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Titre : Les criminels et leurs grâces / Charles Desmaze

Auteur : Desmaze, Charles (1820-1900). Auteur du texte

Éditeur : E. Dentu (Paris)

Date d'édition : 1888

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30333025k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XIX-296 p.) ; 18 cm

Format : Nombre total de vues : 330

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5829988q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2010-28749

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/05/2010

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24 LES CRIMINELS ET LEURS GRACES

de la moralité générale, a presque doublé dans cet espace de temps.

Quant aux délits justiciables des tribunaux correctionnels, ils se sont élevés, en moyenne, de 119,446 à 184,949. Les délits contre les propriétés ont passé de 41,140 à 146,024, c'est-à-dire ont quadruplé. Les rébellions et outrages envers les fonctionnaires ont passé de 3,344 à 14,968 ; les coups et blessures, de 8,426 à 18,446; les vols proprement dits, de 9,811 à 33,381 ; les escroqueries et abus de confiance, del,110 à 6,311 ; les délits contre les moeurs, de 491 à 3,391.

Ces chiffres sont, instructifs et, par malheur, décisifs. La criminalité ne décroît pas, comme on pourrait le croire à l'examen superficiel de la statistique ; elle augmente, au contraire, dans des proportions inquiétantes.

Deux catégories d'assassins : les uns poussés par une passion, colère, jalousie, vengeance, ivresse, les autres commettant le crime comme on fait un métier, froidement, lâchement, avec une cruelle persévérance (1).

Les bons gendarmes, sont moins protégés, que les bandits,, et la cour de Bastia, sans tenir aucun compte de l'ordre légal et permanent commandé par l'autorité légitime (art. 321 du Code pénal ; dé(1)

dé(1) Cravates blanches, par AJolphe BELOT, l'ingénieux observateur. (Dentu, éditeur.)