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rendu hommage à l'adaptateur qui a accompli sa tâche aveo infiniment de tact et a eu la religion du texte, se gardant bien de l'altérer ou d'y rien ajouter, s'écrie en parlant de Sarah Bernhardt ;
« L'interprète est aussi belle que l'oeuvre ! »
Puis il nous donne une vision de la salle le soir de cette première ; « L'enthousiasme déchaînait la tempête des applaudissements et des bravos; dans les couloirs, chacun s'abordait pour un dialogue d'admiration, pour ajouter à sa joie artistique l'approbation d'un ami. Jamais on ne vit un triomphe aussi retentissant, émotion aussi belle, jouissance d'art aussi complète. O grande, ô divine artiste, merci d'une telle soirée et de pareil plaisir !»
VIntransigeant, sous la signature de Don Blasius, le Soir sous celle d'Adolphe Meyer, bien d'autres journaux encore complètent ce concert de louange».
Anatole France, dans un article très complet de la Revue de Paris du 15 décembre 1896, fait seulement quelques restrictions au sujet du dénouement : « M. Armand d'Artois, dit-il, a fait l'impossible pour ramener aux limites permises ce drame indéterminé; je regrette seulement, comme sans doute il le regrette lui-même, la dure nécessité qui lui fit couper le vrai dénouement. La mort de ce médiocre tyran n'est pas une; conclusion; la conclusion philo* sophique du drame est dans la scène qui fait paraître l'inutilité du meurtre; mais nous avons lieu d'être contents de ce qu'on nous a donné. »
Évidemment oui; mais que l'on veuille bien relire cet épilogue, scène vm de l'acte V : vingt lignes de texte, pour proclamer Corne de Médicis duc de Florence sur la grand'place de la ville, et montrer ainsi que lé meurtre 'd'Alexandre n'a été d'aucune