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Titre : Les "premières" de Alfred de Musset / Henry Lyonnet

Auteur : Lyonnet, Henry (1852-1933). Auteur du texte

Éditeur : Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1927

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308499754

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-202 p.) ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839046j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-2267

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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k\ LES PREMIÈRES D'ALFRED DE MUSSET

Van Baek, ancien négociant.... Paorosv.

Yatentio, ton nevea BaisoBAU.

Uoabbé , GOT.

La baronne de Mantes M'UMANTI.

Cécile, sa fille , M'»» LVTBH.

« MIU Amédine Luther (1), écrit Théophile Gautier, a orée le rôle de Cécile avec un naturel charmant et une ingénuité résolue et pudique tout à fait remarquables. C'est, depuis M,u Doze (2) qu'elle rappelle par l'or moiré de ses cheveux, la blancheur de sa peau, la pureté de ses traits, la plus gentille Agnès qui se soit produite au Théâtre de la République.

« Brindeau (3) — et cela fait son élogo — est toujours meilleur dans les oeuvres d'Alfred do Musset que dans ses autres rôles. Il est charmant quand il se dispute avec son oncle.

« Provost (4) a joué Yan Buck sur un ton un peu

(t) M»* Amédine Luppcrger, dite Lather, née h Nantes le3 juillet IMt, éta..* fille d'wne actrice de province qui avait paru an Gymnase ea 1835. Entai prodige, elle fat remarquée à Versailles, pals engagée an Théatre-Francals i l'âge do H ans. Pile, résignée, avec one large margaerite-reine au front, sa coiffure favorite, elle possédait an talent de disUnctlcn. Son succès, dans S me fau t jurer de rien, dépassa ton te ait en te. Découragée pa r la mort de sa protectrice, Ui'-« Mante, survenue en 181», elle quitta le Théâtre-Français, obliai les pins beaux succès an Gvmaase, au Vaudeville, h U Porte-Saint-Martin, i l'Ambigu, épousa son camaïado Raphaël Félix, frère de Rachel, et mourut I ST ans, le U juillet IMt. (H. Lvonnet, Dictionnaire des Comédiens français^

(3) Mu« Do'« (Léocadie), comédienne et femme de lettres (1813-153»), Comédie française, 1SM, avait quitté le théâtre en épousant le romancier Roger A Beauvoir.

(3) Briadeau. V. chapitre II, p. 35.

(4) Provost (Jean-Baptiste-François), né à Paris (USMMS), eut une long» carrière, après des débuts difficiles à l'Odéon, puis 4 la Porte-Saint-Martia. Engagé le 1*» mars 1835 i la Comédie française, il fut un des plus beau exemples de ce que peuvent le travail et la persévérance sur une natan rebelle. Il créa sur cette scène Cl rôles, et joua tous ceux de son emploi, manteaux, et financiers de haute distinction. Professeur remarquable an Conservatoire, il eut comme élèves : Beauvallet, Fr. Berlon, Got, Delaonav, TUron, Saint-Germain, M*" Allan-Oespréaux, Sarah Bernhardt, etc. Sar la seèo» : ampleur, profondeur, finesse, bonhomie, autorité. En vUle : correcttes absolue, honorabilité parfaite, grande race et grande allure. (H. Ljonnet, Dictionnaire des tomédltns français.)