L'EXPOSITION UNIVERSELLE
DE 1878
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S5~ ORGANE DES INTERETS DES EXPOSANTS *«
SUITE DE LA PUBLICATION AUTORISÉE PAR LA COMMISSION DE 1867
Réacteur en Gnef : M. JULES BISTJlViF'.AXJT, Ingénieur:
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N° 96
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ADMINISTRATION', REDACTION, ABONNEMENTS
' '45,, KCB SAINT -XJA.SZA.XIE2. 385
PARIS
OCTOBRE 1877
BUREAU DE VENTE
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35-Chez les Libraires, dans tous les Kiosques
N»96
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SOMMAIRE :
1° PARTIE OFFICIELLE. — Rapport au président de la République — Décret. 2g BIOGRAPHIE.— M. llayes, président des Etats-Unis d'Ainériqxte, pur L. de
de Fresnes. :!" CHRONIQUE, par Adelin. -'i° SECTION ANGLAISE. — Macliine à tabriqu°r la brique par MM. John
Whitehead et O. 5" LES CHEMINS DE FER A L'EXPOSITION, par J. Brun Tau t. <iu LES TRAVAUX, par Victor Favry. 1" EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1S7S. Annexe au règlement général.
pRAVURES
I" M. HAYES, président des Etats-Unis d'Amérique;
2° SECTION ANGLAISE.— Machine à fabriquer la brique
:!» LES TRAVAUX. — Vue de la grotte des jarJins de l'Exposition.
PARTIE OFFICIELLE
RAPPORT Au président de la République.
Paris, le 13 octobre 1S77. Monsieur loPrésident,
Le règlomentfinancier de l'Exposition universelle internationale de 1878, annexé au décret du 18 octobre 1876, porte à l'article 4 que : « il sera ultérieurement statué sur le mode de perception des produits et sur l'organisation du service des droits d'entrée. »
Il convient tout d'abord de remarquer que la nouvelle Exposition diffère essentiellement des Expositions de 1855 et de 1867, en ce que cellesci ont été confiées à des intérêts privés, tandis que l'Exposition de 1878 constitue une entreprise directe de l'État. C'est, en effet, au moyen de crédits spéciaux ouverts au ministre de l'agriculture et du commerce et avec les fonds du Trésor (loi du 29 juillet 1876) qu'ont lieu les dépenses
de construction et d'exploitation, et ce sont les crédits du budget qui en dernier lieu supporteront la différence existant entre les dépenses effectuées et les ressources réalisées.
Il suit de là que oes ressources font partie • intégrante des revenus de l'État et que, & ce titre, la perception ne peut en être faite que par un comptable public, nommé et commissionné par le ministre des finances.
Le système des tourniquets, inauguré pour la première fois à Londres pour l'Exposition de 1851 et adopté en France pour celles de 1855 et 1867, devait:il continuer d'être employé ? Je ne l'ai pas pensé.
En 1855, le Trésor fut chargé d'encaisser, pour le compte de la Compagnie anonyme du Palais de l'Industrie, tous les produits de l'exploitation. Or, il n'est pas arrivé une.spule fois qu'il y ait eu corrélation exacte entre les chiffres du compteur mécanique et les fonds en. caisse. Les écarts les plus incroyables se présentaient parfois en plus, plus
Isa., H: A YES
PRÉSIDENT DES ÉTATS; UNI S D'AMÉRIQUE