ces conventions on y trouve à la fois cet amour klu sport et ce goût de. la. spéVs "*ulation qui caractérisent estasentielleinent les Américains. Imitât, élit à tour de rôle ses Délégués à la Convention. Et ,!non seulement cela ne se }passe pas le même jour, mais tmois. Un jour vote la Pensyljivanie un autre. l'Iilinois ion autre, l'Ohio, etc. En «loutre, chaque parti, dans chaque Etat, n'est pas tenu de donner un mandat ferme à ses délégués. Il peut leur (dire « Vous voterez pour X. JC'est un mandat impératif «que nous vous donnons. > Mais il peut dire aussi :c Vous voterez pour le candi(lat qui vous semblera le meilleur nous laissons le choix à votre libre arbitre. » Ou encore il peut dire t Vous voterez en première ligne pour Z. afin de lui donner un témoignage d'amitié mais, après cela, vous agirez pour le mieux. » On voit qu'il reste une marge d'incertitude considérable et nombre de délégués peuvent tourner comme girouettes au yent. D'où excitement, paris, enjeux, discussions, pronostics, dead-lock, effondrement v tout ce qui fait la joie sur le turf et dans la vie.

Stéphane Lauzanne -'(Voir la suite en pagne, 26 coi.)

Le «Queen-Mary», parti de Southampton i f ait route pour New- York

Londres, 27 mal.. (Dép. Havas.) C'est aux accents du Rule Britannia, joué par la clique. des fusitiers marins, que le paquebot géant Queen-Mary, ayant a son bord deux mille cent passagers, a quitté à.16 h. 34 le port de Southampton. Le navire a 'évolué le long de l'étroit chenal vers la rade avec une précision parfaite.

Pendant que trois cent mille

Le Queen-Mary ? remarqué quitte le port

Trois usines de banlieue sont maintenant occupée par leurs ouvriers en grève Le mouvement, commencé mardi, s'est en effet étendu hier à un établissement industriel de Boulogne-Billancourt

Les grévistes dans la cour de l'usine Nieuport-Astra,

à Issy-les-Moulineaux

La grève des bras croisés, renforcée par l'occupation des ateliers, qui avait jrappé mardi deux usines de la région parisienne les établissements Lavalette, à Saint-Ouen, et Nieuport-Astra, à Issy-les-Moulineaux, a continué dans ces maisons et s'est étendue hier aprèsmidi aux usines Farman à BilIancourt, dans lesquelles, comme à Saint-Ouen et à Issy, les ouvriers ont passé la nuit sans qu'aucun désordre se soit produit.

Il semble d'ailleurs que chez Nieuport apparaît la possibilité d'un prochàin accord.

Les pourparlers chez Nieuport à Issy-les-Moulineaux

La grève du personnel des usines Nieuport, d'Issy-les-Moulineaux, ouverte mardi matin, s'est poursuivie, hier, tout au Ions de la journée.

Sept cents hommes approximativement car une évaluation précise est pour l'instant: impossible; installés dans les ateliers et les bureaux, paralysant toute activité, décidés à ne pas céder la place, calmes pourtant et résolus à ne tolérer aucune violence, organisés, ravitaillés, ont attendu le résultat des pourparlers engagés entre leurs représentants et la direction des usines.

Notre manifestation, nous déclarait hier un des membres du comité de grève,' un caractère bien défini. Il ne s'agit pas d'une tentative de soviétisation ». Le personnel ouvrier de Nieuport formule diverses revendications rajustement des salaires, quinze jours de vacances payées d'abord suppression des entraves aux libertés syndicaLes ensuite; faculté enfin de désigner les délégués devant constituer un organisme apte à représenter les intérêts ouvriers auprès de la direction. Pour obtenir satisfaction, la grève a été jugée nécessaire. Cette grève, nous l'exécutons snivant une formule nouvelle au lieu d'abandonner' les ateliers, nous avons préféré, pour accroître l'efficacité de notre protestation, les occuper.

Au cours de l'après-midi d'hier, et cependant que les délégués habilités par le personnel poursuivaient l'exposé des revendications de leurs camarades auprès des représentants patronaux, la grève s'est poursuivie sans incident. Un service d'ordre constitué par des éléments de la police parisienne, veillait aux abords de l'usine. Mais les portes de celle-ci étaient gardées par' des piquets ouvriers de surveillance qui interdisaient minutieusement le passage. Nul n'était admis qui ne fût détenteur d'un mystérieux « Sesame ».

personnes acclamaient le paquebot, des avions décrivaient des cercles au-dessus de lui, certains descendant jusqu'à quelques mètres des cheminées.

Toute la rade fourmillait de petits bâtiments canots de plaisance ou hors-bords, bateaux de pêche même, d'où partaient les vivats et les hurrahs. En même temps, les sirènes du Winchester-Castle lan-

Tout au long de l'après-midi. pourtant, d'incessantes allées et venues assurèrent le ravitaillement des reclus volontaires, ravitaillement n'ayant pas uniquement pour objet d'apaiser les appétits stimulés par une oisiveté bavarde, mais encore visant à calmer l'ennui qui pouvait naitre de cette oisiveté cigarettes, cartes, ,phonographes complétaient potage et sandwiches. A 17 heures, on vit M. Piginier, maire communiste de Malakoff et nouveau député de la circonscription le docteur Alessandri, conseiller général S. F. I. 0. de la Seine et conseiller municipal d'Issy-les-Moulineaux, et M. Cresson, Bientôt arrivait M. Perez, directeur de l'usine. Une conférence assez animée s'engaega aussitôt avec les délégués.

Elle devait d'ailleurs se clore sans qu'intervint une conclusion positive.

A 20 h. 55, MM, Piginier, Alessandri, Cresson et Ferez quittaient l'usine. Et bientôt les piquets de surveillance fermaient les portes. Les grévistes se disposaient au sommeil. -.>

A 22 heures, le comité de grève communiquait la déclaration suivante

La position est toujours la même, les revendications restent posées mais déjà un accord parait intervenir qui pourrait mettre rapidement jin à ce conflit.

Ce que disent les dirigeants de l'usine Nieuport

Un des dirigeants de l'usine Nieuport-Astra, que nous avons vu hier après-midi, nous a fait les déclarations suivantes, précisant le point de vue patronal vis-à-vis des revendications des ouvriers des usines de moteurs pour l'aéronautique

La questions des salaires n'est qu'un des éléments et d'assez faible importance qui ont poussé nos ouvriers à se mettre en grève. Ils nous demandent d'adopter un certain awmbre de mesures semaine de quarante heures, contrat collectif de travail, quiaeze jours de vacances payés, qui dépassent singulièrement le cadre des revendications que peut accepter un seul industriel. Ces questions intéressent l'ensemble de l'industrie aéronautique et il semble que seul le législatejir po'urrait les trancher. J'ajoute que si, pour le moment, nous n'envisageons pas, pour ces raisons, la possibilités de tractations sur un plan d'ensemble, qui ressemble fort à celui que préconise la C. G. T., et qu'il appartiendra à la prochalne Chambre d'adopter, notre attitude n'a rien de préconçu et il n'en faut tirer aitcunx signification de résutance ou de lassitude.

(Voir la suite en troisième page.)

çaient un long salut à l'immense navire. Quelques minutes après, le Queen-Mary sortait de la rade et gagnait la haute mer.

Le Queen-Mary va-t-il tenter de battre le record de Normandie ? Dans les milieux de la compagnie intéressée, on indique que cela dépendra de circonstances dont les conditions météorologiques sont les plus importantes.

A QDATBEJODRS DE LA «ENTRÉE PARLEMENTAIRE

M. LEON BLUM continue

ses consultations et conversations Le groupe radical-socialiste présentera la candidature de M. Edouard Herriot

à la présidence de la Chambre M. Léon Blum a reçu, hier matin, à son domicile, M. Jean Zyremski, du parti socialiste une délégation du personnel de la fédération des cadres des administrations centrales ayant à sa tête son président, M. Vivent, et une délégation du groupe des médecins socialistes ayant à sa tête le docteur Guy, député de la Haute-Savoie.' -.̃-̃ L'après-midi, le leader de la S. F. I. 0., poursuivant ses réceptions, s'est entretenu avec une délégation du peuple syrien, M. Marius Moutet, député, Mgr Mobarak, archevêque de Beyrouth, et M. Vincent Auriol, député.

M. Léon Blum a reçu en outre M. Politis. ministre de Grèce à Paris, puis M. Marceau Pivert. A noter qu'en quittant le quai Bourbon l'archevêque de Beyrouth déclara qu'il était venu à Paris pour assister au congrès des Jeunesses catholiques qui doit avoir lieu la semaine prochaine et qu'il avait tenu à assurer M. Léon Blum des sentiments d'amitié du peuple libanais cour la France. Il ajouta

Au Liban, nous ne connaissons que la France, et nous né connaissons pas de partis.

M. Léoa Blum photographié hier Lé groupe radical-socialiste se prononce pour l'application de la R. P. dans les commissions permanentes

Le groupe radical-socialiste s'est réuni, hier matin, à la Chambre, sous la présidence de M. Edouard Daladier.

Après une heure et demie de délibération, le communiqué suivant a été publié

Le groupe radical-socialiste s'est réuni sous la présidence de M. Daladier. Dans une allocution très applaudie, le président a adressé ses félicitations aux élus anciens et nouveaux et exprimé la sympathie et j'amitié du parti à ceux que le suffrage universel n'a pas favorisés. Il a remercié les députés qui, dans un esprit d'amicale confiance, ont adhéré au groupe dont ils ne faisaient pas pa.rtie autrefois. Il a rendu hommage à la droiture et au loyalisme républicain du président Sarraut.

!M. Daladier a fait ensuite appel à tous les députés radicaux afin que dans tous les scrutins soit affirmée l'unité de vote du groupe. Le groupe a pris ensuite à l'unanimité la décision suivante Maintien des grandes commissions permanentes avec application de la R. P. dans la répartition des sièges entre les divers partis Application de la R. P. dans l'élection du bureau de la Chambre à cet égard, sur la proposition de M. Ferin, député de la Marne, le groupe a décidé à l'uttanimité de demander ia majorité nouvelle d'assurer l'élection de M. Edouard Herriot à la présidenee de lal Chambre.

Voir en deuxième page la suite de nos informations sur la journée politique.

On s'est fort diverti le jour où un gouvernement quelque peu affolé nomma administrateur général de la Comédie-Française un directeur de la police de Sûreté. Mais; en somme, il est au moins aussi divertissant de voir la même Comédie-Française organiser aujourd'hui, dans le calme, des fêtes viticoles. Quand les vignerons créeront-ils un Conservatoire de déclamation classique ? Et quand le corps judiciaire fondera-t-il des prix pour les courses d'automobiles ?

» A chacun son métier, disait un vieux proverbe français, et les vaches seront bien gardées. Aujourd'hui, chacun ne songe qu'à s'occuper d'autre chose que de son métier. Et les vaches ne ruminent qu'à paître ailleurs que dans les prés.

LES ÉMEUTES ARABES EN PALESTINE

Des tapes et des convois britanniques attaques UN CUIRASSÉ ANGLAIS A JETÉ L'ANCRE A CAIFFA

[DU XORRESPONDfiHT PARTICULIER DU « MATIN »]

LONDRES, 27 miai. Par téléphone. Les télégrammes reçus aujourd'hui: de Jérusalem révèlent qu'hier soir un combat a eu lieu sur la grand'route de Jérusalem à Naplouse entre, d'une part, des agents britanniaues et indigènes et, de l'autre, des émeutiers\arabes. BeauCOUD de ces derniers ont ouvert le feiu sur les soldats britannique qui toutefois n'ont pas subi de pertes.

La fusillade commença par

une attaque d'une patrouille &̃ laquelle des francs-tireurs dissimulés derrière des rochers dressèrent une embuscade. La patrouille reçut bientôt des ren-J forts de police et de troupe ve-i nus en toute hâte de RamAllah. Près de Naplouse, d'autres franc-tireurs ouvrirent le feu sur un convoi militaire. D'autre part, les télégrammes parlent, aussi à joiots couverts de lancements de bombes et de,fusillades à Jaffa la nuit dernière. Ds ne donnent aucun détail, mais disent que la police* a dû faire appel à un détachement de fusiliers écossais et qu'en guise d'avertissement les soldats ont lancé des,grenades à main sur les émeutiers. La nuit dernière également, des incendiaires ont mis le feu un Important dépôt d'oranges PROPOS

D'UN PARISIEN La fin d'une mystique On sait avec quelle âpreté les candidats aux élections législatives ou municipales se sont toujours disputé l'attribution du panneau d'affichage n° 1. Il y a quatre ans, l'antichambre du cabinet du préfet de la Seine fut, à cette occasion. le théâtre d'une véritable bagarre d'où sortirent des yeux pochés et 'des nez sanguinolents.

Une sorte de double mystique, à la vérité, auréolait ce carré de bois placé en tête de tile le candidat croyait avec ferveur à son pouvoir magnétique et maints électeurs faisaient crédit à l'autorité de celui, qui en était le détenteur.

De fait, jusqu'à présent, le n° 1 était souvent favorisé.

1936 a changé ça 1

Aux dernières élections législatives, en effet, cette mystique s'est effondrée lamentablement dans le département de la Seine et 36 non 1 sur 60 sont restés sur le carreau.' Déchet 60

.La cause ?

Ne serait-ce pas, par hasard, que dans l'esprit de certains électeurs, le panneau n° 1 représentait, à tort ou à raison, une sorte d'investiture officielle, c'est-àdire l'appui, quelquefois discret, souvent manifeste, des pouvoirs publics

Car le public parisien n'a pas changé depuis la Fronde. Il est généralement contre le pouvoir établi, quel qu'il soit, et il suffit qu'on lui recommande de faire une chose pour c.u'il éprouve immédiatement le besoin de faire le contraire.

Socialistes et communistes ont beaucoup profité jusqu'ici de cette tournure d'esprit parisienne, mais, à leur place, je serais fort inquiet pour t'avenir. et je refuserais systématiquement le panneau n° 1.

El Hadj Amin EL Husseïni, grand mufti de Palestine, qui passe pour être le plns ardent défenseur des terres saintes.

à Petah-Tikveh, dans le centre de plantations d'orangers. Le bâtiment a brûlé entièrement. Enfin, des descentes de police ont été opérées dans un grand nombre de villages arabes et dans trois d'entre eux des stocks de munitions et' d'armes ont été confisqués.

(Voir la soita en Dernière HenreX

Mahmoud, monté par C. Smirke, passe le poteau devant Taj Akbar et Thankerton.

M. Albert Lebrun passera samedi, à Brest,

une revue navale

M. Albert Lebrun quittera Paris demain soir vendredi, à 22 h. 15, pour se rendre à Brest, où il arrivera samedi, à 9 heures, pour y présider diverses cérémonies et passer une revue navale.

Après les réceptions rituelles par le conseil général du Finistère et la municipalité brestoise, le président embarquera sur la Provence, où lui seront présents les commandants de la 2e escadre. Après une courte traversée, M. Albert Lebrun. débarquera à Laninon, où il passera en. revue les apprentis marins et les pupilles de la marine. Rentré à Brest, le chef de l'Etat inaugurera les locaux. de la nouvelle Ecole navale et présidera an déjeuner oSert par M. Piétri. L'après-midi, embarquant de nouveau sur le cuirassé Proveme, le président de la République assistera, au large de Brest, à une ma.nœuvre de la 2e escadre, qui coinportera des tirs réels.

Avant de quitter notre grand port de guerre, M. Albert Lebrun assistera à une fête bretonne, qui se déroulera sur le cours d'Ajot. Il remontera dans son train spécial à 19 h. 30, pour rentrer à Paris dimanche matin, à 9 heures. Le maréchal BadogGo

arrivera le 2 juin en Italie il sera reçu triomphalement à Rome

Rome, 27 mai. Téléph. Mattn. Le maréchal Badoglio, vice-roi d'Ethiopie, arrivera dans la mère patrie mardi prochain 2 juin. Il sera reçu triomphalement par les autorités gouvernementales et municipales de Rome qui préparent à son intention de grandioses démonstrations.

MAHMOU'D' à l'Aga Khan A GAGNÉ LE DERBY D'EPSOM Ce fut un derby record: record de vitesse par le vainqueur record d'affluence

fDU CORRESPONDANT PARTICULIER DU « MATIN

LONDRES, 27 mai. Par téléphone. Le Derby 1936 demeurera dans les annales de la fameuse épreuve hippique britannique comme le derby-record.

Record de l'Aga Khan 'd'abord à ,tout ,'Seigneur,tout ,honneur qui, pour la troisième fois depuis la création de la course, se trouve être l'heureux propriétaire du gagnant. Record de temps, puisque le vainqueur Mahmoud, coté à 100 contre 8 et monté par le jockey C. Smirke, a couvert les 2.400 mètres du parcours en 2' 33" 4/5, améliorant d'un cinquième de seconde le meilleur temps précédent. Taj Akbar, également à l'Aga Khan, coté à 6 contre 1, terminait deuxième à trois longueurs, suivi luimême à une longueur de Thankerton, coté à 33 contre 1 et appartenant à Mrs Shands. Record enfin d'affluence car, encouragée par une température magnifique, la foule s'est ruée en masse vers ce qui était aujourd'hui le centre d'intérêt de l'Angleterre.

Cent mille, cinq cent mille, un million peut-être ? Il est quasiment impossible d'évaluer une foule qui, paraissant avoir été drainée des quatre coins du territoire, s'étend à perte de vue sur les vertes ondulations de la plaine d'Epsom, laquelle se trouve être le rendezvous éphémère de toutes les classes de la nation.

(Voir la suite en deuxième page, col.)

L'arrivée du derby d'Epsom

L'ODYSSEE

DU BATEAU-PIRATE « GIRL-PAT »

Il a fait une courte apparition dans le port de Dakar

puis a disparu de nouveau DAxAn, 27 mai. (Dép. Havas). Le bateau-pirate Girl-Put a appareillé hier à 11 h. 30, après une visite à bord du consul d'Angleterre qui a invité le capitaine à se rendre au consulat avec ses papiers. Le navire n'a pas été- aperçu depuis. On pense qu'il s'est dirigé vers le Cap Vert pour se ravitailler en vivres, quoique sa direction annoncée fut Capetown.

Il a laissé à l'hôpital de Dakar le premier officier Stones qui a déclaré que le navire s'étant échoué dans les parages du Cap Blanc, fut pillé par des Espagnols. Il s'est ravitaillé à Dakar où il a pris une tonne d'eau, quatre tonnes de mazout et 25 gallons d'huile qui n'ont pas été payés. Son rayon d'action est de 3.000 kilomètres.

Toutes les autorités ont été alertées pour arraisonner le navire. Une motocyclette

chargée de quatre soldats se jette sur un camion Un mort et trois blessés Aix-en-Provence, 27 mai. Télégr. Matin. Quatre artilleurs en garnison à Miramas (Bouohes-duRhône) circulaient sur une motocyclette qui s'est jetée contre un camion qui stationnait dans les environs d'Aix-en-Provence, sur la route Avignon-Nice. Ils furent relevés inanimés et transportés à l'hôpital militaire de notre ville. Ce sont Raymond Garemi, qui a succombé peu après Henri Foret et Jean Minibonteil, qui sont dans un état alarmant Georges Male, qui n'est que légèrement atteint. La gendarmerie d'Aix et le parquet se sont transportés sur place.

LES f RÈRES MICHON ACCUSÉS DU VOL D'UN SAC POSTAL QUI CONTENAIT

FRANCS COMPARAISSENT

DEVANT LE JURY DE LA SEINE

Les débats continuent aujourd'hui

Henri (.en- haut) et GASTON Michon (Voir le compte rendu en cinquième pageX.

HIER, A TOULOUSE première journée

des travaux

du 17e congrès national de la Mutualité française [DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU MATIN TOULOUSE, 27 mai. Par télégramme. Cette première Journée du XVIIe congrès national de la Mutualité française ne pouvant être qu'une journée d'organisation des importants travaux que ces as-' sises doivent comporter, a surtout consisté, après la réception des congressistes et les réunions des diverses unions de la fédération, à? la fixation de l'ordre du jour. Sept commissions ont, en conséquence, été constituées.

Les modifications et les rectifica- tions générales à apporter à la loi du ler avril 1898. seront exposées et rapportées par M. Romain Lavielle, secrétaire général de la Fédération nationale et du conseil supérieur des sociétés de secours mutuels. (Voir la suite en septième page, col.X

M. LEON HELLER

En cinquième page

LES MILLE ET UN MATINS s L'EXPERT, par Albert- Jean.

Mahmoud a gagné hier le Derby d'Epsom

SUITE DE NOOTiE DEPECHE ǻE PREMIERE PAGE

Car c'est bien le plus étrange spectacle que l'on peut imaginer. Dès l'aube, des milliers de romanichels traînant leurs roulottes délabrées envahissent tes abords du fameux hippodrome. Après avoir établi un campement provisoire, ils dressent avec quatre planches et des lambeaux de ioïle de misérables baraques où les Londoniens, entre deux courses, se font conter leur horoscope. Tout au long du champ de courses, les cirques et manèges de chevaux de bois des forains avaient donné à la journée un air de fête campagnarde.

Cet aspect de la grande épreuve hippique n'est pas le moins pittoresque, car c'est plus à une fête qu'à une manifestation sportive que les Anglais se rendent ce jour-4à. Mais si' la foule y a trouvé du plaisir, les turfistes, de leur côté, n'ont pas' eu à se plaindre, car la course même fut splendide.

Après une rapide départ où Cariosa avait pris la tête, un groupe où bataillent Barry Star, Midstream, Pay Up, Couvert, Magnet et Abjer se déta- cha aussitôt. Mais bientôt, un cheval à la monte vert clair-bleu pâle. Thankerton, dépassait ses rivaux et, bien avant la fameuse boucle de Tottenham Corner, menait par plusieurs longueurs. Cette avance, Thankerton devait la conserver jusqu'à proximité du poteau d'arrivée où Mahmoud. puis Taj Akbar. dans l'ordre, le 'passaient à l'extérieur irrésistiblement.

L'Aga- Khan. embrassé affectueusement par sa fille, après fa victoire de ses couleurs rayonnait de joie en s'écriant

Je suis ravi. Mon ambition était de gagner trois fois de Derby- Je viens de la réaliser en l'espace de treize ans. De son côté, le jockey du gagnant. C. Smîrke, a déclaré, tout heureux de son succès

La course a été magnifique et dans la ligne droite le n'ai plus eu aucun doute quant au résultat final. Mahmoud se comporta fort bien jusqu'à. Totten_ham Corner. A ce- moment, fai donné un léger coup de cravache à ma monture, qui rattrapa en quelques foulées -le cheval de tête. Après cela, je n'ai plus vu les autres chevaux, Mahmoud, en passant le poteau, n'était pas fatigué et aurait encore pu facilement par.courir 400 mèires.

TRIBUNAUX

L'fffaire de la rue Feydeau devant la chambre

,de la cour d'appel

La 1P chambre correctionnelle acquittait le 20 février plusieurs membres des Croix de feu qui avaient été poursuivis sous l'inculpation de vol, à la suite d'une c visite » pratiquée dans la nuit du 15 au 16 avril 1935 dans les bureaux de la Fédération socialiste de la Seine. 12. rue Feydeau.

De ce jugement, la Fédération socialiste, partie civile, et le parquet interjetèrent appel. L'affaire a été examinée hier par la 10e chambre de la cour. que 'présidait le conseiller Rouquet. L'avocat générai Laronze a requis. ainsi que MM Delépine et Depreux, parties civiles, l'infirmation du jugement. Le ministère public a critiqué l'explication fournie pai les prévenus MM. Louis Allier, Jean-Paul Besson, Jacçues CoBedebœuf, Jean Drouet d7Erlon et Victor le Toumelin. qui prétendaient n'avoir effectué qu'une surveillance dans les parages de la rue Feydeau pour dépister les militants socialistes qui, d'après eux. se livraient au trafic des armes. M. Laronze a conclu, au contraire, à un cancert prémédité entre les inculpés pour enlever des tracts et des emblèmes. La cour a renvoyé l'audition des plaidoiries au 15 juin.

La vente irrégulière des armes Une armurière est condamnée à on mois de prison avec sursis et son fils à quinze jours

Mme Veuve Irma Bochot, armurière et son fils Robert Bochot, étaient jugés hier par la 10e chambre correctionnelle pour avoir contrevenu au décret-loi du 23 octobre 1935. réglementant le conmerce des armes.

Les deux inculpés avaient vendu le 14 mars dernier une matraque à un militant socialiste qui s'était présenté comme Volontaire national. Ils ne s'étaient pas assurés de son identité et n'avaient pas inscrit sur le registre prévu par la loi les mentions complètes et détaillées. destinées à empêcher le trafic clandestin des armes.

Une autre infraction, semblable à la précédente, fut relevée contre eux le 16 mars ils avaient vendu une matraque à M. Hermann. rédacteur au Populaire qui leur avait montré une fausse carte de Volontaire national, établie au nom de Fort.

Le tribunal, après le réquisitoire du substitut Demangeot et la plaidoirie de -M* Michel Cogniet, a condamné Mme veuve Bochot à un mois de prison avec sursis et Robert Bochot à' 15 jours de prison avec sursis également.

-IL Sarraut présidera samedi le banquet de l'Association fraternelle des cheminots M. Albert Sarraut présidera samedi le banquet de l'association fraternelle des ouvriers et employés des chemins i de fer français.

Le président du conseil prendra la parole à cette occasion. 1

LES TROUBLES DE PALESTINE

Le Journal, Saint-Brice

La, crise provient'du fait que les Anglais ont, pendant la guerre, promis la Palestine à la fois aux Arabes et aux juifs, exactement comme ils ont promis les meilleures provinces d'Asie-Mineure aux Grecs et aux Italiens. De même que les Turcs, installés dans le pays, n'ont pas voulu se laisser déposséder, les Arabes, qui occupent la Palestine depuis quinze siècles, protestent contre la rentrée des juifs.

On s'était flatté de satisfaire tout le monde en dosant le retour à Jérusalem suivant la méthode des petits paquets. De ce côté encore les promesses n'ont pas été tenues, s'il est vrai, toutefois, que vingt mille juifs sont entrés, l'an dernier, en fraude, doublant l'effectif prévu, et s'il est vrai aussi qu'à ce train les israélites seront plus nombreux que les Arabes avant dix ans.

En tout cas, il y a un fait certain,. c est que l'on ne peut pas rétablir l'ordre dans la Palestine sans apaiser les Arabes. Est-ce si difficile, alors que la migratior. juive peut trouver aisément d'autres exutoires ? Les Soviets n'otatils pas créé sur les rives de l'Amour une république juive dont on dit merveille ? Quatre-vingt-dix mille israélites sont déjè, installés dans ce nouvel éden, où poussent comme des champignons des villes dotées, parait-il, du confort le plus moderne. C'est peut-être un peu loin, mais cela, vaut mieux encore que de courir au massacre.

La Liberté, M. Raoul de Noiva La question palestinienne est grave, avant tout, parce qu'elle est un nouvel assaut mené contre l'Empire britannique.- •

La bataille présidentielle .aux Etats-Unis

ÎDITE DE L'AKHOUE DE 1" PAGE DE STEPHANE LAUZANNE

N'oublions pas le facteur enthousiasme, qui est considérable. Lorsque la .Convention est réunie, la coutume veut que, par des bravos, des hurrahs, des sifflets, ides cris gutturaux, des sons de trompette, on déchaîne un ouragan, dit ouragan d'enthousiasme, qui impressionne les, nerfs et les cœurs de l'assistance. Plus l'ouragan dure longtemps, plus le candidat est censé avoir de chances. Feu Théodore Rjoosevelt continue à détenir le record du plus long ouragan par 54 minutes 17 secondes, tandis que Wilson, quand il se présenta en 1916, promettant de maintenir la paix, n'eut que 47 minutes 33 secondes d'ouragan. Un candidat, qui n'a que 20 ou 25 minutes d'ouragan, est un candidat fichu. A la Convention nationale républicaine de Cleveland, dans quelques jours, prendront part 1.101 délégués républicains. La majorité absolue étant de 502, il faudra donc que le candidat désigné par le parti républicain obtienne 502 voix au moins. ActueIlement, le gouverneur Landon n'en a que 300 environ d'assurées et le sénateur Borah n'en a qu'une centaine.

La course éliminatoire est donc loin d'être courue. Sur le marché, le gouverneur Landon est favori à 3 contre I. Ce n'est pas une cote très «alléchante» d'autant plus que le résultat des courses présidentielles américaines nous enseigne qu'une fois sur deux le. favori est battu.

Une campagne antisémitiqae à Strasbourg

Des magasins, une synagogue et divers bâtiments sont badigeonnés de nuit au goudron

STRASBOURG, 27 mai. Téléph. Matin. Depuis quelque temps des équipes d'antisémites se livrent à des manifestations variées à Strasbourg. Tantôt ce sont des tracts ou des affiches qui sont distribués ou placardés tantôt ce sont des e peintres en bâtiment » qui opèrent et toujours pendant la nuit.

Dernièrement une de ces équipes, montée sur un camion automobile où se- trouvaient des récipients remplis de goudron a fait halte devant nombre de magasins juifs de la Grand'-Rue et en un clin d'œil les devantures étaient badigeonnées. La même opération se renouvela au palais de justice où l'on pouvait lire le lendemin matin, en lettres énormes, des inscriptions de ce genre « A bas les juifs Palais des juifs t s H fallut avoir recours à des appareils spéciaux pour effacer le goudron qui avait pénétré profondément dans la pierre.

