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Titre : L'Ouest-Éclair

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1925-01-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 94436

Description : 16 janvier 1925

Description : 1925/01/16 (Numéro 8491).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k584752p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/06/2008

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Entre c ommunistes et socialistes La lutte des deux Internationales de Moscou et

Nos lecteurs saveut comment, au moyen de •̃ cellules J, les communistes « moscoutaires ,efforcent actuellement d'embrigader en France le personnel des usines. Antérieurement à la création de ces groupements actifs, mais plus ou moins secrets, les agents de Moscou avaient, commence il. pratiquer le c noyautage dans les organisations sodalistes, et c'est ainsi qu'ayant. pénétré dans la Confédération générale, du Travail, ils ont fini par y provoquer une scission et par susciter la fondation de la C. Ci. T. U.

Ce qu'ils ont fait cn Frame. le:, dirigeants de Moscou voudraient le réaliser, dans une certaine mesure, sur le terrain international, en pénetrant dans les groupements qui constituent la Fédération internationale syndicale d'Amsterdam qui, jusqu'à, présent, s'est dressée en face de l'Internationale rouge de Moscou.

En ce moment. il se jonc là une partie dont les dans un avenir assez proche, peuvent être graves pour les nations européennes et sur lesquelles il nous parait opportun d'attirer l'attention.

Donc, sous prétexte de réaliser l'unité prolétarienne », les meneurs de l'Internationale rouge vaudraient entrer en accord aveo l'Internationale syndicale socialiste dont le sièpe est Ameterdam, et, plus tard, si possible, ils s'efforceraient de se rendre niaitres dp celle-ci.

La chose, malaisée eu eile-mém?, semble cependant devoir leur être quelque peu facilitée par l'attitude de M. Purcell, le président actuel de l'Internationale d'Amsterdam qui, tout en étant un syndicaliste anglais comme ses deux prédécesseurs à la présidence, professe des opinions fort différentes des leurs.

Ln premier président de l'Internationale d'Amsterdam fut M. Appleton, qui ee montra, très modéré. 11 fui remplacé par M. Thomas, le dirigeant rles cheminots anglais qui, lui aussi, ne fut rien moins qu'avance. Le Bulletin. de la Confédération Infcrnationale des Syndicats Chrétiens signalait dernièrement le fait qu'il s'était nettement prononcé contre la lutte des classer.

Mais M. Thomas fut appelé par M. Mac Donald à fairc partie du cabinet travailliste ci. dès lors, il dut quitter la présidence ùe 1 Internationale d'Amsterdam où lui succéda M. Purcell. Celui-ci, répudiait le modérantisme. de ses pieux prédécesseurs, voudrait refaire l'unité avec les hommes de Moscou l'est, du moins, l'intention qu'on lui prête et il ne s'en est. point défendu.

M. f'urecll est d'ailleurs entraîne1, dans cette voie yar un ancien secrétaire de l'Internationale d'Amsterdam, M. Kilo Fimmen, qui fut ainoné. à quitter son poste de secrétaire pour 6e livrer tout entier à une « tâche de. redressement révolutionnaire e, et, par conséquent, se rapprocher de l'Internationale rouge.

Au Congrès que tint à Hambourg, au mois d'août dernier, ];L Fédération internationale des Transports. M. Fimmen déclara k qu'en fin de compte. tous les gouvernements, qu'ils soient. social-démocrates pour la moitié, pour les iroisquarts ou pour la lolalilé, no sont que des paravents plus vu moins barbouillés dw rouge, derrière lesquels les véritables maitres les banquiers, les gros industriels et les gros propriétaires de tous les pays élaborent et exécutent leur hlan d'une exploitation et d'un asservissement, intenialionaux plus absolus, tandis que les ouvrier bâillent aux belles apparences des gouvernements démocratiques. Et, avec mie. Imita le franchise, M. Fiminen préconisa « In lutte Implacable des classes.

