Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 236 à 236 sur 330

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Les criminels et leurs grâces / Charles Desmaze

Auteur : Desmaze, Charles (1820-1900). Auteur du texte

Éditeur : E. Dentu (Paris)

Date d'édition : 1888

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30333025k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XIX-296 p.) ; 18 cm

Format : Nombre total de vues : 330

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5829988q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2010-28749

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/05/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98%.


LES CRIMINELS ET LEURS GRACES £07

a Ledit suppliant, étant couché avec sa femme, fut tout ébahi d'entendre quelqu'un dans son lit lui parler.

« Sans crier, ou soy e-mouvoir, se leva tout simplement, disant à sa femme qu'il avait soif et qu'il allait boire, alluma une chandelle, laquelle il apporta toute ardente, de plus une plagne bien tranchante en sa main.

« Lors, s'en vint à son lit, rebroussa la couverture, et, quand il vit ledit prestre couché avec sa femme, touchant l'un à l'autre, nu à nu, il dolent et courriez, non pas sans cause, commença à férir sur eux, navra, bleça ledit prestre de sa dite plagne, par telle manière qu'il est méhaignez, affolé d'une jambe, et, en plusieurs parties de son corps ; on espère de lui plus la mort que la vie. »

Dans un autre cas de flagrant délit (comme nous dirions aujourd'hui), la grâce royale intervient encore en faveur du suppliant Guillaume Bricart.

« Il expose qu'étant maire de la ville de Chauny (les chroniquesdisent:C/iaMZrf-?i/i, labiennommée), ayant cure du gouvernement de ladite commune, il alla, de nuyt, visiter les murs de ladite ville, pour solliciter les bonnes gens qui faisaient le guet de faire bonne garde et diligence comme à son office appartenant, parce qu'alors les Anglais étaient à six ou sept lieues d'icelle, comme on disoit.

« Environ quatre et cinq heures du matin, parce