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Titre : Nouvelle nomenclature pharmaceutique, avec tableaux, synonymie ancienne et nouvelle... suivis du rapport fait à l'Académie royale de médecine (par Henry), par A. Chéreau,...

Auteur : Chéreau, Antoine (1776-1848). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1825

Sujet : Pharmacie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302335682

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-8° , 116 p. et tableau

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Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k58235449

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TE147-86

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 22/03/2010

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. NOUVELLE

PHARMACEUTIQUE ,

AVEC TABLEAUX, SYNONYMIE ANCIENNE ET NOUVELLE, . ET VOCABULAIRE ABRÉGÉ POUR L'INTELLIGENCE DE LA

MÉTHODE, SUIVIS DU RAPPORT FAIT AL'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE. _

PAR A. CHEREAU, PHARMACIEN,

MEMBRE ADJOINT DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE, DES SOCIÉTÉS DE PHARMACIE ET DE CHIMIE MÉDICALE DE PARIS , COLLABORATEUR W JOURNAL DE CHIMIE MÉDICALE.

C'est l'analyse qui fait les langues ,.et qui cre'e les arts et les sciences.

(Logique de CoMDiLLAC. )

A PARIS,

Chez CHEVOT, Libraire, rue de l'École-de-Médecine, n° 3, près celle de la Harpe.

1825.


De l'Imprimerie de J.-S. COBDIER Fils, rue Thévenot, N°. 8.,



. ; Le nombre d'exemplaires prescrit par la loi a été déposé. Chaque exemplaire porte la signature de l'auteur.


AVANT-PROPOS.

ANIMÉ d'un zèle constant pour les intérêts de ma profession, j'avais conçu depuis long-temps l'idée de réformer son langage. L'entreprise était difficile, mais plus les obstacles étaient grands, plus je devais mettre de persévérance à les vaincre. Le temps seul apprendra en quoi j'aurai pu réussir ; mais cette nomenclature est augmentée ; elle est devenue plus régulière, il parait en résulter une classification plus simple , plus méthodique des médicamens. C'est un pas de fait vers un ordre que je crois être préférable à celui qui existe. Dans cet état de choses , je me suis décidé à faire connaître cette nomenclature par la voie de l'impression , dans l'espérance qu'elle pourra recevoir de nouveaux perfectionnemens, étant publiée.

Je dois beaucoup à M. HENRY , qui le premier a bien voulu faire connaître dans ses cours, les principes de cette doctrine nouvelle. On ne trouve pas toujours des hommes aussi généreux qui se plaisent à faire valoir le travail des autres, à le perfectionner même , guidés en cela par un noble désinté-


(6) ressèment, et par un ardent amour pour la science. Combien de travaux qui eussent été utiles et qui sont tombés dans l'oubli, parce que leurs auteurs étaient sans appui et sans nom ? Je ne me crois pas moins redevable envers les membres de la section de Pharmacie qui ont bien voulu prêter une attention particulière aux Mémoires qui leur ont été lus sur ce sujet. J'ai dû à ce travail, l'avantage d'appartenir à cette section, et de pouvoir puiser à chaque instant dans les communications des pharmaciens distingués qui la composent,les lumières qui manquent toujours à l'homme isolé.

On ne connaissait encore cette nomenclature qne par le premier rapport de MM. Pelletier, Robiquet et Henry ; imprimé dans le Journal de Pharmacie, en-i8a3.

• Je me suis décidé à publier le second rapport. Les expressions trop bienveillantes qu'il renfermait, m'avaient empêché , juqu'ici, d'en faire usage , mais j'ai dû céder à l'intérêt de la nomenclature , qui avait besoin d'autorité.

C'est aussi un moyen de prévenir une erreur qui lui serait préjudiciable, si l'on prenait pour unique texte le premier rapport; car à cette époque , cette nomenclature ne s'appliquait qu'aux médicamens


(7) chronizoïques ,• elle était encore informe et irrégulière.

Voici maintenant l'ordre que j'ai suivi dans cet opuscule.

Je donne d'abord , sous la forme d'un discours préliminaire , l'extrait des divers Mémoires que j'ai présentés à l'Académie ; cette partie renferme les principes généraux. Je développe ensuite la nomenclature et la classification : je m'attache dans cette partie, à donner une explication exacte et succinte des termes que j'ai créés, et des divisions que j'ai conçues , et à justifier la nécessité des uns et des autres.

J'y joins un tableau dont M. Henry a bien voulu revoir et coordonner les dispositions. Ce tableau et ceux qui le précèdent, peuvent être utiles pour juger de l'ensemble de la méthode.

On trouve après un abrégé de synonymie ancienne et nouvelle, et de plus,un vocabulaire également abrégé des termes nouveaux. Outre les dénominations génériques qui ont obtenu l'assentiment de M. Henry, j'en ai inséré quelques autres que j'avais proposées dans mes Mémoires, et qui m'ont paru nécessaires au complément de la méthode , mais j'ai eu soin de les marquer d'un aslé-


(8) risque (*). Je devais les conserver et les reproduire ici, ainsi que les diverses annotations qu'on pourra trouver, parce qu'il fallait réunir tout ce qui pouvait éclairer l'histoire de la nomenclature pharmaceutique, et servir de documens à ceux qui voudraient plus tard s'en occuper.

Pour les noms spécifiques, je me suis borné en général à donner ceux qui sont employés dans la nouvelle pharmacopée française, ou qui ont été admis dans quelque ouvrage pharmaceutique usité, et j'ai pris soin chaque fois de faire connaître les sources où j'avais puisé.

Enfin j'ai consigné dans un appendice quelques idées sur la formation de ces mêmes noms , et j'ai rapporté les règles générales de cette méthode sur la terminaison des expressions nouvelles.


-.;: NOMENCLATUREPHARMACEl)

NOMENCLATUREPHARMACEl)

C'est l'analyse qui fait les langues , et qui cre'e les arts et les sciences. Logique de COKDILLAC.

UEPUIS que, dans l'étude des sciences, les idées d'ordre ont prévalu, et qu'on a senti le besoin de classer cette foule de faits importans que les travaux les plus décisifs avaient fait connaître, d'en élaguer l'erreur et les faux systèmes, de réduire tout à sa juste valeur, on a cru devoir recourir aux méthodes, Elles seules pouvaient guider," à travers une route nouvelle, que le flambeau de l'expérience devait seul éclairer. De là, tout à été reconnu, discuté et,approfondi. Des descriptions exactes ont été données, des caractères certains ont été établis ; mais.il fallait encore, à chacun de ces objets, qui venaient de prendre rang parmi nos connaissances, donner une dénomination spéciale qui pût les fixer dans la mémoire, et se lier elle-même aux faits qui avaient déterminé son adoption : telle est l'origine des nomenclatures, qui ont exercé l'esprit et la sagacité des plus grands hommes. v~

Une nomenclature est l'ensemble des termes qui


( a,.) conviennent à une science : en composer une, c'est assigner à chaque objet le terme technique qui lui est propre. La nomenclature n'est point chargée de décrire, elle définit seulement. Pour y parvenir, elle emploie deux sortes de dénominations, l'une générique, l'autre spécifique; la première, applicable à un grand nombre de corps; la seconde, qui n'est propre qu'à quelques-uns. Une nomenclature exacte, en désignant l'objet d'une manière fixe et concise, nous l'appelle en même temps son origine, sa composition, sa connexion avec les corps auxquels on l'assimile, son véritable rang parmi eux ; ainsi, elle ne doit point être regardée seulement comme une série de noms, à l'aide desquels les corps sont classés, mais comme la langue de la science à qui elle appartient. Travailler à son perfectionnement , c'est donc contribuer à celui de la science elle-même, qui reste stationnaire, lorsqu'elle est privée d'un langage correct et méthodique. ',

Linnée est le premier qui ait produit, sur le théâtre de la science, une nomenclature fondée sur la méthode analytique. Telle est encore celle due primitivement à M. Guyton de Morveau, et d'autres nomenclatures qu'il est superflu d'énumérer, et lesquelles étant l'ouvrage de savans non moins célèbres, peuvent servir de modèles en ce genre.

On ne peut se dissimuler que le besoin de perfectionner la nomenclature pour la pharmacie ne se fasse sentir depuis long-temps. Toutes les sciences


(3 ) ont devancé cette dernière sur ce point; la chimie se ressent encore de l'impulsion que lui imprimât la sienne. Nous devons donc désirer que l'on efface de nos dispensaires ces vieilles dénominations, qui - n'attirèrent pas moins sur elles que sur nous les sarcasmes des auteurs comiques de tous les temps ; mais cette réforme était déjà préméditée (i). Carbonell dit avoir, en 1798, donné un Mémoire sur ce sujet à l'Académie royale de Barcelone, Mémoire que je regrette encore de n'avoir pu me procurer. De quelle utilité il eût été,pour moi, dans le travail le plus aride qu'on puisse entreprendre! Banarès , dans sa Philosophie pharmaceutique (2), a consacré plusieurs chapitres à la même étude; et c'est sans doute aux ouvrages de ces deux pharmacologistes qu'on doit les diverses réformes des anciens termes, telles qu'on est surpris de les rencontrer dans les pharmacopées de la péninsule ; réformes qui ont précédé notre dernier codex : nous étions en retard sur ce point.

Un homme, dont la pharmacie française déplore encore la perte, M. Louis Cadet deGassicourt, dans un article (5) très-bien fait sur la nomenclature

,(1) Carbonell , Élcmens de Pharmacie.

(2) Filosofia farmaceutica, o la farmacia recudida a verdaduros principios. (Banares, Madrid , 1804. )

(3) Bulletin de Pharmacie, tom. 3 , p. 345.

.,. M. Lemaire-Lizàncour , membre de l'académie de médecine , s'était occupé aussi du même sujet.