Quelques semaines plus tard, il se Tendit t Moscou c'est le pèlerinage obligatoire pour tout. chel socialiste occidental qui se Convertit à l'extrémisme. Le 26 septembre, il y prononça, à la Maison des Syndicats, un discours dans lequel il calua avec, enthousiasme l'oeuvre réalisée par les Soviets et déclara repretlcr amèrement l'opposition qu'il avait jadis faite à un rapprochement avec les organisations russes. e si, dit-il, il (proposé à l'Internationale d'Amstcrdam de faire l'unité avec les Bus6es, on sc serait moqué de lui c'était l'époque du front unique centre ]es Russes. Or, ajouta-t-il. la situation aujourd'hui est complètement changée actuellement, il existe dans l'Internationale d'Amsterdam une minorité révolutionnaire qui estime que l'unité avec les Russes est nécessaire. Et c'est à transformer cette minorité en majorité que visent les efforts de NI. Fimmen et de ses « camarades •• Parmi ceux qui veulent atteindre pareil Té«ullat, il semble bien que l'on puisse mettre M. Purcell, le président actuel de l'Internationale, d'Amsterdam, qui, au lendemain de l'accueil chaleureux fail le septembre dernier, par le Congrès des Tiade-Unïons anglaises il. la délégation syndicale russe, vient de se rendre lui aussi à Moscou, accompagné de M. Browley. secrétaire du Congrès d#s Trade-Unions, et de M. Cook, président de la Fédération britannique «les mineurs. OU représentante des Trade-unions anglal-

ses prirent part au Congrès pan-russe des Syndicats, à l'ouverture duquel '.NI. Purcell prononça un retentissant discours, célébrant dans un langage lyrique, « les progrès réalisés par la classe ouvrière russe dans un laps de temps aussi court. Ces flatteries furent naturellement accueillies par de très chauds applaudissements.

Puis les congressistes de Moscou votèrent uiip résolution aux termes de laquelle pleins pouvoirs étaient donnés au Conseil pan-russe, des Syndicats pour créer, d'raccord et après pourparlers avec le Conseil général des Trade-Unions anglaises, un Comité mixte anglo-russe qui devra coordonner l'action du mouvement syndical, anglais et russe, en faveur de l'unité syndicale internationale. Mais. en cette fusion internationalé, les dirigeants de Moscou ne voyent que le moyen d'asservir à leur auiorité toutes les forces socialistes à tendances révolutionnaires plus ou moins accentuées.

Ils ne le cachent point d'ailleurs et lcurs journaux disent nettement leurs desseins. Ainsi, dans la l'ravda, M. Losowsky écrivait, le mai dernier « Ce qui nous importe le plus est de savoir si la proposition que nous allons faire aux Ainsterdainois nous donnera la possibilité (le. nous rapproclier des masses organisées dans les syndicats réformistes. Je ne songe pas le moins du monde à la liquidation de l'Internationale rouge. Notre tactique aurait précisément l'effet contraire la liquidation dA l'Internationale d'Amsterdam. L'unité du mouvement syndicaliste n'est pas pour nous un fétiche. Xous sommes pour l'unité parce qu'elle nores permet d'étendre le champ du communisme.* Et, quelques jours pms tard, on pouvait lire la déclaration suivante dans le Trud qui est l'organe de la Commission syndicale panrusse « La lutte pour l'ttnité signifie une augmentation colossale de notre énergie révolutionnaire. Si les communistes restent dans les syndicats réformistes, ce n'est que dans le but de bouleverser toute l'organisa-tion. d'en chasser les réformistes et de diriger toute l'énergie de la partie révolutionnaire de la «-lasse ouvrière vers la conquête des masses. Sous devuns y infuser le ferment communiste <]ui dévore les organisations réformistes et, donne la possibilité d'attirer nous des masses toujours plus considérables. »

Ces textes que nous empruntons à l'Information Sociale sont suffisamment clairs les chefs du syndicalisme réformiste ne pourront certes pas dire qu'il n'ont pas été aver-

Il parait, d'ailleurs, assez probable que, pour lo moment, es dirigeants de l'Internationale d'Amsterdam n'emboîteront pas le pas à leur président. Purcell. Déjà, la 25 décembre dernier, le Conseil général des Trade-unions. après avoir entendu le rapport de la délégation anglaise en Russie, a refusé do se faire représrnter à la conférence projectée pour préparer la reconstitution de l'unité internationale syndicale.

