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Titre : Les Papillons, métamorphoses terrestres des peuples de l'air, par Amédée Varin. Texte par Eug. Nus et Antony Méray.... Tome 2

Auteur : Nus, Eugène (1816-1894). Auteur du texte

Auteur : Méray, Antony (1817-1889?). Auteur du texte

Éditeur : G. de Gonet (Paris)

Date d'édition : 1862

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31028625v

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. gr. in-8° , pl.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839868w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Y2-4184

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/06/2010

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190 LES PAPILLONS

ressort, et qui, lorsqu'ils viennent à être renversés sur le dos, ont la singulière faculté de se lancer en l'air et de retomber sur leurs pattes; les cébrions, dont les antennes sont en forme de scie, et dont le mâle et la femelle sont si différents l'un de l'autre, que depuis très-peu de temps seulement on a reconnu qu'ils appartiennent au même genre; les ptines et les lime-bois, petits insectes qui se ressemblent beaucoup et vivent dans les pièces de bois, les vieux meubles, où ils causent d'incroyables ravages.

Ces genres sont incontestablement les plus remarquables de la famille des SERRICORNES; il faut aussi ranger dans cette catégorie les lampyres, vulgairement appelés vers luisants, dont nous parlerons un peu plus longuement.

Souvent, sans doute, madame, en vous promenant le soir dans vos bosquets embaumés, dont le souvenir nous arrache un soupir de regret, vous avez remarqué ces petits globules de feu qui surgissent tout à coup au pied d'un arbuste, dans l'herbe qui reflète leur lumière, et vous avez pu vous assurer que cette lueur phosphorescente émanait d'un insecte improprement appelé ver luisant.

Ce n'est pas un ver, en effet; c'est un insecte parfait. 11 est vrai pourtant que, dans certaines espèces de ce genre, la larve est quelque peu lumineuse ; mais ce n'est qu'après avoir passé par l'état de nymphe que l'animal est, sous ce rapport, dans tout son éclat.

En France, et dans le nord de l'Europe, cette faculté de répandre la lumière n'appartient qu'aux femelles des lam-