(4) pharmaceutique, exprimait, en 1811, le désir qu'on en présentât une claire et méthodique, qu'elle fût accompagnée d'une classification des médicamens.

« Depuis l'heureuse réforme de la langue chi» mique> on a vu s'opérer, a dit ce pharmacien céM lèbi'e, des changemens dans la nomenclature de » l'histoire naturelle et dans les nosographies. Les » pharmaciens seuls, en adoptant les noms nouvel») lement créés, n'ont point osé porter la réforme »'■ dans les anciennes expressions de la pharmacie » galénique. Cependant comme l'art du pharma» cien doit suivre les progrès des sciences qui » éclairent la composition des médicamens, il est » temps qu'on s'occflipe de la nomenclature phar» maceutique, etc. »

Il est vrai qu'on trouve dans la nouvelle pharmacopée française (1) de grandes améliorations à cet égard ; mais elles ne tiennent pas à une méthode de nommer uniforme ; elles sont éparses et semblent n'être là que comme des pierres d-attente, destinées à se lier un jour à une construction plus régulière. Les savans auteurs de ce code s'occupèrent plus des faits que des mots qui servent à les rappeler. Leur tâche était assez grande à remplir; toutefois, les innovations qu'ils ont introduites dans

(1) Codex medicamentarius , sive Pharmacovoea Gallica, 1818. ■


■ ( 5 ) le langage pharmaceutique, prouvent assez "qu'ils sentaient la nécessité d'une réforme.

Cependant il faut s'y attendre : une nomenclature pour la pharmacie sera- toujours présentée avec moins d'avantage que ne le fut celle pour la chimie. Cette dernière parut dans les circonstances les plus favorables : tous les esprits que l'éloquence de Buffon et de ses successeurs avait portés vers l'étude de l'histoire naturelle, se trouvèrent alors irrésistiblement entraînés vers la chimie, par des découvertes qui tenaient du prodige. La nomenclature chimique promettait de brillans résultats qu'elle a donnés; elle devait opérer une sorte de révolution en chimie, et cette révolution a eu lieu. L'idée première en appartenait à un chimiste déjà célèbre, et d'autres, qui marchaient sur le même rang, l'avaient adoptée; ils la propagèrent avec ardeur, et l'Europe, cédant à leurs témoignages , donna , au nouveau système, son assentiment.

En se livrant à ces sortes de travaux, il faut s'attendre aussi à rencontrer des obstacles (i). La nomenclature chimique ne fut pas exempte de cette sorte de tribulation. Qu'on lise le rapport fait à

(i) M. Carbonell l'avait pressenti : « Je ne doute pas , » dit-il, qu'une réforme pour la nomenclature pliarma» ceutique n'éprouvât des contradictions, comme en » éprouva , dans le commencement, le système de la nou» velle nomenclature chimique, mais elle aurait un résul» tat aussi satisfaisant. » Carb. Elém. PJi., p. 129.


(6) l'Académie des sciences ; quoique cette nomenclâ-i ture fût l'ouvrage des hommes les plus distingués de cette époque, elle n'en éprouva pas moins- de fortes objections. L'Académie ne crut pas devoir prendre parti dans la cause ; elle se contenta d'autoriser l'impression des Mémoires et du Rapport, ïnais sans donner son approbation , et en laissant au temps le soin d'adopter ou de rejeter un système qui ne s'accordait pas avec les idées reçues; C'est la condition de toutes les nomenclatures et de tous les systèmes. Il n'appartient qu'au temps de les justifier et de les mettre en oeuvre.

Observons maintenant que la pharmacie étant liée étroitement avec la chimie, il en résulte que le langage de cette deimière est devenu en partie lé sien, et qu'elle a dû reconnaître et s'approprier pour toutes les compositions qui sont plus pai-ticulièremerit du ressort de cette science, les termes que les chimiste^ leur ont assignés.

Il est en outre certains médicamens dont-on ne peut changer de suite les noms, et que l'usage a rendus populaires, tels sont Yémulsion, le looch, la portion , etCi C'est ainsi que dans la nomenclature chimique, on fut obligé de c&nsei'ver certains noms reçus dans la société, et de ne réformer que ceux qui étaient évidemment faux (i).

Ensorte, qu'une nomenclature pour la pharmacie

(i) Voyez le Mémoire de Lavoisier , à l'Académie des Sciences, 18 avril 1787.


( 7 ) ne peut être que particulière et non générale; on ne peut vouloir nommer tous les produits qu'elle renferme, puisqu'une partie de ces produits est déjà nommée chimiquement ; qu'elle a pour elle la sanction du temps et de l'expérience, et que ce serait introduire la confusion au lieu de faire régner l'ordre, principal objet et premier avantage de toute classification. , .

J'ai dû commencer par ces considérations importantes; car il est indispensable , lorsqu'oa, émet des opinions qu'on pourrait regarder comme systématiques, d'entrer dans quelques développemens pour en justifier la hardiesse. Il est utile aussi de faire souvenir qu'une nomenclature est difficile à fonder, qu'elle doit être méthodique, qu'on est souvent obligé de créer de nouveaux mots pour exprimer des idées nouvelles, et que ces mots ont une sorte de rudesse qui leur est défavorable jusqu'à ce que l'oreille soit faite à leurs sons. C'estce qui fait dire à l'auteur du Mémoire sur la nécessité de réformer et perfectionner le langage chimique: '

« Nous n'avons pu établir une nouvelle nomen» clature sans blesser les usages reçus, et sans adop» ter des dénominations qui paraîtront dures et » barbares dans le premier moment ; mais nous » avons observé qu'on s'accoutume promptement M aux mots nouveaux, lorsqu'ils sont liés à un sys» tème général. »

Telles furent les raisons sur lesquelles je in'appuyai en présentant le projet de cette nouvelle no-


( 8 ) unenclature à l'Académie royale de médecine, en mars 1821. C'est en réfléchissant sur les préceptes, que les auteurs de nomenclatures nous ont transmis , et en considérant les principes généraux sur le mécanisme des langues, qu'ils ont développés avec tant de justesse et de bonheujr, que j'avais pensé à délivrer notre langage pharmaceutique des déno^ minations vicieuses qui le rendaient obscur et suranné. La force des choses amènera tôt ou tard ce changement dans les termes, qu'on dut attribuer d'abord au désir d'innover.On est tombé d'accord sur le besoin de la réforme; le principe a été consa'cré(i); mais on a redouté les conséquences. En général, c'est avec une grande impartialité qu'on fit l'examen du système. S'il parut manquer de la perfection qu'il eût fallu atteindre, on n'en reconnut pas moins l'utilité et l'exactitude de quelques - unes : de ses parties. Les principales objections portèrent, i°. sur la difficulté de créer une nomenclature méthodique des médicamens; 20. sur le danger qui pourrait résulter de son emploi dans la pratique ; 3°. sur l'usage que j'avais fait de nouveaux termes puisés dans une langue peu familière,

Une nomenclature des médicamens est sans doute très-difficile ; mais ne sait-on pas que la nomenclature chimique n'atteignit pas de suite le degré de

(i) Il faut essayer de débrouiller le chaos de nos prescriptions galéniques ( Voir le rapport,. Journal de Pharmacie , tome 8, p. j6,


( 9 ) perfection où nous la voyons?Combien n'a-t-elle pas changé ! Le chimiste qui en fut le premier auteur reconnaîtrait à peine son ouvrage ; mais il serait forcé de se rendre aux raisons qui ont motivé ces changemeus, et qui ont pour cause les découvertes nouvelles et la précision qu'on a cru devoir donner aux termes dans toutes les sciences (i).

On a dû craindre les conséquences qui résulteraient dans la pratique d'un changement de termes pour la pharmacie; mais il n'est pas question de mettre sur-le-champ en usage des termes nouveaux. Quand bien même ce langage, que je propose , serait jugé préférable à l'ancien , il faudrait laisser au temps le soin de l'introduire; employé d'abord dans les ouvrages modernes, il ne tarderait pas à s'immiscer dans la pratique. Il ne produirait peut- ' être pas alors plus de désordre que n'en ont produit les termes chimiques qui ont tant de fois varié, et je ne sache pas ( pour citer un seul exemple ) que le sublimé corrosif, tour-à-tour appelé muriàte de mercure, sur-o.xi dé, sur-oxigené, oxi-muriate de mercure, deutochlorure de mercure, perchlorure de mercure , ait donné lieu à des accidens, par le.fait même de ses changemens de dénomination.

Quant à l'emploi de l'étymologie grecque, elle n'a rien d'extraordinaire. La langue dont elle relève

(i) Quelque près que M. de Mprveau eût approché du but, dans cette première tentative , il ne l'avait pas encore atteint. .- ( Mémoire de Lavoisier ).


C io ) n'est pas tombée en désuétude ; elle fait plus que jamais partie des bonnes humanités. Que deviendrait l'étude des belles-lettres ,• si la langue d'Homère, cette langue si variée, si féconde, était délaissée ; mais la langue d'Homère est encore celle d'Hippocrate, ce père de la médecine; c'est celle d'Aristote, de Théophraste, de Dioscoride, qui ne peuvent être étrangers à ceux qui se sont voués à l'art de guérir. D'ailleurs, il ne s'agit pas, dans l'espèce, de parler grec, mais de répéter des mots grecs francisés ; or, c'est ce que nous faisons tous les jours. Qu'on ouvre le premier vocabulaire (i), on verra qu'une grande partie de notre langue eii est formée. Le public n'aura pas plus de peine à prononcer des termes faciles et harmonieux , où les voyelles prédominent, qu'à prononcer les mots qu'on employait jadis , tels que sief et cucuphe , tombés en désuétude, et les termes arabes looch et ctlCohol, qui sont conservés, parce qu'il ne se sert des mots que selon la nature de ses besoins, et sans s'embarasser de leur étymologie.