C'est la un échec Donr lrs meneurs de Moscou mais il est certain qu'ils continueront leurs efforts et leurs intrigues, plus ou moins secrètement appuyés, d'ailleurs, par un certain nombre de syndicalistes mécontents on ambitieux.

MAX TURMANN.

rrufesseur à l'Université de Fribouro. L'ÉLECTION DU PRÉSIDENT DU SÉNAT

Hier jeudi, M. «le Selves, républicain, a

été élu président du Sénat par 167 voix cont.re 116 a M. Bienvenu-Martin, radicalsocialistc. Eu juin dernier, M. de Selves avait obtenu 151 voix contre

La succès de M. de Suives constitue "n sérieux échec pour le Cartel des Uau'.̃lics qui avait moue jne campagne tn*s vive en vue d'empêcher la réélection du candidat <>e l'opposi-

iion.

'(Voir le complu rendu en pige.)

LE RAID AERIEN TRANSAFRICAIN Bi:c. 15 janvier. Le colonel de Goys, chef de l'expédition, après une derniare inspectinn, a décidé de surseoir au départ du raid aérien transsaliarien, le chargement des appareils ne 1e satisfaisant pas entièrement, tant par la répartition du poids, qu'au point » de vue du tonnage transporté. Ces inodificaj tions auraient pu 6trc effectuées dans laps de temps assez court, mais les radios météoI rologiques de 7 et 8 heures, dont les Iraductions venaient d'être données, signalaient un temps incertain dans plusieurs régions du Midi de la France.

t Le départ a été remis à demain matin, 7 heures. si la situation atmosphérique i- s'améliora

m. LiruiER

qui uceepte la mission- de former le ministère allemand

Rr.Ri.i". l") iaa.ivier. Le président d'Empire ;i nommé M. Luther, chancelier, et l'a chargé de constituer le Cabinet. M. l.uther le nouvtau chancelier, est àgô.de -Mi ans. Avant de devenir bourgmestre d'Esson, il avait étt; conseiller municipal il Magdebourg et président du Comité permanent du Congrès «les Villas Prussiennes. En il devint- membre, du Conseil Economique d'Empire.' En décembre il devint MinLst.rc de l'Alimentation dans ]n Cabinet Cuno. Denuis octobre il est Ministre des Finances.

SOUS LA COUPOLE

Hier optès-midl A ru lieu, à l'Académie Française, la réception de M. Jonnart, qui occupe le fauteuil de M. Paul Deschanel. Lr> nouvel •îcadéniicien a été reçu par Mgi ijaudnllart.

Nous publions en 'J« page le compte rendu de cette séance solennelle.

LA SITUATION

LES NEGOCIATIONS

ET LA

CONCURRENCE ALLEMANDE Nuus en sommes, dans l'affaire des négoN ciations allemandes, à cette période des chicanes allemandes quo nous avons prévue. D est vraisemblable que l'Allemagne va réclamer le tarif minimum alors qu'elle occorderait à la France la clause de la nation la plus favorisée. Kn attendant., les produits allemands à leur entrée en France sont assures do ne pas payer des. droits supérieurs ceux auxquels ils étaient déjà soumis avant le 10 janvier: au contraire, dans cette périodo provisoire, les produits français sont soumis aux conditions du tarif général allemand. Comment lutter dans ces oonditions contre la croncurrence. Comme nous lo disait M. Dior, il s'agit surtout pour nous de lutter sur les marchés du monde contré la concurrence allemande. Or, celle-ci est favorisée au mépris de toute rais-an et do toute justice. Il y des industries spécifiquement françaises qui ne sont nullement atteintes par la concurrence, mais il w. des industries qui peuvent se pratiquer indiffércmment en France ou en Allemagne. Or, en ce qui concerno les conditions du travail, le B. I. T., présidé par M. Albert Thomas, appliquo les réglementations étroites du travail aux vainqueurs et use d'une grande tolérance quand il s'agit de l'Allemagne. L'accroissement des leures de travail a une répercussion naturelle sur le prix do revient, sur le mût de la vie à l'intérieur dn pays et sur les facilites d'exportations. Contrairement aux clauses <lo l'annexe II du traité (le paix. les contribuables allemands qu'on vient de dégrever sont moins taxés que les contribuables français. Les charges fiscales sont plus lourdes pour nos industriels que pour les industriels allemands.

