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Titre : L'Exposition universelle de 1878 illustrée : publication internationale autorisée par la Commission / [rédacteur en chef : Jules Brunfaut]

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1876-12-01

Contributeur : Brunfaut, Jules (1824-1882). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42511822k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb42511822k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 850

Description : 01 décembre 1876

Description : 1876/12/01 (VOL3,N76)-1876/12/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5825347g

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-695 (1878,3)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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L EXPOSITION IfflIVMSELL

DE 1878

^^ V^lifcVX ORGANE DES INTERETS DES EXPOSANTS ^s»

SUITE DE LA PUBLICATION AUTORISÉE PAR LA COMMISSION DE 1867

Rédacteur en Chef : M. JTJL.E2S BI^TJNiF'A.TJT, Ingénieur.

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ADMINISTRATION, RÉDACTION, ABONNEMENTS m BUREAU DE VENTE

N° 76 35, RTJEJ SAINT-liAZARB, 35 DECEMBRE 1876 SO, HTJEJ DU CROISSANT, ao N° 76

PARIS Chez tons les Libraires, dans tons les Kiosques

SO:M:3S£A.I:R.E •.

TEXTE

1o PARTIE OFFICIELLE. — Lettre de M. Krantz.

2» BIOGRAPHIE. — Antonin Lefevre-Pontalis, par Opigez.

3* CHRONIQUE; par Valmont.

Nos Nouvelles d'Amérique.

5« ETUDE SUR LES EXPOSITIONS, par Jules Brunfaut.

«• LES TRAVAUX, par Victor Favry.

7» LES JURES DES BEAUX-ARTS, par Hustin.

8° LES PIPES A L'EXPOSITION, par A. Hustin.

90 LISTE SES MEMBRES DU JURY D'ADMISSION.

GBAVUB.ES

1° Antonin Lefevre-Pontalis.

2° La charrue de Daniel Webster.

3° Le roi de Cincinnati.

4° Le pavillon de Lafayette.

5° EXPOSITION de 1878. — La partie allemande. — La partie belge. — Les parties

suisse, danoise, suédoise. G» Les Travaux. — Un appartement regretté. — Un déménagement malheureux. —

Vue du Trocadéro. 7° Les pipes à l'Exposition.

PARTIE OFFICIELLE

Sur rinstallatim et la mise en mouvement des machines à VExposition universelle de 1878.

Monsieur le Ministre,

Laméeanique industrielle joue aujourd'hui un rôle dont la prépondérance n'échappe a personne; il est donc naturel qu'une place d'honneur ait été réservée aux machines dans les expositions internationales qui doivent constituer une véritable synthèse des manifestations multiples de l'activité humaine.

Dès 1855, on a compris que les machines, pour être convenablement appréciées, devaient être présentées au public en état de mouvement; un vaste bâtiment provisoire, dont les Parisiens n'ont pas perdu le souvenir, fut alors élevé à côté du Palais de l'Industrie pour recevoir les spécimens des motours, des outils et dos mécanismes de tout genre employés à cette époque. Le succès de cette première tentative fut complet; dès lors, toutes les expositions universelles eurent leur galerie des machines en mouvement et offrirent aux visiteurs un tableau animées procédés et de l'outillage

flan J:i . ■ —

aes diverses industries. La grande nef elliptique du Palais du champ de Mars, en 1867, avec sa Plate-forme, d'où l'on dominait l'activité et le wuit d'un vaste atelier, et l'immense galerie du Prater en 1873, dans laquelle se développaient, sur une longueur de près de 800 mètres, les installations mécaniquesles plus variées, caractérisent ans la mémoire de tous les deux dernières fêtes

M. LEFEVRE-PONTALIS (ANTONIN) D'après une photographié de M. TRUCHELUT

industrielles auxquelles l'Europe ait assisté. En Amérique, le souvenir du centenaire de l'indépendance des Etats-Unis demeurera inséparable de ce « Machinery hall », immense usine édifiée dans le parc de Fairmount et actionné par un gigantesque moteur de 1,600 chevaux.

A chacune de ces expositions, la mise en mouvement des machines a ainsi fourni aux ingénieurs

et aux industriels un sujet d'études fécondes ; aux jurys, une base d'appréciation solide ; à la masse du public, enfin, un spectacle instructif qui fut partout unanimement regardé comme une des principales attraotions de ces solennités.

Les organisateurs de l'Exposition de 1878 ne veulent pas rester sous ce rapport, au-dessous de leurs devanciers : s'ils n'ont pas cru devoir, comme on l'a fait à Philadelphie, donner à l'industrie le pas sur les beauxarts, ils ont du moins affecté à l'exposition des machines un important crédit et un espace considérable. Cet espace, il n'est pas téméraire de l'affirmer, sera entièrement occupé, si même, en dépit de la large part que l'on a faite à l'imprévu, il n'est pas insuffisant. Il importe dès lors, en raison de l'empressement que témoignent les industriels, de se préoccuper, dès maintenant, de l'organisation technique que cette partie de l'Exposition comporte.

Les galeries des machines du Palais du champ de Mars devront constituer deux ateliers mécaniques de 650 mètres de longueur sur 35 mètres de largeur, dans lesquels il faudra distribuer le mouvement et la vie, tout en maintenant l'ordre et la méthode [parmi les installations de tous genres que réalisera le génie industriel des diverses nations.

Bien que les machines et les outus exposes ne soient pas, au moins en général, destinés à effectuer, sous les yeux du visiteur, un travail productif et utile; bien que^pour la plupart, ils doiventuniquement fonctionner dans un but de démonstration, il convient de remarquer que l'organisation de ces deux galeries touche, par plus, d'un côté, au problème qui se pose devant l'ingénieur appelé