« Lorsque les mots entraînaient des idées évidem» ment fausses-, nous nous sommes permis de leur M en substituer d'autres > que nous avons le plus M souvent empruntés du grec. » ^Mémoire précité.)

La nécessité me forçait de puiser à cette source

(i) Voir le Dictionnaire étymologique, parMoriu, 1809. —Vossius , Etienne, Perione , etc. , etc.


dès que j'ai tenté de réformer les noms pharmaceutiques : la création des termes oenol,oxeol, etc., pour remplacer ceux de vin, de vinaigre, est conditionnelle. Elle ne peut avoir lieu que si l'on convient de donner une signification spéciale à ces mots, d'entendre par eux un médicament résultant de l'action de l'huile ou du vin sur une ou plusieurs substances qui les constituent médicamens. C'est sur ce point qu'il faut s'accorder pour le nom générique : quant au nom spécifique, rien n'empêche qu'on ne fasse usage de la particule de. Ces expressions de vin d'opium, d'huile de lys , liées par cette même particule, présentaient de fausses idées ; car le vin ni l'huiler n'étaient contenus dans l'opium ou le lys, ou ne résultaient de leurs principes mis en action. Il fallait donc y renoncer pour former une langue exacte. Il n'en est pas dé même des termes cenolé d'opium, olèolé de lys, après ce que j'ai dit ; et ces derniers signifient alors un médicament que l'on retire de l'union des principes médicamenteux de l'opium avec le vin , du lys avec l'huilé. Cela n'est pas sans doute écrit dans l'étendue , la décomposition, ou l'anagramme de ces termes, mais cela résulte de la convention : toutes les langues ont été formées sur ce point.

Une autre considération que je dois faire valoir : ces termes de vin, d'huile, sont ce que j'appelle des dénominations stériles; car ils ne sont susceptibles de recevoir aucun augmentatif ni diminutif", tandis que ceux d'oenol, d'oleol, donnent naissance


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aux dérivés cenolés , oenoliques, oleolés, oleolats, etc., etc. Ce sont des termes uniques, spéciaux, créés chacun pour exprimer un seul genre de composés > qui ne sont applicables à aucune autre science, et qui viennent enrichir la langue, et non la dénaturer:

Si l'on cherchait encore à augmenter l'intérêt que peut offrir un /semblable travail, il faudrait dire que la méthode des excipiens est peut-être la seule admissible (i), pour une plus exacte classification dès médicamens,, pour en réunir le plus grand nombre, pour en former de suite autant de classes naturelles; ce qu'on ne pourrait attendre d'un système qui serait déduit dé leur composition, de leur consistance, de leur usage, de leurs formes, ou de leurs propriétés.

Parlerai-je maintenant des avantages qui. résulteraient , pour la médecine et pour la pharmacie , de l'adoption de cette nouvelle nomenclature; surtout pour la pharmacie, envahie par un grand nombre de professions voisines, qui s'autorisent du silence des lois pour la dépouiller ? Certes, il me serait facile de faire valoir cette dernière considération ; mais il n'en est pas besoin : chacun peut l'apprécier clé soi-même. Ne nous plaignons pas de ce que le langage change, de ce qu'il s'épure ; nous

(i) La division, des compositions en officinales et en magistrales est l'une des mieux fondées. — Virey , Traité de Pharmacie, i, i53.


( i3 ) ne faisons que suivre la marche des sciences ; la pureté de leur langage est en raison de leurs progrès.

En résumé, le sujet que j'offre aujourd'hui à la méditation de tous ceux qui cultivent la médecine ou la pharmacie, a déjà été envisagé sous toutes ses faces,. discuté avec soin, soumis à des juges éclairés.' Le temps n'a pas non plus manqué pour le mûrir. Près de quatre ans se sont écoulés depuis que le plan de cette nomenclature a été soumis'à l'Académie , et ce fut, je crois, le premier Mémoire qu'elle reçut à l'époque de sa fondation.

Il ne fallait pas moins que ces épreuves et tout ce délai pour dissiper d'honorables préventions, vaincre les résistances,.et affaiblir surtout cette opinion trop généralement répandue, qu'une réforme dans les termes était impossible. On avait raison sans doute-en calculant les difficultés, en grossissant les périls. Les objections étaient faites de bonne foi; car, grâce à l'esprit philosophique qui règne , et à l'amour qu'on porte aux sciences, on ne voit plus guères de personnes qui critiquent, parce que leurs intérêts sont lésés, parce qu'ils tiennent à leurs vieilles habitudes, à leur routine, et qu'ils n'ont pas le courage d'en quitter les ornières. L'envie n'habite plus que dans les coeurs qui ont apporté en naissant cette tache originelle; encore ceux qu'elle atteint n'osent-ils .lui donner un libre essor, parce qu'ils en sentent le ridicule , et que tout l'éclat de leurs talens ne pourrait le leur faire par-


( 4 )

donner. C'est avec franchise que l'on discute, que l'on pèse les avantages et les inconvéniens d?un projet, qu'on admet ce qui est praticable et qu'on réfute ce qui est hasardé. C'est du moins comme les choses se sont passées à mon égard. Il en est résulté cette démonstration évidente, qu'une réforme dans la nomenclature pharmaceutique pourrait avoir lieu, que celle que je propose aurait des avantages marqués sur l'ancienne ; mais qu'il fallait l'admettre avec circonspection , et d'abord, dans les ouvrages de sciences, en faire un langage de théorie , avant d'en faire un langage pratique, et arriver ainsi par degrés à son emploi.


DEVELOPPEMENT

DE LA NOMENCLATURE

ET DE LA CLASSIFICATION.

Les médicamens qui font partie de l'ancienne pharmacie galénique, considérés sous le rapport de leur durée, sont divisés selon cette nouvelle méthode , en deux grandes classes :

Les chronizoïques,

Et les achronizoïques.

Le terme chronizoïque a été pris dugrecKpcmÇcov, qui veut dire durable; celui à'achronizoïque, qui vient aussi de KpoviÇwv, et auquel on a joint l'a ou l'a>.<pa, privatif des Grecs, signifie alors non durable, non fait pour durer. Ces termes ont été créés pour remplacer ceux de magistral et & officinal. Par magistral, (magistralis), on entendait un médicament qu'on préparait à l'instant même, qu'on devait employer sur-le-champ , et qui n'était pas de nature à se conserver. Le mot officinal, officinalis, dérivé d'qfficina, ( officine ) , indiquait au contraire un médicament que le pharmacien avait coutume de tenir prêt dans les officines. On n'a pu faire usage des termes officinal et magistral, parce qu'en effet, d'après leur signification rigoureuse dans la langue latine, ils ne représentaient nulle-


( i6 )' ment l'idée qu'on voulait exprimer, celle de la durée sur laquelle repose tout l'édifice de cette nomenclature.

La première classe, les chronizoïques ont ensuite été divisés, eri chronizoïques avec excipient, et chronizoïques sans excipient.

Le terme excipient était depuis long-temps employé dans le langage pharmaceutique: il est pris à'excipiens ou dïexcipere, recevoir. Comme terme médical, l'excipient est ce qui donne la forme bu la consistance au médicament (i). Il faut, selon, cette nomenclature , donner à ce mot un sens plus étendu. Il signifie alors dissolvant, menstrue : il est souvent, dans les chronizoïques, le conservateur des médicamens; c'est l'agent propre qui reçoit les substances médicamenteuses, qui se charge de leurs principes extractifs , aromatiques, résineux et colorans; tels sont l'eau, le sucre, le vin , l'alcool, l'éther, la Bière, le vinaigre, l'huile, la graisse, le muqueux , etc. ,

Mais ces dénominations d'eau, de sucre, de vin, etc., devenaient inexactes, en considérant ces corps comme des excipiéns. En effet, de leur manière d'être primitive d'eau, de sucré, de vin, etc., ils passent à un tout autre état, par suite de cette Conversion. Ils acquièrent de nouveaux principes, en raison des corps qu'ils dissolvent, et par lés effets des divers pi'océdés qu'on leur fait subir. Ils échan(i)

échan(i) Elémens de Pharmacie, pag. 179.


( 17 ) gént enfin leurs propriétés physiques contre de nouvelles propriétés qui les constituent médicamens, et qui, pour la plupart du temps, les empêcheraient d'être rendus à'leur première condition.

Il était donc de toute nécessité de leur substituer d'autres dénominations qui exprimassent ce changement de nature, et dont l'étymologie pût rappeler leur constitution; ainsi on a remplacé ces termes d'eau, de sucre, devin, d'esprit, d'éther, par ceux d'hydrool, de saccharol, Soenol, d'alcohol, d'éthérol, etc.

Le terme hydrool, qui a été choisi pour exprimer l'eau à l'état d'excipient, vient du grec u&»p, ato;, eau. Les désinences des termes pour les médicamens chronizoïques sont en ol, et autant que faire se peut, il faut préférer Yo simple, comme plus bref et plus doux à l'oreille ; mais pour le mot kydrool'fai doublé la voyelle, afin d'éviter l'homonymie avec le terme hydraulique, qui tient à la science connue sous ce nom.

Le terme de saccharol, pour le sucré, à l'état de produit pharmaceutique , dérive du grec «raxxap ou oaxîiapiov, dont les Latins ont formé saccharum.

OEnol, vin, tire son origine d'otvoç, ou. On a préféré , en dernier lieu, osnol à oinol, d'après le sentiment de M. Henry, parce qu'en effet, dans notre langue, les principaux dérivés d'oïvoç, sont oenophore, oenophte,oenomel.


( i8:)

Alçohol (n ^esprit* Gé terme a été conservé; il vient de l'arabe kol, qui signifie diminuer, se subtiliser. = ■■•.,■'

Êthérol dérive d'éther.

Oxéol (vinaigre excipient) vient d'o^o;, eoç, vinaigre, acide, et dont on a formé le nom oxigène.