L'avilissement du prix du mark, n'a pas seulement permis au Iteich de se libérer à peu de frais de ses dettes exprimées en marks. Les particuliers débiteurs ont eu le même avantaFo et la grande industrie s'est débarrassé par un tour de prestidigitation de ses dettes obligataires.

Alors que l'instabilité du change est pour nous uno grande entrave, les Allemands, après une faillite frauduleuse, sont arrivés à supprimer leurs charges et à avoir une monnaie saine et stable.

Ajoutons à cela J'expérience qu'ont les Allemands des trustes, des cartels, des dumpings et nous constaterons que, sans une forte volonté est sans des unions étroites, nous ne pourrons pas lutter contre 1a. concurrence des vaincus. Connaître le mal est nécessaire pour trouver et appliquer le remède.

A LA CHAMBRE

Les interpellations

sur les événements de Douarnenez Des scènes tumultueuses se produisent DANS UNE ÉLOQUENTE INTERVENTION,

M. JADÉ, DÉPUTÉ DÉMOCRATE DU FINISTÈRE, MET LES CHOSES AU POINT

IL FLÉTRIT AVEC UNE ÉGALE VIGUEUR LES AGISSEMENTS DES COMMUNISTES ET DES BRISEURS DE GRÈVE

A 3 heures, M. l'ainlevu fait son entrée dans la salle des séances après avoir été l'ob- jet, dans les couloirs, d'une petite ovation préparée par ses camarades. Dans la salir, les tribunes sont assez abondamment garnies, mais dans les travées, les députés sont peu nombreux. M. Herriot est son l>an«; ministériel, ainsi que MM Dumesnil, Cliautumps, le général •Nollet.

Le discours de M. Painlevé La séance ouverte. M. l'ainlevé prononce le discours dont nous donnons plus loin les passages les moins incolores. M. INiinlcvé commence par l'éloge d'un de ses prédécesseurs qu'il ne nomme point, frisson. et dont il so déclare avec orgueil le successeur. Le Cartel applaudit. Suit un appel iL la disci- pline de la Chambre, au concours de tous ses collègues et à, l'esprit., de tolérance. Après le compliment d'ustig'! adresse au doyen (j'â.ue, M. Pinard, il iette un coup d'oeil sur la .'ituntion générale et les complications qu'ont apportées cinq années de guérie. Puis il ajoute

Mais, en attendant il faut vivre. Sans rien compromettre des vastes solutions d'avenir, vous avez durant ces sept mois. assuré la vie de la Nation. La question des loyers était en suspens vous lui avez donné une solution provisoire ([{ires). Il fallait a tout prix et sans retard, assurer l'équilibre du budget en cours équilibre, ancn: de salut et donner quelque élasticité, à notre trésorerie mais il fallait en même temps, ne.«•essités contradictoires, accordcr au moins le strict nécessaire aux fonctionnaires et employés dont le traitement ne Miffis.iit plus à assurer l'existence. Vous avez consenti mi emprunt. de 5 milliards et consolidé l'emprunt américain. Pour pallier sans inflation iL l'insuffisance de. la circulation fiduciaire, vous avez -généralisé le paiement pr chèques. La paix avec la Turquie n'unit. i>oint signée: vous avez ratifie le iraitû de Lausanne. L'AMMSTIF.

