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Titre : Les "premières" de Alfred de Musset / Henry Lyonnet

Auteur : Lyonnet, Henry (1852-1933). Auteur du texte

Éditeur : Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1927

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308499754

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-202 p.) ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839046j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-2267

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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IL FAUT QU'UN B PORTE SOIT OUVERTE 33

« Quant à Brindeau, il s'est montré plein de goût, le tact et d'esprit, dans le comte. Il a dit aveo chaeur et vérité les passages tendres de son rôle, et lominé heureusement l'ironie de la marquise.

« Espérons qu'enhardi par ces deux épreuves, le Théâtre de la République va monter Fantasio, Les Caprices de Marianne, Le Chandelier, On ne badine )as avec l'amour, où l'auteur, outre sa verve, son :aprice, a mis encore sa poésie (1). La poésie est ce {ue les gens prudents redoutent le plus, et ils ont tort. I y a dans l'élément poétique tout un monde d'effets îouveaux, surtout pour notre théâtre, réglé par une aison trop sèchement prosaïque, et dont les combiîaisons semblent trouvées par des joueurs d'échecs, »

Ces succès au théâtre devaient être suivis pour 'auteur de contrariétés dans la vie privée. Alfred de Musset ne tarda pas à ressentir le contre-coup de la dévolution de février. Après avoir toujours trouvé lans la famille royale des amis et des protecteurs («), I se vit tout à coup brutalement destitué comme nbliothécai"e de la charge qu'il occupait depuis une lizaine d'années. Un journal en cria, un autre nia le ait, et Mussetenvoya aux journaux la lettre laconique {ui lui signifiait son renvoi. La mesure avait été prise iar Ledru-Rollin, ministre de l'intérieur, et la lettre lignée par un secrétaire général qui se nommait Careret. Cette décision que rien ne motivait enlevait au loète le plus clair de son revenu (3).

(1) Ce souhait ne devait être réalisé que plus tard : deux ans pour le Chatu UUer (aa Théâtre de la République), trois ans pour les Caprices de Marianne, telie aa3 pour On ne badine pas arec l'amour, et dix-bait pour Fantat.'o. poète ne vit jamais à la seûne ces deux derniers ouvrages.

(>) Le duc d'Orléans, qui avait été son camarade de collège, loi srait fait ibteoir (par arrêté de M. do Montalivet, 1) octobre 1838) la place de bibliohlcaire da ministère de l'intérieur, jolie sinécure de 3000 francs par an. Iu«set lai en avait été toajours reconnaissant.

(3) Paul Au Musset, Biographie d'Alfred de Musset, V partie,

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