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Titre : Le vampire : les mystères du crime / par Michel Morphy

Auteur : Morphy, Michel (1863-1928). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1886

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30983596j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (462 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 461

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5840033d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-1142

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/05/2010

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LES MYSTÈRES. DU CRIME 291.

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En admettant qu'il n'ose point me faire empoigner, il'm'aurait parlé delà chose... 11 reprit quelque espoir de voir accomplir sa vengeance.

— J'ai entendu dire à mon.malheureux maître que l'acide nitrique faisait dissoudre les métaux les plus résistants... Ci ferait du bien à l'oeil du.président... Aveugle ! ce 1 bandit, mais:c'est le.supplice qu'il mérite!

Jean-Baptiste Flack était devenu féroce depuis l'arrestation duDocteurNôir, qu'H'aimait au-dessus de tout.

Use dirigea versl!escilier qui conduit à la neuvième chambre correctionnelle et il pénétra dans la salle.

Isidore BaTlier était, entré dons son^ cabinet, par le couloir des magistrats.

Il sé-liâta dé mettre, sa robe car on n'attendait que son arrivée ppur.ouvrir l'audience.

Au moment de'passer dans la pièce où se tenaient ses collègues, il .se ravisa et s'approebant de la tablette où était déposé le terrible flacon ^

— C'est ennuyeux, grommela-t-il, d'avoir d'aussi mauvais yeux 1 Tous les matins, maintenant, mes paupières sont collées l'une contre l'autre. Ilfaudrait les; baigner dix fois par jour !

Il prit la fiole et le petit bain qui affectait la forme ovale de l'oeil.

Comme il le débouchait, une odeur piquante frappa son odorat.

Il n'y attacha point d'importance et il remplit à demi son godet sans s'apercevoir qu'une légère vapeur s'échappait du liquide.

Puis il courba là tèlè et appliqua l'oeil dans le bain à moitié plein d'acide.

Les paupières ne touchaient point le contenu.

Suivant son habitude, le président, après avoir bien adapté le godet contre son oeil, l'ouvrit'.

H rejeta la tète en arrière et renversa dans sa prunelle l'acide brûlant.

L'effet fut électrique.

lëidbre'Bàrtiér* fitunbond de douleur et poussaun effroyable cri;

— Ohl...

Il avait rejeté la fîôlé' et lé bainj et fou de souffrance^ il'hurlàiti s^arrachait la figure et se tordait dans ces convulsions épouvantables...

Au même instant, des magistrats, des huissiers et un certain nombre de curieux qui avaient forcé l'entrée, pénétrèrent dins le cabinet du président.

CelUi-ci bondissait sous la'brûlure persistante de l'acide...

On parvint avec peine à le saisir et à l'immobiliser.

Il se'tordait et criait éperdument.

Alors apparut dans toute son horreur la plaie béante du misérable.

L'oeil n'existait plus. Un trou jaunâtre défigurait affreusement sa face convulsée.