« Vous avez enfin, Messieurs, donné satisfaction au large désir de clémence et d'oubli qui a traversé le pays lors des élections dernières.

M. Painlevé parle ensuite des grands problèmes internationaux qui su posent, notamment de l'application «lu plan Dawes et s^ félicite des résnliats obtenus Londres et iL Genève. Il poursuit

Vous avez réparé la cria-rite injustice dunt avait été victime le glorieux soldat qui, en septembre l'Jlt, sauva Verdun, le général Sarrail. (Applaudissements IL i/imr/ir). Vous ave/ assuré en méine temps la réparation d'autres injustices plus ubscures mais singulièrement cruelles la réhabilitation des soldais exécutés sans jugement au cours de la guerre. (Applaudissements à l'cxtrtme-nnuche). Vous êtes ainsi restas fidèlps au mandat impérieux que vous avait «-onflé le pnvs préserver de la guerre les générations prochaines. LE Général uf Saint-.Iust. Vous l'avez avancée, la. guerre. L'avenir vous répondra. {Applaudissements.)

M. Painlfa'e. Est-ce à dire qu'aucun de nous s'imagine puérilement que la tache est accomplie, les périls écartés, les paroles définitives prononcées ? Nous savons fous au contraire que des années seront nécessaires pour atteindre le but, mais un grand t'as a Clé fait à Genève, c'est la première ébauche «l'une figure idéale dont l'humanité un détournera plus les yeux. (Quelques applaudis-

M. Painlévô ltarle ensuite rtrs bruits d'émeutes et d'attentats qui ont été mi, en circulation et qui jettent le trouble dans les esprits pusillanimes et éhranlent notre rréilit a l'ctiangi-r. » Applaudissements prolonges et acclamations gauche.)

LE général uk Saint-Just. Voyez Renaudcl nos r.icL.vno.Ns avi;c la nussm M. P.mni r:\fi. S'il est a, j'iMraiigér des ennemis ou chez nous des félons pour s'imaginer que la Franco est à la merci dune campagne de peur abjeclu ou «le quelque gigantesque coup de Bourse, le bon sens et la va il taure du pays leur iulligerom la plus brutale déconvenue. {Applaudissements Il gauche.)

« Notre évolution a franchi le stade ;ui delà duquel notre démocratie peut, désormais s'organiser dans l'ordre et dans la loi. (.'est dans l'ordre et dans la loi qui- l;v France entend poursuivre son effort île justice et «le progrès social telle est la volonté qu'eue a signifiée le 11 niai.

M. Hiu.ARn de Vfi»xm'ii.. C'est la. dicintiire de la franc maçonnerie. iKoi/rcinfii/v] M. PAixi.r.vi;. Qu'il s'agisse de peuples voisins avec qui elli' entretient ilct» relations ininterrompues d'amitié, ou du vaste et lointain pays qu'elle voudrait voir rentrer dans l'activité économique de l'Occ irlenf. la. France n'a point iL recevoir de levons ou h tolérer d'eux aucune propagande, Elle ne doit point s'immiscer dans leur vie intérieure Ils n'ont point, à s'immiscer dans la sienne. (Applaudissements à gauche. Interruptions a l'e.rtrfinc naurhe.) Ils suivent leur destin n^iu? suivons le nôtre.

« Fidèle exécutrice de la volonté dupais. la Chambre saura maintenir contre toute

lentativc d'où qu'elle vienne, l'ordre et la loi.

La France a traversé victorieusement la guerre, elle traversera victorieusement les épreuves de l'après-guerre. Aujourd'hui comme dans Ic pas*é, «nie la France soit entre les nations, la première.

Une voix au. centre. .La première a IM. Paixlfaé. .La première lever les yeux vers les sommets qu'éclaire la lumière Après le «liscours de NI. Painlevé, applaudi à gauche, on entend quelque*» cris • l'afficliayc mais ils restent sans edio.