Cette équipe de peintres en bâtiment » avait, il y a quelque temps. escaladé une des cheminées des Grands Moulins.de Strasbourg, haute de trente mètres, pour la recouvrir de dessins et d'inscriptions violemment antisémitiques. Il fallut faire peindre toute la cheminée en blanc aûn de masquer les traces de ce travail nocturne au cours duquel les opérateurs auraient pu se rompre dix fois le cou.

Enfin, dans te courant de la nuit dernière, la synagogue de l'hôpital israélite de Strasbourg a reçu la visite d'une autre équipe oui a passé les murs intérieurs au goudron.

Les milieux israélites de Strasbourg se montrent très affectés par cette camPagne. 1 Le circuit automobile de Deauville, aura lieu le 19 juillet

avec le concours du Matin » Nous avons annoncé l'organisation d'une grande course de vitesse automobile que prépare le comité du circuit de Deauville, en accord avec l'AutomobileClub de l'Ouest, et avec le concours du Matin, pour le dimanche 19 juillet. Une grande activité règne actuellement sur le parcours de 3.712 mètres qui a été choisi par le comité d'organisation et on procède avec soin à l'amélioration des routes (élargissement, amélioration des virages, réfection de la chaussée, etc.).

D'ailleurs, les nombreux touristes qui ont l'intention d'aller à Deauville, à l'occasion des fêtes de la Pentecôte, pourront s'en rendre compte et ce sera pour eux une invitation à revenir le dimanche 19 juillet pour assister à la première course dans la cité qui ait été organisée dans la région de l'Ouest. Ajoutons qu'en prévision de cette épreuve, le règlement établi par l'Automobile-Club de l'Ouest vient d'être approuvé par la commission sportive. de l'Automohile-Club de France. Des pourparlers sont actuellement engagés avec des coureurs réputés et le comité du circuit de Deauville espère conclure des engagements qui assureront à son épreuve tout le succès que mérite son initiative."

Elle l'est aussi, en second Iieu, parce que l'agitation si violemment conduit au cœur de l'ancien royaume d'Israël peut s'étendre en Syrie et dans les vastes territoires africains où flotte le pavillon français.

Si l'Europe était calme, absorbée par les besognes de la paix, cette éventualité ne serait pas inquiétante, et les embarras qui en pourraient résulter disparaîtraient promptement.

Mais l'Europe est en armes l'esprit de conquête souffle sur elle la guerre menace. La tranquillité de l'Afrique du Nord et de la Syrie ne doit pas être troublée. Si elle venait a l'être, on n'aurait pas à aller bien loin pour en trouver les causes extérieures.

Il convient donc de ne pas fournir de prétextes intérieurs à une agitation dont la conséquence immédiate serait l'affaiblissement de notre'capacité de résistanée à une attaque non provoquée contre notre territoire ou nos possessions d'outre-mer..

Problème de politique étrangère qui est, en même temps, problème de politique intérieure.

Times (de Londres), conservateur

L'un des traits les plus caractéristiques de la politique étrangère britannique au cours des derniers mois a été le soin que l'on a pris pour que'le pays agisse de concert avec les dominions

On ne suggère pas que les ministres d'un dominion soient amenés à participer à la discussion de questions particulières qui ont amené teurs collègues d'autres dominions à Londres, et qui peuvent sans doute être plus facilement réglées par des négociations bilatérales.

ILAJOURNEE POLITIQUE

La formation des comités

de vigilance est ajournée

Le bureau du parti radical

et radical-socialiste s'en félicite Le bureau du parti radical et radical-socialiste, au cours de la réunion ,qu'il a tenu. hier soir place de Valois s'est notamment occupé de la ouestion dés-comités de vigilance du Rassemblement populaire, dont la création avait été demandée par les communistes.

Au cours d'une réunion toute récente, le comité du Rassemblement populaire a décidé, devant les difficultés rencontrées, d'ajourner la formation de ces comité locaux. Le bureau du parti radical et radical-socialiste, mis en présence de cet ajournement, s'est vivement félicité de cette décision.

Le bureau n'a procédé à aucun examen de la situation gouvernementale. Constitutionnellement, M. Léon Blum n'étant pas encore chargé de constituer le gouvernement, le parti radical estime ne pouvoir se livrer à aucune discussion approfondie. Ce sera l'objet de la réunion qui se tiendra le vendredi 3 juin, sous les auspices de la motion dite de Cadillac et qui aura à se prononcer sur le programme du gouvernement Blum et' sur le nombre des portefeuilles offerts au parti radical.

La C.6.T. attend des propositions fermes

La commission administrative de la Confédération générale du travail s'est réunie, hier après-midi, à son siège, 211, rue Lafayette.

Après un exposé de M. Léon Jouhaux, elle a voté l'ordre du jour suivant La commission administrative, ayant pris connaissance de l'entrevue du mardi 26 courottt elstre le secrétaire général de la C.G.T. et le citoyeta Blum, confirme dans Patiente des .propositions fermes qui doivent lui être faites la décision du cmnité Confédéral nationai d'apporter sa collaboration fraternelle au gouvernement de demain. Une lettre de la Ligue pour le droit des femmes à M. Léon Blum Me Maria Vérone, présidente de la Ligue française pour le droit des femmes, nous communique le texte d'une lettre qu'elle adresse M. Léon Blum, et dans laquelle elle dit notamment En 1919, sur l'initiative de quelques députés socialistes, la Chambre vota un texte tendant à établir l'égalité politique des sexes. Aujourd'hui que le parti socialiste arrive au pouvoir, nous vous demandons de reprendre cette proposition pour la déposer sous forme de projet de loi. Devant cette attitude du gouvernement, le Sénat n'osera plus opposer son veto.

Sans danger pour le régime, vous aurez ainsi, au nom de la justice dont se réclame le Front populaire, assuré enfin, au sein de la République, le suffrage véritablement universel. Le groupe de l'U. S. R.

s'est constitué à la Chambre Le groupe de l'Union socialiste et républicaine a tenu hier après-midi, à la Chambre, sa réunion constitutive, sous la présidence de M. Paul-Boncour. Il a procédé à l'élection de son bureau et a décidé de poser la candidature de M. Barthe à la questure.

Le groupe a entendu ensuite le compte rendu de réception de sa délégation par M. Léon et a enregistré avec satisfaction l'accueil qui lui a été réservé.

o •

Réunion du conseil national

de la Fédération républicaine de France Une séance commune du conseil national de la Fédération républicaine de France et des parlementaires inscrits au parti a eu lieu, hier après-midi, sous la présidence de M. Louis Marin, président du parti. Soixante parlementaires et cent cinquante délégués des fédérations départementales assistaient à cette réunion, au cours de (laquelle l'assemblée a examiné la situation politique. Finalement après de nombreuses interventions. les deux ordres du jour suivants ont été adoptés à l'unanimité « Le conseil national, considérant la gravité de la situation résultant des élections, invite instamment les fédérations départementales du parti à poursuivre et à compléter leur organisation cantonale et communale nécessaire à l'action civique et à la propagande des républicains nationaux. »

« Le conseil national s'est félicité de voir les députés nouvellement élus de la Fédération républicaine participer en très grand nombre à la séance et leur a exprimé les sentiments de chaleureuse sympathie et de cordiale confiance du parti il compte que tous ceux de leurs collègues qui ont été élus sur le programme de la Fédération républicaine s'inscriront au groupe du parti, afin d'éviter un émiettement préjudiciable à l'action parlementaire et au rayonnement des idées républicaines nationales il préconise la formation, entre les groupes parlementaires d'opposition au front révolutionnaire d'un inter-groupe vivant, assurant à l'opposition, à la Chambre et au Sénat, la cohésion et la discipline nécessaire. »

o

Une manifestation d'union nationale On communique

La Fédération républicaine de France, dont les candidats ont obtenu deux millions de sur-

Mais, par exemple, si les efforts qui sont faits actuellement pour amoindrir la tension entre la France et l'Allemagne doivent se terminer par un succès appréciable, ils, devront être suivis par la discussion de questions économiques telles que l'accès international aux matières premières, ce qui est une question qui affecte tous les gouvernements britanniques et sur laquelle ils doivent être d'accord s'ils doivent prendre une part effective au règlement général.

Daily Mail (de Londres), conservateur

Le gouvernement britannique mérite une grande sympathie dans la tâche difficile de rétablir l'ordre en Palestine. Ce n'est pas lui qu'il faut blâmer. Il s'est trouvé dans un dilemme impossible par les engagements contradictoires que ses prédécesseurs avaient pris. C'est un fait historiaue que les Arabes ont une priorité incontestable dans les garanties qui leur ont été données par la Grande-Bretagne afin d'obtenir leur aide pendant la guerre. De là vient leur agitation. Daily Telegraph (de Londres), conservateur

Bientôt, dans le plan de réorganisation de la défense nationale, les dominions seront appelés en consultation. Des changements fondamentaux aux conditions anciennes devront être faits en raison de la nouveauté des armes de guerre. Dans certain sens, tout ceci

frages (soit un gala de suffrages sur les chiffres de ot dont la représentation à la Chambre sera augmentée de vingt-cinq élus dans la nouvelle assembtée, organise, pour le mardi soir 2 juin. a 21 heures, à la salle Wagram, une erande manifestation d'union nationale-

Des discours seront prononcés par MM. Louis Marin, député, ancien ministre, président du parti Camille Blaisot, député du Calvados, ancien ministre Philippe Henriot, dAputA de la Gironde, président des jeunesses du parti Louis Linyee, sénateur de la Loire.Inférieure Pierre Taittlnger, député de Paris Joseph Denais, député de Paris, et par deux nouveaux élus M. François Martin, député de l'Aveyron, et M. François Valentin, député de Meurthe-et-Moselle, qui est l'un des plus jeunes membres de la Chambre des 'députés.

Au comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture On communique

Le conseil de direction du comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, après un échange de vues sur la situation générale et sur les problèmes économiques les plus urgents, a décidé de porter à l'ordre du jour de ses travaux les questions suivantes semaine de quarante heures, plan de grands travaux et examen des divers modes de financement envisagés, problème de la dénatalité, étude des moyens propres à ranimer le tourisme. Les commissions compétentes seront convoquées à cet effet dans un très bref délai.

Après les élections belges Une motion de la commission administrative de la S. F..1. 0. Réunie sous la présidence de M. Roger Salengro, député maire de Lille, la commission administrative permanente du parti socialiste S. F. I. 0. a voté à l'unanimité la motion suivante La C. A. P. et le groupe parlementaire du parti socialiste S. F. 1. 0. adresse aux socialistes belges l'expres.sion de leur solidarité fraternelle et de leur srymgathie à l'occasion de la lutte électorale où le, parti ouvrier belge a défendu avec tant de vigueur le socialisme international et dont tes résultats lui-assurent la plus forte représentation au Parlement de Belgique. Les socialistes de France font confiance à leurs camarades belges pour briser toutes les offensives fascistes et garantir aux travailleurs l'usage des libertés conquises par les efforts tenaces du parti ouvrier et de la démocratie belges.

Mgr Yalerio Valeri est nommé

nonce à Paris

♦ ♦

CITÉ DU VATICAN, 27 mai. (Dép. Havas). Mgr Valerio Valeri, archevêque in partions d'Ephèse, actuellement nonce à Bucarest, est nommé nonce à Paris, en remplacement d e Mgr Luigi Maglione, prononcer, qui, comme cardinal, a été rappelé à Rome. où il recevra, le 18 juin, le cha-

peau car ai na u ce

Mgr Valério valeri des mains du pape. Les obsèques de M. Jean-Louis Deloucle Les obsèques de M. Jean-Louis Deloncle, président de section honoraire au Conseil d'Etat, ancien secrétaire général au ministère de la guerre et au ministère des r bornes, grand officier de la Légion d honneur, ont été célébrées, hier, à 11 heures, à l'église Notre-Dame d'Auteuil.

Le deuil était représenté par Mme Jean-Louis Deloncle, sa veuve M. Stanley Dreyfuss-Deloncle, ancien élève \de l'Ecole polytechnique, Croix de guerre, et Mme Stanley Dreyfuss-Deloncle, ses gendre et fille M: Béchade, son beaufrère.

M. Albert Sarraut, président du conseil le général Maurin, ministre de la guerre M. René Besse, ministre des pensions M. Jacques Stern, ministre des colonies, et M. de Chappedelainé, ministre de la marine marchande, s'étaient fait représenter.

L'inhumation a eu lieu au cimetière du Montparnasse où un discours a été prononcé par M. Théodore Tissier, viceprésident du Conseil d'Etat.

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affecte les parties lointaines de l'Empire, plus directement que la mère patrie. Depuis l'ouverture du canal de Suez, la Mediterranée et la mer Rouge sont devenues la route principale de l'Empire par laquelle nous maintenons les communications avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Inde, l'archipel malais et la Côte orientale de l'Afrique. Depuis. que les forces navales de l'Empire sont devenues insuffisantes pour former des flottes adéquates pour la défense en Europe et dans le Pacifique au même moment, il est certain qu'il était nécessaire de conférer au plus tôt avec les dominions. La défense est un problème qui s'applique à l'Empire tout en- tier et dans lequel les dominions auront à supporter une responsabilité beaucoup plus lourde que dans le passé.

Faudra-t-il donc les traiter avec dureté lorsque leur cause est si forte qu'elle pourrait causer une explosion de sentiment mahométan dans l'Inde et dans le proche Orient avec de terribles conséquences pour l'Empire ? Déjà on signale que les Arabes d'Arabie se joignent à leurs coreligionnaires de Palestine. Aussi sympathiques que les ministres soient envers l'idéal sionniste. les Arabes ont droit aussi à la justice. Daily Herald (de Londres), travailliste

Pour tout gouvernement, qu'il soit in- digène ou étranger, fasciste, démocra-

échos et propos

LES JEUX INNOCENTS

Le progrès a multiplié les jeux nouveaux, mais qu'il pleuve à la campagne, et quelqu'un se souvient du grenier où dorment, dans le tiroir d'une commode bancale et sans style, le nain jaune, les dominos, le jeu de l'oie. Aussitôt, les personnes les plus sérieuses,. aussi bien que les jeunes les plus modernes, découvrent aux distractions anciennes une extraordinaire saveur.

Une bonne part en est due au cortège de réminiscences enfantines qui se déroule à l'arricre-plan dP la pensée. Mais où sont les plaisirs d'antan ? Une bonne part aussi à la détente qu'apportent aux esprits surmenés, les joies simples. Plus d'un, plus d'une se disent alors tout bas qu'on va chercher bien loin ce qui dort sous l'auvent de la vie quotidienne, et que s'amuser est moins souvent une affaire de complication que de repos

Rosine

AUJOURD'HUI 1 JEUDI 28 MAI

Fête à souhaiter Saint Miximin.

Courses 13 h. 45, Longchamp.

Arc de Triomphe de l'Etoile Garde de la flamme perpétuelle les Anciens du R. A. 0, 46' et R. A. R. A. P. 60', et 208· R. A..

Fék de Paris Jardin d'Acclimatation. 14 heures. concours de la plus belle amasone Opéra, 20 heures. Don Giovanni.

Réunion d'anciens militaires 104, rue de Rivoli. 21 heures, A. C. des 1M' et 352"R.I. CONCERTS PUBLICS

(15 h. 30)

LTOembourg. Association des musiciens. Œuvres de Weber, Massenet, Wagner, Maillart. etc,

(16 heures)

Square Stvnure. 1" régiment. d'infanterie coloniale chef, M. Sibek. Joyeux Trompette (G. Allier) le Vaguemestre (Serrés) Fête provençale (F. Popy) 56' Brigade (Mermay) Sérénade à Gillotin (Goublier) Louis XIV IMillot). SQUARE d'Auvers. 5' régiment d'infanterie, chef M. Chailleux. Marche Lorraine IL, Ganne) le Roi de Lahore (J. Massenet) les Voix du Crépuscule (Manière) Sylvia, cortège de Bacchus (Léo Delibes) Suite de Champ DE MARS. 24, régiment d'infanterie chef. M. Clément. Marche persane (Gulraud) le Freichtttz (Weber) les Goyescas (Granados) Soltarelle, pour hautbois (Bourdeau) Sigurd Jorsoîfar lE, Grieg). (20 h. 30)

PLACE DE Moxtrottge. harmonie sociale du H" La Boulonnaise fCiro Urbini) Lakmé (Léon DeUbes) Faust (Gounod) le Cœur de' la France (Popy).

SQUARE Carpeaux. Musique des gardiens de la paix chef, M. Roussel. Du Bengale au Danube (Boudray) Phèdre (Massenet) Devant l'église de Kalsersberg (Dubois) Idylle bretonne (Plilevestre) Ballet de Faust (Gounod) le Grand Atlas (Perdereau). SQUARE Jules-Ferry. Les Indépendants du Il°, Saverne (F. Andrieu) Ouverture de Concert (A. Giraud) Mignon (A. Thomas) le Grand Mogol (Audran) Marche du Jockey Club .(R. Co*teux).

SQUARE l'Akvers. Echo philharmonique Paris. Cavaler4e légère (Suppé) Rienzl (Wagner) Mascarade iLacâme) Suite algérienne (Salct-Saëns).

(21 heures)

BUTTES Chaumoht. Harmonie du Métropolitain. La Saint-Cyrienne (H. Houniaux) Poète et Paysan (Suppé) l'Arlêsienne (Bizet) Lakmé (Léo Delibes) Très Jolie (Waldteufel) Cherbourg (P. André). Place des Fêtes. Fanfare amicale du PréSaint-Gervais. Marche russe (L. Ganne) Ouverture du Calife de Bagdad (Boleldieu) les Saltimbanques (L. Ganne) Ballet de Coppélia (Léo Delibes) la Gavotte des baisers (Francis Popy h

Square des VosGEs. Choral les Allobroges chef, M. Lebigot. Œuvres de Rameau, Pastor, Sourilas, etc.

PLACE DE LA NATION. Groupe musical Verdi. Marche des vainqueurs CF. Popy) Ballet égyptten (Luigini) les Framboises (J. Klein) Faust (Ch. Gounod) Allô Malesherbes (R. Baquet).

Cha» oa Mars. Harmonie municipale du En avant (Memel) le Calife de Bagdad iBcieldieu) Goyescas (Granados) A. Tunis (Barat) les Deux Pigeons (Messager).

DEUILS

«* Les familles Ernest Picard et Léon Bloch-Ulmo ont la douleur de faire part du décès de Mme Georges Marx, 8, rue de Valenciennes. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité. Les familles s'excusent de ne pouvoir recevoir. m* On annonce de Bucarest le décès de Mme Istrati, veuve du professeur Istrati, ancien ministre. De la part des familles Levaditi et Schneider.

ww M. L. Lachery, industriel, conseiller du commerce extérieur de la France, chevalier de la Légion d'honneur, a la douleur d'annoncer le décès de Mme Lachery, née Berthe Lerichel son épouse. Ses obsèques auront lieu demain vendredi à 11 heures, en l'église de Montevrain (Seine-et-Marne)

REUNIONS

Aujornurayt

A 20 heures précises, au réfectoire du lycée Condorcèt, 8, rue du Havre, dlner annuel des anciens élèves du lycée Condorceb.

CONFERENCES

AVJOURD-Rm

v» A 16 h. 30, à l'Institut International de coopération intellectuelle, 2, rue Montpensier « France-Orient », par le commandant Benoist d'Azy.

vw A 17 heures, à la Sorbonne, salle Edgar-Quinet « La vie de la noblesse aux Pays-Bas au moyen âge », par M. J.-L. Walch.

*w A 20 h. 45, amphithéâtre de la Société de géographie, 184, boulevard Saint-Germain « Le Redressement de l'Afrique occidentale française », par le général Brissaud-Desmaillet.

tique ou communiste, le maintien de l'ordre et de sa propre autorité doit nécessairement être sa première consi- dération. Il en est ainsi aujourd'hui en Palestine. Dire que l'insurrection arabe est le travail d'agitateurs à l'intérieur ou le résultat de propagandes venant de l'extérieur serait n'avoir qu'une courte vue. Il y a derrière tout cela un problème palestinien qui devra être réglé par les hommes d'Etat et non pas seulement par un évident retour à l'ordre 1 et à l'autorité.

New York Herald Tribune, édition européenne

Dans quinze Jours, le monde occidental sera plongé une fois de plus dans le chaudron bouillant de la politique internationale. Mussolini, Hitler. la S. D. N., l'Europe centrale et la Méditerranée vont à nouveau monopoliser l'attention. Assourdis par le bruit de toute cette confusion, les hommes d'Etat pas plus que la presse n'auront d'oreilles disponibles pour entendre la silencieuse et méthodi- que avance du Japon sur le continent asiatique, et pour l'emprise journalière et grandissante, aussi bien morale que politique, que cette ne et son peuple sont en train d'exercer. L'histoire devra noter que le plus grand événement du xxa siècle n'a pas été la guerre mondiale et ses répercussions en Europe, mais la conquête par les Japonais de l'Asie orientale.

vw. A 21 heures, chez Aurel, André Dumas, André Payer, Aegerter parleront de Jean-Michel Renaitour dans son choix de poèmes. Différentes personnes diront des poèmes. Un discours de M. X. de Magallon.

EXPOSITIONS

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soldera aujourd'hui, demain et samedi, sa collection de printemps à partir de'5o francs. Vente au comptant. LA FOIRE DE PARIS

Le comité de la Foire de Paris communique

Un grand nombre de demandes de prolongation de la durée de la Foire de Paris sont parvenues au comité qui les a soigneusement examinées. il est malheureusement impossible, en raison des engagements, pris, de les accueillir favorablement et la clôture de la Foire de Paris reste irrémédiablement fixée au mardi soir 2 juin. A propos des ondes courtes On croit généralement que les postes à ondes courtes n'intéressent que les amateurs qui veutent capter les émissions de pays lointains, tels que les Etats-Unis, l'Amérique du Sud, l'Australie. Or, c'est là une erreur trop accréditée dans le public.

il existe des stations émettrices telles que Rome, et certains postes en Espagne et en Russie, qui utilisent les ondes courtes.

Sonora-Radio vient de sortir un nouveau petit poste, baptisé Sonorette, qui reçoit parfaitement les ondes courtes. Sonorette est le sixième poste que Sonora-Radio fabrique pour toutes ondes.

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LES SOCIALISTES AU POUVOIR

Le Petit Journal, Monsieur de La Palisse

Le ministère Sarraut. avec beaucoup de bonne volonté, s'emploie à. faciliter la transition entre le passé qu'il représent et l'avenir qu'incarne M. Blum. Pour le présent, i1 se borne à expédier les affaires courantes.

On appelle de ce nom les affaires qui n'ont aucune importance.

Mais on se tromperait si l'on croyait que les affaires importantes cessent due courir parce que personne n'est pais qualifié pour s'occuper d'elles.

Divers signes montrent qu'il est temps et grand temps que s'achève l'interrègne et qu'il y ait quelque part quelqu'un qui gouverne et qui assure l'ordre à l'intérieur et qui exprime au dehors les volontés de la FranceJournal des Débats

Il arrive que les démagogues remuent les foules avec des mots, les 'excitent contre la discipline, soulèvent' les protestations contre la richesse et, en promettant le bonheur, déchainent les passions. Ces accidents sont déjà arcivés dans l'histoire de l'humanité, laquelle offre parfois des spectacles sublimes et, plus souvent, des spectacles miséxables. Les espérances dérsùsonnables marchent devant les déceptions. Un gouvernement, même socialiste, ne peut pas changer la condition humaine, ni la nature des choses. î£. Bluœ doit éprouver quelque appréhension en constatant les exigences de ses partisans et les mouvements qui risquent de se produire.

On peut rêver d'enfermer dans l'ave- nir les armements du Reich dans les formules « conservatoires » comme on dit à Genève-et protectrices de la sécurité collective. Le passé nous apprend que nous n'avons jamais pu '9 enfermer les forces militaires de la Grande-Bretagpe. Le présent nous Impose ses réalités, et la plus pressante est l'élan nouveau que prend maintenant la force déjà redoutable de l'Allemagne. il ne s'agit plus de trente-six divisions et des 550.000 hommes de la Reichsweftr que les déclarations officielles du Reichsführer annonçaient. L'Allemagne veut être en mesure de mettre en campagne plus d'unités qu'en 1918, où elle avait constitué 248 divisions. Alors, elle pouria. tenir tète à toute l'Europe.

Originalité du Sweepstake NOS empreintes digtales nous sont strictement personnelles il n'existe pas 2 pouces d'homme qui puissent laisser sur un verre la même taace mais il n'existe pas non plus deux Français qui prononcent de la mêmt manière le mot Sweepstake ».

Peut-être verrons-nous un four sur les passeports dans les rubriques c signes particuliers », l'indication des cris qui nous sont propres pour prononcer ce mot.

Par contre l'unanimité s'est faite pour réserver un chaleureux accueil aux billets du « Sweepstake national »̃

Chaque Français veut pouvoir vibrer le 28 juin à l'arrivée du Grand Prix de Paris, en sachant que, le 30 juin, les mêmes billets participeront encore au tirage de consolation.

On rappelle que fensemble des prix distribués pour le Sweepstake et le tirage de consolation est de 180 millions. Quant au cheval' gagnant, il rapportera 65 millions, nous le savons, répartis < en

1. lot de 5.000 000 de francs

10 lots de 1.000.000 de francs

10.000 lots de 5.000 francs.

Donc et c'est plus facile à écrire qu'à crier Vive le Sweepstake 1 » A Longchamp

jonrnée du Sweepstake national La journée d'aujourd'hui à Long- champ, consacrée au Sweepstake national du Grand prix de Pari* offrira un éclat particulier.

'Programme technique très attrayant. Distribution à l'entrée, à chaque spectateur payant, de participations au Sweepstake national dixièmes au pesage, vingtièmes au pavillon, centièmes à la pelouse.

En outre, dans l'enceinte du pesage, un orchestre sera chargé c'égayer les entractes qui séparent chacune des sept courses.

Pour les mousses de la corvette A bord du trois mâts l'Ange mouillé sur la Seine, au seuil de Paris, quatre- vingt futurs « loups de mer 1» de 13 à 16 ans se préparent à la vie dure des marins.

C'est à leur profit qu'une grande soirée de gala sera donnée aujourd'hui 'N jeudi 28 mai, à 21 heures, dans le cadre de l'exposition nautique « 500 ans de marine », à 1 entrée du jardin d'acclimatation.

Une partie du concert, de danses et de chants préludera à la participation des mousses de la corvette qui, après la cérémonie des couleurs, exécuteront des mouvements d'ensemble et reconstitueront un authentique pf.ssage de la ligne.

Un beau spectacle au profit d'une belle œuvre.

Entrée 20 francs. Location ouverte, 281, rue Saint-Honoré. Téléph. Opéra 76-41. 3 MAUVAISE DENTITION La mauvaise 'dentition qui fait, hélas, bien souvent souffrir, se complique de la difficulté que l'on a à se nourrir con- venablement. En effet, pour assimiler. il faut bien mâcher et le problème est là, à moins que vous ne pensiez à vous nourrir surtout de compotes et fruits cuits qui, grâce à leur consistance, sont faciles à digérer, en même temps que le sucre qu'ils contiennent vous redon.ne force et vigueur, en raison de son puissant pouvoir calorifique.

Prière aux lecteurs de lire attenv tivement, en Page Mode, l'articld intitulé: « Un médecin dit comment se débarrasser des cors. »

A la faveur d'un scrutin, un parti révolutionnaire peut occuper le pouvoir. Qui voudrait soutenir que la France, en votant et même en votant comme la majorité l'a fait, ait voulu le désordre, les innovations périlleuses, les impro- visations ? Ni les communistes, ni les socialistes, par le nombre de leurs adhé- rents, n'ont la prétention de représenter l'ensemble du pays. Et finalement, après des épreuves qu'elle aurait pu s'épargner, c'est le bon sens qui l'emporte dans une nation qui veut vivre. SECURITE

L'Intransigeant, M. Jean Fabry Le tapage fait autour de nos discussions mtestines empêche d'entendre le bruit de bottes qui vient du Rhin. Cependant, il s'amplifie.

L'abolition des sanctions devra dit-on à Rome

r être votée le 1 5 juin >-•♦•-< ̃ ̃ ̃ Si Genève ne décidait pas la levée des mesures contre l'Italie ? un coup de barre dans sa politique étrangère serait certain et les récentes conversations de M. Mussolini notamment celle avec l'ambassadeur du Reich ̃ semblent le confirmer

[DU CORRESPONDANT PARTICULIER

DU « MATIN »]

Rome, 27 mai. Par téléphone. .Si le gouvernement fasciste ne traverse ]pas actuellement une phase de négociations et de décisions, il utilise pourtant la période préalable aux prochaines 't réunions de Genève pour une série de conversations discrètes dont le but est avant tout un but d'information. Ces contacts fréquents et répétés ont pour effet de permettre au chef du gouvernement de maintenir ouvertes toutes les portes qui pourraient éventuellement lui ..être utiles.

En passant en revue les principales de ces conversations, on arrive immédiã tement à la conclusion quelles servent à M. Mussolini pour effectuer un examen complet de l'horizon diplomatique. Cet examen lui permettra de choisir en toute connaissance de cause un point cardinal vers lequel mettre le cap dès que la S. D. N. au*a manifesté ses tendances définitives.

On peut donc dire, reprenant une expression désormais classique, que l'Italie est à la croisée des chemins. Le choix -de la: route à ce carrefour d'une importance vitale ne dépendra pas d'elle mais des autres puissances.

Les nombreux entretiens officieux du duce

Le duce qui avait maintenu autour de lui un silence et un isolement absolu ..durant la campagne d'Ethiopie a abaissé depuis la victoire quelques-unes de ses barrières. Il a commencé à recevoir de nombreux visiteurs étrangers. Certains n'étaient pas venus à Rome de leur propre mouvement mais avaient déféré à une discrète invitation exprimée officieusement par les représentants diplomatiques de l'Italie à l'étranger.