Brùiol (2) (Tiière médicinale ) vient de Bpu-rov ou BpuTOî, boisson d'orge, bière. On aurait pu également dire zutoî de ÇUTOÇ, qui «signifie la même chose. Le; premier, a-été choisi de préférence , comme d'une, prononciation plus facile.

Oléol ( huile excipient ) a été formé du latin olëuin\ Lés Grecs disent eXatov, qui eût donné êlaal.

Stéaroi, pour exprimer la graisse, à-l'état d'excipient, provient de çeap, aToç, sain-doux, suif, substance onctueuse', graisse, été;

La graisse estcônnue encore sous lès noms d'axongë> de sàin*-doux-. C'est la base d'.un grand nombre

(1) Ce terme se trouve diversement orthographié dans les^auteùrsi On :êcnt-^ilcool,.Atkûoh-: ce dernier désignait autrefois; une .poudre' subtile; Alcolïol est, selon Tortho* graphe delà Nomenclature .publiée en 1 mai 1.787.

(2) On emploie peu les bières médicinales en France , et l'en .pourrait croire que ce n'était pas la peine d'imagimat un > nom: poun les désigner., mais les pharmacopées anglaises en s contiennent un grand nombre-, et'le nouveau Codex .en; décrit quelques-unes. La bière:anti-soorbutiqiUê est usitée. (Formulaire de M. Rattier,, p..*^ )


..(•rg-) de médicamens coiîsacrés_à:l'„usage.jexterne. Dans plusieurs, elle jouele rôle d'excipient; par exemple, dans les huiles, dans les pommades, dans les onguens, en recevant le principe aromatique des plantes et des fleura,, en se .chargeant des propriétés sédatives et narcotiques des végétaux. On peut confondre la graisse et le suif, qui n'en diffèrent que par des proportions différentes d'oxigènie, d'hydrogène et de carbone;.et le,terjne de stéarol qu'on leur appliquera l'avantage: de rappeler la stéarine, qui, dans l'état actuel de nos connaissances, forme un des élémens des corps gras.

Gomme if importai^quelle;nom des ©rdres^'fût différent de celui desgenres, j'ai appelé,dans:mon premier Mémoire, hydrooliques, les préparations dont l'hydrool est l'excipient, etc. .Sacçharoliques, celles qui ont pour terme le saccharol; et d'après le conseil de M. Henry, je me suis servi de*la termi■ naison en é pour les genres, comme il suit :

NOM DE L7EXCIPIENT.. NOM DE L'ORDRE. NOM DU GENRE.

. . . - * i '

HYDHOOL (Eau) Hydrooliques. Hydroolés.

SACCHAROL ( Sucre ) SacGbar.oliques. Saccharple's.

OENot(Vià) ■ OEnoliques. ' '©Etiolés.

ALCOEIOL (Esprit ) Aleoholiques. Alcoholés.

ETHÉROL ( Ethcr ) Ethe'roliques. Ethérole's.

BRTJTOE ( Bière ) Brutoliques. Brutales.

OJLÉOL (.Vinaigre ) Oxe'oliques. Oxe'olés.

OIÉOL (Huilé) Ôléoiiques. Oléole's.

; SiÉAnoL ( Graisse ) Stçaroliques. StéaTolés.


PREMIERE CLASSE.

CHRONIZOÏQUES. ,

PREMIÈRE SÉRIE,

Chronizoïques avec excipient.

PREMIER ORDRE,

Hydrooliques,

Ces médicamens qui ont l'eau, ou hydrool pour excipient, se divisent en deux genres.

Premier genre. •—HYDROOLÉS. Deuxième genre. — HYDBOOLATS (i).

Les hydroolés sont les eaux chargées de substances salines, minérales, quelquefois résineuses, sorte de médicamens chronizoïques, qui se font par solution, comme les hydroolés de chaux, de goudron, les hydroolés minéraux, naturels, ou artificiels (a).

(i) La division des eaux distillées en eaux inodores , plus odorantes, odoratiores, et eaux aromatiques, est trop vague, et doit être abandonnée,

(2) En réfléchissant sur la nature des eaux minérales, sur leur origine et leur mode de préparation, il serait peut-rêtre utile d'en former une classe à part. Il est de fait que leur composition n'est plus la même 5 qu'elles contiens


( 21 )

Les hydroolés minéraux suivent après la nouvelle division de la pharmacopée française, qui les range :

i°. En hydroolés acidulés ;

2°. En hydroolés salino-acidules;

3°. En hydroolés acidulés-ferrugineux ;

4°- En hydroolés hydrogéno-sulfurés.

Les hydroolats sont les eaux médicamenteuses qu'on obtient, au contraire, par distillation ; exemple, les hydroolats de roses, de laitue, de sureau, etc.

L'hydroolat est l'eau distillée ordinaire.

DEUXIÈME ORDRE.

Saccharoliques.

Les saccharoliqnes se divisent en trois genres : Premier genre. — LES SACGHAEOLÉS. Deuxième genre. '—LES SACCHARIDÉS. Troisième genre. — LES OLEO-SACCHAROLÉS.

Cette nouvelle division est due à M. Henry.

nent des sels à base alkaline ou métallique , des gaz hydrosulfurique et acide carbonique ; que pour les saturer de ces derniers, ou les forcer d'en prendre des volumes plus ou moins considérables, il faut recourir à la pression, ënsorte qu'on peut dire qu'il existe, comme médicament, trois sortes d'eaux : les eaux par solution ; les eaux par distillation , les eaux par pression, ou gazeuzes ,' à moins qu'on ne considère la pression comme une solution mécanique.


(22)

Il faut entendre par. saccharolés, des préparations . dont le= sucre est l'excipient, et dans lesquelles il j prédomine. On les divise selon leur, degré de consistance en liquides, en mous, en solides. Examinons-les successivement sous ces trois rapports.

Les saccharolés liquides sont les sirops qui, selon l'opinion du professeur que je viens de citer, doivent comprendre les miels médicinaux, sous le nom de me lois, depXi, miel, qui se divisent en melols et oximelols.

Les saccharidés mous sont les conserves, les gelées (i) et les pâtes.

Les saccharolés solides sont les pastilles et tablettes , parmi lesquelles on distingue celles qui se préparent sans feu, et celles qui se font par la cuite du sucre.

Deuxième genre. —SACCHARIDÉS. —Les saccharidés sont les préparations dans lesquelles le sucre n'est qu'à l'état d'intermède, ou d'excipient comme on l'entendaitjadis, et ils se divisent en saccharidés mous, et en saccharidés solides.

Les premiers sont les électuaires (2), et opiats.

Les seconds sont les pilules.

(1) M. Carbonell place dans la même-classe , ainsi que je l'avais fait d'abord , les gelées et les mucilages.

(2) La nature des médicamens' appelés électuaires, coii:fections, ou conserves , dit M.' Cadet, n'est ^pbint expriméeen ces termes, dont le premier n'indique qu'un chdfx


(23) •Le troisième genre, les OLEO-SACCHAHOLÉS, qui ne s'emploient; ordinairement que pour augmenter l'é* nei'gie des médicamens, ou leur communiquer une odeur agréable, mais qui, à. eux seuls, constituent rarement des médicamens, n'ont point de division.

TROISIÈME ORDRE.

.. OEnoliques.

Un seul genre. —: OENOLÉS.

Le terme oenolé est appliqué aux vins médicinaux; les<> exemples de ces préparations sont les oenolés dé quinquina, dé raifort, d'absynthe, etc.

QUATRIÈME ORDRE.

Alcolioliques.

Prenûer genre. — ALCOHOLÉS. Deuxième genre. — ALCOHOLATS .

Les alcoholés., qui n'ont besoin que du secours de la macération, ou digestion, sont les teintures. Les alcoholats, sont les esprits distillés. Le terme

bien 1 fait, le second une préparation terminée , le troisième Une préparation-qu-on peut garder, de sorte que l'on poniTairdire qu'un électuaire est une confection, et que to'ùs: deux sont des-conserves; —'Ces rapprochéméhs sont aussi vrais qu'ingénieux.


( H )

alcoholat existait déjà et a été conservé. Les ratafias et les liqueurs sont des alcoholats saccharidés, d'après M. Henry.

CINQUIÈME ORDRE.

Eihéroliques.

Ils se divisent en deux genres :

Premier genre.—LES ÉTHÉROLÉS.

Ce sont les teintures éthérées qui contiennent en même temps de la résine, du caoutchouc, etc., comme les éthérolés de castoreum, de digitale ,

d'arnica, de musc. ■ -■

• ' 7

Deuxième genre. — LES ÉTHÉROLATS (I).

Médicamens uniquement composés d'éther et de principes aromatiques, ou d'huiles volatiles , comme les éthérolats de fleurs d'orangers , de menthe poivrée, de laurier cerise.

SIXIÈME ORDR'E.

Brutoliques.

, Un seul genre. — BRUTOLÉS.

Ce sont les bières médicinales, comme le brutol de quinquina, celui de raifort.

(I) M. Cap a proposé de donner le nom d'éthérats. (Bulletin de Pharmacie, tom. g, pag. 4?8). Tout en adoptant cette division , nous avons été obligés pour conserver l'uniformité de cette nomenclature , de nous servir du terme éthérolats.


(25)

SEPTIÈME ORDRE.

Oxéoliques. Un seul genre. —OXÉOLÉS. Les vinaigres médicinaux; exemple, les oxéolés de roses, l'oxéolé scillitique. Le vinaigre distillé serait un oxéolat. HUITIÈME ORDRE.

