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Titre : Les Papillons, métamorphoses terrestres des peuples de l'air, par Amédée Varin. Texte par Eug. Nus et Antony Méray.... Tome 2

Auteur : Nus, Eugène (1816-1894). Auteur du texte

Auteur : Méray, Antony (1817-1889?). Auteur du texte

Éditeur : G. de Gonet (Paris)

Date d'édition : 1862

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31028625v

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. gr. in-8° , pl.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839868w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Y2-4184

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/06/2010

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224 LES PAPILLONS

troupe marche à la hâte jusqu'à l'entrée d'un nid de fourmis cendrées, situé à vingt pas de la fourmilière sanguine ; elle se disperse autour du nid. Les habitants aperçoivent ces étrangères, sortent en foule pour les attaquer, et en emmènent plusieurs en captivité. Dès lors, les sanguines ne s'avancent plus; elles paraissent attendre du secours, et de moment en moment je vois arriver de petites bandes qui partent de la fourmilière sanguine, et viennent renforcer la première brigade.

« Les sanguines s'avancent alors un peu plus, et semblent plus disposées à en venir aux prises ; mais plus elles approchent des assiégées, plus elles paraissent empressées d'envoyer à leur nid des courriers.

« Ces courriers, arrivant en toute hâte, jettent l'alarme dans la fourmilière sanguine, et aussitôt de nouveaux bataillons en sortent pour rejoindre l'armée.

« Les sanguines, toutefois, ne se pressent point encore de chercher le combat ; elles n'alarment les cendrées que par leur présence. Celles-ci occupent un espace de deux pieds carrés au-devant de leur fourmilière ; la plus grande partie de la nation est sortie pour attendre l'ennemi.

«. Bientôt, tout autour du camp, de fréquentes escarmouches ont lieu, et ce sont toujours les assiégées qui attaquent les assiégeantes. Le nombre des cendrées, assez considérable, annonce une vigoureuse résistance ; mais elles se défient de leurs forces, songent d'avance au salut des petits uni leur sont confiés, et montrent en cela un des plus singuliers traits de