Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 328 à 328 sur 476

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Dictionnaire de bio-bibliographie générale, ancienne et moderne de l'Indochine française / A. Brebion ; publié après la mort de l'auteur par Antoine Cabaton,...

Auteur : Brébion, Antoine (1857-1917). Auteur du texte

Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)

Date d'édition : 1935

Contributeur : Cabaton, Antoine (1863-1942). Éditeur scientifique

Sujet : Indochine française

Sujet : Bio-Bibliographie. Indochine

Sujet : Bibliographie. Indochine

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31868118d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : III-446 p. ; in-fol

Format : Nombre total de vues : 476

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5848754g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-Z-1170 (8)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/06/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


PIGNEAU DE BÉHAINE — 307 — PIGNEAU DE BÉHAINE

owt of a large booke writteh hereof by Master Antonie PIGAFETTA, Vicentine Knyght of the Rhodes... London, Guilhelme Towell, in-4, 1555.

— Primo Viaggio intorno al Globo terracqueo ossfa Ragguaglio della Navigazlone alle Indie Orientall per la via d'Occidente fatta dal cavalière ANTONIO PIGAFETTA, patrizio Vicentino Sulla squadra del capit. MAGAGLIANE negli anni 1519-1522. In Milano, G. Galeazzi, in-4, 1530.

— Premier voyage autour du monde par le chev. PIGAFETTA sur l'escadre de MAGELLAN pendant les années 1519, 20, 21, 22. Paris, H. F. Jansen, an IX, in-8.

— Magellan's voyage Around the World by ANTONIO PIGAFETTA. The original text of the Ambrosian Ms. with English translation, notes, bibliography and index by James Alexander Robertson. Cleveland, The Arthur H. Clark Company, 3 vol. in-8, 1906.

= VOIR : PURCHAS, His pilgrimes..., T. I, London, in-fol., 1626.

PIGNEAU DE BÉHAINE (Mgr Pierre-Joseph-Georges). — Né à Origny-SainteBenoîte (Aisne) le 2 novembre 1741. Mort à Qui-Nhon (Annam) le 9 octobre 1799. Vicaire apostolique des Missions étrangères. Evêque in-partibus d'Adran. Promoteur de l'influence française dans l'Indochine. Il quitta la France en 1765, s'embarquant à Lorient pour Cadix, à l'insu de sa famille qui s'opposait à son départ. Il se rendit au Siam où il séjourna quelque temps avant de se rendre en Basse-Cochinchine où il pénétra par Kan-Kao (Hâtiên) (juin 1767) et vint se fixer dans cette province où le collège général des Missions, à la suite de l'invasion du Siam par les Birmans, avait été transféré à Hon Dat. Etant dans cette presqu'île dépendant de la principauté d'Hâtien et à quatre heures de route de la ville de ce nom il fut emprisonné par MAC-TON (voir ce nom) (1768), accusé d'avoir donné asile et favorisé la fuite au Cambodge d'un prince siamois de la famille royale. Il demeura trois mois chargé de la cangue, puis remis en liberté il transféra le collège qu'il dirigeait à Pondichéry où il demeura quatre années. Il avait été nommé coadjuteur de l'évêque in partibus de Canathe en 1770, il lui succéda en 1771. Il fut sacré à Madras le 24 février 1770. Il fit un court séjour à Macao puis au Cambodge en 1774, il rentra en Cochinchine. En 1779 dans la province de Giadinh il cacha un mois chez lui le prince annamite NGUYÊN ANH, depuis GIALONG (voir ce nom) qui venait de recueillir la succession de son oncle au trône de Hué et était traqué par les partisans des TAYSON (voir ce nom). Le prince avait 15 ans, presque pas de partisans, il désespérait de parvenir au trône. PIGNEAU DE BÉHAINE le réconforta moralement, l'encouragea à la lutte contre les ennemis de sa famille. En 1779 il fut proclamé roi et ayant réuni quelques troupes il parvint à occuper provisoirement Saïgon et la région (1779). Le retour des TAYSON et une série de combats malheureux en lesquels se distinguèrent deux matelots bretons au service de l'évêque, JOANG et EMMANUEL OU MANUEL forcèrent l'évêque et le prétendant à se retirer au Siam (1783). L'année suivante NG. ANH le chargea, sur ses conseils, d'aller demander secours et appui à la France et lui confia son fils aîné le prince CANH comme gage de ses intentions, offrant également au roi de France en échange de secours, le territoire de Tourane, les îles de Poulo-Condor, la liberté de commerce dans tous ses Etats pour tous les Français, etc. PIGNEAU se rendit d'abord dans l'Inde (27 février 1785), puis en France (août 1786) où il débarqua à Lorient en janvier 1787. Le traité proposé par le roi GIALONG en échange d'une troupe de deux mille soldats et d'armements présenté par MONTMORIN à Louis XVI fut accepté et signé le 28 novembre 1787. Le secours devait être fourni par le Gouverneur de l'Inde, comte DE CONWAY, dont PIGNEAU avait demandé qu'il fut mis à la tête de l'expédition. Le traité signé, PIGNEAU DE BÉHAINE fut nommé par Louis XVI son Ministre plénipotentiaire auprès de GIALONG. Il s'embarqua à Lorient le 27 décembre 1787 sur la frégate la « Dryade » commandée par le Chevalier DE KERSAINT (voir ce nom) qui portait des instructions du comte de MONTMORIN au Gouverneur des établissements de l'Inde, lequel avait ordre de surseoir ou de hâter l'expédition, selon les renseignements que lui aurait fournis M. DE RICHERY (voir ce nom) envoyé sur les côtes de Cochinchine. L'évêque d'Adran arriva à Pondichéry au mois de mai 1788. Mais dès les premiers pourparlers, CONWAY, homme hésitant, de talents médiocres, n'osa prendre une décision énergique, les instructions du Ministre lui recommandant une extrême prudence, et en particulier d'éviter toute mesure, toute action qui pourrait porter ombrage aux intérêts des nations européennes dans l'Extrême-Orient ou leur donner des inquiétudes pour leurs relations commerciales. CONWAY, qui ne voulait s'attirer aucune difficulté, se sachant libre d'agir selon sa propre décision, refusa à l'évêque les secours d'hommes et d'armements dont