Ces entretiens étaient conformes à la méthode préférée du duce contact saqs formalités avec des hommes bien informés ne représentant pas leur pays- de manière officielle, mais capables cependant de rapporter dans leur sphère d'ac,tivité une atmosphère de suggestion pouvant faciliter d'éventuelles négocia- tions. Cette fois-ci pourtant, il semble bien que M. Mussolini ait surtout voulu s'informer, étudier les manières de penser et de réagir des grandes puissances après la création de l'empire, se former -une série de conceptions en ce qui con,cerne la reprise des travaux genevois. Un seul entretiens officiel

En parallèle avec cettg activité officieuse, le seul entretien officiel important enregistré au palais de Venise depuis de longs-jours a été le colloque entire M. Mussolini et M. von Hassel, ambassadeur du Reich.

̃̃U Fait important déjà que l'Italie et l'Allemagne s'entretiennent ouvertement, alors que la situation anglo-italienne nécessiterait plutôt de longues heures de conversations amicales. Fait plus important encore, si l'on sait que M. von Hassel fut mandé au palais de Venise et que cette convocation fut délibérément fixée au 23 mai. Pourquoi ? M. Mus- solini voulait, affirme-t-on, à la veille de .la. célébration de l'entrée ;en guerre de ̃ l'Italie, assurer à l'ambassadeur de Hitler que cette fête ne soulèverait en Italie dial et qu'elle serait uniquement dévolue à célébrer la force nouvelle du fascisme et dé l'armée et que la splendeur des cérémonies prévues ne devait pas être interprétée comme un symptôme

Le roi des Belges a commencé ses consultations pour la formation du nouveau cabinet

[DU CORRESPONDANT PARTICULIER

DU MATBJ

Bruxelles, 27 mai. Par téléphone. Ce matin, à 9 h. 30, le roi a commencéses consultations. Il a successivement .reçu dans la matinée cinq leaders socialistes, MM. Vandervelde, Spaak, de Man, Camille Huysmans, Arthur Wauters ainsi que M. Poncelet, catholique, président de l'ancienne Chambre.

Seul, M. Wauters, directeur du Peuple, a fait à sa sortie du palais une déclaration précise. Il s'est prononcé contre la constitution d'un gouvernement anticatholique (libéraux-socialistes) ou d'un gouvernement socialocatholique.

Je ne crois pas, a-t-il ajouté, que l'on puisse envisager une autre formule que l'actuelle tripartite. Nous avons besoin dé calme et de modération.

M. Camille Huysmans a déclaré de son côté

Pourquoi pas le même gouvernemeut ?

L'après-midi, ça a été le tour du président de. l'ancien Sénat. M. Lippens, libéral, et de personnalités catholiques MM. Van Isacker, de Schryver, du Bus de Warnaffe, tous trois ministres démissionnaires, M. d'Aspremont. président de la Fédération des cercles catholiques, et M. Pierlot, président de l'Union catholique.

A l'issue de l'audience royale, M. Van Isacker a déclaré à son tour. qu'il ne voyait pas d'autre combinaison possible qu'un nouveau gouvernement tripartite.Le pays, a-t-il dit! n'a pas voté contre M. Van Zeeland.

M. Du Bus de Warnafle, à qui l'on demandait si la crise serait rapidement dénouée, répondit

Dans une huitaine de jours.

"̃ Dans une note à un collaborateur du Soir, M. Devèze, ministre démisionnaire de la défense nationale a déclaré qu'il n'a pas l'intention d'entrer dans le nouveau cabinet.

A,lors que la situation intérieure et extérieure, a-t-il dit, revêt tant d'incertitude, j'estime que d'autres responsabibilités m'appellent que ma place est à mon banc de député et non plus au banc des ministres.

Le régiciae Anton Pavelicb

aurait-il été arrêté en Autriche ? Vienne, 27 mai. (Dép. Havas). La gendarmerie de Styrie a arrêté à Ramsou un sujet yougoslave dont les papiers répondent au nom de Jacob Hudjecz. La Correspondance judiciaire, de ,,Vienne, laisse entendre qu'il pourrait s'agir du régicide Anton Pavelich. On 1'. n'avait toutefois dans la soirée, ni du coté officiel autrichien ni du côté yougoslave, aucun renseignement concret confirmant qu'il y avait identité entre les deux personnes. D'après les dernières informations, il n'y aurait pas concordante d'âge, le sujet yougoslave arrêté ayant environ 25 ans.

d'hostilité ou de défi envers les anciens ennemis dé 1915.

Une conversation commencée de marnière aussi amicale ne pouvait qu'être utile. Elle a déblayé d'avance certaines des difficultés que les récents incidents d'Autriche étaient venu ajouter à la niasse de désaccords et parfois de conflits qui séparent les deux régimes autoritaires en ce qui concerne l'indépendance viennoise. Mais pas plus que les contacts germano-italiens qui firent tant de bruit au mois de janvier dernier, cet entretien de samedi n'a jeté de base so- lide pour un accord. Il a seulement servi le désir de M. Mussolini d'éclairer et d'aplanir à l'avance tous les champs poEtiques, dût-il ne se servir d'aucun.Tout cet ensemble de faits diplomatiques pourrait paraître vague et sans portée immédiate si l'on ne dégageait pas des commentaires romains une vérité éclatante seule une décision genevoise favorable à l'Italie, dans le sens naturellement de l'abolition des sanctions et une décision prise au cours des prochaines réunions, sans plus attendre, pourra satisfaire le gouvernement de Rome. Les conversations et les échanges de vue de M. Mussolini sont donc d'une valeur matérielle considérable, car ils préparent le terrain à des renversements de la politique extérieure de l'Italie, renversements qui auraient lieu même dans le cas d'un ajournement des débats sociétaires. Pareil ajournement, on le dit ici très clairement, équivaudrait aux yeux de l'Italie à un maintien délibéré, à une aggravation même des sanctions. donc à un acte de guerre.

Il serait prématuré et injuste d'envisager les éventualités entre lesquelles choisirait le duce dans pareille circonstance. Abandon de la Ligue des nations, rapprochement étroit avec Berlin, ce sont là des pronostics inutiles et seulement irritants. Mais toutes les possibilités devront être retenues dans la quinzaine qui vient, car elles sont soigneusement étudiées à Romp actuellement.

Un coup de barre dans la politique étrangère de l'Italie fasciste ne serait pas donné à l'étourdie, mais sciemment et pour longtemps, d'autant plus qu'il ne succéderait pas à une conversation ou à une négociation englobant l'Italie.

Premier pas en effet. dans la voie de la réserve il n'y aura pas de délégation italienne à Genève le 15 juin. Les actes italiens du mois prochain seront donc les répercussions inéluctables de la politique de la S. D. N., sans que les tractations coutumières puissent apporter leur cortège da concessions et de demi-mesures.

L'ambassadeur des Soviets

chez M. Suvich

L' R. S. S. favorable à la levée des sanctions

ROME, 27 mai. Téléph. Matin. M. Suvich, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a reçu aujourd'hui en visite de congé M. Stein, ambassadeur des Soviets.

On croit savoir, dans les cercles diplomatiques, que l'ambassadeur a confirmé au ministre italien le désir de son pays de participer à Genève à une étude des demandes selon lesquelles les sanctions pourraient être abolies sans infraction à la liberté internationale.

M. von Ribbentrop se rendrait très prochainement

en Angleterre

Berlin, 27 mai. (Dép. Havas.) M. von Ribbentrop a l'intention, dit-on dans les milieux bien informés de Berlin, de se rendre très prochainement en Angleterre. La date de son départ n'est toutefois pas encore définitivement fixée. Il se peut que l'ambassadeur extraordinaire du Führer profite des fêtes de la Pentecôte pour se rendre en Irlande du Nord où il est invité par Lord Londonderry à passer quelques jours dans sa résidence.

Les milieux officiels observent à ce sujet la plus grande discrétion. Ils soulignent cependant avec force que le voyage de M.'Joachsm von Ribbentrop n'a qu'un caractère purement privé. Ils font ressortir tout particulièrement que son séjour en Angleterre n'est aucunement en liaison avec la question de l'élaboration du mémorandum que l'Allemagne doit adresser à l'Angleterre en réponse à son questionnaire. Cependant il est probable que M. von Ribbentrop passera Dar Londres.

On sait (railleurs que la réponse allemande au questionnaire anglais n'est pas encore élaborée Il semble que c'est à la France qu'en réalité s'adresse la réponse allemande et. dans ces conditions, il est peu probable que cette réponse soit rédigée avant la formation du nouveau gouvernement français et la déclaration gouvernementale.

Les pleins pouvoirs financiers, économiques et militaires

au président de la République polonaise VARSOVIE, 27 mai. (Dép. Sud-Est). La. Gazeta Polska annonce que le Parlement sera convoqué en session extraordinaire dans le courant de la semaine prochaine. Le gouvernement déposera un projet de loi renouvelant les pleins pouvoirs au profit du président de la République.

Toutefois, les prérogatives présidentielles demandées. cette fois-ci sont plus étendues qu'auparavant elles donne- ront au chef de l'Etat la possibilité de régler route question intéressant la dé- j fense nationale, alors qu'elles étaient limitées, jusqu'à présent, aux- domaines financier et économique.

En Mandchoorie

des bandits font dérailler un train et le pillent

Treize tués

LONDRES, 27 mai. Dép. Havas. On mande de Kharbine

Treize personnes ont trouvé la mort hier dans le déraillement d'un train de la ligne de Mouling, provoqué par des bandits qui ont ensuite attaqué et pille les wagons. Les morts comprennent deux capitaines et un soldat japonais, six passagers mandchous et trois Coréens. Les bandits étaient au nombre d'une eentaine. <

LE SÉJOUR DE M. BECK A BELGRADE Le ministre des affaires étrangères de Pologne a eu hier soir

une longue conférence

avec M. Stoyadinovitch

BELGRADE, 27 mai. (Dép. Havas). Le colonel Beck. ministre des affaires étrangères de Pologne, est arrivé ce matin, à 9 heures, à Belgrade. A 12 heures 30, le prince régent Paul l'a reçu en audience et lui a remis à cette occasion la grand'croix de l'Aigle blanc. A l'issue de l'audience, le prince Paul et la princesse Olga ont offert, en l'honneur de M. et Mme Beck, un déjeuner

A 17 heures, la reine mère Marie a reçu M. et Mme Beck.

Puis, le président du conseil et ministre des affaires étrangères, M. Stoyadinovitch. a rendu visite ce soir, à 19 heures, à M. Beck.

M. Stoyadinovitch est resté jusqu'à 20 heures en conférence avec M. Beck. Ce soir, à 21 heures, le président du conseil a offert un dîner de gala au cercle des officiers de la garde .royale, en l'honneur de M. Beck.

M. Stoyadinovitch et M. Beck ont prononcé des allocutions.

Le président du conseil yougoslave a dit notamment

Le royaume de Yougoslavie, fidèle à ses alliances, tenant scrupuleusement la parole donnée et respectant les obligations contractées, est convaincu qu'il travaille non seulement dans son intérêt, mais aussi dans l'intérêt général lorsqu'il s'efforce avec tous les autres pays de créer, de développer et de renforcer les rapports de bonne compréhension du respect mutuel et d'amitié durable.

Les rapports entre nos deux pays se développent dans cet esprit depteis longtemps delà depuis la visite que fit en 1931 au gouvernement polonais mon prédécesseur feu le docteur Marinkovitch, jusqu'à présent, les rapports entre nos deux pays se développent heureusement Un grand nombre de traités et d'accords internationaux, toute une série de manifestations culturelles et économiques prouvent ce désir de collaboration et d'amitié de nos deux peuples. Répondant à M. Stoyadinovitch, M. Beck a déclaré

L'idée de collaboration internationale dans l'intérêt général est très appréciée et très povulaire en Pologne. Mais on est conscient chez nous que cette collaboration doit être en harmonie avec les conceptions de nos propres besoins et de l'indépendance de notre potitique propre.

Dans cette région de l'Europe où se trouve la Pologne notre gouvernement s'efforcera de maintenir avant tout de bons rapports avec les voisins. Nous pensons que, dans la mesure de nos modestes moyens, nous avons contribué par cette voie au rétablissement d'une meilleure atmosphère pour la vie internationale.

Mais le cours des événements noua oblige à nous occuper de plus en plus souvent des problèmes généraux, A cet égard, et déjà au cours des mois à venir nous aurons l'occasion d'échanger des idées sur le thème dp la nouvelle structure de lEurope. A côté de différences qui resultènt de la compréhension de certains problèmes, en raison de conditions géographique, diverses, nous serons heureux si non* parlons dans les problèmes généraua le même langage que la Yougoslavie. Le général Goering se rendra dimanche prochain à Budapest BUDAPEST, 27 mal. (Dép. Sud-Est.) Le général' Goering arrivera à Budapest le jour de la Pentecôte. Il rendra visite au général Goemboes, premier ministre, actuellement malade, mais dont la santé s'est améliorée.

Les troubles en Palestine Un cuirassé britannique en rade de Caïffa

LoxDREs, 27 mai. Téléph. Matin. On mande de Caïffa que le cuirassé britannique Barham battant pavillon du commandant en chef de l'escadre méditerranéenne a jeté l'ancre dans ce port aujourd'hui.

Le commandant, amiral Sir Dudley Pound, a aussitôt eu une entrevue avec le maire de Caïffa.

Embarquement de renforts militaires à Alexandrie

LONDRES, 27 mai. Téléph. Matin. On télégraphie d'Alexandrie que les détachements des régiments du Bedfordshire et du Hertfordshire se sont embarqués aujourd'hui à destination de Jérusalem.

L'ITALIE VA REORGANISER SA MARINE MARCHANDE Rome, 27 mat. Téléph. Matin. Le gouvernement italien a révélé aujourd'hui les détails d'un vaste projet qui sera mis en application dans un avenir prochain pour la réorganisation de la marine marchande.

Toutes les lignes et tous les services existants seront répartis entre quatre grandes compagnies de navigation obtenues par la fusion de nombreuses petites entreprises. Des dispositions financières spéciales seront prises par l'Etat pour assurer le contrôle permanent du trafic maritime de l'Italie et il est possible que la plupart des subventions seront augmentées.

Dé nouvelles lignes seront créées entre les grands ports italiens et l'Afrique orientale.

Ce projet entrainera la disparition de compagnies italiennes de navigation dont le pavillon est connu dans le monde entier

Un tremblement de terre aux Indes LONDRES, 27 mai. (Dép. Fournier). On mande de Calcutta que plusieurs villes hindoues, dont Calcutta, ont été éprouvées par un violent tremblement de terre. On ne signale cependant au,un dégât important. La secousse sismique s'est produite ce matin, vers 7 h. 45, et elle fut particulièrement ressentie dans la région de Bhar.

LES GREVES SE MULTIPLIENT EN ESPAGNE

Madrid, 27 mai. (Dép. Havas.) On estime à près de 400 le nombre des grèves plus ou moins importantes actuellement en cours en Espagne. Incidents dans la province dé Zamora

MADRID, 27 mai. (Dép. Havas). Des incidents se seraient produits dans la province de Zamora. Des fusillades auraient eu lieu. Il y aurait des blessés. Le proleaaear Portmann

i l'Académie de médecine de Belgique BRUXELLES. 27 mai. ̃ (Dép. Havas.) Le professeur Portmann, sénateur de la Gironde. rient d'être élu membre de l'Académie roya)e le médecine de Belgique.

L'OCCUPATION DE TROIS USINES PAR LEURS OUVRIERS EN GRÈVE

SUITE DE NOTRE ENQUETE DE PREMIERE PAGE

Nous envisageons dans un esprit très libéral et nos rapports d'ensemble avec les ouvriers et l'étude des mesures qu'ils demandent, 'Mais la solution ne nous appartient pas, car le problènae Qui se pose est uraiment d'ordre trop général. Je dois ajouter que nos ouvriers en qrève se sont montrés très corrects et qu'il n'y a eu aucune friction à déplorer entre eux et la direction.

Accord manqué chez Lavalette Dès 8 heures, hier matin, une délégation comprenant cinq ouvriers des usines Lavalette, qui avaient été occupées toute la nuit, et M. Caillin, secrétaire du Syndicat des métaux, ont été reçus par les représentants de la direction, M. Lopjoy, directeur de l'usine, et M. Goldewein, directeur général de la société, dont le siège social est à Stuttgart, en Allemagne.

A midi l'accord avait pu se faire sur quelques-unes des revendications présentées par les ouvriers, à savoir la suppression des heures supplémentaires, l'augmentation du temps de « cassecroûte » porté de un quart d'heure à une demi-heure, l'acceptation de délégués d'ateliers permanents, la fourniture de lait aux sableurs et aux nickeleurs dont le travail est insalubre et nécessite des précautions alimentaires, et enfin l'assurance qu'aucune sanction ne serait prise pour cette grève.

La discussion sur le reste des revendications des grévistes reprenait à 14 h. 30. Celles-ci étaient les suivantes réadaptation des salaires, signature du contrat collectif et octroi de vacances annuelles payées. Il semblait d'ores et déjà que la direction des usines Lavalette fut disposée à en accepter le principe mais à 18 h. 30 les pourparlers étaient a,bandonnés.

La direction, en effet, outre les concessions qu'elle avait déjà faites le matin, avait accepté le principe de huit jours de vacances annuelles payés. Sur la question des salaires, quelques améliorations avaient également été acceptées par la direction, mais l'ensemble des revendications présentées par les grévistes n'était pas pris en considération.

Aussi ceux-ci ont-ils décidé de passer une nouvelle nuit dans 1 usine et d'occuper celle-ci jusqu'à ce que satisfaction entière leur soit donnée. Ils se sont organisés en conséquence et dès 19 heures de grandes quantités de victuailles et des couvertures leur étaient apportées. Le calme n'a cessé de régner tant dans les ateliers qu'aux abords immédiats des établissements Lavalette. Les délégués à la sécurité, nommés en accord avec la direction, chargés de veiller à ce qu'aucune déprédation ne fût commise, ont obtenu facilement que la discipline soit observée et aucun incident n'a été signalé.

Un service d'ordre très discret composé de quelques agents cyclistes qui veillait depuis les début du mouvement dans les rues avoisinantes n'a pas eu à intervenir.

L'occupation des usines Farman C'est au début de l'après-midi que le mouvement s'étendit aux usines Farman. à Boulogne-Billancourt.

Une délégation conduite par le député de Boulogne. M. Costes, secrétaire du syndicat des métaux, se présentait à 13 h. 30 à la direction pour exposer les revendications du personnel qui pontaient sur les questions suivantes salaires. heures supplémentaires, reconnaissance des délégués et droit syndical et autres points.

La diretion refusa et déclara qu'elle donnerait sa réponse ce matin, à 10 heures. Les délégués demandèrent alors à engager immédiatement la discussion et, sur le nouveau refus, ils décidèrent de quitter le travail aussitôt, ce qui fut exécuté partout. Les personnels technique, dessinateurs, pointeaux, agents techniques nommèrent eux-mêmes des délégués comme les ouvriers et se joignirent au mouvement. Les ouvriers décidèrent d occuper l'usine et prirent immédiatement les postes de garde, incendie et de protection des appareils en voie de construction et nettoyèrent l'usine.

La délégation était composée, en plus du député Costes, de MM. Carn, secrétaire du comité local des métaux, et Legallo, conseiller municipal de Boulogne-Billancourt. Ce dernier apportait l'appui total ds la municipalité qui a fait procéder à la distribution d'un repas froid; vers 19 heures.

Dès que la décision du comité de grève eut été prise, l'usine se mit à présenter un aspect dont le pittoresque ne devait faire que s'accroître à mesure que s'écoulaient les heures.

Les Quelque 1.500 ou 1.600 ouvriers et employés demeurés dans l'intérieur de l'usine formaient une foule animée quoique sans violence. On voyait circuler dans les vastes cours les cottes bleues des mécaniciens, les blouses blanches des dessinateurs et les vestons des employés se coudoyant, cependant que, juchées aux fenêtres des ateliers, de longues files de grévistes contemplaient la scène.

L'heure du déjeuner approchait et la nécessité de « casser la croùte » se manifestait de plus en plus ardente parmi cette foule volontairement recluse entre les quatre murs de l'immense cour. Mais le comité de grève avait tout prévu et bientôt arrivaient par camionnettes, venant de la mairie ou de diffé- rents dépôts ouvriers, des apurovision- nements importants de victuailles où le pain et le saucisson dominaient. La répartition fut faite d'une façon tout à fait méthodique par les chefs de groupes et tandis que le distributeur aux vivres, armé d'un énorme couteau de cuisine, partagait le pain et le saucisson, on entendait, s'élevant du groupe des ordonnateurs, ces commandements Section une telle: un saucisson un quart 4 pains. Groupe un tel ̃̃ 2 saucissons, 6 pains.

La nuit tomba. Les énormes bâtiments s'illuminèrent.

Dans le calme de cette tiède soirée de printemps. les postes de T. S. F., apportés du dehors par des « sympathisants », dispensèrent des mélodies sentimentales et des airs de jazz, que coupaient, deri rîp-là, quelques notes de l'Internationale.

Puis le bruit s'apaisa et le silence nocturne environna l'usine assouplie. A la direction, on nous dit

Les revendications d'aujourd'hui chez nous sont les mêmes que partout. Ce mouvemetst est identique celui gui vient de se développer dans les différentes maisons d'aviation en France. Nous aurons demain une réunion avec les délégués à 10 heures.

Actuellement. nous nous trouvons devant un cas de force majeure prise très nette de possession de l'usine. C'est la première fois que cette nouvelle méthode s'institue en France. Combten de temps cela va durer et qu'en résultera-t-it ? Nous n'en savons rien.

A Villacoublày et à Bue

Une quarantaine d'ouvriers d'une filiale de l'usine Nieuport, suivant l'exemple de leurs camarades d'Issy-les-Moulineaux, ont continué hier à faire la grève des bras croisés à Villacoublay. Mais aucun incident n'a été signalé. Un communiqué

de l'Union syndicale

des travailleurs de la métallurgie L'Union syndicale des travailleurs de la métallurgie de la région parisienne

a publié, hier soir, un communiqué déclarant que le mouvement actuel est « la conséquence des refus systématiques du Groupe des industries métallurgiques, mécaniques et connexes de la région parisienne (chambre syndicale patronale), de prendre en considération les revendications présentées par l'Union syndicale des travailleurs de la métallurgie. »

Le communiqué fait ressortir que plusieurs délégations de représentants du syndicat ouvrier et de parlementaires auprès des ministres du travail et de l'air, n'obtinrent que des promesses sans réalisation pratique.

Enfin, la note de l'Union syndicale déclare

Les ouvriers métallurgistes, lassés de cette situation, sont passés à l'action pour que leurs droits ne soient plus méconnus et que la chambre syndicale patronale discute avec le syndicat ouvrier du contrat collecti/ qui les garantira dans leurs salaires, et leurs conditions de travail.

Grève de bras croisés

dans une usine d'aviation de Toulouse

Toulouse, 27 mai. Télégr. Matin, Le personnel des usines Dewoitine avait présenté ce matin, à la direction de l'établissement, un cahier de revendications.

Les ouvriers, au nombre de trois cents, ont décidé de faire la grève des bras croisés.

Un administrateur délégué par le comité de direction et ayant pleins pouvoirs serait parti de Paris pour Toulouse où il aura aujourd'hui un entretien avec le maire de Toulouse. On ne signale jusqu'alors aucun incident. Les ouvriers ont accepté de quitter l'usine pour la nuit sur la promesse que les portes leur seraient ouvertes le matin. La grève des mineurs de Maries est terminée

BOULOGNE-SUR-MER, 27 mai. Télégr. Matin. Les douze cents mineurs de la fosse no 7 des mines de Maries, sur le territoire de Rimbert-les-Auchel, qui s'étaient mis en grève hier, ont repris leur travail ce matin.

Un discours de M. Paul-Boncour à la réunion de l'U. S. R.

Au sujet de la participation de son parti

au futur gouvernement

La délégation permanente et le groupe parlementaire de l'Union socialiste et républicaine se sont réunies hier soir au siège du parti, boulevard Rochechouart, sous la présidence de M. Paul-Boncour. Prenant la parole dès le début de la réunion, le ministre d'Etat a invité les délégués à ne pas hésiter à répondre favorablement à la demande de collaboration qui leur est adressée par le parti socialiste S. F. I. 0. qui doit être charge de former le futur gouvernement. Il a conclu ainsi

-1 Socialistes et nationaux, mesurant nos possibilités à nos effectifs, mais sachant très bien que notrc place à la jonctiott des deux grands partis de la majorité nouvelle nous donne les moyens d'agir sur elle, ne cratgnons pas de pratiquer cette participation au pouvoir, que nous avons toujours préconisée, dès lors que nous y serons en mesure de faire valoir notre double préoccupation audace dans les réformes ivttransigeance dans la défense igs intérêts permanents de la nation. A la fin, la réunion sur la proposition de M. Marcel Déat, le congrès a voté, moins quatre voix etdeux abstentions, une motion disant notamment « L'Union socialiste et républicaine confirme les résolutions du bureau exécutif et du groupe parlementaire, se félicite de la victoire remportée aux élections législatives par le Front populaire auquel elle a dès l'origine apporté son adhésion. Elle se déclare prête donner tout son concours à l'expérience qui va se dérouler et qui doit à tout prix réussir. Elle considère comme une condition nécessaire de cette réussite non seulement l'absence de toute polc mique mais des relations cordiales entre les partis dont les délégués seront asso- ciés au gouvernement ainsi qu'un partage équitable res responsabilités. On arrête un faux ménage qui se livrait à la débauche, laissant sans soins ses trois enfants

HAZEBROUCK, 27 mal. Télégr. Matin. Alice Holbe, 32 ans, vivait avec son amant. René Seulecque, 26 ans, magasinier, ainsi qu'avec ses quatre enfants, âgés de 11, 9, 4 ans et 16 mois, dans un baraquement érigé au coron Bouilliez. L'ainé fut il y a peu de temps ndmis dans un sanatorium.

Le faux ménage se livra bientôt la débauche et, récemment, en présence des faits, le parquet d'Hazebrouck se rendait dans le baraquement il y trouvait le faux ménage et les enfants sans soins, couchés sur des grabats d'une saleté repoussante. Le parquet a fait arrêter 6eulecque et Alice Holbe, qui ont été écroués.

Les malheureux enfants ont été transportés à l'hôpital d'Hazebrouck.

Un maçon qui lassait ses enfants malades sans soins est arrêté Rouen, 27 mai. Téïésr. Matin. M. Louis, commissaire de police du arrondissement, a arrêté un maçon. Raymond Evrard, 31 ans. habitant rue Fleuriguet, qui, veuf depuis quelque temps, laissait sans soins et en haillons se. enfants. Raymond, 6 ans, et Serge, 4 ans, tous deux gravement malades.

Raymond Evrard a été déféré au parquet. Un enfant de cinq ans qui jouait avec un obus trouvé, est pulvérisé par l'éclatement de celui-ci

Amiehs, 27 mai. Télégr. Matin. Tandis que ses parents étatént occupés aux travaux des champs. à Poucaucourt-en-Santerre, ce soir. vers 19 heures, le jeune Polonais Stanislas Paraflnowfiki, 5 ans, trouva un obus déposé à terre, en attardant son enlèvement par le service de désobusage et se mit, avec l'insouciance de son âge. à jouer avec l'engin qui explosa.

Le pauvre petit être fut littéralement pulvérisé sbus les yeux de ses parents.

Un autocar s'écrase contre un arbre à Saint-Ouen

Trois blessés

Hier. il. h. 30. rue du Landy, a l'angle du boulevard Anatole-France à Saint-Ouen, un autocar piloté par M. Maurice Le Roy, 38 ans, 28. boulevard des Batignolles. il. Paris, s'est écrasé contre un arbre il. la suite d'un brusaue coup de volant. Trois voyageurs, MM. Edmond Weishopt. 80, avenue des Ternes Pierre Carpentier, 26 ans. garçon de café, 4, rue Caulainccurt et Ernest Marchais, 42 ans, cuisinier. 94, rue d'Aubervilliers. ont été blessés. Les deux derniers ont et* transportés à l'hôpital Bichat. L'état de M. Marchais est srave.

NOUVELLES EN TROIS LIGNES DÊPARTEMEHrS

Dans une usine. du Tréport. on découvres 'e cadavre de M Raoul Reboursiere qui s'était suicide d'un coup de revolver. Matin) Le tribunal d'Epernay condamne, pour abus de confiance, une banquière, Mme Petitpas, à 10 ans de privation des droits civils. (Matin),

1. LES TURBO -GÉNÉRATEURS ̃ produisant l'électricité nécessaire à la vie du bord; ainsi que les

I HUILESïPOUR MOTEURS Ces turbo-générateurs pourraient I 9 subvenir aux besoins en électricité d'une ville de 150.000 habitants.

pas de bonne 8 es mi', 2£ 0 » S Se ? fi r

sans

WEEK-END

CETTE BOULr sur 1

L'ESTOMAC

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Le poète Léo Larguier est élu membre

de l'académie Concourt FI remplace chez les Dix

le romancier Léon Hennique

Né le 6 décembre 1878 à la Grand' Combe (Gard), M. Léo Larguier a été élu membre de l'académie Goncourt, hier 27.niai 1936.

par 5 voix contre 3 à M. Alexandre Arnoux et une à M. Marius Leblond.

C'est un poète

et un grand poète, qui entre, cette fois-ci, chez les Dix pour remplacer M. Léon Henn i q u e. Aucune carrière ne fut plus régulière .et pjua, 'digne.que celle du nouvel académicien.