Les événements de Douarnenez Le président, appelle alors la discussion «la l'interpellation de M. Masson, député socialiste dll Finistère, sur les événements ds Doiiariiene/. l;u terUiin nombre de protestations se font entendre au centre c L« règlement u';t pas été appliqué 1 la Chambre n'a pas été consultée » erie-t-on.

l'ne vague consultation Ah la Chambre sa produit. Des mains se lèvcnt pour ou contre on ne sait quelle motion.

M. Massnii 1 monte a la tribune au milieu de protestations tapageuses. Les pupitres dansent la sarabande. Ou refuse d'écouter M. Masson qui veut parler sans l'assentiment do la Chambre. NI. de Moro-Giafferi fait entendre que M. Masson va parler sur la date. M. Bu I sot. Vous n'avez pas la .tirer.tiun rles débats de la Chambre (ApplauM. P.mxi.evi:. Le gouvernement a accep-, té la discussion immédiate.

Voix Mais la Chambre, n'» pas été consultée.

M. Painlevé ne sait i.his qui entendre. M. Masson essuie, de parler dans le bruit d.cs algarades et des apostrophes. Personne ne fait attention lui. Il prend le nrti «1<» boire le verre mû est devant lui. ponr se donner une contenance. Mais les altercations renrennent «le pins belle entre les <1iverses fractions d.- la Chambre, (.'est le tulimite Iles ::rands jours. On voit que les belles exhortations contenues dans le discours de M. l'ainlevv. sont tombées dans le vicie. On chaule /'internationale Mais voici nue M. Paul Faurc, socialiste, traite 'd'assassin M. Reihel. qu'il aceus«( d'èire. le défenseur des patrons de Douar. nene/

AUws, pendant plusieurs minutes, swr l'ai* des lampions. 1'extrèiue-ga.nrhc reprend en elicenr Les Soviets Les Soviets • «t est. toujours à la tribune, fait. ̃«les gestes i-t prononce «les sons inintel» li^il'les. parmi lesquels <m jer«;oit. ;i plusieurs reprises, les mois de • patronal ». M. Painlevé testicule en proférant d'autres sons également, inintelligibles. Au neutre. M. se se fait rapeler iL l'ordre.

pute «le la Haute-Vienne et Kvrard, socialiste du Pasjdf-Cnlais. s'élancent vers le centre, l.s i.oiiigs fermés. Des huissiers les arrêtent. Une t'amarre s'engape. M. Kcdouce qui, a pénétré Jusqu'au centre, est pris brasle-corr.s par un vieillard. M. C.hassaigneGovon. M. îlerriot. au milieu «les combatlallls, essaie lie les calmer.

les communistes entonnent l'c Internationale »

Des couds de sifflet sP ront en!ri)dTe dans les tribunes.

Alors, le Président se et et fait évacuer les galeries.

La reprise

la re.irîje de la séance, t lieiircs Pt demie les esn'its sont encore très échaufMM. Hed'Uiee et. qiiPli|UES socialiste «le ses amis sont allés s'asseoir au centre, derrière M. Le questeur Barthe \a le»

M. Painlevé invite ses collègues il. reprendre leur c«ilu;e. Il donne la parole a NI. i our développer son interpellation. M. Masson. qu'on n'é- mite guère, estime que le i nnflil •nurïi't pu su terminer plus t«M sans la mauvaise volonté des usii iers qu'il accuse d'avoir pavé :1e*. apîoies pour troubler l'ordre. Il dt'-niont que les gendarme*, connue l'écTivait l'Humanité, aient fait couler Io san; des femmes et des enfants. Il est. interrompu à. plusieurs reprises par M. Cacblii. Il renier 'ii- le Onnliilien de l'appui qu'il a apporté aux

.Ni. nir.f. Le lyiwlidicn et VUumanlU. c'est la même bourse.

embauchés par des entreprises patronales. Il li k établir une connexion entre les» tre la réaction sociale et politirjue »v U Il reconnaît que ceur qui avaient fçmdê <U S grands espotrs sur La victoire du Cériti du