Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 104 à 104 sur 310

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Les Papillons, métamorphoses terrestres des peuples de l'air, par Amédée Varin. Texte par Eug. Nus et Antony Méray.... Tome 2

Auteur : Nus, Eugène (1816-1894). Auteur du texte

Auteur : Méray, Antony (1817-1889?). Auteur du texte

Éditeur : G. de Gonet (Paris)

Date d'édition : 1862

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31028625v

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 2 vol. gr. in-8° , pl.

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839868w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Y2-4184

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/06/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


VERTU MÉDICALE DU BOLÉRO 79

— C'est une fièvre lente, affirma-t-il, faites-lui prendre chaque jour un paquet des poudres que voici, dans un verre de vin de Ténériffe, et la santé de votre pupille reviendra.

Dès que le grand docteur eut tourné les talons, Semilla s'empara des poudres laissées par lui et les jeta au vent. Encore une consultation inutile, que fallait-il faire?

— Je ne veux plus voir de médecins, me dit la jeune créole, ils ne connaissent rien à mon mal, qu'ils me laissent mourir en paix.

Je n'espérais plus guère dans la science des médecins ; deux des plus célèbres, Dodart et Helvétius, avaient été consultés . inutilement; pouvais-je espérer trouver plus d'habileté chez leurs confrères?

Cependant, afin de sauver ma responsabilité, je voulus faire une dernière tentative. x

On parlait beaucoup depuis quelque temps du docteur Chirac, le même, qui devint plus tard premier médecin du régent, puis de Louis XV; je l'appelai auprès de ma malade.

Ce dernier mit plus de circonspection à prononcer son jugement. Il me demanda avec soin le pays de Semilla, son caractère primitif, le genre de vie qu'elle avait mené jusqu'à son arrivée à Versailles. Il désira causer familièrement lui-même avec la pauvre enfant à qui j'avais soigneusement caché sa qualité de docteur. Il revint plusieurs jours de suite ; ce phénomène d'une âme désolée détruisant lentement un corps jeune et plein de sève l'intéressait au plus haut degré.