LES FEMMES.
Entendez-vous ces cris et ces plaintes amères ? Voyez-vous ce troupeau par des maîtres conduit ? Nos épouses, nos soeurs, nos filles et nos mères Sont là, traînant encor leur chaîne dans la nuit. Ah ! que de fronts ployant sous de sombres pensées ! De larmes jaillissant des paupières baissées ! De visages divins par la peine amaigris ! Du courage ! écartant le voile qui les cache, Fouillons pieusement ces coeurs endoloris : Que la vérité brille et que chacun la sache !
. Dieu doit à tous le bonheur des élus : Votre jour vient, femmes ! ne pleurez plus !
Observons celle-ci, d'abord. La robe grise, Une coiffe qui voile un front plein de douceur, L'image de Jésus quand on le martyrise, Nous la connaissons tous ; on l'appelle : ma soeur.