Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 268 à 268 sur 356

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le Japon (3e édition) / par Guillaume Depping,...

Auteur : Depping, Guillaume (1829-1901). Auteur du texte

Éditeur : Combet & Cie (Paris)

Date d'édition : 1895

Sujet : Japon

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42151148g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (III-343 p.) : carte, pl. et fig. ; 18 cm

Format : Nombre total de vues : 356

Description : Collection : Bibliothèque nationale illustrée

Description : Collection : Bibliothèque nationale illustrée

Description : Collection : Bibliothèque instructive

Description : Collection : Bibliothèque instructive

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5835024q

Source : Médiathèque de la communauté urbaine d'Alençon, 2010-45450

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/10/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


LE JAPON. 257

paraît-il, de la viande de boucherie, dont l'usage tend' à se multiplier de plus en plus. CeLte adjonction serait un véritable bienfait; elle viendrait, d'une façon fort heureuse, corriger les défectuosités et combler les lacunes de l'alimentation japonaise.

Pour les Japonais, comme pour les peuples de la plus grande parLie de l'Asie, le pain est, il est vrai, remplacé par le riz qui forme la base de l'alimentation. Aussi cet article essentiel a-t-il donné son nom aux divers repas quotidiens; on dit : le riz du matin, le riz du milieu de lajournée, le riz du soir, pour désigner ce que nous appelons déjeuner, dîner et souper. Les eaux dont le Japon est entouré de toutes parts fournissent aux insulaires le second article fondamental de leur nourriture, à savoir le poisson, y compris les crustacés et les mollusques. Cette cuisine à base de riz et de poisson, par conséquent passablement fade, les Japonais la relèvent au moyen d'un grand nombre de condiments, tels qu'une certaine sauce nommée shoy ou shojou (obtenue par la distillation de haricots fermentes), des concombres confits et surtout un légume mariné, dont il est fait grand usage, le daïkon [Rnphanus saiivus), sorte de radis, mais radis énorme, de l'épaisseur d'un bras de grosseur moyenne et d'une longueur d'environ deux pieds.

Le poisson servi à moitié cru, côte à côte avec d'autre poisson bouilli, ne répugne en aucune façon aux indigènes, bien au contraire. Un de nos compatriotes (M. Bdm. Cotteau), parlant d'un repas auquel il assista, se sert d'une métaphore très ornée pour exprimer l'état du poisson presque vivant qu'on lui offrit; ce poisson, dit-il, frissonnait encore sur le lit de fleurs où il était couché, car les cuisiniers indi•17

indi•17