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Titre : Les "premières" de Alfred de Musset / Henry Lyonnet

Auteur : Lyonnet, Henry (1852-1933). Auteur du texte

Éditeur : Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1927

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308499754

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-202 p.) ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839046j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-2267

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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^ LA NUIT VÊNITIBNNE 11

expressions ridicules et contournées et d'inspiration iginale. C'est, enfin, La Ballade à la Lune, ou la lie Andalouse, ou la touchante Portia. M. Musset

nne, d'ailleurs, à tous ses héros des passions turlentes

turlentes effrénées; le jeu qui fait naître le désesir, le punch qui enivre, l'amour qui ne procède que r coups de poignard, les querelles, les verres brisés

éclats, les portes forcées sont les peintures que . Musset préfère... »

Au moins celui-là se rappelait que Musset avait sjà fait autre chose. Mais l'on n'aurait pas dû oublier 1e l'auteur n'avait pas vingt ans, et qu'il avait droit quelque crédit. Cela, il ne s'est trouvé personne >ur le dire.

Le Corsaire du 3 décembre imprimait : « On siffla, (lia et resiffla. » Harel parla d'une cabale et voulut ire une nouvelle tentative. La pièce, rejouée le ndemain, fut sifflée comme la veille. On est tout onné de trouver une appréciation plus juste sous la urne de Louis Veuillot, qui avait assisté à cette preière représentation. Il estimait, eu effet, que le iblic ne comprenait rien aux idées, à la langue, ni ix sentiments de l'auteur. « On trouvait, dit-il, que . Scribe maniait bien mieux le français de comédie

que feu Picard était plus observateur (1). »

Enfin le National se montra moins cruel que ses

mfrères : « Des entrées peu motivées, des promeides

promeides des tirades démesurées (ce qui est

isolument vrai) ont indisposé un public aussi peu

>mbreux que patient (2). »

Le jeune auteur, qui était très sensible, s'avoua

I) Loais Veuitlot, Us Odeurs de Paris, p. 912. Cité par Maurice AUem, ?1 Je Musset, p. 4». ; u:é par Porel et Moaval, L'Odéon.