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Titre : Le vampire : les mystères du crime / par Michel Morphy

Auteur : Morphy, Michel (1863-1928). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1886

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30983596j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (462 p.) ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5840033d

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-1142

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/05/2010

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3j$ LE VAMPIRE

Désormais, c'en était fait d'elle t

Jean-Baptiste Flack, vivement peiné de la triste issue de son sauvetage, considérait, aveo une suprême commisération, la malheureuse baronne de Cénao.

Il se demandait si cette misérable créature, étendue sans pudeur devant lui, était bien la même grande dame, fière et dédaigneuse, qui avait occupé une place d'honneur dans la haute société I « •.

Flack resta longtemps accoudé au chevet delà pauvre femme.

Il remarqua que sa respiration était pénible et il lui offrit à boire, ce qu'elle accepta d'un signe.

Puis il la couvrit, sans qu'elle opposât de résistance.

Ses yeux se fermèrent et elle s'endormit souriante.

— Oh! la malheureuse! fit Jean-Baptiste Flack en tirant les rideaux du lit.

Le jour commençait à poindre.

Le domestique du Docteur-Noir était fort embarrassé.

— Oh retrouver mon maître? pensait-il... Chez lui, probablement. Usera parvenu à escalader le mur... après avoir fait justice de ce misérable Caudirol,,. Quel monstre que ce prêtre !... Et il se faisait passer pour mort... U doit l'être à l'heure présente !

Il marchait & grands pas dans la chambre,

— Je suis fort embarrassé. Cette pauvre femme est capable de mourir d'inanition, et pour de bon, cette fois-ci. Que faire? Je n'ai rien à lui donner..» Je ne sais d'ailleurs pas ce qui lui conviendrait,., Du bouillon, sans doute.

Flack prit son parti sur-le-champ,

— Je cours chez le docteur.,.

Il sortit en refermant la porte avec, soin, et il descendit jusqu'à la loge, Le garçon de service était levé et cirait des bottines.

— Voilà dix francs, lui dit Jean-Baptiste Flack. Vous remettrez cinq francs à votre patronne pour prix de la chambre. Je vous donne le reste comme pourboire. Il faut laisser ma femme se reposer. Vous ferez monter une bonne, si vous en avez une, auprès d'elle,

— 11 y a la fille de service, : f u :

— C'est cela. Vous veillerez à ce que ma femme ait du bouillon quand elle se réveillera, Pas autre chose ça lui ferait mal. Une faut pas faire attention à ce qu'elle pourra dire. Elle est très malade et, quand je l'ai quittée, elle

< avait le délire. .-.,:., ,--, }: ..;,. ]:i^,.i.hli:,- .>- • ■;->-. •. Ji-,^

►-Pourquoi n'irait-Qn pas chercher le médecin ? demanda' le garçon. ■"-■■

— J'y vais, mon ami. Ne vous occupez pas de cela... <;•■,.„•