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Titre : Les "premières" de Alfred de Musset / Henry Lyonnet

Auteur : Lyonnet, Henry (1852-1933). Auteur du texte

Éditeur : Delagrave (Paris)

Date d'édition : 1927

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb308499754

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (VIII-202 p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 214

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5839046j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-2267

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/07/2010

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m LES PREMIÈRES If ALFRED DE MUSSET

par excellence de Musset, et dont nous ne verrons plu le nom, rappelons qu'elle aussi disparut prématurément de la scène.

M 109 Allan, depuis son retour de Russie, était res. tée seule à Paris avec son fils qu'elle avait mis au coL lège. Son mari, attaché au Théâtre-Français de Sain). Pétersbourg, ne connaissait d'autre plaisir que li grande chasse, ce qui faisait écrire à sa femme, alors qu'il la laissait des semaines entières pour courir let plaines russes: «N'épousez jamais un chasseur! »

Puis il était rentré en France vers 1853, et Mm# Alht lui avait avoué très franchement sa liaison passage» avec le poète, liaison qu'elle aurait peut-être pu cacher, car il n'y avait pas eu scandale. Allan, ayant aussi beaucoup à se faire pardonner, pardonna. 11 acheta alors, aui portes de Nancy, une belle propriété où sa femme ail» procéder à son installation, car elle n'y passa jamais que ses vacances, n'ayant jamais pu se résigner à quitter le théâtre, où elle remporta encore d'éclatants succès, notamment dans les rôles de la comtesse de Clermont de Ladtj Tartufe, de M"* Desaubiers de IA Joie fait peur (1853), de Mm 0 Georges de Par droit th conquête.

Elle répétait encore le Village d'Octave Feuillet, pièce où elle aurait été remarquable, parait-il, lorsque Ion apprit tout à coup, pendant une représentation de Bertrand et Raton, que cette comédienne d'une grande simplicité rare avait succombé entre les bras de soa mari désolé, le 22 février 1856, à neuf heures du soir, à l'âge tlequarante-cinq ans. Ce fut une consternation générale au Théâtre, où elle était universellement aimée. MB* Arnould-Plessy (1), qui avait été sa cama*

(1) Uu* Plessy, femme Araould.née 1819,Théâtre-Français, Russie, Rentrée «a 1S55. — L'actrice de Marivaux; retirée «a 1«T#, décédée sa 1837.