Il fait ses étu-

des au lycée d'Àlès, et son service militaire à Aix.

où il devient l'ami m. Léo larguieb. de Cézanne. En

il publie son premier livre la Maison du poète, et est couronné par [l'Académie française. En 1902, il donne les Isolements. -On salue en lui le disIciple due Hugo.. ,11 tente, à la façon de ,Jocélyn, un roman poétique Jacques. ipuis, le Théâtre Français joue un acte ien vers :'Jean-Jacques-Rousseau. Il pu'blie, coup sur coup un roman l'Abdication de Ris-Orangis des souvenirs Après le déluge un essai sur Lamartine des remarques sur ces lectures Roses de papier, Louis II de Bavière; et, il ÿ a quelques mois les Ombres, un des plus beaux poèmes de ce temps. Hier,. il était élu avant-hier, il puDliait son dernier ouvrage sur Cézanne; Le consul du Honduras à Genève est blessé dans un accident d'auto CHMrjKMTT, 27 mal. Télégr. Matin. M. Goldmann Machum, consul du Honduras à Genève, a été victime d'un accident d'auto Vf-saignes. près de Ohaumont.

Par suite d'une embardée, sa voiture s'écrasa contre un arbre et l'automobiliste fut projeté sur la route.

Mme Bcrtha Hieuttenback, cantatrice à Londres, qui l'accompagnait, a été blessée. M. Goldmann souffre de contusions internes.

13 Feuilleton du MATIN du 28 mai 1936 LA CRdlSIEiËEfl PREMIERE PARTIE ÏÏL â Naples (suite)

Il ne s'étonnait pas, car il retrouvait bien la secrète, l'adroite, la forte Wanda qu'il connaissait. Et il n'était pas dupe il savait d'avance que ses réponses seraient faites avec une évidente bonne ici et de manière satisfaisante, mais que néanmoins elle garderait dans le mystère de ses combinaisons ténébreusement criminelles l'essentiel; le point culminant et capital de toute cette aventure. « N'importe se disait-il. Je saurai ce qu'il m'est possible de savoir par elle. A moi-même ensuite d'apprendre malgré elle, contre elle, le véritable secret de son infernal esprit. >

Le duel était désormais engagé les deux adversaires étaient de ceux qui n'interrompent pas le combat au premier sang.

Très bien, dit-il. Je vous remercie, Wanda. Et je questionne. D'abord, un fait qui vous concerné personnellement et qui, je l'avoue, est le seul. dont je m'étonne dans cette affaire. ComToutes reproductions interdites en. tous pays. Copyright hy Jean ds La Cire i936.

M. Didier Talence contempla longuement le tableau, dressé sur le chevalet puis il se tourna vers sa femme

Qu'en penses-tu ?

Je trouve qu'il n'est pas mal. Pas mal Pas mal Cela ne suffit pas Ce qu'il faut savoir, c'est s'il a vraiment l'air d'un Chardin authentique ?

Le peintre Méreuse que la crise condamnait aux expédients affirma, avec vivacité

Vous pouvez m'acheter ce tableau les yeux fermés Un expert s'y tromperait C'est exactement la patte de Chardin. Sans compter que j'ai découvert un vernis épatant qui carotte tout à fait celui de l'époque. Et je ne v.ous parle pas de la signature c'est ce qu'il y a de plus facile à imiter

Mme Talence lui demanda alors d'une voix craintive

Cela ne peut pas nous faire avoir des ennuis ?

A quel point de vue ?

Je pense à nos amis, à tous ceux qui verront ce tableau dans notre galerie.

Vous n'allez pas, j'espère, essayer de le leur refiler, comme si c'était un Chardin véritable ? Les pommettes de M. Talence s'empourprèrent et il redressa sa haute taille

Ah çà nous prenez-vous pour des escrocs ? s'exclama-t-iL

Pas du tout Je réponds simplement à madame Du moment que vous ne chercherez pas à vous défaire de ce tableau, je ne comprends pas très bien vos scrupules ? Evidemment Vous allez bluffer vos copains Où est le mal ?

M. Talence se radoucit

Mais oui C'est une plaisanterie Et pas autre chose .Quel est votre dernier prix ?

̃ Trois mille.

Non. Deux mille cinq. Et je paye comptant

Eh bien emportez-le soupira le peintre dont la femme était alitée dans une clinique, depuis six semaines.

.A quelques jours de là. lorsque les invités du ménage Talence passèrent au fumoir, après le dîner, M. André Bégut s'arrêta net devant la nouvelle acquisition de ses hôtes Un Chardin Vous ne vous refusez rien

Didier Talence affecta une grande modestie

C'est une occasion qu'un de mes amis de Chaumont m'a signalée. Oui, une vente, après décés, dans un ch&teau des environs. Les marchands ne s'étaient pas déplacés et nous avons eu cette toile pour une bouchée de pain.

C'est-à-dira ?

M. Talence regarda sa femme Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ?

Allez-y, quot Vingt billet Dix.

Je vous en offre trente.

Le maître du logis haussa les épaules

Ce tableau n'est pas à vendre. Mais M. Bégut insista

Ecoutez, mon vieux, parlons peu, parlons bien Nous sommes entre amis alors, tous ces marchandages sont superflus. J'irai jusqu'à quarante mille. Mais pas un sou de plus. L'affaire, pour moi, à ce prix-là, est encore excellente. Pour vous, elle est inespérée. Ne me répondez pas tout de suite. Réfléchissez Et, lorsque vous aurez pris une décision, passez-moi un coup de téléphone.

.Quand M. et Mme Talence se retrouvèrent parmi les coupes poisseuses, les fauteuils à la débandade et les bouts de cigares refroidis qui débordaient des cendriers, la jeune femme regarda son mari, avec inquiétude

Tu n'as pas l'intention de revendre ton faux Chardin à Bégut ? M. Talence se défendit, mollement

Non Bien sûr Mais c'est lui qui insiste. Ce n'est pas de ma faute. tout de même, si ce tableau lui a tapé dans l'oeil

Evidemment

Et puis. tu sais, 11 est tétu 1 Il n'a pas fini de nous barber avec cette histoire. Si je ne lui téléphone pas dans les quarante-huit heu- res. il me rappellera. ̃

ment se peut-il que vous soyez avivante et sans aucune cicatrice visible, vous que j'ai vue, il' y a six mois.

Elle éclata de rire. Rire sincère, joyeux, qui fit étinceler ses yeux, alors un peu plissés et bridés, dans lequel ses dents brillèrent et dont son cou souple et sa gorge dure palpitèrent sensuellement. Ah la vie s'écria-t-elle après l'égrénement de l'éclat de rire. La vie quelle bonne et belle chose quand on a été condamnée à mort, plaquée contre un arbre, lés yeux bandés, fusillée par douze lebels et achevée par un gros browning Comment, mon cher Léo, tu n'as pas deviné ? l'u n'as jamais pensé que je disposais de mon corps et de beaucoup d'argent ?. Ecoute Par excès de zèle ou par l'irrésistible désir de me voir, moi si belle, n'est-ce pas ? mollement endormie et abandonnée, le lieutenant Chapty. Tu le revois, nerveux, inquiet, un peu neurasthénique, délicat de sentiments, profondément dégoûté des filles indigènes, bort Eh bien! la nuit précédant l'heure matinale de l'exécution, Chapty vint me voir dans la cagna où j'étais enfermée. Ah je. lis dans tes yeux tu devines Quant aufc détails, les voici, très brefs dans les douze lebels et dans le browning, les cartouches qu'on a percutées contre moi étaient délestées de leurs balles. Mais, penses-tu, après que je me suis affaissée au pied de l'arbre et qu'une convulsion suprême m'a étendue toute, ventre, poitrine et visage contre le sol, du sang se mit à couler sur le sable, et le sable ne buvait pas ce sang assez vite, puisque tu l'as vu, toi, s'élargir en une petite flaque. Mon ami, ce fut si simple et à me rappeler cela je trouve que c'est à la fois un peu répugnant et très comique. Souviens-toi Plaquée au tronc de l'arbre, j'avais les bras croisés sur ma poitrine demi cachée par les longs pans de mon burnous. Ce n'était pas un geste religieux, mon ami C'est que je maintenais, cachée entre mon corsage et mes seins, une de ces longues pe-

Et M. Talence conclut

Allons, Madeleine, sincèrement, si un expert te disait « Vous pouvez y aller a, est-ce que tu ne revendrais pas, tout de suite, ce tableau à Bégut ?

Mme Talence, alors, détourna la tête et parut s'intéresser énormément au vol mordoré d'une mouche à viande issue d'un invisible étal.

.Surpris par la clarté de la torche électrique que M. Tàlêncé'lul déchargeait eh pleine face, l'homme en habit s'immobilisa sur le seuil de l'hôtel particulier.

Un pas de plus et je tire? déclara le maître du logis qui rentrait du théâtre.

Puis iI demande

Vous vous apprêtiez à déménager mes collections ?

Le cambrioleur avoua

J'ai le goût des jolies choses. M. Talence commanda à sa femme que la terreur suffoquait Appelle police-secours I"

L'inconnu implora

Ecoutez ne faites pas le méchant Je vais vous restituer les quelques pièces que je vous avais enlevées et, quand- tout sera remis en ordre, vous me laisserez partir. M. Talence. alors, demanda au visiteur incongru

Vous vous y connaissez en ta- bleaux et en objets d'art ?

Commé un professionnel Pensez-donc que, durant quinze années de ma vie, j'ai passé tous mes après:midi à la salle des ventes Ah Et que m'avez-vous dérobé ?

J'ai commencé, évidemment, par la perle de votre collection. Oui, ce petit Chardin que vous aviez accrodhé au-dessus du divan.- Une merveille

Vous trouvez ?

C'est une toile adorable et qui, jusqu'à présent, n'a figuré sur aucun catalogue.

Où l'avez-vous fourrée ?

Dans ma camionnette, avec quelques émaux et la terre culte de Clodion.

Eh bien allons les chercher L'homme obéit, sous la menace du revolver et, quand il eut remis les objets à leurs places Allez Filez, maintenant ordonna le collectionneur. Et tâchez, surtout, de ne jamais me retomber sous la main

M. Talence attendit que la porte de l'hôtel se fût refermée, puis il se retourna vers sa femme

Ce petit Chardin, tout de même J'étais sûr, mol, qu'un expert s'y tromperait Demain matin, je téléphonerai à Bégut

Albert-Jean 1

{Droits dé reproduction et de traduction réscrvés) Quai de Jeniraapes, nn camion citerne, nne camionnette postale et une auto j particulière entrent en collision Un des véhicules tombe dans le canal Saint-Martin Une personne est blessée J Une grave collision s'est produite 1 hier, quai de Jemmapes, près du pont 1 Louis-Blanc. 1 Vers 15 heures, un camion citerne, pi- ] loté par le chauffeur Robert Braunn, 40 ans, demeurant rue Camille-Desmou- lins, se dirigeait vers la place Jean-Jau- rès, lorsqu'il fut violemment heurté par une camionnette postale que conduisait M. Raphaël Altierri, 66 ans. habitant 3. rue Roussel, qui venait en sens in- e verse. < Une voiture particulière qui se trou- vait à ce moment derrière le premier 1 véhicule fut également telescopée par la 1 camionnette et. l'occupante de celle-ci, < Mme Berthe Roche, 63 ans, 21, rue Jean- ] Goujon, fut grièvement blessée à la ] tête on la transporta aussitôt à l'hô- s pital Saint-Louis.

Cependant le camion Citerne conti- ( nuant sa route avait franchi le trottoir et traversant le parapet tomba avec le. chauffeur dans le canal Saint-Martin, M. Braunn put regagner la -ive à la i nage.

Les obsèques de Mme de Brancas 1 radiologiste, victime de son devoir < Mme de Brancas, électro-radiologiste, chef du service central de la clinique Baudetocque. vient de succomber, ajoutant son nom 1 à 1a liste déjà si longue des radiologistes victimes de leur devoir.

Des funérailles émouvantes lui ont été faites mardi au cimetière Montparnasse.

Henri et Gaston, Michon accusés du vol du sac postal de Neuiliy-sur-Marne comparassent devant les assises de la Seine

Les frères Michon, Henri et Gaston, comparaissaient, hier, devant la cour d'assises de la Seine, accusés d'avoir escamoté le contenu d'un sac postal francs que le premier nom- mé. chauffeur au service de la société concessionnaire du transport pour les P. T. T., avait pris, le 28 jartvier de l'année dernière, la gare de l'Est pour le livrer au bureau de poste de Neuil- 15-sur-Marne.

C'est sur la route, entre 9 heures du matin et 10 h. 15, que Gaston aurait reçu des mains de Henri le précieux chargement qui en tout cas avait été vérifié au bureau de tri de la gare de l'Est et n'arriva pas au bureau de Neuilly, car lorsque le receveur ouvrit le sac il constata qu'il était vide.

L'enquête fut singulièrement longue et difficile elle se poursuivait à tâtons et la police judiciaire filait Henri pas à pas lorsque celui-ci fut arrêté pour avoir écrasé le pied d'un agent de la circulation et condamné à un mois de prison. Sa femme ayant été le voir au parloir de la Santé, il lui souffla que si elle avait besoin d'argent durant sa détention, elle trouverait dans leur cave 10.000 francs quil y avait enterrés. Quand la police en fut informée. 8.000 francs avaient disparu de la cachette il restait deux billets de mille qui portaient le timbre de la poste. Et la femme raconta que son mari lui avait demandé de lui procurer un passeport pour le jour même de sa libération. Henri Michon, interrogé d'abord sur la vie qu'il a menée avant de tomber sous le coup de cette grave accusation, proteste avec une volubilité torrentielle et curieusement maniérée contre les renseignements que la police a donnés sur son compte ses innombrables maitresses, ses nombreux enfants légitimes ou naturels, morts ou vivants, l'auto particulière qu'il s'est offerté sur ses quinze cents francs de salaire mensuel. sur le revolver dont il menaçait ses compagnes à tout propos.

Gaston Michon n'est pas moins bavard que son frère mais lui, ce qui l'indigns, c'est d'être noté comme enclin à la boisson.

Quoi qu'il en soit, le président réussit à prendre enfin la parole pour expliquer au jury que le bureau de Neuillysur-Marne dessert les deux asiles de Ville-Evrard et de Maison-Blanche; que les fonds destinés à ces deux établissements avaient été chargés le samedi soir, rue du Louvre, dans deux sacs que l'on avait enfermés jusqu au lundi matin dans une salle forte gardée par trois employés qui seuls en ont la clé que le lundi matin ils avaient quitté la recette principale pour la gare de l'Est où le bureau de tri avait vérifié le contenu des deux sacs avant de les.remet.tre au chauffeur Henri Michon, lequel devait les porter à Neuilly-sur-Marne en passant par Bagnolet, Montreuil, Rosny et Neuilly-Plaisance qu'en arrivant à Neuilly-sur-Marne l'un des sacs était vide et qu'il fallait qu'il se fût vidé en cours de route.

La défense de Henri Michon La défense de Henri Michon est empressée, copieuse, mais bien peu convaincante.

Est-il exact, reprend le président, que vous ayez, en prison, demandé à votre femme un passeport pour l'heure même ou vous seriez élargi ?

Je lui ai demandé seulement da renouveler mon passeport.

Mais ça revient au même.

Et les 10.000 francs dont il ltti a révélé la cachette ?

Il dit à sa femme que c'était. une aubaine de la Loterie nationale. En réalité, c'étaient: mes économies. Je travaillais beaucoup, je lavais- des voitures dans un garage après mon travail.

Les charges retenues par l'accusation sont, en nombre et en poids, imposantes il y a notamment le fait que la femme de Henri Michon, après la cave, a indiqué d'autres cachettes au pied des arbres dans le bois de Pontchartrain que la police y est allée et a trouvé le trésor exhumé, les traces de ce mystérieux transfèrement étant visibles et toutes fraîches. Il est vrai que Mmes Henri Michon, ce témoin -capital, est décédée durant l'in;<ructiori.

Les conclusions du ministère pabüc sont rejetées

Mais un scrupule est venu à l'avocat général Mozer qui, soudain, se lève pour en faire part à la cour. Lors de sa comparution en correctionnelle pour avoir endommagé un gardien de la paix, Henri Michon avait été examiné par le docteur Logre, médecin en che1 de l'infirmerie spéciale du Dépôt, qui le trouva <t déséquilibré, asthénique, im- pulsif, débile physique et mental ensemble ».

J'est ime, déclare loyalement l'avocat général, que le jury dait être édifié complètement et je demandé a la cour de commettre trois experts pour vérifier jusqu'à quel point cet homme est responsable.

Me Séjournant, avocat du Trésor au banc de la partie civile, s'associe à cette réquisition. Par contre. M» Floriot, qui défend les deux accusés, s'y oppose avec une éclatante énergie,'

Henri Michon fait chorus

C'est une honte, s'écrie-t-il, le de·mande qu'on me juge.

Et son frère Gaston, bousculant les gardes qui s'accrochent à ses bras. Je suis père de famille 1 hurle-t-il,

tites outres de cuir fin dans lesquelles les Chleuhs mettent leur boisson. Elle était remplie du sang d'un chevreau, sang resté liquide et fluide grâce à l'adjonction d'une certaine drogue prise dans la pharmacie de campagne. Et dans ma main droite, fermée je tenais, à demi-gainée de cuir, une lame de rasoir mécanique. Abattue, j'ai fendu l'outre, dont le poids de mon corps a chassé le sang. Tu penses bien qu,e, pas plus que toi et que Chapty, les douze tirailleurs et le sergent indigène n'ont regardé de tout près. Des Chleuhs m'ont emportée. Et c'est ainsi que Wàndà Stielman, fusillée, voilà six mois dans un affreux bled de la région de Taza, est aujourd'hui à Naples, bien vivante, devant son amant d'une nuit- et son ennemi de toujours, Léon Saint-Clair le Nyctalope Mais Saint-Clair, impassible et sec

Et Chapty ?

Avec un joli geste de cynique déblaiement, la jeune femme répondit sans émoi

Il a dohné sa démission. Je l'attendais à Marseille. Je l'ai amené en Indochine où j'avais à faire. Mais le pauvre garçon n'était pas.de force à durer longtemps avec moi. Il vit quelque part, entre Saigon et Hanoï, dans le constant nirvana de l'opium un notaire lui sert, par mes soins, une petite rente suffisante l'achat de la drogue et de quelque vague nourriture et à l'entretien du boy qui fume avec lui. Il mourra jeune, car il n'a ni la vigueur spéciale des Asiatiques, ni leur accoutumance à la drogue.

Mais encore Saint-Clair, toujours impassible et sec

Vous ne l'avez donc pas tué, ni acculé au suicide ? Ne croyez-vous pas qu'il parle Les yeux durs sous, des sourcils violemment froncés, Wanda répondit vivement

Je l'ai marqué de mon sceau il mourra sans m'avoir trahlé,

Soit fit Saint-Clair. Voilà donc résolu le pe-

mes enjants claquent du bec Je veux qu'on nous luge I

La cour va leur donner satisfaction elle rejette les conclusions du ministère public et l'interogatoire reprend, minutieux et serré au possible.

il s'agit d'éclaircir avant tout l'histoire des « économies », des dix mille francs que Michon avait dérobés dans sa cave à la curiosité de sa femme ditil, à l'enquête de la police dit l'accusation. Le président examine le budget de l'accusé et n'y trouve pas la moindre vraisemblance de ces dix mille francs mis de côté à l'insu de la ménagère. Les hülets révélateurs

Autre chose on a trouvé, débordant sur les billets, le timbre que la poste impose sur le morceau de papier gris qui assujettit chaque liasse de dix billets Je n'ai pds assisté à la perquisition, insinue l'accusé je ne veux pas accuser la police d'avoir glissé ces billets dans la liasse qu'on a trouvée chez moi, parce que vous- diriez encore que je suis fou.

'Et M» ^loriot de remarquer qu'il pàsse tous les jours la recette centrale, huit millions de billets et qu'il s'en pent trouver beaucoup qui portent cette bavure involontaire. Mais, la bavure qui ;accuse Michon trahit le passage de; billets au bureau de poste de Charcntonneau, d'où provenait en partie le chargement du sac spolié.

Et l'on a trouvé aussi dans l'auto particulière'de ce chauffeur à 1.500 francs par mois. une des feuilles de papier gris sur lesquelles sont épinglées les liasses: On en ramasse autant qu'on veut, explique-t-il, rue du Louvre

Un des codétenus de Henri Michon a été chargé, libéré 'avant lui, de prevenir sa femme qu'il se suiciderait parcequ'elle avait vendu la mèche à la police. Et à l'une de ses anciennes maîtresses il a écrit de la prison pour lui demander de témoigner qu'il avait bien 10.000 francs d'économies.

Et l'on passe à Gaston Michon C'est, dit-il, ma belle-soeur qui a voulu se débarrasser de son Inari en l'accusant d'avoir enterré son butin dans les bois de Sainte-Apolline. Mais à la fin de l'année 1934 11 était concierge en chômage or,au début de 1935, on le voit locataire* à Boulqgne d'un bel appartement fort-bien meublé, avec la T. S. F. cela va sans dire. Et quand on t'arrêta il avait sur lui 1.600 francs

D'abord, rectifie-t-il, je n'étais plus chômeur. Et puis j'avais été concierge en activité avant d'être concierge en chômage. J'avais cinquante locataires qui me donnaient chacun des 200 jranes d'étrennes!'

Cet aperçu avantageux sur un emploi qu'on ne croyait) pas tout de même si rémunérateur a terminé l'interrogatoire des deux frères.

On entendra cet après-midi ce qu'on pourra des cinquante-huit témoins dont les dépositions vont suivre pas à pas la voiture postale de la recette principale rue du Louvre, au bureau de poste de Neuilly-sur-Marne.

La jeune Suédoise

et la cartomancienne Au cours d'une confrontation

plaignante et' inculpée

,demeurent sur leurs positions

La cartomanclenne Soutire, dite de Tanis, inculpée" d'escroquerie, a été, confrontée, hier, par M. Lapaxre, juge d'instruction, avec la jeune Suédoise Baby Rigch Knudseny qui se plaint d'avoir versé en cinq ans et en plusieurs fois, plus d'un milliori à la pythonisse,

L'inculpée était assistée. de M' Tangùl et la plaignante de M" Henry Torrès, André Klotz et Tenter. Toutes deux sont demeurées sur leurs positions.

Mlle Knudsen répète que voulant garder l'amour d'un richissime baron belge, elle allait voir-; la voyante trois ou quatré fois par semaine, que celle-ci lui vendait des sachets con.tenant de la poudre d'argent, de, la poudre de oharme et de la poudre d'amour. et lui faisait payer francs pour chaque consultation d'une supervoyante, Mme Jeanne, de Nantes, qu'elle n'a jamais vue d'ailleurs.

Pardon, riposte l'inculpée. Je suis uniquement cartomancienne. Ma consultations sont de 300 francs par séance. Je ferai entendre .mes clients qui appartiennent au meilleur monde des salons, de la politique, des arts et des sports. Ils diront que mes prix n'étaient pas exagérés. Il est exact que lorsque 'je rencontrais une difficulté dans les cartes, le !n'adressais à mon pro/esseu-, Mme. Jeanne, mais sans aug- mentation de prix.

Elle soutient que les quatre chèques de 50.000 francs q-je lui remit Mlle Knuçfsen n'étaient que la restitution -d'un pi et pour lequel elle n'avait pas demandé de reçu. Elle ajoute que, plusieurs fois sa cliente, gênée, lui «. remis en paiement des bijoux qu'elle, encore en sa possession. En tout, elle n'aurait pas reçu de Mlle Knudsen pl-.s de 190. 00Q francs, mais elle ne peut fournir à ce sujet aucune justification comptable. Les comptes en banque des époux Soudés vont être examinés et la supervoyante de Naites sera entendue.

Une conférence sur Sully La prochaine réunion du Cercle de la jeunesse française du 9" arrondissement est fixée au jeudi 28 mai, à 20 h. 45, 11, rue de la Pépinière. Conférence de M. Amédée Guillaume, de la Société des gens de lettres « Un grand ministre de la monarchie Sully ». Discussion, communications diverses, renouvellement des cotisations pour 1936, Les dames sont invitées.

tit problème de votre survivance, après celui du suicide de Saclay, Passons aux autres. C'est: yousmême, m'avez-vous dit.. qui avez épingle dans mon sleeping le; papier: où vous aviez écrit a.Non, pas toi Ne t'embarque pas Je t'en supplie, pas toi » Pourquoi cette injonction et cette supplication ? A l'esprit dé qui vous connaît comme moi, elles semblent chargées d'une obscure menace.

Et Saint- Clair, 'yit que Wanda pâlissait. « Vat-elle faiblir ? se démanda-t -il. Mais non La jeune femme se raidit pour répondre sans hésiter, d'une voix ferme, non exempte pourtant d'émotion

Léo, pendant toute une nuit,- une inoubliable nuit d'illusions nourries par des réalités, j'ai airdemment, et trop naïvement, hélas espéré que par vous je connaîtrais enfin l'amour. Vous-même m'avez détrompée. Je n'en ai pas moins gardé un sentiment qui fait de vous, à mes yeux, un homme différent de tous les aatres hommes. Quand j'ai compris .que le hasard vous avait jeté dans la:pré-; sente affaire et que logiquement vous voudriez prendre sur le Triton la place de Louis Saclay, je n'ai pensé qu'au danger mortel, au danger inéluc- table que vous alliez fatalement courir% Et j'ai voulu vous écarter, pour vous sauver. Mais ensuite. Elle se tut, hocha la tête. ferma les yeux, Ensuite-? dit Saint-Clair placidement.. Comme une tigresse qu'on irrite, Wanda ouvrit des yeux terribles, leva et secoua la tête et avec 'rudesse reprenant le tutoiement

Ah tant pis pour toi, Léo. Oui, ensuite j'ai réfléchi. Dans cette entreprise, 11s sont immenses et de formidable portée les intérêts dont je .me suis faite la championne et dont je serai,- pour une grosse part. bénéficiaire. Et réfléchissant, j'ai vite acquis la certitude que nul mieux que toi rie pourrait jouer le rôle que j'avais dévolu à Louis Saclay. Avec lui, là réussite était probable, mais

LES FAILUTES Jugements du 25 mai 1936 Société du CONTENTIEUX COMMERCIAL ET' FINANCIER, soeiéti à responsabilité limitée au capital de 15Q,0CJ traces, ayant pour objet l'exploitation d'un cabinet de contentieux connu sous le nom de cabinet René CHOINE, avec siège à Paris, 4, rus de Sèze (juge M. Sauerbach; syndic M. Barthelemy).

Roger NETTER. exploitant un commerce de grains et farine à Paris (1°), 15, rue du Louvre, demeurant même ville, 68, boulevard Scult U2#) ijuge M. Bertrand; syndic M. Germain).

Paul-Louis-Marie SPIESS, exploitant, sous la dénomination de « FRANCE ROUBAIX TEXTILES » un fonds de commerce de tissus, lainages, hautes nouveautés, à Paris, 36, rue des Petits-Champs, y demeurant (juge M. Chagnon syndic': M. Barthélémy).

Demoiselle, Georgette-Lucie SANSON, ayant exploité un fonds de transports de carburant à Vitry-sur-Seine, rue Fran&lin, 11, y demeurant (juge M.- Quintin syndic M. Rempler). Lucien HURAKOWSKY. ayant exploité un poste de graissage pour voitures automobiles à Paris, 60, rue Chardon-Lagache, demeurant actuellement chez un tiers, 122, boulevard Murat, à Paris '(juge: M. Quintin syndic M. Lefèvre).. ̃

Dame COURCOT, née Fernande-Adéle MONTHUI, dite NAKDETTE, ayant exploité un fonds de commerce, de vente de livres et tableaux à Paris, 47, rue Laffite, et une revue dénommée « GAGNER même ville, 9, rue Iéon-Vaudoyer; actuellement sans domicile connu Ijuge M. Quintin syndij M. Lefèvre).

Marcel-Léon- HIPPERT, exploitant, sous la dénomination de « HIPPERT Fils. un fonds de commerce de fabrique de meubles à Paris, -rue d'Angoulême, y .demeurant (juge M. Griyelli syndic jvt. Barthélémy).

Werner ̃ DURAND, exploitant un fonds de commerce de laitier' uournsseur, 39, rue Hoche à Bois-Colombes (Seine), y. demeurant (juge M. Kahn syndic M. Coûtant). Emile-André^Maurice RIMPAULT-, ayant exploité un fonds de commerce d2 vins, liqueurs à Vitry-sur-Seine (Seine), 46. rue de Talma, ayant demeuré même ville, 41. rue AugusteBlanqui, et .,actuellement sans domicile connu (juge M. Crivelli; syndic M. Bellenger). Pierre, TAZIERE'S, ayant exploité un fonds de commerce de, publicité générale à Paris. 39, rue d'Amsterdam. puis ayant demeuré même ville, 40, rue de Bruxelles, et actuellement sans domicile connu (juge M. Seule; syndic M. Lemaire)..

Dame DUBOSSON-LANCE, exploitant un fonds de commerce de brasserie-hôtel Paris, 6, impasse de la Défense fjuge M. Chagnon syndic :.M. Germain).

Dame VALY., née Marie-Astérie FOURER, ayant exploité sous la dénomination « LE MIROIR un fonds de commerce de café-bar à Paris, 55, rue Réaumur, actuellement sans domicile connu (juge M. Couvreur; syndic M. Barthélémy).

