Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 327 à 327 sur 390

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : De Toulon au Tonkin (itinéraire d'un transport.)... (avril 1885.)

Éditeur : Laplace, Sancher (Paris)

Date d'édition : 1885

Contributeur : Bernard, Docteur (de Cannes). Fonction indéterminée

Sujet : Tonkin

Sujet : France -- Colonies -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34137575p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-18

Format : Nombre total de vues : 390

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k58428828

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK10-164 (BIS)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/05/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


306 DE TOULON AU TONKIN.

et les mandarins s'opposaient à ce qu'il en fût transporté en Chine. De là, naquirent toute sorte de querelles si bien que l'amiral Dupré, gouverneur de la Cochinchine, dut envoyer le Bourayne au Tonkin pour prendre des informations sur cette affaire dont on parlait beaucoup dans notre colonie. La mission de M. Sénès, commandant du Bourayne, avait pour but officiel l'hydrographie du pays et la chasse aux pirates, et pour but confidentiel, l'étude de l'état du Tonkin et du parti que la France pourrait tirer des affaires de M. Dupuis. La quadruple mission de cet officier fut remplie en conscience ; il poussa même jusqu'à Hanoï où il fut insulté par des soldats chinois qui s'y trouvaient. Tout sembla s'arranger pendant le séjour du Bourayne dans les eaux du Tonkin ; mais, M. Sénès parti, les querelles recommencèrent et les autorités annamites, effarouchées des agissements, suspects pour eux, de M. Dupuis, lui signifièrent d'avoir à vider les lieux, lui et ses jonques.

Venu du Yun-Nan et spécialement protégé par un titaï, un mandarin du nom de Mâ, mandarin chinois et parfaitement régulier d'ailleurs, M. Dupuis voyageait sous le pavillon de l'empire du Milieu et, dans ses difficultés avec les chefs du Tonkin, se réclamait du gouvernement du YunNan et de celui du Quang-Tong, et invoquait la suzeraineté de la Chine, se présentant lui-même