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N° 145]
. ... x ORGANE DES INTÉRÊTS DES EXPOSANTS "~* ~~ ^^^^
Ij /.SttïTE DE LA PUBLICATION AUTORISEE: PAR LA COMMISSION DE 1867. ; 1 ^/ RÉDACTEUR EN CHEF : 3VC. JULES B Pl.XJlsrFA.TJT, INGÉNIEUR.
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^lirNîSfnATION, RÉDACTION, ABONNEMENTS 35, RUE SA.IMT-LIAZA.KE;, 35
PARIS
JUILLET 1878
ANNONCES - I
K. MEXIEH, ADO» D'AFFICHAGE
PLACE DES VICTOIRES
N<» 145
TEXTE \ , SOMMAIRE : ^RAYURES
» CHRONIQUE, par Adelin. — 2° LE PAVILLON, DE L\ PRESSE, par Auenn. — s" GASTRONOMIE, par J. DE TARADE.— 4" EXPOSITION INTERNATIONALE': LES RACES CANINES, par H. de la Blanchère. — 5° SECTION ANGLAISE : LES PRODUITS CHIMIQUES : MM. JAMES ET PILS, par Jules Creux; TÉLÉGRAPHIE, par Adelin'; LA FABRIQUE DE SAVON DE LA RIVIÈRE CALDER, par Jules Creux. — 60 LES DIAMANTS DU CAP, par H. de la Blanchère. — 7° LE PAVILLON DE L'ASSISTANCE AUX MUTILÉS, par Adelin. —..' 8" LES MACHINES JOHNSTON, par Adelin.
1" LE PALAIS DU TROCADÉRO' : L'ASTRONOMIE.
2° ' SECTIONS ÉTRANGÈRES : LA FABRIQUE DE SAVON DE LA RIVIÈRE CALDER.
3° » LES PAVILLONS DE LA SUÈDE ET DE LA NORWÈGE.
4° SECTION AMÉRICAINE : LES MACHINES JOHNSTON. — MM. DECKER ET MOT.
CHRONIQUE
Nous sommes priés de faire connaître : Le prix d'un abonnement à l'Exposition de 1878 est. réduit à 40 francs par personne à partir du lor août.
La délivrance des cartes à prix réduit a commencé le jeudi l01- août. Le bureau de l'agent comptable est situé rue de Rivoli, 192 (à l'angle de la place des Pyramides).
Les ordres, donnés par le commissaire général, d'interdire aux exposants, non munis d'autorisation, de vendre leurs produits avec faculté d'emporter immédiatement les objets acquis, produisent à l'Exposition une révolution.
Il y a résistance, et les agents de service usent des plus grands égards et de tous les ménagements que commandent ces ordres; mais il est du devoir de la presse de protester contre des mesures aussi rigoureuses.
L'administration ne devrait-elle pas aider à ce que les industriels qui concourent à l'Exposition y fassent quelques bénéfices; quel est donc le tort qui peut résulter de la vente de leurs produits? — Nous dira-t-on que leur enlèvement ne doit être effectué qu'à la fin de l'Exposition 1? Mais s'ils vendent, que l'administration ne craigne rien, ils réassortiront leurs vitrines.
Dans la galerie de l'enseignement supérieur, nous trouvons cinq vitrines étiquetées : Fond de la mer, et qui contiennent environ quatre cents échantillons géologiques, deux cents types zoologiques et le dessin de nombreuses formes animales ou végétales du monde sous-marin. C'est une réduction de la collection de MM. de Folin et Léon Pôrier. MM. de Folin etPéLE
etPéLE DU TROCADÉRO. —L'ASTRONOMIE.
?ièr, de Pauillac, ont consacré de longues années à l'étude du fond des mers. Ils Dnt, successivement et avec un infatigable zèle, examiné quatre mille dépôts pris depuis les côtes du Groenland jusqu'aux mers du Sud, de l'Atlantique au Pacifique et à là mer des Indes. Ils ont révélé l'existence de plus de cinq cents animaux jusqu'alors ignorés, et signalé de nombreux végétaux inconnus.
Cette oeuvre remarquable a eu pour résultats principaux d'établir l'analogie des formations sous-marines anciennes avec les formations contemporaines, de faire connaître des êtres organisés quel'oh croyait disparus depuis l'époque jurassique d'élucider la question des transports par des matériaux divers sur les courants sous-marni, 'de! i,élteT"Cnftn Phis*tôii,e~ naturelle des mers a celle des terrés. On" hë "peut .contempler sans admiration cette exposition; qui rie représente pas moins de quinze années de travail opiniâtre accompli non-seulement en haute-mer et sur les côtes, mais aussi dansle laboratoire et le cabinet de travail, à l'aide du microscope, du scalpel et des réactifs chimiques.
[ Permettez-moi de vous signaler les curieuses expériences de M. Mouchot, l'inventeur dû four de campagne solaire, ce qui. reporte naturellement notre esprit vers les fameux miroirs incendiaires d'Archimède^ Au moyen de son four à lentilles, M. Mouchot fait cuire non-seulement le pot-au-feu, mais les côtelettes et même l3S gigots.
Il est regrettable qu'on ne puisse établir dans le palais du Champ-de-Mars une machine réfrigérante. Ce palais pourrait être appelé le Sudorifique, par opposition au nom du navire. Aussi,