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Titre : Le vampire : les mystères du crime / par Michel Morphy

Auteur : Morphy, Michel (1863-1928). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1886

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30983596j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (462 p.) ; in-8

Format : Nombre total de vues : 461

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5840033d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-1142

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/05/2010

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LES MYSTÈRES DU CRIME 241

— En effet, il a des yeux qui vous font passer des fi Usons dans le dos.

— Voilà deux locataires de moins pour vous, madame.

— Oh ! il en reviendra d'autres ; mais la petite dame était généreuse et son fière aussi. Sous ce rapport, il n'y a rien à dire.

— Et sous les autres rapports ?

— Dame, fit la concierge, ils n'étaient peut-être pas plus fière et soeur que vous et moi.

— Ah ! c'est méchant, ce que vous dites-!à.

Et sur cette observation, le marchand de meubles et la concierge se quittèrent.

Jean-Baptiste Fiack avait fait semblant d'examiner la vitrine d'un chapelier voisin, et il n'avait pas perdu une syllabe de cette conversation.

11 devint pôle comme un mort.

Pour lui, il était incontestable que l'on parlait de Caudirol et de la Sauvage.

En effet, le défroqué venait de vendre le mobilier do sa maîtresse et tous les deux avaient disparu. Ils n'avaient emporté qu'une valise et quelques menus objets.

Nos lecteurs devineront que c'était du côté de Nantes et non pas en Russie que le couple sanglant avait pris son vol.

Caudirol, on le sait, rôvait de conquérir la lortune et le titre des anciens duc de Lormière.

Flack restait dans la rué, immobile, comme pétrifié. Aucun espoir ne lui restait.

Son maître allait se trouver la victime d'une épouvantable erreur judiciaire, et tous les éléments de sa justification s'étaient évanouis.,.

Il rentra à la maison du docteur, oh il retrouva Madeleine. Son coeur avait besoin de s'épancher. Il raconta à la femme de chambre tout ce qui s'était passé, tout ce qu'il savait. Elle demeura épouvantée à son tour.

— Oh ! c'est affreux. L'innocent sera condamné... Il n'y a plus d'espoir I Cette phrase rendit une lueur d'énergie à Flack.

— Non, fit-il, c'est vrai.— Et cependant, j'espère I

La fatalité s'était acharnée sur d'innocentes victimes.

On se souvient que Lydia, la petite fille du père Marius, était en la possession de Sacrais et de la hideuse Mécharde.

Marita, lu vieille Italienne, continuait do végéter dans la rue des Lyonnais, sans pouvoir venger sa Pitchounette.