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Titre : Le vampire : les mystères du crime / par Michel Morphy

Auteur : Morphy, Michel (1863-1928). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1886

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30983596j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (462 p.) ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5840033d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-1142

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/05/2010

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LES MYSTÈRES DU CRIME a?;

Il attendit quelques minutes.

Le mémo pas lourd résonna encore, et cette fois la porte s'ouvrit lourdement.

— M. le Directeur vous attend.

Flack traversa un corridor où se tenaient une vingtaine de prisonniers de droit commun, avec le pantalon et la veste grise de la maison.

Des gardiens étaient avec eux.

Jean-Baptiste Flack remarqua avec étonnement les visages apeurés des détenus.

Il n'eut pas le temps toutefois de faire un long examen, car le surveillant lui ouvrit la porte du cabinet,

Cette pièce garnie d'une bibliothèque et d'une table n'avait rien de remarquable en elle-même.

Flack regarda la cheminée et il ne put se défendre d'un mouvement de surprise.

Entre les deux bustes du directeur se trouvait un débris de crâue humain, des tibias desséchés et quelques projectiles.

M. Cuplat regarda son visiteur avec un sourire de triomphe.

— Asseyez-vous là, fit-il en lui désignant un siège, Vous allez assister au rapport. Tous les prisonniers qui ont manqué au règlement vont passer devant moi.

— Ce ne sont pas vos détenus politiques?

— Non, je n'ai aucun droit de punition sur eux. C'est inique, mais c'est ainsi. Ces messieurs habitent le pavillon à côté. Ils ontchacunune chambre... Mais laissons cela.

M. Cuplat fut interrompu par un surveillant qui, après avoir frappé, pénétra d'un air égaré dans le bureau.

— Monsieur le directeur, fit-il avec effroi, le politique du troisième étage a craché contre le mur, dans l'escalier.

M. Cuplat sauta sur une petite table que Flack n'avait pas encore remarquée.

11 enleva la garniture verte qui la recouvrait.

C'était un petit appareil télégraphique communiquant avec la préfecture de police.

Le directeur envoya une dépèche pour réclamer une punition administrative'contre le prisonnier qui venait de crache* contre le mur.

La réponse arriva bientôt.

— Savez-vousce qu'ils me disent à la préfecture f exclama M. Cuplat.

— Non pas, répondit Jean-Baptiste Flack.

— Ils me prient de faire essuyer le. crachat et de né pas abuser de la patience des chefs de bureau. "'