OléoliqueSi Les oléoliques fournissent quatre genres : Premier genre. •— L.ES OLÉOLS. Deuxième genre. —LES OLÉOLÉS. Troisième genre. ■—LES VOLÉOLATS. Quatrième genre. —LES CLÉOCÉROLÉS. Les oléols sont les huiles fixes en général. Il faut , observer ici que les mêmes raisons n'existaient pas pour changer la dénomination d'huile; maus si i oa considère que certaines huiles fixes sont absolu ment du domaine du pharmacien, et qu'on veuille ar^1-* vër à un langage uniforme, il faudra tolérer cetlt* exception au principe qui a servi de base à cette nomenclature. En admettant cette raison , les oléols se divisent :

En oléols liquides (i) ; Et en oléols solides , ou concrets. Les premiers sont les huiles considérées c oname plus spécialement du ressort de la phan. nacie ,

(i) Afin d'éviter ces dénominations d'oléols s< ylides-et d'oléolats solides, rendues plus longues par l'adf Uùon de

3 ' '


' i (26.).

comme celles d'huile d'amandes douces , de ben , de ricin.

Les oléols solides sont les huiles concrètes , dont le beurre de cacao offre un exemple.

Deuxième genre. — LES OLÉOLÉS. /

Les oléolés, qui,rentrent parfaitement dans l'esprit de la méthode, sont les.huiles composées, huiles par coction, et les baumes huileux.

Troisième genre. — LES OLÉOLATS.

Les oléolats sont les huiles volatiles, qui sont ou liquides, ou solides> comme on voit, pour exemple de ces derniers, les oléolats de roses, d'anis et peutêtre de muscade; ils ont pour sous-division, les oléolats pyrogénés, ou huiles volatiles empyreumatiques.

Quatrième genre.'—LESOLÉOCÉROLÉS.

Les oléocérolés sont les cérats, qui diffèrent du deuxième genre par leur consistance beaucoup plus grande, qu'ils doivent à la cire. Ce genre est sousdivisé par les oléocérolés résineux, parmi lesquels on remarque les onguens d'altheea , de styrax, de basilicum. Il ne faut pas s'étonner de la place qu'occupent ici ces onguens; ils la doivent à ce que, dans leur composition, l'huile se trouve unie à la cire et à des corps résineux. Unguentum cum cerato mal'adjectif,

mal'adjectif, proposé , dans le dernier mémoire lu cette année àla section,de pharmacie , de donner aux .premiers le nom à'oléostol, et celui d'oleostat aux seconds, en dérivant la dernière partie du verbe ç«u.


( 27 )

gnam habere affinitatem, quando oleo ceram, aut resinam admiscet (selon Gallien.)

DIXIÈME ORDRE.

Stéaroliques.

Les caractères généraux des préparations stéaroliques sont d'avoir la graisse pour excipient, plus rarement l'huile, quelquefois les deux réunies; d'avoir une consistance plus ou moins solide et tenace qu'ils doivent à la cire, aux résines, ou bien aux oxides métalliques ; de ne servir que pour l'usage externe, de pouvoir être étendus sur la peau, ou d'y adhérer soit à froid, soit par ramollissement, à l'aide de la chaleur.

Ces composés reconnaissent deux genres :

,;. Premier genre.—;LES STÉAROLES. Ils se sous-divisent en stéaroles mous et en stéaroles solides. Les premiers sont les pommades, les seconds, les emplâtres par mélange.

Deuxième genre.—LES STÉARATES.

Ce sont les emplâtres, par combinaison.

Observons que, selon l'opinion de M. Henry, justifiée par les découvertes de M. Chevreul, sur les corps gras, il faudrait, à la rigueur, renvoyer les emplâtres aux sels (i), sous la dénomination d'oZeomargarates; mais il m'a paru que ce serait une trop grande anomalie dans une méthode, où l'on

(i) On lit ce qui suit dans Thomson.

« L'acidemargarique est susceptible de se combiner avec


( â'8 j n'en trouvera qu'une très-faible, de séparer lés emplâtres (i) de l'ancienne division galéniqùe.

DEUXIEME SÉRIE.

Chronizoïques sans excipient.

Les médicamens chronizoïques sans excipient, gont les Sucs, les fécules, les poudres, les espèces; j)our conserver l'harmonie entre les diverses parties de la nomenclature, il a paru convenable de changer ces termes.

Ainsi ceux de sue, de fécule, de poudre , d'espèces, ont été remplacés par ceux d'opol\, d'amidol, de pulverol, de spécial,

Opol(s), suc, est déMvé d'o7ïo«.

les bases salifiables , et de former avec elles des sels, ou plutôt des savons, ainsi qu'il conviendrait mieux de lés désigner, » Il en dit autant des combinaisons de l'acide olcique, -^-Syst. de Chimie , tom. 2 , pag. ^1$.

(1) Je dirai encore , relativement aux emplâtres , que les stéarates n'étant que ceux par combinaison , il me semble" que , de cette manière , est conservée la division indiquée par M, Desyeux , qui ne donne le litre d'emplâtres qu'à ceux préparés avec lès oxides métalliques. (Annales de Chimie , tom. 33, p, 5à.)

Tromsdorff les partage en emplâtres à base de cire , et emplâtres à base d'oxide,

(2) Il eût été peut-être plus exact de tirer la nouvelle dénomination de 'jçiA'oç-, caries Grecs entendaient par ce dernier mot le suc recueilli et exprimé des plantes vertes


(29)

Jimiddl(féculemédicinale) vient dulatin amylus, Ou plutôt d'ap.i'Xov , dont le radical est pXr,.

Par le terme fécule, diminutif defcce, on entendait le sédiment, dépôt, ou lie des liquides;.mais on entend aujourd'hui, par cette expression, l'un des principes immédiats dés végétaux , et.qui est à peu près le même dans tous. Cependant, la fécule médicinale diffère de la fécule alimentaire ; et puisque les fécules ont été reconnues , en général, pour de l'amidon, ou pour une substance qui lui est analogue ■, à l'exception de la matière colorante des végétaux qui a été nommée chlorophylle , il m'a semblé que le terme amidol pourrait convenir aux fécules médicinales, qui ont évidemment des propriétés, lorsque l'on suit les procédés indiqués dans la pharmacopée française. (Page3i.)

Pulvérol (i) vient du latin pulvis.

et succulentes , des fruits , des racines , des herbes sèches macérées dans l'eau, tandis qu'ils réservaient le terme G7TO; pour les sucs recueillis des végétaux par incision , ou par scarification, comme la manne et la térébenthine. Quelques végétaux présentent ces deux sucs à la fois , omfrvtai et xGXiÇov-rai. Le terme XU'-GÇ était donc appliqué au suc qu'on exprimait par contusion et broiement ; oiroj désignait la liqueur qui , par incision ou perforation, coulait d'une partie quelconque du végétal ; ^apicpyop signifiait ensuite le suc en larmes qui découle spontanément de la plante, et vient se concréter en gomme, en résine. Ces trois mots peuvent correspondre aux termes latins succus , lac, et lachryma. Le terme opol m'a paru plus facile à prononcer, (i) Les Anciens avaient deux termes pour ce médica-


(3o) . .

Spéciol, du latin species, espèce; il a été créé pour ce genre de médicamens , connus sous le nom d'espèces. ■ ' ^

. Ainsi, les chronizoïques sans excipient, fournissent les quatre ordres qui suivent :

NOM PRIMORDIAL. NOM DE L'ORDRE. NOM DES GENRES.

OPO-L (SUC). Opoliqnes. Opolés.

AMIDOL ( Fc'cule). Amidoliques. Amidolés.

PULVÉBOL.( Poucfre). Pulvéroliques. Pulverolés.

SPÉCIOL ( Espèces). Spiîcioliques. Spécioles.

En tout, treize ordres pour les chronizoïques. PREMIER ORDRE.

Opoliques. Premier genre. —LES OPOLÉS. Deuxième genre. ■—LES OPOSTOLÉS.

Les Opolés. sont les sucs des végétaux entiers, ou d'e quelques-unes de leurs parties. Ils sont magistraux, ou .officinaux. — Magistrales seu à medicis prcBscribendi, officinales alii, seu à pharmacopoeis asservancli. (Cod. med. a5. ) Les magistraux sont les opolites ; les officinaux sont les opolés, dont il est

ment, poudre et suffuf. Ils se servaient du premier pour caractériser une poudre simple et grossière, mais ils réservaient le mot arabe sufjf'uf, pour désigner une poudre subtile et composée de plusieurs poudres. ( Dispensaire de Cologne.— i565.


( 3i ) ici question, qu'on est parvenu à conserver, tels sont ceux de coings, de citrons, de verjus, de baies de nerprun, etc.

Les opostolés sont les sucs des végétaux épaissis en consistance, et qu'on appelle extraits : ils sesousdivisent :

En opostolés mous, qui sont les extraits ordinaires, et en opostolés secs, qui sont les extraits secs , tels que ceux de quinquina , de rhubarbe. Le mot extrait n'offre pas un sens précis. Plusieurs chimistes admettent l'extractif, et pensent que ce principe se trouve dans nos extraits pharmaceutiques ; d'autres sont persuadés du contraire (i); quelques-uns même sollicitent la réforme de ce terme (2). C'est une cause qui est encore en instance ; quoi qu'il en soit, il existe une grande différence entre l'extractif des chimistes et nos extraits pharmaceutiques. Cela seul suffirait pour faire rejeter la dénomination d'extrait comme vicieuse. En attendant que la nature de ces composés soit mieux connue, et en ne les considérant que comme des sucs, soit végétaux, soit animaux, convenablement épaissis (3), je n'ai pas trouvé d'autre terme que celui que j'indique, oposlol, qui vient dWo<;, suc , et de ?a&> être consistant.

(1) Thenard, tom. IV, pag. 70.

(2) Thomson , tom. III, pag. 541.

(3) La Pharmacopée de Genève (p. 68, édit. 1780) range les extraits sous le titre de sucs concentrés.


( 32 )

DEUXIÈME ORDRE.

Amidoliqucs.

Un seul genre. — AMIDOLÉS.

