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Titre : Les Papillons, métamorphoses terrestres des peuples de l'air, par Amédée Varin. Texte par Eug. Nus et Antony Méray.... Tome 2

Auteur : Nus, Eugène (1816-1894). Auteur du texte

Auteur : Méray, Antony (1817-1889?). Auteur du texte

Éditeur : G. de Gonet (Paris)

Date d'édition : 1862

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31028625v

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. gr. in-8° , pl.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839868w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Y2-4184

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/06/2010

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AVENTURES D'UNE GUÊPE ET D'UN FRELON 13

— Quelle calomnie! s'écria la veuve. Tu sais bien, Rosalie, que ce pauvre garçon m'adore !

— C'est ce que je me tue de leur répondre, fit Rosalie; mais ils disent comme ça que je suis aussi bête que vous !

— Les insolents ! dit madame Simonnot.

— Alors, reprit Rosalie, j'ai pensé qu'il y avait peut-être un moyen de les confondre, et de vous assurer à tout jamais du désintéressement de votre amoureux.

— Quel moyen? dit la vieille.

— Faites eroire à tout le monde que vous êtes ruinée ! M. du Ferlon s'empressera de vous épouser tout de même, et les cancaniers se rendront à l'évidence.

— Tu as raison ! s'écria la veuve, c'est une excellente idée. Le matin même de ce jour-là, du Ferlon avait fait promettre

à la mère Simonnot qu'elle donnerait le surlendemain une soirée à ses amis et connaissances, et leur présenterait officiellement son futur mari.

Il fut convenu entre la veuve et sa femme de chambre que l'on choisirait cette solennité pour tenter l'épreuve qui devait faire éclater à tous les yeux le désintéressement de du Ferlon.

Rosalie eut soin de prévenir Robillard de ce complot machiavélique.

— Ne manquez pas de tirer parti de la situatioo, lui dit-elle.

— Soyez c donc tranquille, répondit Louis Robillard. Un homme qui rédige l'Argus depuis cinq ans, et qui a fait un quart de vaudeville au théâtre de Bobino, ne saurait manquer de présence d'esprit dans une pareille circonstance.