190 LES PREMIÈRES D'ALFRÏO DE MUSSET
12 au 15 février, ont exprimé à peu près les mêmei opinions. Nous ne pouvons les citer tous. Ce sont MM. Georges Ptooh (Volonté), Edmond Sée (f G£«- vre), Louis Schneider (le Gaulois), Jacques Bonlenger (le Nouveau Siècle), Paul Ginisty (le Petit Parisien), Mm* Jeanne Catulle Mondes (/a Presse), Louis Dubecb (l'Action française), Franc-Nohain (l'Echo de Paris), Intérim (l'Intransigeant), Jean Prud'homme (le Matin), Antoine (l'Information).
Ce dernier cependant fait quelques réserves au sujet de la mise en scène, à laquelle il attribue la monotonie et le manque de mouvement que l'on a constatés : K Sorties maladroites et mal réglées, groupements dans les coins des décors dérobant des scènes capitales à un bon tiers des spectateurs, un escalier trop haut allongeant démesurément les entrées et les sorties, enfin mille détails qui fortifient l'opinion qu'il est impossible à un comédien de régler parfaitement une pièce tout en y tenant un rôle important. Autre fâcheuse tendance ; on parle trop bas, et nous avons perdu beaucoup d'un texte adorable. »
Dans un très long article du Tempe, M. Pierre Brisson analyse Carmosine; il voudrait seulement Albert Lambert moins tumultueux, Mu* Marie Bell moins pathétique, et l'interprétation générale moins lente.
M. Nozière, dans VAvenir du 15, est moins difficile. Il a trouvé M,u Marie Bell angélique, Jean Weber charmant, Albert Lambert convaincu et ardent, Mmt Mary Marquet belle et noble, Siblot simple et touchant.
M. Claude Berton enfin (1) se réjouît de voir au répertoire Carmosine, « bijou auquel il manque une
(t) NtwiUts littéraires.