Ce sont les fécules médicinales., l'amidolé de racine de bryone, d'arum, etc.

TROISIÈME ORDRE.

Puh>éroliques.

Un seul genre. — POLVÉROLÉS.

Les pulvérolés sont sous-divises en simples, ou en composés. Dans mon premier Mémoire, j'ai fait une observation relativement à ces expressions de simples et de composés. Nous sommes en droit, plus que jamais , de contester à un médicament cette qualité de simple qu'on lui donne. Il serait à désirer qu'on pût faire choix d'un terme positif et moins équivoque. Pour cette nomenclature, j'ai adopté les termes monoiamique et polyamique de tap.«, médicamens , [/..ovoç seul, et iroîw plusieurs. — Ainsi,' les pulvérolés se divisent en pulvérolés monoiamiques et pulvérolés polyamiques.

QUATRIÈME ORDRE.

Spécioliques.

Un seul genre. — SPÉCIOLÉS.

Ce sont les espèces décrites dans les pharmacopées, sous les noms d'espèces amères, pectorales , vulnéraires, émollientes, béchiques, anthelmin-


( 33 ) thiques, diurétiques astringens et sudorifiques; réunion de plantes, ou partie de plantes séchées d'abord, puis incisées et mêlées selon l'art. Leur division spécifique se tire ici de leur propriété.

DEUXIÈME CLASSE. A CHRONIZOÏQUES.

Les achronizoïques s# divisent également en achronizoïques avec excipient, et achronizoïques sans excipient.

Pour les distinguer des chronizoïques, j'ai jugé à propos de leur donner une terminaison en ite. On remarque dans cette classe deux nouveaux excipiens :

Le mncol ,

Et le pulpol.

: Le terme mucol a été pris du- latin mucosus, muqueux , pour désigner le mucilage.

Le terme pulpol dérive du latin pulpa, dont on a fait, en français, pulpe et pulpeux. Il désigne les pulpes médicinales. Je joins ici une explication tirée de mon second Mémoire.

Par le mot pulpe (i), dans la langue française, on entend simplement la substance tendre et charnue des fruits, abstraction faite de toute idée de

(i) Vocabulaire de Wailly, p. y38. — Dictionnaire de Lavoisien, p. 482.

4


(34) ' préparation. Le terme pulpolite .pourrait donc être applicable aux pulpes convenablement préparées pour faire des médicamens (i). Ainsi, pulpolite (2), médicament d'une consistance molle, composé de la substance charnue, ou pulpeuse du végétal, qu'on obtient à froid, comme dans le pulpolite de cynorrhodon ( Codex , 3g ) ; mais qu'on fait souvent ramollir par l'eau, à l'aide de la chaleur, et qu'on ramène à consistance par l'évaporation; exemple les pulpolites de casse, de tamarins.

Les achronizoïques présentent cinq ordres comme il suit :

NOM DE L'EXCIPIENT. NOM DE L'ORDRE. NOM DES GENRES.

HYDROOL (Eau) Hydroolitiques. Hydroolites.

SACCHAROL (Sucre) Saccharolitiques. Saccharolites.

MUCOL C Mucilage ) Muoolitiques. Mucolites.

OPOL ( Suc ) Opolitiques. Opoliques.

PULPOL ( Pulpe) Pulpolitiques. Pulpolites.

111 il ii. 1 mm—

En tout cinq ordres pour les achronizoïques.

(1) Ces sortes de médicamens sont magistraux. — Ea utendi tempore tantum paranda sunt; quippe quoe corrumpuntur. (Codex, 3y. )

. , (2) Pulpe et pulpolite , ce qui répond à peu près aux termes latins pulpa etpulpamen.


( 3S ) PREMIÈRE SÉRIE.

Achronizoïques avec excipient.

PREMIER ORDRE.

Hydroolitiques. Un seul genre.—'HYDROOLITES.

Cet ordre est très-nombreux; il renferme une grande partie des achronizoïques , tels que les tisanes, ou boissons, soit par infusion, soit ' par'décoction; les apozèmes, les bouillons médicinaux, la potion et ses variétés. Les lotions et les fomentations, les injections, en un mot tous les solutés aqueux magistraux.

Le caractère général de l'ordre est d'avoir l'eau pour excipient, d'être à l'état liquide , d'avoir une densité plus ou moins grande, selon les substances qu'on retient en solution, et selon les procédés qu'on leur applique, de ne pouvoir se conserver long-temps.

On sent qu'il est difficile de porter la lumière au milieu de tous ces composés , qui ont chacun une dénomination différente, et qui ne présente rien de réel à l'esprit; M. Henry, à l'autorité duquel je me réfère, a cru devoir conserver, jusqu'à nouvel ordre, les termes de potion , collyre et bouillon, etc., lorsque, dans ses cours, il a bien voulu donner une idée de cette nouvelle nomenclature, et des


( 3e )

avantages qui pourraient en résulter. (Voyez la communication faite à l'Académie, Journal de Pharmacie, mars, 1824, p. 126 et 127.)

Ainsi, ce n'est que pour disposer à une classification plus satisfaisante que je rendrai compte de la méthode que j'ai appliquée aux hydroolites. Si j'avais suivi Carbonell, ma tâche eût. été simple et facile ; car il ne reconnaît que l'infusion et la décoction : selon lui, les termes de bouillon, d'apozèmes, sont des dénominations superflues ; ce ne sont que des décoctions. Il confond le gargarisme, le julep, l'injection , le collyre, le lavement, sous le nom générique de potion. N'est-ce pas aussi un peu trop abuser du langage analytique, que de lui supposer une telle puissance, et que de croire qu'on puisse, à sa faveur, ainsi réduire ce qui doit être divisé.

J'ai suivi une autre marche.

Ce n'est pas la consistance qui peut fournir ici les élémens d'une division spéciale, comme on le voit dans la classification qui accompagne la nouvelle nomenclature; c'est l'emploi. Si on réfléchit, en effet, sur l'usage auquel on destine tous les hydroolites, on voit que les uns sont pour être pris à l'intérieur, comme les boissons en général, et que les autres sont pour être appliqués à l'extérieur. De là, cette division naturelle en apparence des hydroolites en internes et en externes; mais ces expressions seraient dans le cas d'être contestées, ou pourraient donner lieu à des erreurs, par l'effet de leur


C 37 > omission involontaire. Après de longues réflexions, j'ai cru qu'on ne pourraitfaire mieux, en n'établissant qu'un seul genre pour les hydroolites, d'en reconnaître néanmoins trois espèces, quand il s'agit du mode de les employer.

PREMIÈRE ESPÈCE. — Hydroolites, destinés à être prisa l'intérieur, pour agir sur les surfaces internes, comme celles de l'estomac. Ce sont les boissons, quels que soient leurs noms et leur volume.

DEUXIÈME ESPÈCE.—Hydroolites destinés à être appliqués sur les surfaces extérieures du corps et de ses parties. Ad usum externum , Cod. Ce sont les lotions.

TROISIÈME ESPÈCE. — Hydroolites destinés à être introduits dans les cavités naturelles ou artificielles, sur les surfaces muqueuses, intestinales , vésicales, etc. Ce sont les injections, qui ont été omises dans la pharmacopée française.

Ainsi les boissons, les lotions, les injections, sont donc les trois espèces d'hydroolites bien distinctes, dont tous les autres ne sont, que des variétés ; mais ces termes de boissons, de lotions, d'injections, n'expriment que l'emploi. Comment indiquer leur rapport avec une méthode fondée sur la nature de l'excipient, si ce n'est en faisant précéder chacun de ces trois termes par celui d'hydroolites?Ii faudrait donc chaque fois dire hydroolite pour boisson , hydroolite pour lotion , etc. ; j'ai pensé qu'on pourrait cependant éviter ces longueurs par un seul terme , qui exprimerait, d'une part, la nature de l'exci-


( 38 )

pient, ou la constitution du médicament, et de l'autre, l'emploi de ce dernier. Par cette raison , j'ai appelé les boissons hydropotites de uàwp et TCOTOV ou TCOGIO , boisson. J'ai donné aux lotions le nom hydrolotites, du latin lotio, et de la racine grecque précédente; et aux injections, celui d'hydro-énémites, terme nouveau dérivé de wmu, immitto.

Revenons maintenant aux boissons, ou hydropotites. Cette espèce a ses variétés. On y remarque particulièrement les apozèmes, et les bouillons médicinaux. Les premiers ne sont que des boissons ; plus chargées , dit-on , départies extractives et médicamenteuses. Cette distinction n'est pas toujours réelle, le nom et la définition sont de même valeur. C'est toujours l'eau qui sert d'excipient; ce ne sont que des boissons un peu plus concentrées que les autres , dont on ne fait pas un usage aussi fréquent.

Les bouillons médicinaux ne diffèrent que parce qu'on y fait entrer des chairs animales, et qu'ils ont une odeur et une saveur toute particulière qu'ils doivent à l'osmazôme; ce sont des boissons osmazômées.

Les boissons, dans quelques circonstances, sont préparées à froid; mais lorsqu'on veut qu'elles retiennent , pour le transmettre, le principe fugace, et odorant des substances , il faut que le calorique porté environ à /E3—76 du thermomètre centigrade, abonde dans l'excipient, afin qu'il en devienne plus actif.


( 39 ) Ce même excipient a besoin d'être saturé de ca-" lorique, et que ce dernier soit porté à i oo—oo du même thermomètre, lorsqu'on veut qu'il s'empare des parties extractives, qu'il en détermine la solubilité. C'est ce que l'on appelle infusion, décoction, termes à double entente , dont on se sert pour désigner à la fois l'opération et son produit. Dans cette méthode, ces termes sont inutiles ; la boisson de fleurs de tilleul est un hydropotite par infusion , et celle d'une racine quelconque, est un hydropotite par décoction. Ces mots par infusion et par décoction n'ont pas même besoin d'être ajoutés dans la prescription médicale, car le pharmacien doit connaître les principes de l'art qu'il exerce; cependant si l'on voulait, dans certaines circonstances, désigner le produit de ces opérations, sans tenir compte de l'excipient, comme cela a lieu dans les rapports d'analyse, je pense qu'il faudrait dire infusé, décodé. Schwilgué a indiqué le premier de ces termes, et je me sers du second; tant j'ai peine à croire que jamais les mots infusum , decoctum soient admis en définitive dans notre langue : c'est im reproche continuel fait à sa pauvreté.