Dame Béatrix-Mcrie COLLOMBON, exploitant sous la dénomination « 'TASTALOU » un fonds de commerce de fabrication et vente de bis-

ËVIAN | les plaisirs du lac Iles foies de la montagne j les distractions mondaines

HOTELS ROYAL ET S PL E N D (D E

non pas absolument certaine avec toi, aucun, doute possible. Alors, j'ai pesé ce que tu serais/ réellement à mon profit, à défaut de ce que tu» aurais pu être dès la nuit inoubliable. J'ai secouée l'illusion dont je caressais encore la mémoire et" le regret, je l'ai jetée hors de moi. Et j'ai accepté:, que tu fusses sacrifié à mes intérêts. J'ai doncf; laissé aller toutes choses comme si tu étais Louis» Saclay. Je n'ai averti de sa mort aucun de mes collaborateurs ceux-là, ne le connaissant pas de; vue, devaient donc t'accueillir comme ils l'auraient! accueilli. Je n'ai pas mis l'embargo sur la dernière place libre à bord du Triton et on te l'a vendue! comme on l'aurait vendue au véritable Saclay. Enfin moi-même j'étais résolue, m'embarquant à-1 Naples, à me conduire envers toi exactement! comme je devais le faire envers l'homme que tu* as voulu remplacer. Et tu aurais été obligé toix aussi, de bien tenir ton rôle, car je t'aurais fait savoir au préalable que non seulement ta vie, mais aussi la vie d'Iréna, dépendaient uniquement de ton jeu., Fichtre siffla le Nyctalope, hérissé. ̃] Tu en doutes ? gronda la femme, -Non! je te connais. Je sais que tu es capable des choses les plus impossibles. 1 Et d'un autre ton Mais continuez, je vous prie, Wanda. « Elle haussa les épaules et jeta d'un air de.J colère Mais ensuite j'ai encore changé de résolution. T'aimerais-je plus encore que je ne te hais ? Oui, j'ai changé toute l'ordonnance de mon plan. De nouveau elle se tut. Mais. ses grands yeux noirs, cette fois, restèrent fixés sur les yeux atten- tifs du Nyctalope. Et celui-ci, toujours du même ,|pn placide

Et cela signifie ? ̃•̃ ̃̃̃̃ ̃̃̃̃>̃ ça suivre.)

Elle Gagne 5 Kilos en 22 Jours

Cela peut paraltre beaucoup, mais il; est certain aujourd'hui que les homruesi: femmes et enfants amaigris augmen-^ tent de poids rapidement quand ils prennent les Pastilles JESSEL à base d'Huile de Foie de Morue.

Plus besoin de prendre l'Huile de Foie de Morue au goût si repoussant. Les Pastilles JESSEL, enrobées de su. cre, la remplacent avantageusement, et tes enfants les prennent comme des bonbons. Une femme a gagné 5 kilos en ÎSÎ jours. (Pharmacies :-12 tr. 75 la,boîte), cuits, 16, rue Sibuet, à Paris (juge M. Bejrerî syndic M. Pissavy).

Louis-Guillaume BUSSE, exerçant le commère ce de marchand de machines à coudre en gros, à Paris -10'), 135, boulevard Magenta, y demeurant Ijuge M, Quintin; syadic M. Rempler).

LE PROGRES MEUNIER, société anonyme, (en liquidation), au capital de 500.000 francs, ayant eu pour objet l'amélioration et la vente des farines, avec siège social à Pari», 23, «Tenue Victor-Emmanuei-ni. (juge M. Kula'f syndic M. Barthélémy).

François-René REDON, ayant exploité utl, commerce de bouchexic h Genttlly (Seine), rue des Aqueducs, .avec- succursale à Arcuelï (Seine), 15. rue de Gentilly, et demeurant S Paris, 36. boulevard Brune (juge M. Bolsserand syndic M. Corbasson). Demoiselle Marie-Madeleine VBSQUE, de* meurant à Paris, 31. rue Vaneau: Dam* EBERT, née Hélène-Marguerite VASQUE, demeurant à Stocksund (Suède), exploitant en commun une pension de :amille à Paris. SI', rue Vaneau (juge M. Soûle; syndic: Mil Germain.)

Les coloniaux déposent une gerbe devant le monument du maréchal Galiiem Voilà vingt ans déjà que mourait le maréchal Gallieru. La Fédération française des coloniaux et anciens coloniaux conduite par son président fédéral, M. Edouard Gay, a tenu à apporter hier, matin en hommage de sa reconnaît! sance une palme du souvenir au Rio-: nument du maréchal, sur l'esplanade' des Invalides.

COURRIER DE S SPECTACLES

LES PREMIERES THEATRE DE L'OPERA-COMIQUE. La Rosière du. village. Ballet en deux actes de M. Guy de Téra1 mond. Mnsique de M. Henri Tomasi. Bien différente de la Grisi, des mêmes collaborateurs, est la Rosière du village. Mais "sous son aspect modems, cette fjlle naïve nous plait tout autant que sa romantique et troublante amie. M. Guy de Téramond prend soin de ne pas compliquer ses arguments. Il nous mène dans un modeste et: pittoresque bourg. La, une adolescente est remarquée par un gentil garçon qui, filet vert en main, poursuit les papillons. Il tombe amoureux de la belle. Mais cette dernière sa mère en a décidé ainsi est apte à recevoir une couronne de rosière. Et cette couronne, la municipalité la lui accorde en fait. Ce qui n'empêchera pas, dès la cérémonte terminée, le chasseur de papillons, insensible 'aux charmes des villageoises, d'enlever la rosière.

Un sujet très simple, on le voit, et qui ne tend qu'à divertir. Aussi bien, il a été traité sur le mode bouffe tant par le compositeur que par le librettiste et le chorégraphe. Les personnages semblent sortir d'un album humoristique, de la rosière et dé son amoureux jusqu'au maire, au garde-champêtre,,et aux pompiers.. Sans déveloopement littéraire possible l'histoire n'implique pas de développement musical accentué mais la partition l'emplit de gaité. La verve déborde de ces deux tableaux et M. Henri Tomasi démontre quelle somme d'esprit burlesque peut contenir un orchestre dont on sait manier les instruments. Surtout en art symphonique il est infiniment plus facile d'émouvoir que ..de distraire.

Retenons que bien qu'en possession d'une technique hardiment moderne, M. Henri Tomasi n'a pourtant pas recours à certaines extravagances qui semblent d'ailleurs avoir fait leur temps. Il ne cherche pas à « épater le bourgeois » mais il l'intéresse et il l'amuse par le tour spirituel des dessins, ^a joie spécifique du contrepoint et la couleur originale de la polyphonie. M. Constantin Tcherkas a réglé 'la chorégraphie en fonction de la musique et il a vite trouvé. je pense, les mouvements et les rythmes qui étaient-utiles à l'interprétation du sujet. Il a imaginé une pantomimedanse très mobile, aux péripéties rapides, qui ne permet pas d'insister sur les figures classiques et ne laisse pas à la vision un instant de repos.

Gracieuse et, enjouée, légère et mutine, apparaît Mme Solange Schwars dans le rôle de la jeune fille. Vif -comme la poudre, M. Constantin Tcherkas incarne l'amoureux. Autour d'eux, Mmes Juanita, Rozanti et le corps de ballet entremêlent leurs ébats.

Jean Prudhomme

EMPIRE

Encore un excellent spectacle La cavalerie Carré a renouvelé son programme avec ingéniosité et présente un carrousel d'une savoureuse complication. Margit et Egon Lorant sont des virtuoses du fil de fer qui ne le cèdent en.rien aux meilleurs spécialistes ch;nos et les Sisters Perazojj et Kiko ajoutent à leur .adresse de jongleurs une verve et une bouffonnerie irrésistibles.

Nous n'avions encore jamais vu Concha et Coucha. Leur numéro d'équilibre et de main à main est d'un style acrobatique impeccable, Impeccables également les jeux icariens de la troupe Kirks.

Deux attractions sont- particulièrement attrayantes le chanteur et conteur Firzel dont le succès est très net et qui rend cette fois au programme son véritable caractère de music-hall et le chien musicien Ilta qui joue de l'orgue. d'une façon assez approximative, mais qui est parfait d'immobilité et de grâce dans une série de statues vivantes du plus charmant effet.

Quant à l'illusionniste Kennedy, aux numéros des Caligari, aux tableau vivantes de Miss Diana, ce sont autant d'agréments dans un spectacle auquel les blagues de Recordier et de Boiilieot paraissent indispensables.

Fred Orthys.

LES NOUVEAUX FILMS

STUDIO 28. Klondike Annie. Mae West et Victor Me Laglen à bord d'un cargo Voici du fret qui ne se chiffre Das encore par tonnes mais par un nombre respectable de kilos et pourtant le bateau ne sombre pas durant la traversée de San Francisco à Nome. en 1890, année de la ruée vers l'or Rose Carleton est mariée à un Chinois riche mais jaloux qui la séquestre. Au moment où ce fils du Ciel va lui verser de la chaux dans les yeux, afin que son regard ensorceleur ne se pose plus sur aucun homme. la douce Rose lui enfonce un kriss malais dans l'intestin grele et monte sur un cargo en partance. Le capitaine Bull tombe immédiatement amoureux fou de sa passagère, car Mae West, écrivant elle-même ses scénarios, tous les individus de sexe fort doivent éprouver pour la star une frénétique passion. « Gardez vos distances et larguez les voiles », dit la star opulente au bouillant commandant, en accompagnant cette phrase décisive d'un dandinement de hanches qui tient le milieu entre la démarche de la pintade et l'ondulation océanique. Mais à la première escale les télégrammes et les policiers commencent à pleuvoir et Rose se donnerait à Bull si une salutiste ne prenait passage sur le bateau. Cette salutiste est une sainte et convertirait tout à fait la plantureuse vedette si elle ne mqurait avant le débarquement. Et pour ne pas être emprisonnée la tueuse de Chinois prend l'identité ét le chapeau à cabras de la missionnaire défunte. Elle est reçue avec enthousiasme par les disciples du général Booth et évangilisera les chercheurs d'or, à sa manière, tout en étant en butte aux flirts du capitaine et du chef de la police, qui adore les dames charnues. Ses préférences iraient au sémillant policier si elle ne risquait d'abîmer son avenir, et, après avoir enrichi la mission, elle répartira, avec le marin, vers les mers du Sud, plus hospitalières.

Les Américains raffolent, parait-il, de Mae West, provocante, chanteuse et scénariste, spécialiste des intrigues d'avant « avant-guerre Est-ce oue les Français suivront dans l'admiration absolue les 'admirateurs d'outre-At.lantique. ? « That is the question Cette vedeite blonde nous change des planches à pain et du régime d'Hollvwood un petit pois, une feuille de salade, deux grains de maïs bouilli, mais pas plus que 1 action de son film elle ne semble géniale, malgré la direction du metteur en scène Raoul Wa'.sh, qui nous promène dans les bouges du Nord avec diligence, et Victor Me Langlen qui semble écrasé par son omnipotente parteGilbert Bernard.

THEATRES LA PREMIERE DE CE SOIR

A la Nouvelle-Comédie, à 8 h. 45, Interlude, pièces en quatre /actes de Lucien Dabril et Gabriel Emme. mise en scène d'Yves Gladine. CHATELET. Auj., 2 h. 30, mat, Au .Soleil, du Mexique, avec André Baugé, Fanely Revoil et Danielle Brigis, Rivers Oadet. Mat. Jeud., dim, et lundi (Pentecôte) à 2 h. 30.

2 grands succès de Paris

NOUVEAUTES \TOUT VA TRES BIENl la «vire de

RIP et WILLEMETZ Samedi. dimanche et lundt matinée

A L'OPERA,' La représentation de Don A Juan donnée ce soir avec les interprètes et les costumes de Salzbourg, sous la direction du maitre Bruno Walter, commencera à 8 heures précises, avec un seul ondr'ecte au milieu du spectacle. L'entrée de la salle sera interdite pendant l'exécution de chacun, des tableaux.

LE SAMEDI 6 JUIN, en matinée à 2 heures, L la Comédie Française donnera une représentation officielle du Demi-Monde en costumes d'époque dans la salle du théâtre de l'Empei.reur du palais de Fontainebleau, remis en 1 état' à cet effet par les soins de M. Rey, conservateur, et de M. Bray, architecte en chef du palais.

1 ODEON, Aujourd'hui jeudi, en matinée à h. 30, Cinna (MM. Gautier Sylla, André Wasley, Lucien Pascal, Antony Carretier, Jean Barratier, Charpentier, Mmes Madeleine Duret, Neit Blanc, Jeanne Margès). Les Plaideurs (MM. Baconnet, Georges Cusin, Darras, Lucien Bryonne, Guy Parzy, Jean Barratier, Charj Dentier, Francis, Mmes Blanche Dars, Gisèle Parry). ̃ :En soirée, à 9 heures, le Procèi de Mary Dugan.

PTE-ST-MARTIN. Auj., à 2 h. mat. -pop. à prix réduits de Werther (4 à 24 fr.). 8 h. 45, dern. représ, avec Ch. Priant, Mad. Mathieu, R. Bourdin, etc.

A partir de demain et pour sept Jours seulement, les Noces de Figaro, par le groupement national des artistes associés.

La mat. de samedi est excépt. supprimée. | Mat. supplément lundi (Pentecôte). TH. PIGALLE. La Vie est si courte. de Léopold Marchand, avec Renée Devillers et Gabrielle Dorziat; Jacques Baumer, YoM&urel, Y. Andreyor, Bertic.

Demain cinquantième représentation. Dimanche et lundi matinée à 3 heures. LA TROUPE COMPLETE DES BALLETS JOOSS et leur animateur, M.. Kurt Jooss, arriveront à Paris aujourd'hui. On sait que les ballets Jooss donneront, du au juin, une série de représentations au théâtre des Variétés.

LE TH. DE L'ŒUVRE annonce les dix derL nièras de la pièce de René Aubert, lés Vaches maigres.

"OALAIS-ROYAL. Aujourd'hui, matinée à 3 3 heures avec Elle attendait ça 1 Succès PRISE DE TITRE. Ça va, j'ai compris, serait, -le titre du spectacle de prochaine réouverture de la Renaissance.

7 C'est une opérette en trois actes d M. René Bussy, musique de M. Léarn.

MME ELMIRE VAUTIER vient de remporter au Nouveau Casino de Nice un très grand succès, en créant le Temps des cerises, comédie en trois actes de MM. d'Hansewick, de Wattynie et de Ruez, dans laquelle la brillante artiste incarnait le personnage d'une Américaine à la fois flegmatique et passionnée. Le talent de Mme Elmire Vautier, fait de charme, d'élégance et de naturel, s'est donné libre cours dans ce rôle, qui comptera dans sa belle carrière.

MATINEES CLASSIQUES DU THEATRE MIOHEL. Aujourd'hui jeudi, à 2 h. 40. les Compagnons du théâtre classique donneront leur dernière représentation de la saison au bénéfice de l'Association des anciens élèves du Conservatoire. Ce 6" spectacle comprend le Mercure gelant (extrait) de Boursault l'Avare de Molière le Médecin malgré lui, de Molière.

T 'ASSOCIATION DES ARTISTES DRAMATIQUES fondation Taylor) tiendra son assemblée générale annuelle le vendredi 12 juin, à 1 h. 30, au théâtre du Chàtelet.

Une réunion préparatoire l'y précédera le mardi 9 juin, à 4 heures.

I E BAL ROMANTIQUE. grand décoraJ teur Paul Colin, qui prépare actuellement, pour les Fêtes de Paris, un défilé La France au travail a imaginé de faire revivre l'aimable Dériode romantique au cours d'une soirée qui sera donnée, le mercredi 3 juin. au Moulin de I Ia Galette.

Les grands poètes Victor Hugo, Lamartine, Alfred de Musset, Alfred de Vigny, représentés par des comédiens connus, paraîtront sur scène en même temps que des attractions remarquables.

LE CLUB DES GANGSTERS, Un nouveau et sensationnel succès aux Deux-Masques, théâtre d'aventures. Matinées; jeudi, samedi et dimanche.

CLUB DU FAUBOURG. Ce soir, salle des Sociétés savantes, 9 heures, débats sensationnels sur Que se passe-t-il en Indochine, en Algérie, au Maroc et en Tunisie ? Le péril communiste. Hitler récfame des colonies 1 avec le colonel Mury, l'ancien maire de Saigon, Pargoire. en facz de Georges Pioch, Francis Jourdain, Andrée Viollin, docteur Ben Sliman. Madeleine Hivert. Marcel Homet, etc. DIMANCHE et LUNDI MATINEE

PLACES de 30 à 5 francs

MUSIQUE

LE PARADIS PERDU, l'œuvre si attendue d'Igor Markéwitoh, qui devait être donnée par l'orchestre de la Société philharmonique, demain 29 mai, est reportée au 18 juin. Les billets pris en location seront échangés sur simple présentation.

PROGRAMME D'AUJOURD'HUI Opéra. 8., Don Juan. Demain: Spectacle de ballets

Opéra-Comique. 8., Madame Butterfly, la Rosière du village. Demain: Cyrano de Bergerac. Comédie-Française. 2., Cinna, le Médecin malgré lui; 8.45. les Noces d'argent. Demain findiscret, l'Anglais tel qu'on le parle.

Odéon. 2.30, Cinna, les Plaideurs le Procès de Mary Dugan. Demain le Procès de Mary Dugan.

Antoine. 9., Faites ça pour mol.

Arts. 9.15, les Innocentes..

Athénée. 8.45, Ecole femmes, la ^Scintillante. Bouffes-Parisiens. 2.45, 8.45, Flossle.

Capucines. 8.45, ]'Homme qu'on attendait. Châtelet. 2.30, 8.30, Au soleil du Mexique. DeuxMasquts. 3., le Club des gangsters. Gaîté-Lyrique. 2.30, 8,30, la Dernière Valse. Gymnase. 3., le Cœur, de Henry Bernstein. Humour. 9., l'Heure « H

Madeleine. 9.25, Mon père avait raison. Mathurins. 9., Tu ne m'échapperas jamais. Michel. 2.30, mat, class. 9., Trois Six, Neuf. Michodière. 9., Bichon (V. Boucher, M. Deval). Montparnasse. 9.. les Caprices de Marianne. Nouveautés. 9.. Tout va très bien.

Nouvelle-Comédie. 8.45. Interlude.

Œuvre. 9., les Vaches maigres.

Palais-Royal. 3., 9., Elle attendait ça (fou rire). pisalle 9.. la Vie est si courte.

Porte-Saint-Martin. 2.45, Werther. Saint-Georges. 9.. la Femme en fleur. Th. de 1'F.letle (Gal: 84-49). 9.. Dame Nature. Th. de Paris. 9., Ballets russes.

Variétés. Relâche. Le 2 juin ballets Jooss. Vieux-Colombier. 9.. Elizabeth.

A. B. C. Ninon Vallin, Lys Gauty, René Dorin Alcazar. Relâche pour répét., rev. Cécile Sorel Bohino. 9.. Pills et Tabet, Fréhel, 10 attraction! Casino de Parts. 3., 9., Plaisirs de Paris. Empire. 3., 9., les Caligary Recordier, Boulicot Européen. M. S. Saint-Granier, Sarthel. Folies-Bergère. 9.. la Folie d'amour.

Mayol. 3., 9., Nus d'été, revue.

Coucou. 9., Souplex, Charley, rev.nouv.av.Souza ;-Anes. 9.. Kermesse ironique.

Jockey (127. bd Montparna.). Dancing. Attract Lune-Rousse. D.Llgue. ligue.donc(Michel, Dorin Perchoir. 9. Votons, Vallier, Cariés. Luna-Park. Tél. Et. 17-87. Réouv, attraet., dans< Moulîn-RoDKe-Bal. Orch A.-J., Pesenti. Nonveaa-Udo. {SttyLamb et Ellis, 15 attractions

Th. SAINT-GEORGES

225

LA FEMME EN FLEUR

| le chef-d'eeuvre de Denys AMIEL

SALLE PLEYEL

Samedi 6 Juin, à S h.

COMME A SALZBOURG 1 LOTTE LEHMANN accompagnee au piano par BRUNO WALTER Baie. 10. 15. fr. Orchest. 25, 40, 50, 70 fr.

Location ouverte (Valmalète BB3S9

MUSIC-HALLS

CECILE SOREL

dans une revue, à l'AIcazar Grand mouvemènt à .l'Alcazar de Paris. On refait les coulisses et la scène et cinquante ouvriers travaillent toute la nuit à la transformation de la salle, tandis que l'on répète activement dans tous les coins. M. Henri Varna va d'un point à l'autre, ayant l'oeil à tout, II déclare

L'Alcazar qui a vu les plus grandes vedettes mondiales, Maurice, Chevalier, Raquel Meller, les Dolly Sisters, Grock, va renouer aujourd'hui la tradition des revues à grand spectacle. Notre illustre Cécile Sorel a bien voulu accepter mon offre de jouer une revue nouvelle à l'Alcazar. Vous vous souvenez des magnifiques débuts qu'elle fit au music-hall avec moi, au Casino de Paris. A l'Alcazar, elle paraîtra sous un jour encore plus nouveau, plus actuel si possible.

Elle jouera deux grands sketches des humoristes René Dorin et Pierre Varenne et paraîtra dans trois autres tableaux que j'ai crées spécialement pour elle.

Nous avons établi pour Cécile Sorel une grande revue inédite qui a pour titre Vive la Femme. Une troupe hors de pair entourera l'illustre comédienne. Citons René de Saxe, Georges Sellier, Mars Biso, le chanteur'Marcel Véran, la star anglaise Dot Shirley et la fantaisiste sud-américaine Véra Gray, la danseuse Eva Négri, Valentine Camax, le fantaisiste Berri. Ajouter à cela pour donner le rythme le célèbre ballet de Mme Wysocka, la troupe des White Stars Girls et en plus du jazz symphonique de Louis Pasquier, le célèbre orchestre des Marimba Atlacatal des Salvador une des attractions les plus recherchées actuellement qui sera présentée pour le' première fois à Paris et ne manquera pas de produire une grosse sensation.

DEMAIN, le grand event dp la saison de Paris. Grande première l'Alcazar, la plus illustre vedette française. Cécile Sorel, qui jouera, dansera et chantera dans la nouvelle et grande revue Vive la Femme. Spectacle de haut luxe et de gaieté. Location ouverte Prov. 44-37.

CABARETS

A dimanche et lundi de Pentecôte en matinée la revue Jusqu'tÛt but avec les meillears chansonniers de Paris.

'CINEMAS

CLUB CINEMATOGRAPHIQUE 32. Ce soir, à 9 heures, salle P. I. F., 33, avenue des Champs-Elysées, présentation du film de Gustav Machaty, Extase, et un film d'avantgarde inédit de Roget Livet, le Quai. LE CERCLE DU CINEMA. Demain vendredi, à 9 heures, salle P. I. F, 36, Chemps-Elysées, projection de le Fantôme qui m revient pas, d'Alexandre Room, et "les Dix jours qui ébranlèrent le monde, d'Eiseinstein. "DARAMOUNT. Pour combattre la mélanP colie, rien de tel que d'aller voir un film drôle, On ne roule pas Antoinette, par exemple. PROGRAMME DES CINEMAS Acacias (45,r.des). Glamour. Dancing lady v.or. l Actual. PetilParis-E«eIs. Per.n. 10 à 24 h: Agricult. Splendor (M. Hopkins, J.Mc Créa). Apol.Perm,14à2h.m.Le Mort qui marche.Amis tj. Artistlc. Celui qui passe. Georg. White's scandai Aubert-Palace. Inspecteur Grsy.

Avenue (5, rue Colisée). Little Lord Fauntleroy. Balzac. Capitaine Janvier (Sh. Temple). Da-Ta-Clan. M.6. Marraine de Charley (Baroux) Bonaparte. Mexico et retour (B. Stanwyck). Caméo. Les Révoltés du « Bounty ». Carillon. Nuits de pampas. Grand Hôtel. Champs-Elysées. Code secret (W. Powell). Cigale. Anne-Marie. Aller et retour. i Ciné Actual. (15. fg Montmart.). 9.30 à 2 h. m. ̃ Ciné l'Auto' -(Palais Berlitz) Actual. perman. Ciné Opéra (32, av. Opéra) Topaze.

s Cinéphonc Petit Parisien. Ennemi public n° 1. Colisée L'Appel du silence. Branlebastde combat Courcclles. Anna Karénine (G.Garbo) v.o.s.t.fr. l)eIamb(ll,r.).Nuits moscovit. Justin de Marse'J. Demours. Jeunesse d'abord. Pluie d'or. Edoaard-VH. -Impétueuse jeunesse (W. Berry). Eldorado. Tel père tel fils. Ecole cocottes. Elysées-Actual. (65, Ch.-EU. Act. doc. sketch. Ermitage (72. Ch.-El.) Vedette hongroise. Folies-Drain. Variétés. Le Procureur accuse. Fourmi. Lucrèce Borgi». Fanfare d'amour. Gaumont-Palace. Marinella (Tino Rossi). Gâumont-Théâtre. Le Goujat (vers. Orig.). Helder (34, bd Italiens). Fantôme vendre. Hollywood (TJ. Ch.-El Woman wanted. Impérial-Pal hé. Film en relief, d'ap. L. nmière Le Paris (23, Ch.-El.). Suivons la flotte. Lntétia-Pathé. Coup de trois. Les Hors la loi. Lux (72.r.Rennes).Manière forte. Baron Grégor. Lyon-Pathé. Train de plaisir.

Madeleine. Club de femmes.

Malne-Pathé. Michel Strogoff. Coups durs. Marbfiif. Désir (v.o.) (Mari. Dietrich,G.Cooper) Marignan-Pathé. L'Argent.

Marigny. Les Temps modernes (Chaplin). Marivaux. (Perm. midi à 1.30).Marins Cronstadt Max-Linder. Pattes de mouche. Chemin paradis. Métropole-Pathé. Becky Sharp. Crocs et griffes. Miracles-Lord-Byron. Ils étaient trois.

Mogador. Sylvia Scarlett (Katharine Hepburn). Monceau 16. Sidonie.Panache. Chabichou. I' Montparnasse. Becky Sharp. Crocs et griffes. '̃ Napoléon. Baron Grégor. Mlle Mozart. Notre Ciné. Pension Mimosa.

Olympia. Une nuit à l'Opéra (Marx Brothers). Pagode. Anna Karénine (G. Garbo), v.o.s.-t.fr. Paramounl. On ne roule pas Antoinette. Pathé-Orléans. Sous la terreur.

Pereire. Scrooge. L'Odyssée du Tchéliouskine. Rex. Une poule sur un mur.

Rivoli-Cinéma. Tire au flanc (Bach). Royal-Pat Sous la terreur Faites com. chez, moi Splendid (20. av. Motte-Picquet). 2' Bureau. 'j Studio Bertrand (96, r. Sèvres). Mazurka. St. Etoile (2. r.Troyon). Carmen blonde (Eggerth) St. Universel (20,av.Opéra). Les Petites Alliées. St. 28. Klondike Annie (Mac Laglen, Maë West). e Viçtor-HcîO. Top hat (F. Astaire).

Vivienne. Le Songe d'une nuit, d'été.

1. Washington. Red headson parade Gambline.

iksim ur€ ;DE léopold marchand) g Aujourd'hui, première

A LA COMEDIE-FRANÇAISE Le comité de lecture de la Comédie-Française a reçu hier une pièce de M. Jean Sarment, intitulée Temps perdu.

CHRONIQUE PHOTOGRAPHIQUE Nous avons actuellement plus de cent sociétés de photographie en France qui sont toutes des écoles d'application, des centres d'émulation pour les amateurs avisés et d'enseignement pour les débutants. Elles sont affiliées à l'Union nationale des sociétés photographiques de France qui a son siège en l'hôtel de la Société française de photographie. Cette Union a pour mission d'établir des liens de confraternité et des relations amicales qui permettent d'agir en commun dans l'intérêt général de la photographie. L'organisation, chaque année, d'un congrès de l'Union qui dure trois jours est l'occasion pour ces différents groupements de se connaître entre eux et de créer des liens d'amitié. Cette année, ce congrès a lieu à Poitiers, sous les auspices de l'Association poitevine d'amateurs photographes.

En raison de la situation géographique de cette pittoresque et curieuse cité, en raison aussi des nombreuses sociétés du Centre et du Midi de la France qui ont fait connaître leur intention d'y participer, nous allons assister à un congrès qui marquera dans les annales de l'Union.

F. DE Lanot.

A la dernière assemblée générale de la Société française de photographie, M. Loisier, ingénieur des Etablissements Bauchet et Cie, a présenté aux nombreux fervents de la photographie qui y assistaient leur nouvelle émulsion Super-Studio. Résultat d'une étude et d'une mise au point, tant au laboratoire qu'en fabrication, de plus d'une année, cette émulsion qui se fait sur plaque, sur film ininflammable ou portrait film, a pour caractéristiques essentielles d'être à volonté douce ou vigoureuse et de donner des noirs profonds, de rendre le facteur temps de pose tout à fait secondaire, d'obtenir un cliché doux par simple variation du temps de développement, tout en étant contrasté et d'être d'un orthochromatisme très poussé. Les émulsions Super-Studio font de 19 à 20/10° Din et rentrent par conséquent dans la catégorie des émulsions les plus sensibles que l'on connaisse.

L'effort fourni par les Etablissements Bauchet rjbur donner à l'industrie photographique française la place qu'elle mérite est récompensé par le développement remarquable que prend la consommation de ses produits, les pellicules Ultra-Rapides Hyperchromatiques 30° ou les plaques et les papiers qui sortent de l'usine de Rueil.

