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Titre : Les "premières" de Alfred de Musset / Henry Lyonnet

Auteur : Lyonnet, Henry (1852-1933). Auteur du texte

Éditeur : Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1927

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308499754

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-202 p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 214

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839046j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-2267

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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, LES NUITS 165

fut la première des Nuits, écrite environ deux ans avant la Nuit d'Octobre; mais nous avons voulu suivre l'ordre de leur mise à la scène, et la Nuit de Mai n'y apparut que huit ans après celle d'Octobre (1).

Nous avons dît plus haut comment Alfred de Musset, devenu muet depuis si longtemps, avait tout à coup retrouvé la parole. Son frère nous a raconté toute cette histoire. Alfred est rentré à la maison. U récite a son frère les quelques vers qu'il a composés aux Tuileries, puis il rentre dans sa chambre où il écrit jusqu'au matin.

ce Lorsqu'il parut ait déjeuner, a écrit Paul, je ne remarquai sur son visage aucun signe de fatigue; il avait, comme Fantasio, le mois de mai sur les joues. La Muse le possédait. Pendant la journée, il mena de front la conversation et le travail : par moment, il nous quittait pour aller écrire une dizaine de vers, puis il revenait causer encore. Mais le soir il retourna au travail comme à un rendez-vous d'amour; il se fit servir un petit souper dans sa chambre, volontiers il aurait demandé deux couverts pour que la Muse y eût sa place marquée. Tous les flambeaux furent mis à contribution. Il alluma douze bougies... Les gens de la maison, voyant cette illumination, durent penser qu'il donnait un bal. Au matin du second jour, le morceau était achevé : la Muse s*envola, le poète souffla les bougies, se coucha et dormit jusqu'au soir. A son réveil, il relut la pièce de vers, et n'y trouva rien à retoucher. Alors, du monde tout idéal où il avait vécu deux jours, l'homme retomba bru3(1)

bru3(1) Kerue des Deux Mondes publia les Nuits dans Fordre sniva t :

La Huit de Mal, 15 juin 18».

La Nuit de Décembre, 1" décembre 1815.

La Nuit d'Août, 15 août 183*.

La Suit d'Octobre, 15 octobre 1336.