Toutes les boissons dont je viens de parler se prennent par verrées, et leur volume est environ d'un demi-litre à un litre. Il en est d'autres qu'on administre par cuillerées, plus rarement eh une seule fois; leur volume est d'un centilitre à deux décilitres : ce sont les potions. Il me semble qu'entre la boisson et la potion, la plus grande différence


( 4° ) .

est dans le volume, et l'on pourrait en tenir compté, en disant boisson, ou hydropotites par cuillerées, ou bien en se servant d'un diminutif; c'est ce qui m'avait fait donner le nom à'hydropotinile, lorsque je m'occupai des médicamens magistraux.

•On doit convenir quel'eau n'est pas toivjours le seul excipient des potions; mais il faut se rappeler ce que j'entends par excipient ; c'est un corps que l'on remarque dans les composés, par sa force dissolvante, tel que l'alcohol, ou conservatrice, tel que le sucre; qui agit par sa masse, 1 souvent par sa propre enei'gie , ou qui reçoit les corps qui en. ont une plus grande que la sienne , ad excipienda valentiora medicamenta inservit (Cod.) ; et c'est le véritable sens du verbe excipere, dont il. tire, son origine. Les hydroolés ou les hydroolats jouent quelquefois ce rôle d'excipient dans la potion: mais il arrive souvent que ce sont les oléols. Dans ce dernier cas, on peut dire oléopotinite. C'est ainsi que dans les lotions, le lait et quelquefois le vin, sont les vrais excipiens; il est facile alors de dire oenplite, ou g a lactolit e : quelques exceptions assez rares ne suffisent pas pour détruire un principe établi..

J'ai cru devoir, pour les hydroolites, dresser le tableau suivant de leurs espèces :


( 40

ESPÈCES(i) ET USAGES. UOMS NOUVEAUX, KOMS ANCIENS TARIÉTÉS.

■ ■ ; — — ,i ■ ,11 11''

ire. ESPÈCE : Ceux desti- . Tisanes t ■■.

nesaetreprisalinte- H , p Ut Boissons Potions. ,

*ieuv,pour agir sur les «yai ofotit.es. Boissons. Apozém^ )

surfaces de l'estomac.

aei. ESPÈCE : Ceux destines à agir sur les sur- Hydrolotites. Lotions. Fomentations. faces extérieures du ... :......

corps et de ses parties.

3'.ESPÈC£: Ceux destinés •■'.'■'.,.

à être introduits dans ,

les cavite's quelcon- Hydroe'nemites. Injections. Collyres.

, ques , et dan3 celles Gargafismes.

des plaies.

DEUXIÈME ORDRE. :<.<

Saccharotitiques. Un seul genre. — SACCHAROLI'FES.I

Lessaccharolites sont les loochs, les émulsidrié, etc. '■ L'ëmulsion, qui doit sa blancheur et sa consistance au parenchyme huileux des semences émiulsivesauxquelles elle enlève une portion d'huile eïi d'amidonv à été rangée dans cet ordre, parce qu'on â consi(i)J'ai,

consi(i)J'ai, dans un ancien dispensaire (.Inctytcérei*

publ. Colonien.) trouvé cette division, mais appliquée à

tous lés médicamens en général, ëf expliquée en ces

ternies : Matêrioe rhèdieàmètàorùth qiwedam irttrà corpus

ctsSitmùntur : Qr^oedam exieritis ad corpus ddmôvéntur .•

qucedani forts applicàntitr, supefficiem tdmen inèèfnattt

subeunt.

5


C4a) déré le sucre comme jouant ici le rôle d'excipient conservateur.

Le looch ne diffère de l'émulsion que par la petite quantité de mucilage qui augmente sa densité, ou plutôt la différence qui existe entre ces composés, est la même qu'on retrouve entre la boisson et la potion, celle du volume et de l'emploi. On peut dire cependant saccharolite amande gommeux.

TROISIÈME ORDRE.

Mucolitiques.

Un seulgenre.—LES MUGOLITES.

Lés mùcolites sont les mucilages. La nouvelle

pharmacopée française en offre plusieurs exemples,

tels que les mùcolites de semences de coing, de

semences de lin, de psyllium, etc.

Les mùcolites sont sous-diviséspar les mucostites, qui sont les cataplasmes.

Cataplasme, médicament visqueux, d'une consistance pulteùse, ou de bouillie , destiné à être appliqué à l'extérieur, et qui doit cette consistance au mucilage fourni par les farines : l'eau ou le lait n'en sont point la base. On peut dire que le corps muqueux y joue le principal rôle. (Note extraite du second Mémoire.) , .

(i) H y a toujours une substance mucilagineuse qui reçoit les. pulpes , poudres , huiles et onguens. L'excipient mucilagineux est nécessaire à la formation des cataplasmes. (Baume , Élémens de Pharmacie , ji%. )


( 43 ) DEUXIÈME SÉRIE.

Achronizoïques sans excipient.

PREMIER ORDRE.

Opolitiques.

Un seul genre.— LES OPOLITES. Les opolites sont les sucs inodores de plantes, préparés extemporanément; sucs d'herbes. Exemple, les opolites de cresson, de bourrache,., etc.

DEUXIÈME ORDRE.

Pulpolitiques. Un seul genre. — PCXPOLITES.

Les pulpolites sont les pulpes médicinales.

J'avais créé un troisième ordre sous le nom d'enemites, qui se partageait en énemites solides, et en énemites mous.

Les premiers étaient les collyres secs (i), ou siefs, les injections sèches.

Les seconds étaient les suppositoires, rangés les uns et les autres parmi les injections. Je laisse aux pharmacologistes à prononcer sur l'avantage de cette distribution.

Il n'ax pas été question non plus des trochisques ;

(i) Dentifricia, collyriasicca,errhinasolidasubnomine injectionis solidoe subjiei debent. (Ph. Hispanica , 128. ),


'. (44) mais une classification rigoureuse de ce genre de médicamens n'est pas d'une grande importance , puisqu'on en fait maintenant peu d'usage, à l'exception de ceux de minium, et que la pharmacopée française les a rejetés. Je me suis déterminé à les ranger provisoirement à la suite des poudres, sous le nom de pulvérolés agglomérés.


( 45 ■)

APPENDICE

A LA NOMENCLATURE.

DES TERMINAISONS.

Selon cette nomenclature , tous les médicamens chronizoïques qui composent la première classe, ont la terminaison en e, et les achronizoïques , qui forment la deuxième classe, l'ont en ite ; ainsi le terme hydroolé signifie un médicament officinal, dont l'eau est l'excipient, et le terme hydroolile, un médicament magistral qui reconnaît pour excipient le même liquide. La terminaison fait connaître de suite la nature et la classe du composé.

La teimiinaison en é, propre aux chronizoïques , s'applique en général, pour la première série, aux médicamens que l'on obtient par solution , mais .celle en aty est consacrée à ceux que la distillation fournit.

La terminaison en ique , est affectée aux ordres pour les chronizoïques ; ex. : les hydrooliques, et celle eaitiques, aux ordres pour les achronizoïques i ex. : les hydroolitiques.

■ La terminaison ol, est affectée aux termes de nouvelle création, soit qu'ils représentent un exci«


(46)

pient, comme ceux-ci : hydrool, saccharol, alcohol, cenol, etc., ou qu'ils soient simplement de première origine, primordiaux , tels qu'opo/, mucol, amidol.

Les huiles seules par expression offrent cette désinence en ol, parce que, comprises dans la* nomenclature , il devenait nécessaire de les distinguer des huiles par infusion , ou coction , qui avaient déjà la terminaison en é.

Ainsi, dans les chronizoïques, terminaison en ique, pour les ordres, et en é pour les genres.

Dans les achronizoïques , terminaison en itique _, pour les ordres , et en ique , pour les genres.

Terminaison en ol, pour les termes primordiaux, et pour ceux qui représentent un excipient.

Terminaison en àt, pour les produits pharma. ceutiques distillés.

DE LA FORMATION DES NOMS SPÉCIFIQUES.

On a vu, par tout ce qui précède , comment sont formés les noms génériques : ils sont tirés des corps à l'état d'excipient, comme l'hydrool, saccharol, l'oléol, etc. , ou bien des corps qui ne sont pas à l'état d'excipient, et alors ils en expriment simplement la condition, ou la nature particulière> comme le pulvérol, l'amidol, le pulpol: Ils ont, dans ce dernier cas , été appelés noms primordiaux ; mais une nomenclature se compose de noms génériques et de noms spécifiques ; c'est de ces derniers qu'il


(47 > va être question. Banarès a posé quelques principes à cet égard.

On n'était point embarrassé autrefois de la formation des noms spécifiques. On ne suivait aucun plan , aucune méthode. Les noms les plus bizarres et les plus ridicules étaient prodigués ; l'état du langage se rapportait à l'état de la science. On avait souvent recours aux propriétés qu'on avait cru reconnaître dans les médicamens ; de là ces termes de céphalïque , de nerval, d'acoustique, ces épithètes de suppuratif, d'anodin , de fondant, de carminatif, et ces dérivés pluseffrayans.de cholagogues, emménagogues, etpanchymagogues.

