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Titre : Les "premières" de Alfred de Musset / Henry Lyonnet

Auteur : Lyonnet, Henry (1852-1933). Auteur du texte

Éditeur : Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1927

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308499754

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-202 p.) ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839046j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-2267

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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ANDRÉ DEL SARTO 55

tinte pour voir comment étaient faits les lieux qu'il ' ait décrits.

Les caractères des personnages présentés dans le ame ne s'éloignent pas trop de la réalité : Andréa mucchi, dit André del Sarto (son père était tailleur, rto en italien), était né à Florence en 1488. Dès son une âge il s'inspira des tableaux des maîtres, spéciatnent de Michel-Ange et de Léonard de Vinci, et sa irrière eût été admirable s'il n'avait eu la faiblesse i s'éprendre de la très belle mais volage Lucrezia del îde, qui lui servait de modèle pourses madones, femme* iquette et dépensière, qui le fit peu à peu brouiller rec ses amis, ses protecteurs et même ses élèves. Appelé en France par François I'r en 1518, il y it honorablement accueilli, comblé de présents et ensionné. Mais après avoir exécuté quelques peintres, et demandé au roi l'autorisation de retournera lorence pour y chercher sa femme, s'engageant à ;venir, François I", confiant en sa parole, loi accorda on seulement un congé, mais lui remit des sommes bportantes pour qu'il lui rapportât des oeuvres 'art d'Italie. Hélas! l'argent fut gaspillé pour' Jtisfaire les exigences de Lucrezia, et André, non-' ÎUX et confus, chercha alors à réparer sa faute en eignant le Sacrifice d*Abraham, toile qui passa plus ird au Musée de Dresde.

Justement irrité par cet abus de confiance, le roi e France refusa même de voir le tableau, et André el Sarto, ne pouvant revenir, passa sa vie à se livrer des travaux assidus, mal rémunérés, jusqu'au motent où la peste l'enleva, à l'âge de42 ans, seul,abanonné, sans secours, car Lucrezia effrayée avait fui. Telle est l'histoire. Voyons à présent quel parti en tiré Alfred de Musset.