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Titre : Les "premières" de Alfred de Musset / Henry Lyonnet

Auteur : Lyonnet, Henry (1852-1933). Auteur du texte

Éditeur : Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1927

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308499754

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-202 p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 214

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839046j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-2267

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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LES PREMIÈRES D'ALFRED DE MUSSBT

Apaise-loi, je t'en conjure; Te s paroles m'ont fait frémir, O mon bien-aimé ! Ta blessure Est encor prête à se rouvrir.

Mais Sarcey n'en démord pas, allant même jusque l'exagération lorsqu'il prétend avoir vu Delaunaj aussi calme au centième vers qu'au premier. Il n'a pas eu en le voyant la sensation du mouvement. Il a eu devant lui « un jeune homme à qui l'on demande le récit de ses malheurs, qui le fait sans émotion, et qui est bien content quand il a fini ». 11 attendait le drame, il n'a entendu qu'une narration poétique.

. M. Emile Mas, le consciencieux historiographe dt la Comédie française, dont il suit les spectacles depuû près de quarante ans, a vu dans ce rôle d'autres artistes depuis Delaunay. Il a eu à juger des nerveux, des malades, des neurasthéniques. Il leur préfère sans hésiter la tranquillité qu'affectait le premier (1).

Pour conclure, nous ne pouvons mieux faire que de rapporter ici ce qui nous a été raconté par un exsociétaire de la Maison, qui se trouva à deux reprises dans la loge de Delaunay après des représentations de la Ntut d'Octobre.

« C'est bien, disait Paul de Musset a l'artiste, mais vous remuez encore trop. Alfred n'aurait pas été content. »

Et la fois suivante : « Vous avez moins bougé. Très bien. Alfred aurait été content. »

Nous croyons donc que les agités ne sont pas dans la note voulue par le poète. C'était absolument l'opinion de son frère. • •«

11 eût été logique de parler de la Nuit de Mai, qui

(I) Petit Bleu, 11 août t»J3.