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Titre : Le vampire : les mystères du crime / par Michel Morphy

Auteur : Morphy, Michel (1863-1928). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1886

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30983596j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (462 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 461

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5840033d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-1142

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/05/2010

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LES MYSTÈRES DU' CRÏME 407 "-

— Diable ! c'est un morceau de choix, là SauVage ! L'absence me la rend plus désirable. Quelle passionnée! Elle se tord sous la volupté comme un serpent.. .Je pourrai avoir d'autres liaisons* mais celle-là me restera toujours... •'

Il poursuivait ié cours de ses idées éti'parolés décousues. ■

. — Et ce n'est pas tout ! Elle ne m'a pas seulement procuré dès sensations - comme aucun homme n'en a ressent^ cette fille de feu "m'a encore tracé là voie. C'est par elle que j'ai échappé à fi misère qui allait m'étreindre. Elle m'a d'emblée promu au grade de chef de bandits. C'est beau, trop beau même • pour durer longtemps. Il faudra que je me débarrasse de mes hommes à prix d'or ou autrement quand j'aurai réussi dans mon entreprise. :

Sur ces entrefaites, madame Lé Mordeley rentra.

— Monsieur de Lormières, dit-elle à Caudirol, je viens vous voir en visiteuse.

— En visiteuse? quelle plaisanterie.

— Non pas, mon notaire est en train de préparer l'acte par lequel je renonce en votre faveur à tous les biens dont j'ai hérité.

— Mais ce serait un vol de ma part.

— C'est une restitution de la mienne. Et quoi qu'il arrive, je persisterai dans ce que j'ai commencé. Que je m'appelle désormais la duchesse de Lormières ou que je reste madame Le Mordeley, il en sera ainsi.

Caudirol se jeta dans les bras clé sa maîtresse.

— Oh I inoit amour, ma vie I s'écria-t-il en la pressant contre son coeur. Madame Le -Mordeley s'éloigna de quelques pas.

— Serai-je votre femme ? fit-elle d'un air enjoué.

— Oui, mille fois oui, protesté Caudirol.

— Eh bien, alors, demandez-moi ma main.,. N'oublions plus les convenances.

Le défroqué se prêta à ce caprice.

— Madame, fit-il en s'inclinant respectueusement, je sollicite l'honneur de vous offrir mon nom et de me dévouer à votre charmante personne.

— Et comme vous parlez trop bien pour qu'on vous refuse» je vous acorde ce que vous me demandez. - .

Sur cette répartie, madame Le Mordeley alla se pendre au cou de son amant.

ÉlIoéïaittrânsflgUt'ée. > <

L'air 'compassé et froid la dévote disparaissait pour faire placé au rayonnement du bonheur. . '

Ce frétait plus là femme «ïuré et méchante qui avait persécuté la pauvre Lydia. Désormais, elle h'âYait plus1 besoin de souffre-douleur,

Caudirol n'avait pasà craindre qu'elle luiiappelàt èa çfomessé de lui ramener la jeune f) lie. ' ' '