AUX HALLES HAUSSE, Au klio Barbue, 8 A 12. Maquereau gros, 2,50 à 3.50 petit, 3,50 à 5,50. Merlan-brillant. 3 à 5. Sole, 10 à 16: étrangère, 8 à 14. Au cent Chou nouveau, 40 à 80. Aux 100 kilos Pois vert du Midi, 140 du SudOuest, 160 de Nantes, 200 à 240. BAISSE. Au kilo Canard rouennais, 10 11,50,; nantais. 10 à 11,50 de ferme, 7 9. Chevreau, 5.50 à 7 de Touraine, 6,75 a 7,75. Lapin dépouillé, 8 à 8,50 du Gàtina!s: 8,25 à 8,75: vivant, 6 à 6,50. Poulet nantais. 17.50 à du Gàtinais, 17,50 à 21 de Touraine, 17,50 à 21 de Bresse. 20 à des Charentes, 17.50 a 19,50 du Midi. 17 à 19. Aux 100 kilos Haricot vert d'Algérie. 320 à 550 beurre. d'Algérie, 350 à vert, du Mid:, 650 à 1.200. Pomme de terre nouvelle de Paimpol, 100 à 150. poivron, 350 à 450. Fraise de Carpentras, 300 à 550: du Lot, 450 à 750 de Montauban, 400 à 600; de Paris, 600 à 900. Tomate d'Algérie, 350 à 500.

ŒUFS. Au mille trais français, 260 à 380 africains, 260 à 300 de cane, 300 à 335 francs.

EXPOSITION DE La pose de la première pierre du pavillon de la Belgique

La pose de la première pierre du pavillon officiel que fait édifier le gouver.nement belge à l'Exposition de 1987, et qui s'élèvera au pied de la tour EiHet, en bordure de la Seine, a eu lieu hier après-midi.

Le comte de Kerchove de Denterghem, ambassadeur-de Belgique en France, présidait la cérémonie .entouré de M. Georges Bonnet, ministre du' commercé, du baron Vaxêlàire, commissaire général de la section-belge de M. Edmond L'abbé. commissaire général 'de' l'exposition, et de nombreuses personnalités belges et. françaises. M. Vaxelaire, le premier, salua les personnalités et remercia le commissariat général de l'exposition de l'emplacement privilégié- accordé au pavillon officiel belge.. L'ambassadeur de .Belgique accomplit ensuite le geste symbolique du scellement de la première, pierre, puis prit la parole au nom du gouvernement belge Nous ne faisons à la France qu'une politesse, décïârà-t-ii. Vô«s avez répandu à notre appel en 1935 pour l'Exposition et,^ cette année, lorsque vous avez demandé vMre participation à votre Exposition de 1937, la Belgique a tenu à être la première à Paris. Enfin M. Georges Bonnet tint à exprimer, toute sa joie.de voir la Belgique. iL à laquelle nous'rattachent des liens que rien ne' saurait briser » associée si.grandiosement à cette manifestation. ,3e, souhaite, dit-il en terminant, Que l'Exposition de 1937 marque du' mor.de entier combien la France espère en la reprise économique des affaires, reprise qui; j'en suis certain, aura déjà d'ici l'an prochain, commencé à se- manifester. ̃ ̃ ̃ .̃̃̃. ̃ ̃ Le procès des surveillants dû bagne contre M' Mireille Maroger La cour d'assises sera compétente La 12e chambre correctionnelle 1 s'est déclarée, hier, incompétente pour examiner le procès en diffamation intenté par' 180 surveillants militaires des établisseinents pénitentiaires de la Guyane, contre Me Mireille Maroger, avocat à la cour de Paris, qui avait donne dans plusieurs articles, au retour, d'un voyage au bagne des appréciations sévères sur le compte, des fonctionnaires. Le tribunal a estimé, conformément aux conclusions de M*' Albert Gautrat et Jean-Charles Legrand. que seule la cour d'assises pouvait connaitre de cette affaire. Me Marcel Bloch s'était présenté pour les plaignants.

Qa dio Programme. Ep XJ,f\ C AUJOURD'HUI Radio-Paris, 8 h. 3e Orgue; 11 heures, 12 h. 15 x^ IT iJ concert 14 h, 30 Musique variée 16 heures Concert de Lille n'heures: La Mort de César (Voltaire) 19 heures: Piano; 20 h. 30: Chansons de folklore 20 h. 45 Comédie et chansons 22 h. 30 Concert de nuit. Tour Eiffel, 14 il -30 Concert du poste colonial 20 h. 30 Flûte et piano 21 heures Musique de chambre. Poste Parisien, 20 h. 55 Théâtre. Paris-P. T. T., 14 heures Piano; ;5 heures Concert 17 heures Variétés heures Orgue; 19 h. 38 Mélodies; 20 h. Opéra-Comique Madame Butterfly Puccmi). Strasbourg, 20 h. 30 ComédieFrançaise La Grande-Duchesse et le garçon d'étage (A. Savoir). Bordeaux-Montpellier, 20 h. 3Q :,Odéon La Petite marquise Loulou, de Meilhac et Halévy. Lyon-Radio, 20 h. 30: Le Farladet (A. Adam). £ Grenoble, 20 h. 10 Paris-P. T. T. ETRANGER, Francfort, 20 h. 10 Festival Wagner, jfc Langenberg, 22 h. 30 l'estival Beethoven. Stuttgart, 20 h. 10 Tsàr et charpentier iLortzing).. National Droitwich, 22 h. 20 Musique de chambre., .Londres Régional, 20 h. 30 C.ncert Mendelssohn, Wagner. Berlioz. Rcme, 20 h. 40 Fedora (Giordano). Rad io- Luxembourg, heures, au tours de l'heure des dames est des demoiselles. Mlle Monique Berger interviewera M. Denya Amiel, le célèbre auteur de la Femme en fleur, l'un des grands succès de la saison théâtrale; 21h. 20 Quatrième, symphonie, de Beethoven. Prasue, 20 h. 55 Concert tchécoslovaque.

PROGRAMME D'AUJOURD'HUI 28 MAI

PAEIS-P. T. T.

695 Kcy. 431 m· 7 T;00, 9.00 Informations. Revue de presse.

9A0. Revue des périodiques.

Chronique féminine. Relais de Strasbourg. 11.55. Disques,

12.00. Tourisme. 12.15. Relais de Bordeaux Orchestre Marche des esclaves ̃ (Pilippucci): les Pyrénées (Lacome); Sur le lac (Godard) Deuxième rapsodie hongroise (Liszt); Manon iMassènet); Madame Butterfly (P.ucçini) la Vague (Métra); Rzl/mOnd (Thomas). 13.15. Informations..

Demi-heure coloniale 14,00, ,Disques,

14.30. Causerie.

14.45. -Mélodies L'Eté iChamlnade); les Roses de -Saadi MNerinil; Aubade, au printemps (Blanc).

15.00. Concert.

15.30. Causerie.

15.45; Lecture.

16.30. Œuvres inédite». Pièces poui violoncelle..

Salon de la T. S. F.: Variétés: Le Général dort debout (iimmy Kennedy-Michàel Carr); Pirouette (Herman Fihclc) ;? le' Disque caisé (Friend-Tobias-Buhcii) Je n'en demande pas plus (Marc'iîély) la Cruelle berceuse (Théodore Botrel) Ve t'aime" c'est tout (SaintGranler-F r e d 0 Gardon\): Chasing ̃- shadows, Mirages (Abner-SHvêr) le Bonheur, bien souvent (Michel Mourgiiît^Çtaude Pingault) -la Ronde d'amour (Cécile Chamiaade); la Ronde dès' tilles de Quimp'erlé (Emile Vuillermoz)'; la Bohémienne (Paeslèllo); l've got a \teelin you'te joolin (Freed NacloHerb Brown) la Chanson des abeilles nEdm. Filippueci) No strings (Irving Berlin).

18-.00. Orgue Choral vent creator (Bach) Minuetto IGigout) Communion sur un- Noël (Huré); Postlude (Fleury).

18.30. Radio Journal • de .France.

19.38. Mélodies Chante, ô mon béi amour (Virgile); Ha-xal (Melrack) tes Roses d:ispahan (Fauré). Mélodies: le- Ch1nt du soleil (Biiio): le Paysage d'or (Almaby) lé Credo du paysan (Goubiler).

20.00. Chroniques.

20.10. Opéra-comique Ma,dame Butterfly (Puccini); la Rosière du village.

22,30. Informations.

POSTE PARISIEN

959 Kcy. 312 m. 8 7.10. .Disques,

7.30 et 8.30. Revue de presse..

12. 5. Carmen (Blzet) Cavalleria rusticana (Mascagni); Lakmé IL, Délibes) les Pécheurs de perles (Bizèth.. ̃̃

12.20. Audition commentée. 12.39. --Concert.

18.19. Orchestre

Demi-heure pour les petits.

18.57. ̃– Disques.

le.11. Journal parlé.

19.36. Chansonnettes,

19.51. Intermède.

20.25. Concert,

20.55. Théâtre Toit va très bien (Rlp et Willémètz).. RADIO-CITE

1.067 Kcy. 280 m. 9 7.00. -f Disques et informations..

7.20. Musique symphonlque, 7.40. Presse.

8. OU. Orchestre musette. 8.30. Music-hall.'

12.00. Chant.

12.15. Disques.

12.45. –légendes..

Trio instrumenta. 19.30. Ohansort.

19.45. –Minute de la ballade. 20.00.. IRèyue.

20.43 Concert.

21.00. Jazz,

31.15. Concert •

RADIO-PARIS

183 Kcy. 1.648 m. 6.45 et culture phy-r sique.

7.00. Disques.

7.15. Revue de presse,

Cours d'allemand. 8.20. Disques.

8.30. Demi heure de la maison Chronique de la mode.

9.30. Concert d'orgue Kyne, esprit saint (Bach); Sixième sonate (Mertdeïssohn) Sixième symphonie (Widor).

11.00. Concert Mignon (Thomas) Symphonie « la Surprise » (Haydn).

11.30. Causerie àgrleole. 11.45. Causerie protestante.. 12;15. Concert La Fiancée vendue (Smetana) Invitation a la, valse (Weber) peer Gynt (Grieg) Clair de lune (Lacomé); mélodies iVuogeS: (Georges); Sonnez les matines ¡Hile); Une jeune fille paNe (Bréville); Air vij (Poulenc) Eljen czardas (Michiels); Eternité iMassenet) Sweet home (Mathé); Faust (Gounodt.

12.45. Informations chronique. e

l4.00. Dialogue,

Causerie,

14.30. Don Juan (Mozart); Variations sur un thème de < -Bon Juan (Çhopin) Sérénade de don Juan (Tohaïkowsky).

15.0; ̃̃–̃ Pucha que va lindo, Hosia el ostro Carnaval Ide eàro) •• Tabu (Hernande!:) Mi Ilanto (Gomez) El popular (Gallardo) Rumbas cùbanos (Romeu) Puchungùita (Oreffiche) la Cueva (Cueya) Citi peintres 'la (Stella).

15.30. Causerie.

16 00 Relais de Le Siège de Corinthe (Rossinl); .la Fête chez Thérèse (Hahn): Coppélia (Delibe6); la Navarraise (Massenet) Hymne au soleil (Rimsky Korsàkotf) François Capoulade Danse des heures (Ponchielli)

17.00. Matinée classlque la, Mort de César (Voltaire).

18.45. Causerie.

pièces pour piano Adeus' Minha terra tvianna Da Motta) Dois preludios (Antonio Fragoso) Danc4 lentà, imagens mortas (Francisco Lacerda) Six trovàs populares iRarm. Francisco Lacerda) Praetudio (Armando Fernandes); Imagens (Luis de: Freitas Branco) Fandango (Oscar De Silva) Milagre dos sinos (Lima Cruzl.

19.30. Cavserie.

19.45. Lectures littéraires. 20.00. Chansons de folklore Valisari. 20.45. Monsieur. de Crac dans son petit castel iCollin d'Hàrleville) chants;ehosurs et poèmes; pièces pour le piano-forte » chansons.

21.45. Concert Illuminations (Bonde ville) Mariné, Ophélie, Bal des pendus. 22.30. Ooncert de nuit. 23.15. Orchestre Suite fu- nanibulesque (Messager) Shylock (Fauré) Nocturne idebùssy) Quatre pièces berrichonnes (Steck) Vision (Guillou) VcJ.se (Poulenc) Nonchalante iFerroud) Martine (CantelouRADIO-TOtJEOCSE 913 Key. 328 m, 6 li.00. Orchestre de salon.. 12.40. Concert.

Extraits de films. Orchestre; opérettes Orchestre musette. 17.45. Dar»e.

18.00. Emission enfantine, 18.40 -Orchestre opérettes. Orchestre viennois. 10.00. -Accordéon.

19.45. Concert.. f– Quart d'heure des vedettes.

Orchestre champêtre. 20.40. Extraits de films. Concert.

31.25.' =r Concert varié.

21.40: Orchestre de salon. Concert.

Orchestre,

Orchestre argentin. 23.00. Airs d'opérettes. 23.15. Orchestré viennois. 23.00. Danse,

0. 5. Fantaisie; marches militaires.

TOUR EIFFEL

1.456 Kcy. 206 m. 14.30. Poste colonial Concert Passacaille (Hsendel); Choral (Bach) Pastorale (Mozart); Suite ancienne (Blainville); l'Air du printemps (Hasndel); la Fauvette (Grétry) Sonate (Eclès); Thèmes et variations (Chevillard) Suite française (Baselaire) le Colibri (Ohausson) les Lilas (Rachmaninoff) l'Enfant et les sorti.lèges (Ravel); Nocturne (Lili Boulanger); Danse espagnole (Granados).

Télévision

17.10 Demi-heure poétique. 18.45. Journal parlé.

ré majeur (Mozart); Etude en forme de valse (Saint- Saëns); la Nuit aur écoutes (Féline); Idylle (Godard); Sérénade (Féline); Sonate (Hœndel).

21.00. Concert Le Coucou (Daquin); la Truite (Schubert) valse rOhopin); Ballade des gros dindons Villanelle (tes petits canards Pastorale des cochons rosés (Chàbrier); le Petit âne blanc (Ibert); le Grillon (P. Le 'FÏem).Ze Colibri (Chausson); Oiseaux tristes (M. Ravel).

BÀDIO-ILE-DE-FRANCE 1.366 Kcy. '219 m. 6 7.15. Accordéon.

7.40. Presse.

8.00. Concert.

11.45. R ob in s on Crusod (Christine).

12.15. Danses.

12.40. Concert,

13.10. Fitms.

13.40. Accordéon.

14.00. Chansons.

17.45. Fantaisie,

18.00. Musique militaire. 18.15. Opérettes.

18.40. Danses.

19.10. Accordéon.

19.40. Quart d'heure champêtre.

20.10. Concert.

20.25. Orchestré.

21.10. Opérettes La Poule iChristiné)

21.25. Music-hall..

22.00. Accordéon films. 22.40. Chansons.

23.0o. Orchestre cubain. 24.00. Mélodies jazz.

RADIO-LUXEMBOURG 230 Kcy. 1.304 m. 7.,5. Informations.

7.15. Disques.

8.15. Concert,

Concert.

12.40 Entrée des gladiateurs (Fucik) Histoires de la forêt viennoise (J. Strauss) le Rêve passe IHelmer-Krier) la Fille de madame Angot (Charles Lecoeq) Marche flamande (Gabriel. Marie) Mariage des vents lHallI Slamat marken iWestenberg).

13.30. L'heure des dames et des demoiselles.

14. 5. Emission enfantine. 17.30 Quart d'heure des dames et des demoiselles. 17.45. André Messager: bal̃ let.

Concert,

20.40. Musique militaire. 2i.oo. vedettes.

21.20. Concert Rondo concertait (Mozart) Symphonie en si bémol majeur (Beethoven) ;Concerto (Rimsky-Korsakoff)

̃ Oo-icert.

23.10. !)anse,

NATIONAL DROITWICH 200 Key. 1.500 m. 11.50. Musique légère.

Sextette.

16.45. Trio

i.7.15. Danse.

18.30. Goldberg variations 30.30. Variétés.

23.15. r-! Orchestre.

CÀ VIE COMMERCIALE •̃̃̃̃••Maso» r

Bourse de commerce de Paris

Sucre. Tendance calme durant toute la réunions, le volume des affaires a été peu important et, en fin de -compte, on enregistre un recul de a 1 franc.

Blés. le ton a été plus soutenu et les affaires un peu plus suivies, sur hier 16 heures en enregistre un gain de 0,25 à 1 franc. Avoines. Le courant du mois, bien demandé, gagne 0,25, les autres termes sont lourds et en recul de 0,50 à 1 franc. On cote en clôture

BLES. Disponible (cote officielle), 92 mal, 88,75 payé juin, 92 payé juillet 95,75 payé goût. 97,25-97 payés 3 d'août, 100 payé 3 de septembre, 102.25 payé 3 d'octobre, 103.50 payé.

FARINE-FLEUR Incotee.

Formé de consommation. -'Cote officieuse de la farine établie par la chambre syndicale de l'Industrie meunière parisienne 147 t* partir, du 28 mai).

MAIS ineotes.

SEIGLES Incotés.

AVOINES. Disponible (cote officielle), 79; mat, 82,75' payé: juin; 79,50 payé; juillet, 76 payé; août, 69,50 payé; 3 d'août, 68,26 payé 3 de septembre, 67 payé; 3 d'octobre. 68 payé. ORGE. De brasserie incdté.

SUCRES Mai, 167 payé; juin, .168,50 payé: juillet, 169,50 payé: aoùt, 170.50-171 paye septembre, 171,50 payé; 3 d'octobre, 173 paye; 3 de novembre, 173,50-174. Cote officielle (courtiers assermentés), 166,50-167,50.

ALCOOLS. LIBRES Marché suspendu. HUILES, Lin et colza incotées.

RIZ' et Brisures. Incotés.

CAOUTCHOUCS. Crépeg first latex et feuilles fumées gaufrées mal, juin, 3 de juillet. 6,35 vend.; août, 6,25-6,35: 3 d'octobre. 6,40-6,60r novembre, 6.45-6,60; 3 de janvier, 6,70-6.80; février. 6.70-6.80.

SUIFS. Cours officiel du suif indigène nu 43» 1/2 franco-Paris, 165 contre 167,50 la. semaine passée. Cours commercial du suif en branches au rendement de 70 0/0 frais de fonte en moins. 115,50 contre 117,25 mercredi dernier.

Paris métaux précieux

'En lingot 1.000/1.000 le kilo

ARGENT Achat, 210 vente, 265.

OR Achat, 16.800 vente, 17.500.

PLATINE: Achat, vente. 18.000. Pailles et fourrages

Cotes officielles des pailles et fourrages la bourse de commerce de Paris.

Paille de blé 1" qualité. 115 120; 100 à 105' 3', 80 à 90. Paille d'avoine Il- quai., 125 àU30; à,110; 3«, 90: Paille de seigle à usage industriel 1" quai.. 170 à 2', 130 à 150; 3'. 90 à 100. Foin 1" quel., 160 à 170; 2'. 143 à 155; à 140. Luzerne 1" coupe :-l" quai., 160 à 145 130 à 140. Regain de luzerne 1" quai., 150 à 160: 2'. 125 à 135; 3', 110 à 120. Pailié de seigle à litière,; qualité unique, 90-100.

Les 100 bottes réglées à 5 kilos rendues franco de camionnage et d'octroi au domicile de l'acheteur dans Paris

Marché aux fourrages dé la Chapelle Paille de blé 1" qualité, 130 110 à 120 3' 95 a 105. '7 Paille de seigle il- quai.. 125: 2'. 105 V 115 3', 90 à 100. Paille a-avoine 1" quai., 135 2-, 115 à 125 3', 100 à 110. Foin: 1" qual., 180; 2', 150 à 170: 3', 120 à 145. Luzerne 1" quai., 175 2'. 145 3', a 135. Regain 1" quai., 3', 110 à 130.

Tendance calme. Cours inchangés.

Le tout rendu dans Paris au domicile de l'acheteur, frais de camionnage et droits compris par cent bottes de cinq kilos, savoir

25 francs pour fourrages secs, 12 tr. 40 poqf la paille.

Halle aux blés

Blés peu d'affaires, l'indécision est la not* dominante. Avoines tendance ferme, acheteurs et vendeurs se tiennent sur la réserva. Orges offres peu près nulles en disponible ten* dance très soutenue. Sont tendance ferme, offres rares.

Oh cote très approximativement aux 100 kî- los départ

BLES. Libres, départ blés stoo- kés, 104.. SEIGLES. Loiret, Sologne, Lolr-et-Oher, Cher, 75 Champagne,

SARRASINS. Bretagne, 96 Beauce, 105 J Limousins, 98..

AVOINES. Grises, Beauce, Eure, Bile, 7474,50. Grises d'hier. Poitou, Centre, Beauce, Picardie, manquent. Noires, grises, bigarrées, Bretagne, manquent jaunes et blàn- ches, 71-72. Ligowo, 72-73. Noires du Centre, 75-76. r 1 ORGES, De brasserie -Beauce, 79-; Gâtl« nais. 81-82 ;Sarthe, Mayenne, 75-76 Berry, Champagne, 78-79 livrable août-septembre, .» 69-77, selon provenances. ̃•' ESCOURGEONS. Bonnes qualités nouvelle- récolte, Besuce, Juillet-août. 3 d'août Oise. Aisne. Champagne, juillet-août, 56- 3 d'août. 58-59.

MAIS. Disp. Indochine, 84 Maroc, goût septembre, 63,50 vrac 'ca.f. Dunkerque; Plata, Cinquantlni, 90.

SONS. Disp. imédiat, ordinaires, belles qualités 47-49. Marché aux vins

VINS. Prix a l'hecto nu Béziers rouges libres,' 8-8,50; antres tranches, Montpellier rouges toutes tranches 8»S-11«, Narbonne rouges 8-8,75.

Nimes Aramon, 8; Montagne go, Clairettes, 10o-12°, 8-8,25; Costières Vin de café 10°-12°, 8,25-8,65; blancs; 8; rosés. 8 francs le degré.

1 Marseille, rouges, rosés et blancs de la région, 8°5-11', 7,75-8,50; Algérie rouges, ros<S« et blancs, 9,50-10,25.

Paris sans changement, rouges 120; Corbières Il-, 130; Algérie. 11°-12°,135 blancs, 105-125.

AI.COOLS. Prix l'necto nu

Béziers, Narbonne. Montpellier. Mmes .V incotés.

Marseille alcool de vin, les 100-. 900 (taxe]. Marché des Innocents

POMMES DE TERRE. Les affaires sont plutôt calmes, les arrivages étant un peu plus" importante. Les cours s'inscrivent en tendance lourde. On cote approximativement aux 100 kilos Nouvelles Algérie, 160, rendues Paris: Hyèi res, 125, départ; Paimpol, 112-115, départ; 'x" Saint-Pol-de-Léoa, 108-110; Saint-Malo, 130-13S en marchandise lavée; Barbentane, 130.

Marché aux laines

ROUBAIX, 27 mal. Laines tendance $Ou.. tenue ventes, 77.500 kilos. Mal, Incoté Juin, 20,10 juillet, 20,40,: août, sêp- tembre, 21,20 octobre, 21,60 novembre, décembre, 22 janvier, 22,10 février, mars. avril, 22,60. TOURCOING,' 27 mal, Laines tendance soutenue; ventes, 25.000 kilos. Mai, tncofce- juin, 20,1n; juillet, 20,40; août, 20,80; septeàv bre, 21,20; octobre, 21,60: novembre, décembre, 22: janvier, 22,20: février, 22 40 s mars, 22,60; avril, 22,70.

Cours du Havre

LE HAVRE. 27 mai. Clôture. Coions ;j tendance soutenue ventes. 7.350 balles. Mat: juin, 239,50 juillet, 244 août, • seSl tembre, 246,50 octobre, 247 novembre, 245 50s décembre, janvier. février mars, avril, Cafés tendance soutenue ventes, Mai, 115,75 juin, juillet, août, septembre, octobre 12Si novembre, 128 décembre, 129,25 janvier 13C.25 février. mars. avrU. Graines et huiles

̃MARSEILLE, 27 mai. Ouverture. HuU, les arachides fabrique Les 100 kilos, logées fûts, a rendre, tare nette comptant sans-eg; compte, rendus chez l'acheteur 1 disponible-- 280-282,50.

Huiles de coprahs. Les 100 kilos, logées fûts à rendre, tare nette comptant sans es* compte, rendus chez l'acheteur disponible 192,50. ̃

Huiles de palmistes. Les 100 kilos, logéee fûts à rendre, tare nette comptant sans e% s compte; rendus chez l'acheteur disponible, 190; huile'de palme blanchie, 155; huile de palme Dahomey c. a. f. Marseille, 135.

Huiles de graines comestibles. Les 100 ki- los, nus, gare Marseille, paiement comptant, arachides neutralisées .désodorisées, 320-330 arachides runsques supérieures, 330-345; ara- chides ruflsques ordinaires, incotées; sésames alimentaires désodorisées, 330-340; sésames au,.mentaires ordinaires, 320^-330. ̃ l^ Huiles d'olives. De pays, nues, prises g, t moulin, suivant région, -incotéas. Les^-iap kilos, logées en. bordelaises ou fûts, quai" Mari1 seille, comptant net Tunisie extra; fncotée Tunisie 1" pression, S80-395; Tunisie 2- sion, 365-375; Algérie surfine, Algérie fine, incotée. Borj as extra. 175-195: BorjsS fine, incotée; Andalousie extra, 190-175; And«4 lousie surfine, 175-165.

(6 0/0 de taxe en plus pour tous les ar"U*< des ci-dessus). » LONDRES, 27 mal. Graine de 1in (pi* tonne) tendance calme. Bombay à Lon-" dres mal-juin. li juin-juillet. 12 3/tCalciitta à Londres mai-juin, 12 1/4 juin4 juillet, 12 l'/4. La Plata à Londres mâL 10 11/16 Juin. 10 7/8 juillet, 10 7/8, tovi» vendeurs..

Graine de colza (par tonne) tendance câlina, Toria mai-juin. 12.6/16 vend.; juin-juillet, 12 5/16 vend. Cawnpore, Ferozepore. tôû« incotés.

Huile de lin tendance calme. Disponible, 25 mai, 24 .mai-août, 24 1/4 septém* bre-décembre; 24 3/8 janvier-avril; 24 1/2 toua vendeurs. ,•«. Huile de colza (par tonne) tendance calme4 Brute disponible.. 33 314 raffinée disponible 35 vendeurs.. ^T Cours des sucres de Londres

LONDRES, mai. ̃ ;-f' Clôture. Sucre» brut base 96 0/0 tendance soutenue. Sur mai V. 4/10 1!2, A. 4/8; sur août V. 418 3/4, A. payé; sur décembre V. A. payé.»; sur mars 1937 V, A. payé; sur mai 1937 V. 4/11, A. 4/10 1;2.

Cours des métaux de Londres LONDRES, 27 mai. Clôture. Métaux -a Antimoine de Chine, régulus, 45 47. Cuivre comptant, 36 1/2, trot et 1/2; Best selected, 39 15/- 41 éleS trolytique, 40 15/- 41 5/

Etatn anglais cromptant; 200 étraili ger comptant, 201 5/ étranger trois moU, 196 7/6. Plomb anglais éomptant, 17 étran. ger comptant, 15 1113; étranger, liv. éloig-, 15 Zinc comptant. liv. éloig., 14 12/6. Argent en barres0,925, 19 3/4; deux moiâî 19 1S/16. Or 1/2. Mercure 12 7/6 à 12

LONDREB, 27 mal. Clôture. Cooafchoucs fumé feuilles disponible, 7 5/16 pâyi", valeur para fine, hard disponible 9.

NEW-ORLEANS, 27 mal. Codons disp>». nible. 11; 72 juillet, '1'142 octobre, 10 décembre, 10 33 janvier, 10 32 mars. 10 35 mai (37), 19 37,

NÉW-YOr£', 27 mai. Sucres juillet,' 284/85 septembre, 280/81 novembre, décembre; janvier..256/57 mars; 256/57 mai (37), 257/58. '••• Ventes approximatives 3.000 tonnes.

NEW-YORK, 27 mai. Cotons disponible 11 74 sur juillet,11 49 sur octobre, 10 45. Cafés Rio, type n» 7, disponible, sur juillet, 464 sur septembre, 476. Sucre Centrifuge, Cuba, 372.

CHICAGO, 27 mai. Blés aur Juillet, 83 3/4 à 83 5/8; sur septembre, 82 5/8 à 83 1/2. Maïs sur juillet, 60:1/4 sur septenw bre. 57 3/4.

Saindoux sur juillet, 10 sur «;tn tembre, 10 12.

NEW-YORK, 27 mai. Hutte de coton. (base bléchabie) juillet, 890 septembre, 890 octobre, 881 décembre, 860

NEW-YORK, 27 mai. Cafés Santo» 1 n° disponible, S 5/8 juillet. 827 sep. tembre. 841 décembre, mars, 857 mal (37), 865.

Ventes approximatives 24.OJ0 sacs.

NEW-YORK, 27 mai. caoutchoucs juillet, 15 62 septembre, 15 octobre, 15 73 décembre, 15 80 janvier. 15 88 mars, 15 90. ̃•'

Ventes 39 lots.. NEW-YORK, 27 mal. Cacaos: disponible; 5 3/4; juillet, 533 septembre, 543 octo.. bre, 545 décembre, 551 janvier, mars, 558 mai (37), 563.

Ventes 123 lots. HULL, 27 mai. Huile de /1.. brute nuej disponible, sur juin-août, 24 1/8 j sur septembre-décembre, 24 1/8.

