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Titre : Gustave / par Paul de Kock. [Edmond et sa cousine.]

Auteur : Kock, Paul de (1793-1871). Auteur du texte

Éditeur : G. Barba (Paris)

Date d'édition : 1856

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30688879g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (64 p.) : ill. ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 66

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839050f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Y2-3260

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/06/2010

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^AUL DE KOCK.

CHAPITRE I. — Frayeur, Terreur, Malheur.

'— Hue!... hue donc, Zépliire!.... du courage, mon gros; trotte encore une petite lieue, et nous serons cheux nous... Ah !... v'ià que tu te mets en train.... c'est ben heureux!.... Tu commences à sentir l'écurie, j' vois ça.

Le père Lucas s'entretenait ainsi avec son bidet, et, tout en cheminant sur la route' de Louvres à Erme- . nonville, s'efforçait, par ses discours accompagnés souvent de gestes expressifs, de donner du coeur à Zéphire, qui n'en trottait pas plus vite pour cela.

Tout à coup, un poids nouveau tombant sur la croupe du pauvre animal, il fait un saut et prend un temps de galop, ce qui ne lui arrivait pas deux fois l'an; mais la violence de la secousse semble lui avoir donné des ailes. Lucas veut crier... deux bras vigoureux l'entourent et Je serrent fortement : le pauvre villageois, frappé de terreur, croit avoir le diable en croupe ; il n'a plus la force de parler; il s'abandonne à son destin, lâche la bride au bidet, et ferme les yeux pour ne pas voir son compagnon de voyage.

Cependant Zéphire n'était

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Lucas vont crier deux lirjis vigoureux l'entourent et le serrant fortement.

ni de force ni d'humeur à galoper longtemps ; d'ailleurs le terrain devenait sablonneux, et cela amortit sa vigueur ; il reprit donc son pas ordinaire. Les bras qui entouraient Lucas se détachèrent et lui laissèrent la respiration plus libre. Un éclat de rire parlil derrière Je d:.s du pauvre paysan. Il com,nença à reprendre ses sens, il rappela son courage, et réfléchissant que, sans être SJJ esprit malfaisant, on pouvait très-bien avoir sauté sur la croupe de Zéphire, il tourna un peu la tête... risqua un oeil... et vit, au lieu de Béclzébuth ou d'Asmodec, un jeune homme d'une figure agréable, dont la mise ét.iit un peu en désordre, mais qui, malgré cela, n'avait rien d'ellrayant.

— Morgue, monsieur, il faut avouer que vous m'avei fait une fière peur!...

— N'est-ce pas, mon grot père?... Aussi vous avezfail presque un quart de lieua sans bouger, et je crois même sans respirer!...

— Ça vous fait rire, ça, monsieur ; m'est avis qu'i guia pas de quoi!... Qu'aurait dit nol' femme si ail 1 m'iivait vu revenir mort à la maison?...

— Parbleu ! elle se serait consolée.

— Oh ! ça, c'est possible..*

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