Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 145 à 145 sur 390

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : De Toulon au Tonkin (itinéraire d'un transport.)... (avril 1885.)

Éditeur : Laplace, Sancher (Paris)

Date d'édition : 1885

Contributeur : Bernard, Docteur (de Cannes). Fonction indéterminée

Sujet : Tonkin

Sujet : France -- Colonies -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34137575p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-18

Format : Nombre total de vues : 390

Description : Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k58428828

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK10-164 (BIS)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/05/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


128 DE TOULON AU TONKIN.

lendemain que la terre reparaît. C'est alors que nous dépassons Achems-Point et les îles nombreuses de Poulo-Rondo, Poulo-Bamban, Pouloceci, Poulo-cela et toujours Poulo-quelque-chose. La plus grande de ces îles est Poulo-Way, que nous rangeons d'assez près pour voir tous les détails de ses petites collines couvertes d'arbres si serrés, que l'île entière a l'air d'une vaste pelouse, de ses habitations qui se cachent au milieu des cocotiers et des bananiers. Derrière ces monticules, s'élèvent des sommets plus hauts, couverts d'une verdure plus sombre ; enfin, les montagnes bleuâtres de Sumatra forment le fond du panorama.

Les jours suivants, nous revoyons Sumatra et ses volcans dont la fumée monte tout droit dans le ciel et, pendant le dernier jour de cette traversée, qui commence à nous paraître un peu longue, nous nous engageons dans le détroit de Malacca. Laissant derrière nous Poulo-Jarra, de nombreux îlots à cocotiers, les Arroas, le phare des Bancs-d'une-Brasse, perché sur trois colonnes de fonte, puis Rachada, puis enfin des foules de barques du pays avec leurs voiles en nattes de jonc et leurs balanciers, nous apercevons, dans la soirée, le feu de Malacca à l'horizon.

Le temps devient splendide ; rien ne peut peindre la beauté de ces magnifiques soirées sur une mer calme, illuminée fantastiquement de toutes