Huile, de colza extraite, disponible, raffinée, 34 1/2. Huile de coton égyptien, raffinée, cils nible, 26 1/2 brute. 24 1/2. Graine de lin Calcutta, disponible, 12 La Plata, mai, 10 3/4. NOUVELLES MILITAIRES Le Joürnat officiel publie ce matin 1» L* tableau d'avancement des réserves pour 19$K intéressant toutes les armes et tous les services de l'armée 2° Un décret portant flxatioa des effectifs du 'corps de santé colonial, ea application des dispositions de la loi de finani • ces du 31 décembre 1935 (articles 69 et 70).

Les fêtes de Paris Le concours de la plus belle

amazone

C'est cet après-midi U 14 h. 30, au Cluti des Sablons du Jardin.;draccl|matation, qu'aura lieu le concours annuel d'élégance équestre/ organisé, .par le jour.nal la Liberté la plus belle cavalière, la plus belle amazone et la coupe des juniors, suivis de diverses présentations équestres en haute école et d'une épreuve d'obstacles pour juniors et d'une épreuve de puissance réservée aux officiers et cavaliers de la région parisienne. Cette manifestation hippique,'pour laquelle plus de cinquante cavalières et amazones sont engagées, ne pouvait mieux convenir pour entrer dans le cadre des Fêtes de Paris.

Entrée 5 francs en plus dé l'entrée au Jardin d'acclimatation-

« Don Giovanni. x à l'Opéra

A l'Opéra, ce soir 20 heures, représentation en italien de Don Giovanni, opéra de Mozart .sous la direction de M; Bruno Walter, avec l'interprétation du dernier festival de Salzbourg M. Pinza, Mme Giannini, M. Dino Borgioli, Mmes Lotte Schoëne et Konetzni et M. .Virgilio Lazzari.

Une seconde représentation de Don ̃Giovanni sera donnée samedi soir. Trois ans de prison à une femme qui, pendant deux ans, tenta d'empoisonner son mari

L'audience du tribunal correctionnel de Beauvais fut occupée hier par le jugement de Georgette Brunétot, 27 ans, mère de deux jeunes enfants, qui, avec 'une effroyable persévérance, attenta aux jours de son mari, Roger, en lui faisant absorber presque quotidiennement une dose de somnifère.

Une infidélité discrète et quelque peu cachée en fut le motif.

Le ménage vivait dans un petit, commerce de vins à Lannoy-Cuillère, où Georgette devait avoir un amant. Maladif, son mari était cependant l'objet de soins qu'elle lui prodiguait avec dévouement, sans que rien laissé soupçonner son sinistre projet. Cependant, dans ses tisanes et sa boisson.la dose quotidienne de somnifère était régulièrement incorporée.

Il en fut ainsi pendant deux ans et c'est sa belle-sœur qui, ayant eu des doutes, surprit un jour la criminelle préparation.

Complètement rétabli, Brunetot est à l'audience où il jette un regard attendri vers sa femme à qui il a déià pardonné. Le témoin Ternisien viendra affirmer que sa liaison avec l'inculpée dùrait depuis deux ans. •-̃̃

Brunetot qui, malgré l'évidence, veut sauver. sa femme, .déclare que tout ce qu'il a dit dans ses précédentes dépositions n'était que mensonges et qu'il avait été poussé à faire ses déclarations par sa mère.

Le tribunal correctionnel a condamné Georgette Brunetot à trois ans de prison ,et cent francs d'amende.

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SIGNEJESJEMfS Un accord entre Pair et le fer c'est-à-dire entre le chemin de fer français et Air France

pour le transport publie

En présence de M. Paul Tirard, de l'Institut, président de la compagnie Air France; de M. Mugniot, ingénieui'' des ponts et chaussées, directeur général de la compagnie du P.-L.-M- des directeurs d'Air France MM. Albert Gau- chet, Charvet, Briant, Jean Chitry, Costa de Beauregard; enfin de la presse aéronautique, M. Louis Allègre, administrateur directeur général d'Air France, a exposé hier les résultats de l'accord Air-Fer, c'est-à-dire de la collaboration intime qui régira, à partir du 1er juin, les rapports entre les grands réseaux de chemins de fer français et Air France concernant les facilites offertes aux passagers.

Il est de fait que, pendant longtemps, une concurrence, parfois excessive, a sévi entre les chemins de fer et l'aviation. Un sens plus aigu des réalités a rapproché les uns et l'autre, de telle sorte qu'à partir du Ier juin sera inauguré tout un système de billets conjoints, combinés aller et retour, combinés circulaires avec interchangeabilité des billets de retour, de telle sorte que

10 Billets conjoints, un passager partant de Roubaix obtiendra, en gare de Roubaix, un billet de chemin de fer Roubaix-Paris et. un billet-avion ParisMarseille

2o Aller et retour, un passager pourra se faire délivreur, dans les gares et à Air France un aller et retour ParisMarseille en avion et Marseille-Paris en chemin de fer ou vice versa

3u Voyages circulaires, un passager, bénéficiant de l'application, pour chaque mode de transport, de la réduction prévue pour les billets d'aller, et retour pourra se rendre, par exemple, de Paris à Marseille par fer, de Marseille à Alger par avion, d'Alger à Casa par fer, de Casa à: Toulouse par avion, de Toulouse à Paris par le train de nuit.

4a Interchangeabilité, un voyageur ,porteur d'un aller et retour avion ou chemin de fer pourra utiliser indifféremment l'un. ou l'autre moyen de transport, avec béné6ce d'application pour chaque mode de transport de la réduction, prévue pour les.aller et. retour, étant entendu que les tarifs avion et fer étant différents, une ristourne ou un supplément, suivant le cas, lui sera compté.

Ce résultat est une preuve tangible de la collaboration que lés chemins de fer apportent à l'aviation.

M. Louis Allègre ajouta- qu'à partir d'aujourd'hui il n'existait plus aucun avion monomoteur' en service sur les 40.000 kilomètres des lignes' d'Air France.

M. Paul Tirard, président d'Air France, et M. Mugniot, directeur général du P.-L.-M., se félicitèrent de cet accord qui rendra plus souples et plus faciles qu'auparavant les possibilités de voyage et les relations entre la France et l'Afrique du Nord.

À LA SOCIETE

DES AUTEURS ET COMPOSITEURS La société des auteurs et compositeurs dramatiques a tenu hier. à la salle des ingénieurs civils, une assemblée générale extraordinaire sous la présidence de'M. Charles Mère. Après un exposé de M. Léon Xanrot et un rapport de M. François Porché, l'assemblée a voté à l'unanimité diverses modifications statutaires et décidé la réunion prochaine d'une commission extraordinaire et plénière chargée 'de procéder à une revision générale des statuts.

L'assemblée générale ordinaire annuelle a eu lieu ensuite. Elle a unanimement approuvé le rapport général que M. Léopold Marchand a présenté, au nom de la commission, sur les travaux de l'année, ainsi que l'explosé financier de M. Louis Lemarchand. trésorier.

L'assemblée a décidé la nomination d'une commission de discipline pour examiner la suite qu'il convient de donner aux plaintes déposées contre un auteur de films et metteur en scene. membre de.la société.

L'ordre du jour appelait enfin l'é1eotion de cinq commissaires.

Ont été élus au premier tour et pour trois ans MM. Michel Carré, Alex Madis, Etienne Rey et Charles Vildrac. auteurs Henri Hirchmann, compositeur.

HIER A TOULOUSE première journée des travaux de la Mutualité française

SUITE DE LA DEPECHE DE 1" PAGE DE L'ENVOYE SPECIAL DU MATIN

La mutualité familiale aura comme rapporteur, M. Ysard, président de l'Union mutualiste de l'Aude.

Le Plan sanitaire question primordiale sera présenté par M. André, vice-président de la Fédération nationarle et président de l'Union nationale des caisses primaires mutualistes d'assurances sociales, section 'des services de répartition.

Le fonctionnement et la situation des société complémentaires seront exposés par M. Olivier, président de l'Union mutualiste d'Indre-et-Loire.

Les rapports de la mutualtié avec l'activité économique et sociale, -bénéficieront d'un rapport de M. Abel Durand, vice-président de l'Union départementale de la Loire-Inférieure.

Les rapports de la mutualité avec les Assurances sociales. et les dispositions à introduire dans la loi du 1°r avril 1898 pour la fusion des deux législations seront exprimés dans un exposé de M. Bonvoisin, vice-président de l'Union nationale des mutuelles professionnelles et interprofessionnelles.

Enfin, M. Gossart, président de l'Union mutuelle des retraites précisera les questions diverses.

Quant au rapport général, il sera présenté par M. Laurent, président de l'Union départementale de Meurthe-etMoselle.

Il n'est pas douteux que parmi ces questions, celle qui retiendra particulièrement l'attention des congressistes. est celle du plan sanitaire. Le choix, à cet égard, de. M. André, comme rapporteur, indique toute l'importance que les dirigeants de la mutualité française attachent à ce problème dont dépendent si intensément l'avenir du pays est le salut de la race.

Technicien averti de la question, M. André aura, suivant le jugement d'un mutualiste de haute classe, M. Arvaud « toute l'autorité nécessaire pour poser le problème et apporter les solutions susceptibles de donner au pays l'armement sanitaire, que les pouvoirs publics se sont révélés jusqu'à ce jour incapables de lui fournir ».

D'autre part, la mutualité française il ne faut pas l'oublier -r- gère la plus grande partie des caisses maladie, groupant ainsi 40 des assurés sociaux dans les caisses de capitalisation, et poscède une fortune mobilisable de plus de 500 millions de francs. Elle entend donc désormais prendre rang parmi les grandes associations qui peuvent intervenir utilement dans l'économie politique et sociale au pays.

-Les interventions toujours utiles de M., Abel Durand dans les divers .congrèsmutualistes laissent prévoir de sa part; une étude au plus haut point féconde à cet égard.

Enfin, la subtilité et le rigorisme de la logique de M. Bonvoisin analysant la volonté très ferme de la mutualité de jouer un rôle primordial dans toutes les questions économiques et de participer aux travaux de toutes les commissions communales, départementales ou nationales feront certainement bénéficier les congressistes de suggestions et de considérations extrêmement utiles.

En conclusion, le congrès entendra, le résumé de ses travaux par M. Romain Lavielle, dont les précédents rapports Si énergiques et si limpides ont toujours recueilli dans le collège mutualiste de France le plus brillant et le plus légitime succès.

Les différentes assembées plénières seront présidées par M. Léon Heller dont l'intelligente activité a donné jusqu'à ce jour de si tangibles résultats. L'assemblée solennelle de clôture sera dirigée par M. Marcel Bernard, directeur général des assurances sociales et de la mutualité, qui par sa subtilité compréhtnsive des problèmes sociaux à su conquérir la plus grande faveur de la mutualité française et de ses meilleurs militants.

M. Siraud est nommé directeur adjoint de la police municipale Par arrêté en date du, 27 mai, M. Roger Langeron, préfet de police, a nommé directeur adjoint de la police municipale M. Siraud, commissaire divisionnaire chef du 8o district, en remplacement de M. Castel de Courval, admis sur sa demande à faire valoir ses droits à la retraite.

M. Jean Siraud est né à Cherbourg. Il est âgé de 53 ans. Il est entré dans l'administration le- 21 juillet 1903 et fut nommé officier de paix le 1er juin 1912, puis commissaire de police du quartier du Val-de-Grâce le 1er juin 1917. Le 16 mars 1921, il était nommé commissaire spécial à la compagnie de circulation, puis, le \'T mai 1928, coinmissaire divisionnaire, chef du 80 district. Chevalier de la Légion d'honneur, il a été blessé au cours d'une manifestation en janvier 1925. M. Marius Castel de Courval, âgé de 52 ans est entré dans l'administration en 1908.

Il occupait, depuis le ler juillet 1931; le poste de directeur adjoint de la police municipale et de, secrétaire général des services de la défense passive.

Une fleuriste blesse à coups de marteau la maîtresse de son fils

et se constitue prisonnière

A l'issue d'une discussion, Mme veuve Marie Paigne, 57.ans, fleuriste, 43, rue de Fécamp. a frappé de plusieurs coups de marteau la maîtresse de son fils, Mme Marie Sweig, 39 ans, 26, rue de Wattignies. La victime a été transportée à l'hôpital Saint-Antoine dans un état grave.

Mme Paigne, au domicile de laquelle le drame s'est déroulé, s est constituéeprisonnière au commissariat de police du quartier de Picpus.

Les sports à l'Hôtel de Ville La quatrième commission du conseil municipal de Paris, au cours de sa dernière réunion, a décidé de proposer à la ratification de l'assemblée, lors de sa plus prochaine session, la nomination; comme rapporteur de l'Education physique et des sports, de M. Armand Mas- sard, champion olympique de 1920, président du comité olympique français; pour succéder à feu Léopold Bellan- Un- odieux individu est condamné par les assises de Seine-et-Oise à cinq ans de prison

Lassée des mauvais traitements que lui faisait, subir son mari, une journalière, Mme Petitjean, le quittait le 25 juin 1935, se ren.dant, avec. ses' deux enfants Andréa, 14 ans, et Lucette, 3 ans, à Berck-Plage.

Mais, démunie de ressources, en octobre, la malheureuse femme'tentait de se suicider en se' jetant à la mer avec la jeune Lucette. Si la maman put être' sauvée en temps udile, .il n'en fut pas de même de la fillette qu'elle tenait dans ses bras et qui succomba. Inculpée d'homicide, Mme Petitjean fut tradulte devant 'es assises du Pas-de-Calais en février et condamnée a 5 ans de réclusion. La jeune Andr6a avait alors été confiée au père, André Petitjean, 38 ans, ouvrier spécialisé,' il, rue Gounod, Saint-^Tloud. Mais le misérable de qui la justice avait attendu un soutien moral pour sa fille, dut être peu après Inculpé d'odieuses violences sur celle-là même dont il avait la garde.

La cour d'assises de Seine-et-Oise a condamné, hier, le père indigne à cinq ans Ce prison.

tE «MATIN»

AUTOUR DE PARIS NAVIGATTION FLUVIALE Hauteurs d'eau journalières- Yonne •̃ Sens, V m. 22.

Haute-Seine Bray-sur-Seine.. 0 m. 98:1 Montereau, 1 m. 55 Melun, 2 m.-61 Varennes, 2 m. 22 Port-à-rAiigla-is, 3 m. 05.̃

'Traversée de Paris Pont d'Austerlitz,- 0 m. 25 pont' de la Tournelle, 0 m; 89 pont Royal, 2 ni.: 58.

Basse-Seine Suresnes, 4 m. 48 Buezons;.3 m. 12 Ahdrésy, 1 m., 09 Mantes. 3 m. 40 Méricôurt, 3 m. 12: Marne Damery, 0 m. 40 Pommeuse, 0 m. 92 Chahfert, 0-m. 60 CharenOise: Venette. 2 m. 62.

SEINE

GENTIt.LT. Le motocycliste Georges Douharitine, 8, place du Docteur-Paul-Mtchàux, ̃• à Paris, est heurté par le camion conduit ,par le chauffeur Maurice Michel, 10, rue Duffaut, à Gentilly. Le motocycliste a été transporté à l'hôpital Oochin.

SEINE-ET-OISE

La ville du Vésinet ne payera que 2.500 francs à la Compagnie du gaz franco-belge

A la suite d'un différend, le conseil de préfecture interdépartemental avait condamné la-ville du Vésinet à payer une indemnité de 580.000 francs en principal à la Société du gaz franco-belge, soit avec les intérêts, un, total d'environ 700.000 francs.

Sur appel, le Conseil d'Etat a condamné ladite ville à verser seulement une indemnité de 2.500 francs, intérêts compris.

Le cadavre d'un sexagénaire qui s'était suicidé est découvert en forêt de Saint-Germain

On a découvert en forêt de Saint-Ger-: main, près de la route du Chèvre-:Corbeau, le cadavre d'un homme en putréfaction, la tête trouée d'une balle. L'enquête a établi qu'il s'agissait de M. Sylvain Blanchard, 60 ans. repreSentant de commerce, 16is?ïHe';du .Cheminde-fer-du-Nord, à Montigny-les-Cormeilles, qui avait quitté son domicile le 14 mai dernier. Il s'agit d'un suicide..

MONTGERON. Le conseil d'administration de la caisse des écoles et, la municipalité, orga-i nisent 'une kermesse, dimanche 14 juin prochain, heures, sur l'avenue de la Grange. aux ocnfins de la forêt de Sénart. SAINT-CLOUD. Le groupe 'd'artistes libres de la banlieue parisienne. Toute'toile dehors, organise du 30 mal au 1" juin une,exposition d'arc en' plein air, avenue du Palpais. SEINE-ET-MARNE

CHAMPS-SUR-MARNE. Eugène Duchéne. 73 ans, ancien chocolatier,' se pend. dans son grenier.. FONTAINEBLEAU. En forêt, à la Mareaux-Fées, une Parisienne, Mme Hacliard, fait une chute et se brise la jambe. A l'hôpital. ME AUX. On retire de la: Marne, près. du quai Victor-Hugo, le cadavre de Charles Osselin, 53 ans, manœuvre, faubourg Saint-Nicolas. Suicide.

RËCLOSES. Sortant de son domicile, à Recloses, pour traverser la rue, M. Jean Sturni est heurté par une automobile et grièvement blessé. H succombe à l'hôpital.

OISE

Le feu détruit la ferme du mairie de Plessier-sur-Saint-Just

Un incendie, occasionné par la foudre. a détruit la ferme de M. Abel Le-

fèvre, agriculteur et maire du Plessiersur-Saint-Jùst. Deux cents mètres de bâtiments construits en ter à cheval et comprenant hangars, écuries, étables, re- mises, ont été entièrement consumés ainsi qu'une importante quantité de récoltes et un nombreux matériel de culture qu'ils abritaient. Sept compagnies de sapeurs-pompiers ont réussi à circonscrire le fléau qui menaçait tout un pâté de maisons environnantes et notamment la mairie et l'école. Les pertes s'élèvent a environ 500.000 francs.

ESSUILES-SAINT-RIMAULT. Mine Pelletier, et M. Andrieux, manoeuvre, ont eu leur bassecour et leur cave visitées, par des malfaiteurs, qui emportent un important bVtin.

AISNE

AUTREPPES. Tous deux retraités de l'instruction publiquee, M. et Mme Menu, viennent de célébrer leurs noces d'or. Ils ont fait distribuer des victuailles aux malheureux à cette occasion.

CHAUNY. En regagnant son domicile, 85, rue Renan, M. Albert Ohantry trouv pendue sa femme née Simone Gobspn, 34 ans. Ce ménage était fort uni et dans une aisance relative. On ignore encore les causes de ce suicide. MONDREPUIS. Près de Neuves-Maisons, le domestique Ovide Franchart, 63 ans, est renversé par l'auto de M. P. Rousseau, de Wimy. Grièvement blessé, il est admis à l'hôpital d'Hirson.

SAINT-QUENTIN. A l'occasion de la Pentecôte, un tournoi international de football

réunira dimanche et lundi, sur le stade du chemin de Morcourt, le R.O. Arras Tubiana, d'Anvers le Star-Club de Candry et l'Olympi- que Saint-Quentinois. ̃̃- UNE DETTE DE STAVISKY Le procès intenté par M. Simpère, créancier de Stavisky pour une somme de trois millions, résultant d'opérations à terme sur les céréales à M. Moulin, administrateur judiciaire de la succes- sion d'Alexandre?" été jugé hier par la 1rs chambre du tribunal civil de la Seine. Le tribunal s'est déclaré compétent a il a renvoyé l'examen du fond du pra* cès au mois d'octobre.

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2, Boulevard des Italiens 44, Rue du Louvre 40,F9 Montmartre 26, R. de ContUntinopIe, Pari» L'inauguration avec des passagers T"3e la ligne aérienne Paris-Dakar L'avion qui partira dimanche du ^Po.wrget dans la nuit, avec le courrier d'Air France, à destination de l'Afrique occidentale et de l'Amérique du Sud inaugurera le transport des passagers entre. Toulouse et Dakar, parce qu'en effet. les vols de nuit n'étant pas organisés en France ceci a l'air extraordinaire mais il en est ainsi les pasjBàgers ne sont admis au'à Toulouse. Jusqu'à présent, les passagers n'allaient pas plus loin que Casablanca, mais depuis que la zone dissidente de Tîtb de Oro a été résorbée grâce à l'ac',tjon- de l'aviation de l'Afrique occiden-tale, également à celle, des méharistes, depuis que des -avions nouveaux trimo- teurs volent le long des côtes occiden- tales d'Afrique à 240 à l'heure. le transport public a éte autorisé.

-Le premier passager qui pendra place à bord des Cdssiopée et Altaïr de Tou'louse à Dakar sera lundi piochain M. "EWume, ancien gouverneur de l'Afrique occidentale, président honoraire d'Air France. M. Roume, autrefois, mettait iife douze à quatorze jours pour se rendre à Dakar. La semaine prochaine. vingt heures lui suffiront.

La liaison postale aérienne d'Amérique du Sud

-Le Centaure, quadrimoteur Hlspano- "Siiiiza, qui avait décollé de Natal, mardi, à 7 h. 40 (G. M. T.), avec le courrier d'Air France, est arrivé à Dakar, hier, minuit 47. C'est la 86e traversée pos,tale. L'équipage était composé de Routthon, chef de bord (30e traversée), Ca•i»illon, pilote (6' traversée), Salvat, navigateur traversée), Neri, radionavigant traversée), et Pichard, méca-Bicien (13' traversée).

Le courrier a été embarqué à bord de l'avion Dewoitine, trimoteur HispanoSuiza Altdir (Parizot, Côurtault, Pujo). oui a quitté Dakar, hier, à 1 h. 10 (G. IL, T.), à destination de Casablanca:

Pour la sécurité de la route Les réalisations des Vieux du volant On communique

En quatre années d'existence, les Vieux du volant, le groupement national officiel des anciens de l'automobile, partis de zéro, ont réussi à prendre la septième place, sur cinquante-huit, au classement des associations de tourisme. Il est vrai que leur activité ne cesse de se manifester et travaille, chaque jour, inlassablement à la réalisation de leur programme la sécurité de la route. En dehors d'autres organisations obtenues par les Vieux du volant et pour ne retenir que les principales, rappelons leur campagne pour l'éducation des usagers de la route. Ils l'ont organisée de telle sorte que tous les quotidiens, ta T. S. F., de nombreux professeurs et instituteurs diffusent et expliquent périodiquement leurs conseils de prudence.

De plus, après avoir étudié, remanié, rendu viable, le projet de police auxiliaire de la route, qu'avait élaboré, en 1924, M- Grinda, député des Alpes-Maritimes, et que rejetaient toutes les associations automobiles, ils sont arrivés à intéresser à sa réalisation le ministère de l'intérieur et à organiser avec le concours des préfectures un essai qui se perfectionne depuis sept mois.

Enfin, après avoir réuni un nombre d'adhérents qui fait teur force et organisé tout un réseau de délégués, représentant leur comité auprès des membres éloignés de la capitale, ils ont créé ces inspections de freins, de phares et de pneus, que tout le monde connaît maintenant sous le nom de visites gratuites de sécurité. Pour cette dernière réalisation, les Vieux du volant ont eu recours à l'aimable concours des garagistes, qui ont tout de suite compris l'intérêt de ces inspections, au cours desquelles aucun réglage n'est effectué, mais qui incitent les automobilistes à avoir des voitures mieux entretenues.

Voici en quelques mots les principales réalisations des Vieux du volant. Devant de telles preuves de leur utilité, les plus hésitants sont convaincus. Aussi l'association poursuit activement son ascension et de 7.821 qu'ils sont à l'heure actuelle on peut prévoir que, très rapidement, le total de 10.000 sera atteint; ce sera alors la quatrième association touristique de France

Rappelons que les Vieux du volant n'acceptent parmi eux que les automobilistes n'ayant jamais causé d'accident grave et possédant un' permis de conduire depuis au moins quinze ans. Tous renseignements complémentaires sont d'ailleurs envoyés gratuitement par retour du courrier sur simple demande. au siège social, 10, rue Pergolèse, à Paris (16e).

Le nouvel immeuble de l'Association fraternelle des employés

et ouvriers des chemins de fer français sera inauguré aujourd'hui

par M. Albert Lebrun

L'Association fraternelle des employés et ouvriers des chemins de fer français ouvrira, aujourd'hui, son congrès annuel, qui durera jusqu'à samedi, en son' siège social, 21, rue de l'Entrepôt. Cet après-midi, à 15 heures, aura lieu, en présence de M. Albert Lebrun, président de la République. la cérémonie d'inauguration du nouvel immeuble de l'association.

AU CONSEIL D'ETAT Deux conseillers généraux

de la Martinique invalidés

',Annulant un arrêté du conseil du cotiten- t.ieux adminisratif de la Martinique en date du 13 mai 1934. le. Conseil d'Etat a décidé d'annuler les opérations électorales du 7 octo- bre 1934 dans le canton de Diamant, à la suite desquelles MM. Eaal et Mario avaient été proclamés élus conseillers généraux, bien que n'ayant pas obtenu la majorité absolue des suffrages.

Un comité d'accueil est constitué pour recevoir la Légion canadienne d'anciens combattants

M. René Besse, ministre des pensions, vient de constituer le comité d'accueil chargé de canadienne, qui viendront en France pour l'inauguration du monument de Vimy et qui j doivent être. pendant quelques jours, les hôtes du gouvernement et des anciens combattants français. A la demande du gouvernement, le maréehal j Pétain a accepté la présidence de ce comité d'accueil.

VIE SPORTIVE Les championnats

internationaux de France de tennis

Journée creuse hier à Roland-Garros, où tous les matches joués simples et simples dames ont été gagnés facilement par les favoris.

Retenons les succès du jeune Merlin sur Henkel. La victoire du Français était, on le sait, acquise aux deux tien, mardi soir. Merlin eut assez de mal à la compléter. Il perdit, évidemment, la troisième manche où Henkel avait pris l'avance par 5 jeux à 1. Il fut également sur le point de perdre la quatrième, le champion allemand ayant pris l'avance par 5 jeux à 3. Mais alors le jeune Merlin attaqua avec tant de verve qu'il remonta et gagna par 8-6. Résultats

Simple A. Merlin bat H. Henkel, 7-5. 6-4, 2-6, 8-6 Marcel Bernard bat P Pelizza, 7-5, 6-4. 6-0 Kho Sin K:e bat Murray. 6-2. 6-3 6-4 Stalios bat Lecointre, 7-5. 6-4. 7-5 Bavarowski bat Sanglier, 6-3. 6-1, 6-0 H. W. Austin bat Féret. 3-6. 6-2. 7-5, 1-6, 6-2 Rodel bat Bolelli, 6-1. 6-3 Journu bat Landry, 4-6, 6-3, 1-6, 6-4, 6-4 Perry bat Martin Legeay 6-2, 6-3, 0-6, 6-3. Simple dames, huitième de finale Mlle N. Adamson bat Mlle J. Goldschmidt. 6-3. 6-2 Mme Mathieu bat Mrs Andrus, forfait Mme Henrotin bat Mlle Kovac 6-3, 6-1 Mme Gorodnitchenko bat Mlle Xydis, 6-1, 6-2 Mlle Iribarne bat. Miss Noel, 2-6, 7-5, 6-2. Le championnat de la presse Deux matches du championnat de la presse par équipes (2e tour) ont été joués hier. Résultats

Le Matin bat l'Auto par trois victoires contre une défaite Paris-Midi bat le Journal par trois victoires contre deux. ATHLETISME

Lés championnats de l'arm6e de la marine et de l'air

Aujourd'hui ont eu lieu, de 8 il. 30 à midi et à partir de 14 h. 30, au stade Pershing, les championnats de France de d'armée, de la marine et de l'air, organisés par la Fédération française d'athlétisme.

Le stage olympique

Une délégation du bureau du Comité olympique français, ayant à sa tête son président. M Armand Màssard, s'est rendue hier à l'école de Joinvil>-lePont pour assister aux séances d'entraînement des athlètes de différents sports, d^jà sélectionnés en vue de la participation aux Jeux olympiques. Le colonel Legros, commandant l'éco] le. entouré du lieutenant-colonel Astolfi, des commandants Desroys du Roure 'et Brigaudet, des aide-majors Mathieu et La Cha'.se-Martin, des capitaines Lar- tigues et Clayeux et de l'adiudant Le j Hanvic, présentèrent les at.hlètes cou- i reurs à pied, gymnastes, haltérophiles, lutteurs, boxeurs, sauteurs, rameurs, CYCLISME

Du nouveau au Tour d'Italie Rome, 27 mal. (Dép. Havas). Classement de la neuvième étape du Tour d'Italie, courue sur le parcours Campobasso-Aquila. 200 kilomètres 1. Bartali, 6 h. 51' 2. Del Gancia 3. Valetti, 6 h. 57 15" 4. Mealli 5. Molinari 6. Piemontesi 7. Valli 8. Olmo 9. Morelli 10. Guerra 11. Bergamaschi, etc.

