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Titre : Dictionnaire de bio-bibliographie générale, ancienne et moderne de l'Indochine française / A. Brebion ; publié après la mort de l'auteur par Antoine Cabaton,...

Auteur : Brébion, Antoine (1857-1917). Auteur du texte

Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)

Date d'édition : 1935

Contributeur : Cabaton, Antoine (1863-1942). Éditeur scientifique

Sujet : Indochine française

Sujet : Bio-Bibliographie. Indochine

Sujet : Bibliographie. Indochine

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31868118d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : III-446 p. ; in-fol

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5848754g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-Z-1170 (8)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/06/2010

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PÉTILLOT — 301 — PÉTILLOT

équipée que des blessures et une décoration. Rentré en France, il s'engage en novembre 1875, dans l'infanterie de marine. II est nommé sous-lieutenant le 26 février 1880. De 1884 à 1887, il guerroie au Soudan contre SAMORY. En 1881, lors de sa deuxième campagne contre le potentat noir, il est cité à l'ordre du jour de l'armée. Entre ses deux séjours en Afrique il avait fait partie du cabinet de divers Ministres de la Marine, entre autres celui de l'amiral KRANTZ.

Promu commandant il reçoit en 1894 le commandement supérieur des troupes de la Guyane. En 1896 il s'embarque pour le Tonkin et reçoit le commandement du cercle du Yen Thé et toute liberté d'action pour la conduite et la direction de la colonne qui dans le massif du Yen Thé doit poursuivre et réduire les bandes du DE THAM (voir ce nom) qu'il poursuivit sans relâche, sans répit, avec une ténacité, une habileté remarquable, ne lui laissant de repos, l'encerclant, le forçant à être constamment en quête d'un gîte. Puis, par sa droiture, sa prudence et sa loyauté, peu à peu l'ayant amené à se soumettre. Seul avec sa femme et son fils il alla un soir le trouver en son refuge. Il gagna sa confiance, le fixa en la région qui lui fut concédée et put ouvrir le Yen-thé jusqu'alors fermé et appauvri; il y établit tout un réseau de routes qui permirent de le mettre en valeur. Résidant à Nha-nam, il y eut également à surveiller les agissements de KY DONG (voir ce nom) et sa clairvoyance, son esprit d'initiative, lui permit d'éviter à la colonie la catastrophe d'une insurrection générale que préparait le dit KY DONG, dont l'administration se refusait à considérer les agissements comme devant susciter une révolte. Arrêté à Cho-Kei par PÉROZ à la veille du signal de l'insurrection fomentée par ses émissaires, il avoua sa culpabilité et fut déporté. PÉROZ fut promu à la suite de ces brillants succès lieutenant-colonel. Rentré en France en 1889. Il est de 1900 à 1902 au Soudan qu'il parcourt jusqu'au lac Tchad.

Rentré en France, sa santé compromise par ses nombreuses campagnes commencées dès l'adolescence, l'obligèrent à prendre prématurément sa retraite. Homme bon, caractère énergique, fort, tempérament chevaleresque et très clairvoyant, ce fut une sorte de paladin. Ecrivain distingué, plusieurs de ses ouvrages sont signés de son pseudonyme : ESTEBAN DE GUZMAN. Ses soldats de l'infanterie de marine l'avaient surnommé Don Quichotte. Il collabora à la Dépêche coloniale (1904-1905-1906).

= Compte rendu Société commerciale de Paris, 1896-1897.

— (GUZMAN), Dernière pensée d'un condamné annamite (Rev. de Paris, sep. 1898 et Pages tonkinoises, 15 oct. 1913).

— (GUZMAN), Un Trouville tonkinois (Rev. de Paris, 1er août 1899). —E. P. DE GUZMAN, Capitaux et colons au Tonkin (Rev. de Paris, III).

— E. P. DE GUZMAN, Les troupes coloniales en France (Dépêche coloniale, 11 févr. 1903). — Hors des chemins battus, 1896-1899. Paris, Calmann-Lévy, 1900, in-12.

— Par vocation. Paris, in-12, 1905.

— France et Japon en Indochine. Paris, R. Chapelot, in-16, 1906.

— Vie et aventures d'un soldat de fortune (Autobiographie). Paris, 3 vol., in-12.

— Le dernier grand pirate (Rev. de Paris, IV, 1907). THAM in der Tonkinesischen Prov. Yen The.

— La piraterie au Tonkin (Dépêche coloniale du 9 janv. 1904).

— PÉROZ, La fin du De Tham (Dépêche coloniale, 17 mars 1909).

— Armée coloniale et armée de métier, milices nationales. Paris, Biblioth. des Congrès nationaux, in-8, 1909.

PÉTILLOT (Louis). — Né le 2 avril 1869 (en Bourgogne). Administrateur en Indochine. Etant lieutenant d'infanterie coloniale il fut nommé administrateur de 5e classe des Services civils au Cambodge le 17 juin 1902. Administrateur de 4e classe le 19 octobre 1906, de 3e classe le 1er janvier 1910, il fut choisi en 1908 pour Chef de Cabinet par M. LUCE (voir ce nom), résident supérieur du Cambodge. Il servit aussi au Tonkin et fut en Cochinchine en 1912 administrateur de Sadec, puis de Tayninh.

= Notes d'Extrême-Orient : La superstition annamite (Rev. indoch., févr. 1906 et Pages Indochinoises, 1er août 1913).

— Monographie du centre administratif de Dong-trieu, prov, d'Haidunog (Tonkin) (Bull. Soc. éludes indoch., 2e sem. 1908),

— Une richesse du Cambodge : la pêche et les poissons. Paris, Challamel, fig., pl., carte 1911.

— La pagode de Van Vien (Les Pages indoch., Hanoï, 1er août 1913).