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Titre : Les criminels et leurs grâces / Charles Desmaze

Auteur : Desmaze, Charles (1820-1900). Auteur du texte

Éditeur : E. Dentu (Paris)

Date d'édition : 1888

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30333025k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XIX-296 p.) ; 18 cm

Format : Nombre total de vues : 330

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5829988q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2010-28749

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/05/2010

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18 LES CRIMINELS ET LEURS-GRACES

armés (1), que mènent à l'assaut de la fortune privée six mille officiers déterminés.

Le crime de la Villette, 26 février 1881. — Un crime épouvantable, dont la sauvagerie rappelle celle de l'assassinat commis par Menesclou, venait de jeter la consternation dans le quartier de la Villette. Un petit garçon de six ans, nommé Schaonenn, a été assassiné à coups de couteau, dans une chambre d'un hôtel meublé situé au n° 220 du boulevard de la - Villette. Son meurtrier, un sieur Lemaître, emballeur, n'est âgé que de 15 ans : l'esprit reste confondu devant un pareil fait. L'enfant, son carton d'écolier sous le bras, sortait de l'école et regagnait le domicile de ses parents, lorsque, en traversant le boulevard de la Villette, il fut arrêté par Lemaître, qui l'entraîna dans sa chambre, en lui promettant des jouets. Dans la chambre il le fit asseoir, l'embrassa, le déshabilla, et comme le petit criait, il lui bâillonna la bouche avec un mouchoir, lui lia les mains derrière le dos avec une corde, le jeta sur son lit, et plus tard lui ouvrit le ventre avec un couteaupoignard, et comme l'enfant se débattait et râlait il lui coupa la gorge. Le pauvre petit expira. Son meurtrier essuya ses mains pleines de sang aux draps de son lit, ouvrit sa porte et après l'avoir soigneusement fermée, gagna le corridor de l'hôtel et

(1) Le Monde des Prisons, par l'abbé MOREAU, ancien aumônier de la Grande-Roquette, 1887.