Classement général 1. Bartali. 64 h. 33' 45" 2. Canavegi, 64 h. 40' 3. Olmo. 64 h. 41' 25' 4. Guerra et Berga- maschi. 64 h. 42' 15; 6. Valetti: 7. Molinar et Mealli 9. Morelli 10. Balli 11. Piemontesi 12. Del Gancia, etc.Bordeaux-Paris

Voici la liste des engagés de Bor- dïaux-Paris du 21 juin prochain. ] Jean Aerts, Maye ou Rossi, Noret, Le- < ducq, Debenne ou Verlinden, Caluwé, i 1 Gijssrls. HavdiQuesf. ou Wiêrinckx. Choc- Que. Moineau, Benoit Faure. Fontenay et.:] Wauters, en tout treize hommes. Les deux favoris sont Caluwé et Chocque. t

la vie Financière Bourse de Paris du 27 Mai 1936 VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

VALEURS VALEURS valeprs PAROUET GofsoPhosphot»».. 600.. 4M.. E.tr.llcn M 50 MB0 P*chln«y. 3% perpétuai Rhône-Poulenc 852.. 835.. Fronco-Wyomlng 213.. 3% omortlssoble St-Goboln Ginirnl Mlnlnn 390 Cl»rg«.rs R*unl» 249.. 236.. 335 4%1925àg.d.ch. 7410 73 50 Qullmt. ..2546.. HMchkta 890.. 916.. 4V4% 1932 «. A.. 72 40 CooutcK Indochine 306.. 301 Hou». 366.. 360.. 48$ 1932 ».B.. 71 30 citroSn 380 HuS«h.Tpéuo"l« il? B0 165 Obl.Tr.s.4y.%1933 792.. 781 Compteurs à Gai.. 1686 1545 Hullw <rt Pitrol.» 167 BO 18& 740.. 732.. Ford. 44.. Hydro-Elect. C.r. 43 76 OutNat.4%%1932 729 716 P.™ 448 Jag.rs(onta!n g?*" Si* *I J°fiann.Sburfl "6.. 296.. ai? 424 418 ̃ Kalonoa (Cl. du).. 269.. 272.. Bonqu. de Franc. 6000 6600 'S?" ZZ2 • Llévin tolr^nr! ffi:: II. Japon 1907 te?: 33.. 3460 CI. Algérienne 1040 1061 Rim. consol. 1626 Mata IW. 362.. c.'4WÊ,rc*oip« sîo::™ s.4%.895. «4.. n» M»^~»a -• «j •• «g a Crédit Commercial. Tchécosl. 5 32-37 966.. ppél les., le» w» Crédit FcncLr Turc 7 204.. 207.. M.»leon Eogl. 9626 0660 Crsd.Fonc.Indochln. 89 66 25 Turc TA% 34 (2- r.) 184.. 187.. Michelin part» 707.. Crédit Lyonnais. 1365 1337 Banq. Kat Mexique 136.. Mln.s .t Produits ch. Société Général. 866 Banqu. Ottoman. 304 297 Mlnrére Grands Lacs 474 Foncière Lyonnaise; Foncier Egyptien 2976 Mot Gnome Soc. Gén. Foncière. 75 Wagons-Uts 42 26 MoIombfaue 34 Suez 19316 19340 Gaz de Lisbonne. M'Zalta 2276 action de Jouis* 18S00 186C0 Central Mlnlna 1926..1922.. Naraauta 4326 43 76 port de fondât. 17700.. 17620 Geduld 833.. 836.. Navigation 11260 113.. Société Civile.. MonteccMnl New State Areas. 264.. 2E6.. Lyon 6S0 Pemoï Midi 670.. 677.. Norvégienne Arote 763.. 776.. Phosph. Constantin. 220.. Nord 999.. 986.. Pétroflna 318.. 321.. Djeb. M'Dllla 9850 Orléans «80.. Royal Oulch 1/10. 2695 –Tunisiens. 62 60 6326 Santa-Fé Portug. de Tobacco 293 291 SIS:: EN BANQUE F" 704.. •• 703 •• Lyonnahe es Eou. 1166 Roan Antelop. 149 60 loulss. 890.. 872.. Mexicain 5 27 76 27 Shansl 32.. 3260 DPb'uE«ol1f^?? 960 îll- Bon7M.x?ci,-o% 6o 25 25 ^"v. *îi !?HS ElVctrlcIté de ParU «« 426.. • Slmmer 67 26 66 60 Electricité S.ln. Areas 182 60 Spring Mines 16660 Electricité Gai Nord Astra 76 26 74 76 210 21260 Général. Electricité 1090.. Banque Egypte 3286 3318 Sub Nlgel ? V. 927 Y En. El. Littoral Médit 666.. !"«(*̃•> Tonganylka 67 76 Nord de Fronce 400 ?B?" BÎui, OeC° 472 îl! "̃ TovoyTln 16 76 1676 Nord-Umlére. 730.. Bruay IJO Terres Rouaes. Dora T.S.F. 397.. 389.. Calro cap. 766.. 768.. Thoïïs 216 21S 60 Thomson-Houston Cambodge TownshlpsMlnUs.Fln. 66.. Gaz..Eo.« 610.. 600.. Caoutchouc 99.. 9926 Tra™,oal Schn.ld.r 920.. City De*p 134.. 136.. Unlon ̃=""• 690 • • 6?3 Trélllerles du Havre Colombie 80 76 81 Katangaprlv. 1636 Un. 60 Crown Mines <&, Maries. 382.. Daggafonleln 698 Union tropicale 2160 21 Vlcolgne. 403.. DeBeers 630.. 632.. Urlkony Baléo. 7160 De Beers prêt 1313..1324.. V.rmlnck LeNldel 666.. Dong Trleu 6376 6326 w, M_ 988 ,m Easlem Vins et Spiritueux 162 60 16260 Françoise des Pétr. 620 East Geduld 741 Vlscosa katColor. St-Denls 872.. 843.. Equateur 134.. West Sprlna Ltd 167.. 166..

.VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT VALEURS Il VALEURS 1 Cours 1 Cours Il VALEURS 1 Cours 1 Cours PARQUET Flves-Ulle 690 660 fanama obligations. 121 121 Pontglbaud 1436 1430 BwsTrés.7%1925 626.. Aciéries Marin 304.. 290.. Bons 6% 34 1.000 841.. 826.. 4%)935 330.. 320.. ObllÏV «3, 1 !>6n 7IB ft? pont^Mouslon 1046 ?5l fin 2703 ..2706.. f d,, Métaux.. P-U-M. |%4P|1 A 635 633.. CrédltNatlonal1919 464.. Montbard-Aulnoy.. 220.. 220.. 5%1933A 716.. 714.. 1920 Béthune 4049 Midi 5 1921 A.. 1921 490.. 5 1933 A.. 717.. 713 Bons6%|ulllet1922 477.. Chorbonn. du Tonkln 1800 1750 Nord 5 »/“ 1921 A.. 620 6%)on..1923 Çommentry-Fourch.. 5^/()1933A.. 6 °4 luin 1923 455 An'Çhe 1035 694.. Orléans 5 1921 A 620.. Obi 6 S- larlv. 1924 469.. Anzln 726 J12.. 5 avril 1934 840.. Blonzy Ouest 3 anc 32G pTT3'°o/,92B 407 401.. Carmaux. t-9z% 303 C^t-ltatî»/». 322.. 329.. Grand-Combe 1876 4 "fc" Y. 442 | fi i& ÔS,fcïÀtv»i: 1407 SÉHA^* 13 224 MlnesdeBor gli898 2 269.. Indochine 3 1909 306. Gu.rgour. g li8Ç9 2 »/°. 242.. 4 H 1932 Z9| • • !ff • • Mokto el Hodld -t 11904 âft^fe |:ï i-: ??£"̃ 920 s. si; Espagne Extérieure. ••• •• £• «J» Dynamite. 1298 1"» j lEmpr. 1930 4 Itahe^ïi %».. I9314J. 66, ptSïïnîK 1927" 1691 1590 Y. SataartHlcl.il. 1660 J««'<; ?» «g • "0.. 167.. March«lll.-Daguln 2396 2460 -1934 826.. 436.. S. *& Y. H Y. ,1679 260% 618.. 6,1 Bcnq.d.llndoahlne Z»'B •• '««u Transatlantique. gg 1892 2 eg B.N.C.I T. C. R. P Créd.Fonc. Colon.2 25 Voitures. 21 21 3 19O6 3% 276.. Cultes et Pyrites. ||7 239.. Da' 1430 1406 g 1912 148 148.. 8=S«Sa: && o* ::u* S S BW" A66 Fr.Tramways. |61 •• 361 Sucreries brésll 933 5 °J ° £:,Grd&nEï.B* 1!,t ,«• i.«4 ÎS Cables télégraph. 46.. 4260 français. 1210 1250 I^ffio-re-r".1:: Ht y. 106.. Sp: ̃ ;6 ëbllff. îll 286 Gai. Lafayette, oct^ 01909S*| Y. 149.. Force et Lumière. S0 60 81 60 Nouvelles Galeries. £ /i913 4 413.. Agence Havos 690 1929 s »? Fore Vienne. «6.. 1 15 LlLoIrle Hochelte.. 1861 881 Y. papG,.t|es de France 237.. 242.. /2 MSoï.To.Dâ«HbS: III Y. Ill Y. Publlca«.P«odlque. EN BANQUE Ouest Paris (O.-L.) 1:4 121 Afrique Occidentale Calro Héilopolls. dlv. Sud-Lumière 127.. 127.. Air liquide part. 1668 1800.. Provld.nc. Slge 6825 7260 Pérenchles 211 216 Bergougnan Djeb. D|erlss. |oulss. LaSole Contrepl. Océan. 220.. 216.. L cap.. 1232 Ecl.Chauff.ForcMot c 8 50 Klnto |oulss Ga, Franc. etEtr. 1170.. 1160 gHroSn 400.. 401 Omnlim Pétroles. Gaz da Lyon /l"0?' • • • • • 237 227 Stéaua Romono. 89 38 60 GazNor/e.E, 237.. ^q,, 6 B& GazdeParls. ^CB 268.. Commd.r ,(,. Commerc Indochine 307.. Aciéries de Lonawy 236. Congo Grands Lacs SOI.. 310.. Sumatra capital AM£te* SI Y. XI Y. Télégraph.. du Nord 3955 ..4070 Parls-Ouoeou 679 Danube TSov. Adriat '· Als.d.ConstMécon. 310.. AsturlennadesMlnes 74 72 Argentin 6% 1910 d.Francï. 146 Sosnowlce 222 220.. Monaco. f]0 de la Loire 620 Est Asiatique Danoh 3182 1 ;5 110 60 110 S0 ChontleisSt-Nazalre 670.. 670.. lautaro 22 Part Héraclée 4326 4300 Chotlllon-Comment. Royal Dutch. 26800 Kutchlnson

MARCHÉ DE PARIS

La velléité de reprise qui avait; mardi, relevé sensiblement les cours n'a pas pu durer. Dès l'ouverture, on a constaté un nouveau fléchissement dans une ambiance complètement inactive. C'est. en somme la continuation logique de la même situation et, comme nous le faisions observer propos de la reprise antérieure, les dispositions foncières du marché n'ont pas changé.

Ajoutons que les faits journaliers qui semblent indiquer une certaine impatience des masses ouvrières ne sont pas de nature à incliner la Bourse du côté de l'optimisme. La réserve reste donc la règle, non seulement sur le marché à terme, mais aussi au comptant où la tendance a été de nouveau plutôt faible. On a fort peu travaillé dans l'ensemble et les fluctuations en cours de séance ont été de peu d'ampleur. D'une façon générale, on termine en moins-value, mais dans de nombreux cas cependant la reprise de la veille n'a pas été entièrement annihilée.

Nos rentes ont eu un marché agité et sont plutôt irrégulières. Les valeurs étrangères sont en bonne tendance, en particulier le Rio. Le 3 010 perpètuel a terminé à 68.10. contre 68,60; le 4 1917 contre 69,40: le 4 0/0 1918 à 68. contre le 5 0/0 1920 a 91,30, contre le 4 0/0 1925 Il 73,50, contre 74,10 le 4 0/0 1932 A A contre 73,15 le B contre 72,05. Aux banques, la Banque de France s'est retrouvée à contre le Crédit Foncier de France à 2.25C, contre le Crédit Lyonnais à 1.337, contre 1.365. Aux chemins de fer, le Nord a fini à 986. contre 999 l'Est à 731, contre 755. les valeurs d'électricité ont supporté quelques dégagements. Les valeurs de métallurgie n'ont pas accentué leur mouvement de -reprise et ont reperdu une partie de leur avance précédente. Les charbonnages ont été plus discutés Courri£res. 181.50 contre Vicoigne. 381, contre 403. Les valeurs de produits chimiques se sont conformés à l'allure générale des valeurs françaises. Aux pétroles, la Société Française Industrielle et Commerciale des Pétroles s'est inscrite à contre 87.50.

Le Rio Tinto est passe de 1.094 i 1.112 la Royal Dutch de 2.695 à 2.719. La Central Mining it restée contre 1.925 Le Foncier Egyptien à 2.977. contre 2.975. Le Suez à 19.340, contre 19.315.

L'obligation Young est revenue de 359,50 351,50 le Serbe 1895 de 114 A 112. Russe Consolidé inchangé à 15,25. Amélioration du Turc 7 0/0 à 207, contre 204

Au comptant, Marcheville-Daguin a terminé a 2.450, contre 2.395 Hachette à 1.862, contre :.851 Evian-les-Bains à 378, contre 373. En coulisse, la tendance a eté assez soutenue. bien qu'il y Aa eu un peu d'irrégularité en dernier lieu.

Clôture de la deuxième séance du marché officiel

Tendance calme mais soutenu*.

Métropolitain 351 50 Foncier égyptien Canadian Pacifia 201 50 Philips Central Minins 1.922 » Geduld 836 Rio Tinto 1.115 Royal Dutch 2.715 Amsterdam Rubber

Droits de suscription

AU PARQUET Négociations jusqu'au 29 mai Ouest-Parisien, 22,50; 12 Juin Energ. Elect. Sud-Ouest, néant; 30 Juin Oies Réun. Gaz, Electricité, 75; 15 septembre Chem. Fer de l'Est, 201; du Nord, 268, 270.

EN COtl.ISSE. Négociations jusque nouvel avis Fcj Polonaise, act.. 5 4 juin Robinson Deep, 2,69 9 juin, Cie Constr. Gle Travaux publics, lncoté.

COURS DES CHANGES

Clôture. Cours traités 14 h. 30 Londres, 75,67 New-York. 15,19 Belgique, 2f6,75 Espagne, 207,25 Hollande, 1.026,25 Italie, 119,70 Norvège, 381 Pologne, 69 Prague, 62, Où Suisse, 490,625.

Le volume des échanges Les échanges ont été plus calmes en général. On a traité 388.850 francs de 3 0/0 perpétuel contre 619.530, 2.002.410 francs de 4 1/2 0/0 1932 contre 2.530,490, 107 Banque de France contre 291. 857 Péchiney contre 1.071, 1.349 Air Liquide contre 1.603, 2.664 Royal Dutch contre 2.778. Pourtant, on a échangé 672 Distribution contre 504, 1.194 Kulhmann contre 1.157, 724 Saint-Gobain contre 518, 1.327 Obligations Young contre 466, 15.082 Canadian Pacific contre 2.555, 972 Rio contre 593.

MARCHÉS ÉTRANGERS LONDRES

Le marché a lait meilleure contenance. On a en effet enregistré un raffermissement des fonds et titres industriels anglais. De leur côté, les valeurs internationales ont été mieux orientées. On a eniegistré aussi des progrès parmi les pétroles et les mines d'or. Les mines métalliques sont lestées calmes.

Fands d'Etats icalmes) Consolidé 2 1/2 0/0, 84 5/8 Consolide 4 1/2 0/0, 115 5/8 Fran- çais 3 0/0. 21 7/8 Français 4 1/2 0/0, 23 1/2; Français 4 0/0 1917, 22 1/4 Argentin 4 0/0 1897. 94 1/4 Bresil 1889, 17 1/2 Chine 4 1/2 0/0, 100 1/2 Egypte unifiée, 103 Emprunt Young 5 \M 0/0, 40 1/2 Italien 3 1/2 0/0, 24 1/2 Japon 4 0/0 1899, 63 1/2 Portugais 3 0/0. 78 1/2 Russe 1909. 1 1'/4; Russe 1909, 1 1/4 Espagne extérieure 62 1/2 Turc 7 1/2 0/0, 3 1/2.

Valeurs américains soutenues) Atchison Common, 73 Canadian Paclfic, 12 5/8 Union Pacifie. American Tel and Tel, 166 General Motors, 63 1/2 U. S. Steel, 60 1/4. Voleurs anglaises (calmes) Banque d'Angleterre, 378 Lindon Midland Scottish, 23 Great Western, 47 1/2 Imperial Tobacco, 156!3 Britiih Celanese, Courtaulds, 50/1 1/2 Impérial Chemical, 38/10 1/2 Unilever, 32/6 Vickers, 2317 1/2.

Mines icalmes) Chartered, East Rand, 64/6' General Mining, 100/ Goldfields, 89/4 1/2 Randmines, 182,16 Sub Nlgel. 12 De Beers, 8 1/4 Jagersfontein, 1 Rio Tinto, 14 '/2 Tharsls, 57/6.

Pétrolifères Anglo Persian. ÎEtxl- can Eagle. 25! Royal Dutch, 35 7/le Shell. 5.

Caoutchoucs (calmes» Maiacca. 26/10 1/2 Rubber Trust. Sennah Rubber. 27/6. Changes Sur Paris. 75 66 sur New-York, 498 18 sur Belgique, 29 47 .sur Berlin,

MAI. le mois

des dépressions

Pourquoi nous avons tous besoin d'un fortifiant à cette époque

Regardez autour de vous Vous ne trouverez personne qui ne subisse en ce moment une dépression plusj ou moins marquée. Vous-même, vous sentez que "quelque chose" ne va pas vous dormez mal, votre appétit diminue dès que vous faites un effort, une grande lassitude vous envahit. Et les premières chaleurs ne pourront qu'aggraver cet état. A vous, comme à tout le monde à cette époque de l'année, une cure de Quintonine est nécessaire. C'est le plus sûr, le plus complet des fortifiants. Lisez cette lettre

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Cours Cours

précédent du jour

Call Money 1 •/̃ 1 ̃/•, Câbles Transfers Change sur Paris à vue. 658 1/2 S/8 Atchison Tbpeka Canadian Pacifie. 12 1/2 New-York Central S6 1/4 Union Pacific 125 1/2 126 1/4 Ailied Chemical 193 1/2 American Can 128 1/2 American Smelting 77 1/2 American Tel and Tel. American Tobacco « A ». Anaconda Copper. S4 1/8 Bethlehem Sttel 52 52 Consolidated Gas 32 5/8 Coty 5 5. Dupont de Nemours 143 1/2 14:, Electric Bonds and Shar.. 20 1/8 General Electric 37 1/4 37 5/8 Generel Motors 6363 Kennecott Copper 38 38 1/8 Montgomery Ward 43 1/8 4;i 1/2 Radio Corporation 11 Royal Dutch. Shell Standard Oil of N. Jersey 5J 1/4 5J n. S. Steel Common 60 1/4 60 3/4 Westinghouse Eiectric 116 5/8 Nombre de titres traités. 1-14P-000 000

BERLIN

Dès l'ouverture, le marché a témoigné de dispositions satisfaisantes et la tendance a été ferme. Comme les échanges ont été plus actifs, cette orientation favorable s'est maintenue jusqu'en dernier lieu.

SUR LE MARCHE DES CHANGES Sur le lnarche des changes, au comptant, la livre s'est traitée à 75,67 contre 75,65 et le dollar à 15,19 contre 15,1850. A terme, les taux des reports, toujours nominaux d'aitleurs, ont marqué une rcaupelle tension. Sur le sterling ils ont valu 2,75 contre 2,40 à 1 mois et 5,75 contre 5.40 à 3 mon. Sur le dollar ils se sont établis à 0,55 contre 0,50 à 1 mois et à 1,15 contre 1,10 à 3 mois.

A L'ACADEMIE DES SPORTS L'assemblée de. l'Académie des sports a nommé son bureau, lequel est ainsi composé

Président marquis de Créqui-Montfort vice-présidents marquis de Polignac (section des sports athlétiques), vicomte de Rohan (sports mécaniques), duc de Lesparre (sports hippiques, cynégétiques et de tir) secrétaire général M René Lacroix trésorier A. Glandaz.

Conseillers MM. J. de Castellane (sports athlétiques), A. Wateau (sports mécaniques), marquis de Castelbajac (sport hippiques, cynégétiques et de tir).

Les concerts dans les hôpitaux de rouvre « la Gaité qui guérit » L'oeuvre « la Gaîté- qui guérit » (siège social 48, rue Sedaine, Paris-11'), donnera samedi 30 mai 1936, à 14 h. 45, à l'hôpital Broussais-la Charité, un concert avec le concours des artistes suivants Paul Brébant Nelly-Andrée, Jean Thovex, Rita» Saint-Pol, Emile Zeltner and his boys, Huguette Parcy, Melard, Rima Grma, Iory, Charles Frévan, Blanche Blanc, Julius, Liane Divarres, Bako, Laurence Delval. Valencien.

La situation de l'Office franco-allemand des payements commerciaux

La chambre de commerce de Paria communique la situation de VOiUce franco-allemand des paiements commerciaux à la date du 25 mai 1936 inclus

Total des crédits a régler aux exportateurs français. Ancien compte marchandises, 1583.436.207,78; frais accessoires, 119 millions Nouveau compte marchandises, frais accessoires. Total

Total des factures d'importation parvenues à l'office et comptabilisées par lui. Ancien compte, 1.604.703.985,12; nouveau compte

Versements des importateurs à la Banque de France, Ancien compte nouveau compte 'total En instance d'encaissement à la Banque de France (à déduire) reste

Prélèvements 15,75 0/0 (empruntes Dawes et Young; Ancien compte Réglementa aux exportateurs 1.354.627.468,52; règlements frais accessoires Nouveau compte règlements aux exportateurs: règlements frais accessoires Total égal Crédits restant a régler. Ancien compte 51.840 à 60:t»: à 65.001 à 11.843.960,45. Nouveau compte 8.681 à S.700.388.34: 9.001 à 10.000, 9.012.8D2,80; 10.00H à 11.000, 14.569.214.68 à 12.000, 16.621.250.47; à 12.578.

Dernier n° des bordereaux payables. Ancien compte 51.839. Nouveau compte 8.6?0.

Dernier n° des bordereaux reçus de la Reichsbank. Ancien compte, 65,634. Nou'veau compte

BgES f>nine. Avant d'en prendre, j'étais lasse, fatiguée dès le matin et dégoûtée de tout. Cela devait venir de

ce que je n'avais pas d'appétit. La

Quintonine m'a fait beaucoup de bien

et je peux maintenant faire mon

ménage sans la moindre lassitude. »

Mme DUBOIS, Bould. Félix-Piat, Vierzon-Bourgneuf (Cher).

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na, Coca, Kola, Glycéroph'osphatc etc.), dans un litre dé vin de

table et vous prenez, avant

chaque repas, un verre à

madère du puissant et délicieux

fortifiant ainsi obtenu. En quel-

ques jours, vous voyez votre ap-

pétit renaître, vos forces s'ac-

croître, votre sommeil revenir.

Ùnesantéparfaitevouspermetde

goûter à nouveau pleinement "N. toutes les joies de l'existence.

M'C.F. rue de Magneux, Reims, écrit le 7 Mai 1935, aux Laboratoire* du Docteur Dupeyroux.

Souffrant depuis 8 ans de violentes douleurs d'estomac qui se répercutaient dans le dos. je maigrissais et je m'affaiblissais progressivement. En. Février 1935, j'ai commencé à prendre vos Eupeptases et j'en ai éprouvé un grand soulagement. Les couleurs du visage sont revenues j'ai repris du poids. je ne souffre plus à aucun moment de l'estomac ni de l'intestin et je pense que c'est là une preuve de guérison prochaine.

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Les rédacteurs de l'administration centrale de la marine feront un stage dans les ports militaires Afin de les mettre en contact direct Siv«o la réalité de problèmes qu'ils auront a traiter au cours de leur carrière, M Piétri, ministre de la marine, vient de décider que les rédacteurs stagiaires de l'administration centrale de la marine accompliraient une partie de leur stage dans un grand port maritime. Ils passeront ainsi par l'état-major d'une région maritime pour en étudier les rouages, par le service de la centralisation financière du port, par le service local de la direction à laquelle ils doivent être ultérieurement affectés à Paris. Ils embarqueront enfin, quelque temps dans une force navale.

Les rédacteurs déjà titularisés accompliront dans la mesure ou les nécessités du service le permettront, un stage analogue, mais de durée moindre.

Formation d'une fédération des engagés de la guerre L'Association d'engagés volontaires. présidée par M. Funereau, dont le siège était 39, rue d'Amsterdam, et l'Association des combattants volontaires, présidée par M. Rougier, dont le siège était 28, boulevard de Strasbourg, vien- nent de fusionner et de former un groupement unique, sous le titre de Fédération nationale des engagés et combattants volontaires de la grande guerre 1914-19,8 Le nouveau siège se trouve 9, rue de Mazagran. Paris, 10*. M. Rougler a été élu président actif et M. Funereau président d'honneur de la nouvelle fédération.

Les récompenses de sculpture

à la Société des artistes français Le jury de sculpture s'est réuni sous la présidence de M. P. Gasq, membre de l'Institut, président du jury, et a décerné les récom· penses suivants

Médailles d'or. MM. Georges Hamard, Pierre Dandelot. R. Pédretti-Réal, Mme Gèrmaine Ourv-Desruelles. "̃ Gravure en médailles. M. Eugène-Baptiste Doumenc.

Médaille d'argent. M. Maurice Gambierd'Hurigny. Mlle Stéphane Vlev, MM. Maurice Prost, Léo Armaury, Pascal Bourelle, Robert Husset, Albert-François Leclerc.

Gravure en médailles. M, Georges M.-R. Thénot.

CARTE DU TEMPS Préuisioas pour toute la France

Le temps qu'il a fait les 2S-27 mai Maxima du 26 mai 27° à Paris-Salnt-Maur, Metz 20° Chartres, Reims, Romilly Nancy Strasbourg, Besànçon, Dijon, Ajaccio 24° Beauvais. Poitiers 23° Orléans. Lyon, Nice: 22° Angers, Rochefort. Chateauroux, Valen- ciénnes 2:° Calais, Argentan, le Havre, Rennes, Nantes, Tours. Clermont. Nimes, Marseille,. Antibes Brest, Lorient, Bourges Bor. deaux, Toulouse. 18° le Puy 16° Sète Ouessant 13° Cherbourg

Minima au 26 au 12° à Parts-Saint-Maur,: Metz, Ouessant Angers, Poitiers. ChâteaurouX, Clermont, Lyon 13° Orléans, Rennes, Nantes, Bourges, Biarritz, Ntmes, Marseille Dijon, Lorient, Tours Nice, Antibes, Ajaccio l'i» Reims. Romilly. Argentan. Brest, Angoulême, Bordeaux, Rochefort, Cherbourg Chartres, Valenciennes, le Havre Caliis. Beauvais,. Strasbourg. le Puy.

Pluies des 24 heures à 1 heures le 27 Traces à Paris. Orléans, Rennes, Nantes, Brest, Tours, Angers, Lyon, Nimes 1 m/m Calais, Toulouse. 3 mlm le Havre, Angoulême 4 4 mini Séte 5 m/m Versailles-Cazaux 8 m/m Bor- deaux 12 m;m Beauvais. le Puy 13 m/m Chartres, Pau 26 m/m Clermont.

Le temps au matin du 26 Nuageux, sauf rares ondées au S.

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Le congrès national de la boucherie en gros Le congrès de la Fédération nationale- de la boucherie au gros aura lieu & Marseille, les 13, 14 et 15 Juin prochain. L'ordre du jour comporte notamment les questions suivantes :a loi du 16 avril 1935 et les abattoirs régionaux, 1a proposition de loi Riffaterre. la taxe à r «.bat âge au poids de viande nette. la proposition de loi A. Duval. le chiffre d'affaires Gur les commissions, les octrois, les transports, 1t revalorisation des suifs, la revalorisation des boyaux, la revalorisation des euirs.

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Aujourd'hui à Longchamp La jonrnëe du sweepstake

La Journée d'aujourd'hui à Longchamp a été appelée Journée du sweepstake, pour cette raison que le sweepstake y joue un grand rôle grâce à lui les al.locations des épreuves ont été augmentées, puis chaque entrée payante au pesage donne droit à 1/10 de billet du sweepstake au pavillon à 1/20 et ,4/100 à la pelouse.. Des billets entiers seront, de plus, répartis dans les sept épreuves de la journée entre les propriétaires,, entra!neurs, jockeys des chevaux classés 1er, et 4a ainsi qu'à leurs éleveurs, sauf dans les prix réclamer enfin, au personnel de l'écurie.

Pour compléter cette fête sportive, des ^orchestres joueront au pesage, ce qui ne s'était encore vu que lors des réunions de nuit.

A TRAVERS LES DEPARTEMENTS lus comusroioMTs parucoturs ou < kaxh CHER, BOURGES. Un motocycliste, M, Emile Vtot, a1 sns, manœuvre, rue Monge, à Bourgea, essayant une nouvelle machine sur la boulevard de 1a République, tait une chute et meurt à l'hôpital.

HERAULT. MosTPEim». La police identifie une bande d'escrocs qui, sous couvert de capitalisation, avaient fait de nombreuses victimes dans la région. Deux arrestations ont été opérées.

ISERE. Grehoble. Les Jurés de l'Isère acquittent Jules Buchaillat, 76 ans, ancien maire de Charvieu, et son ancien secrétaire de mairie. M. Laurent Tabarin, 67 ans, accusés d'avoir perçu diverses sommes pour renouveler des cartes d'étranger.

NORD. Liile. Le feu se déclare dans la ferme de M. Odile Vereed», 30 ans, avenue Dura;, au BulMon, la limite des territoires de Lille et de Msrcq-en-Barœul. Les dégâts sont ttês impoi-UnU.

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Aux lecteurs

des Petites Annonces Pour éliminer les petites annonces douteuses qui auraient pu se glisser malgré nous dans cette rubrique, nous prions nos lecteurs qui auraient une réclamation à formuler de nous la faire connaître ou d'écrire directement à l'OFFICE de CONTROLE des ANNONCES, 27 bis, avenue de Yilliers. PABIS-H".

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