Il arrivait aussi qu'au lieu d'un seul adjectif, on jugeait plus convenable d'employer une périphrase , comme Baume pour la piqûre ', Baume contre les convulsions, et une foule d'autres dus à la même imaginative , qui attestent l'enfance de l'art, et nous avertissent que notre langage a vieilli , qu'il nous échappe, bien que nous ayons encore un peu d habitude pour lui. Dans d'autres circonstances , le nom de l'inventeur suffisait; aussi les noms des Crollius , des Batéus, de Lemort, de Quercétan , figurent-ils à chaque page dans nos anciennes pharmacopées. Nous n'avons pas aujourd'hui les mêmes ressources. On n'a plus le même empressement pour attacher son nom à des médicamens qui pourront à leur tour tomber en désuétude, et qui conduiraient mal leurs auteurs à l'immortalité. D'une autre part, nous n'avons aucun moyen de bien préciser


( 48 ) lés propriétés des médicamens. En effet, si les propriétés médicales, comme l'a très-bien démontré M. Gap, Pliai macien distingué de Lyon (dans un Mémoire couronné par la Société de Médecine de Paris) , ne peuvent servir à classer les médicamens ,' elles peuvent encore moins servir à les spécifier. Il faut donc recourir à d'autres règles pour là formation des noms spécifiques.

Pour y parvenir, considérons en premier lieu les médicamens sous le rapport de leur composition. Lorsque dans un médicament, il entre un corps liquide et un corps solide , le nom générique doit être tiré du premier, s'il sert de base ou d'excipie'nt, et le nom spécifique , du corps solide (ï). Exemples : l'alcoholé de succin , l'alcoholéde quinquina , l'cënolé de scille. Il n'y a rien qui puisse ici faire redouter l'emploi de la nomenclature. Ces termes sont faciles , ainsi que ceux d'alCohôlat de lavande, de citron , de mélisse, dé romarin, dé cochlearia, et les analogues, qui sont conservés dans le nouveau vocabulaire, et que nous employons journellement. Oii pourrait, à la rigueur, faire disparaître cette particule qui Unit les deux substantifs. De même que l'on dit dans le tangage actuel, ôximêl scillilique, vin scillitique , on pourrait égâ(i)

égâ(i) compuestosfarmaceuticos en que entran liqui-' dos y solidos , deben lomar el nombre generico de los liquidas di una Misma Jiaturalezza, que sirven de base o excipicnte. ( Banarès. )


(49) lèment, à volonté, convertir le second substantif en adjectif, et dire alcoholat lavanduliquç., alcoholat citrique. Faire cette remarque, que cela pourrait se pratiquer, ce n'est point en faire une des conditions de la nomenclature. Il s'est trouvé cependant, des hommes instruits, qui ont pensé qu'un changement à faire dans le langage pharmaceutique , ce serait d'employer cette conversion. Elle deviendrait toutefois difficile pour certaines dénominations , comme dans les mots, orge, sureau , genièvre , nerprun, etc., que je cite au hasard, à moins de commencer par les traduire en latin ; on trouverait alors facilement les termes correspondans , hordéique, sambucique ,junipéré, ou juniperique et rhamhique.

Lorsque les composés offrent la réunion de deux liquides, il faut en tenir compte, et l'usage a déjà consacré ce principe : ainsi, au lieu de dire esprit de vitriol doux, on dit, alcohol sulfurique... alcohol hydrochlorique,... et alcohol nitrique. L'acide sulfurique affaibli nous offre un exemple, pareil. C'est; un acide modifié ou étendu par l'eau ; c'est Vacide. sulfurique aqueux qu'on pourrait appeler acide sulfurique hydroolisé. Le vinaigre distillé n'est pas toujours exactement désigné , depuis que les expériences de M. Darracq lui ont fait perdre le nom d'acide acéteux : il porte dans le Codex celui d'acide acétique plus faible ; on dit encore acide acétique étendu d'eau: ce serait l'acide acétique hydroolisé, à moins qu'en le considérant comme une préparation


- ' , , (.5o-)'-v

pharniaceutique ? P vinaigre par distillation , on ne lui donnât nom d'oxéolat, conformément aux principes de cette nomenclature , et c'est celui qu'il porte dans cet opuscule.

L'eau-de-tie est un liquide composé d'eau et d'alcohol, l'un et l'autre dans des proportions relatives. Il est utile de lui donner un nom , pour parvenir à celui des médicamens , dont elle forme l'excipient, comme les eaux-de-vie de gayaç, camphrée, etc. Je pense que le terme hydralcohol pourrait être adopté médicalement. II serait appliqué à l'eau-de-vie, ou alcohol qui n'atteindrait pas 22 degrés , (aréomètre de Baume, ( 12 , d'hollande. )

La consistance , la Couleur , sont encore des moyens qui nous sont offerts pour établir des distinctions parmi les espèces diverses des composés.

Si le composé est formé d'huilé, de cire et de substances resineus.es, il prendra le nom générique d'oléocérolé résineux, et le nom spécifique sera tiré de la résine qui y domine : exemple, l'oléo-cérolé résineux de poix ( onguent basilicum. )

S'il a pour base un corps gras, et s'il est à l'état mou, il prendra le nom générique de stéarole'mou, et le nom spécifique sera , comme ci-dessus, tiré du corps prévalant, et qui imprime au médicament un caractère particulier.

Lorsque la dénomination adoptée aidera a reconnaître le médicament, ce sera nécessairement un avantage de plus. Ainsi le baume d'arcoeus , dans lequel on remarque la résine élemi, portera


( 5t ) le nom de stéarolé mou d'élèmi, ainsi qu'il est désigné dans la pharmacopée portugaise.

Lorsque le composé formé de corps gras sera à l'état solide, il devra prendre lé nom dé stéarolé solide, et le terme spécifique se formera d'après lès règles ci-dessus ; cependant s'il y entre une substance, qui, bien qu'elle n'y soit pas èh plus grande proportion que celles avec lesquelles elle se trouve assimilée, constitue néanmoins là partie réputée active du médicament, c'est cette substance qui fournira le nom spécifique ; ainsi l'emplâtre dé ciguë portera le nom de stéarolé solide de ciguë , l'emplâtre dé mélilot, celui dé stéarolé solide de mélilot.

Si, outre les Corps gras , il entre des oxides métalliques par combinaison, ces composés prendront, comme on l'a vu , le nom de stéarates ( oléo-înargarates,( Chevreul), et le nom générique se formera du corps qui domine dans l'emplâtre. Ainsi l'emplâtre diachylon gommé , tirait son nom de &i« et XiAov mucilage , à cause de l'huile de mucilage qui en faisait partie. Ce nom ne convient plus aujourd'hui , que l'emplâtre diachylon gommé n'est composé en partie que d'emplâtre simple et de gommés résines ; stéarate de gommés résines.

Les confections portent le nom générique de saccharidés, attendu que le sucre n'y est que par intermède. Il y en a qui sont reconnaissables à l'6deur qu'elles exhalent, comme la confection hyacinthe ; on n'emploie plus lés hyacinthes que la fa-


( 5* ). -. cuite de Paris avait long-temps conservées. C'est le safran qui doit donner le nom spécifique ; on dira saccharidé mou de safran , et il faudra ajouter le terme polyamique , pour rappeler les autres substances qui entrent dans sa préparation.

Observons que selon le sentiment de Banarès, on ne peut s'exposer qu'avec précaution à donner des noms absolus, parce que les substances qui entrent dans beaucoup de compositions s'altèrent, se décomposent , forment des combinaisons nouvelles qu'il est difficile de connaître. Il faut donc faire attention que les substances qu'on choisit comme principales, ne soient pas susceptibles d'altérations manifestes.

En admettant cette raison , on serait peut-être blâmable de s'en prendre à la couleur des médicamens pour en tirer des caractères; cependant elle doit être regardée comme peu variable, en ce sens que le médicament doit toujours représenter ses qualités physiques. On ne s'en servira d'ailleurs comme d'un caractère distinctif, que lorsque la couleur sera prononcée, et qu'il n'y aura pas eu moyen d'en agir autrement. Ainsi, l'on peut, dès à présent, dire alcoholé rouge pour remplacer ce nom de teinture aromatique donné à l'eau rouge dans le nouveau Codex, d'autant plus que l'eau de bon ferme est désignée' dans l'ouvrage parce même nom de teinture aromatique. Il est vrai qu'on a ajouté le mot de composé à la première; mais la seconde est également composée d'un grand nombre


( 53 y

de substances. L'eau de bon ferme, dans le vocabulaire qui suit, porte le nom d'alcoholé rouge de muscade ; le baume de genièvre, celui d'oléo-cérolé rouge de térébenthine.

Lorsque le médicament se compose de beaucoup de substances, et qu'il en renferme plusieurs qui semblent lui donner une égale énergie, on est obligé de donner plus de longueur à la dénomination. Ainsi la poudre cathartique est le pulvérolé de jalap et de scamonée ; la poudre cornachine est le pulvérolé de scamonée et d'oxide d'antimoine ; la poudre de Dower est le pulvérolé d'ipécacuanha et d'opium; la poudre de James est le pulvérolé de phosphate de chaux et d'antimoine. Remarquons , qu'à l'exception du terme générique, ces noms sont ceux de la nouvelle pharmacopée française.

Cette nécessité dans la création des termes de multiplier les rapports qu'ils indiquent, alongent évidemment les mots; mais le langage nouveau que je propose peut, en compensation, se prêter à quelques abréviations naturelles. Il faut croire aussi qu'on parviendra à remplacer ces expressions de mou, de solide et de liquide; j'en ai hasardé un exemple, page 25. Les noms génériques et spécifiques pourront, dans certaines circonstances, n'en former qu'un, comme dans les sinapismes, qui ne sont que des cataplasmes de farine de moutarde : on pourra dire mucosto-sinapique.L'onguent d'althéa est un composé d'huile, de térébenthine, de mucilage et de cire; c'est, suivant les règles qu'on a


(54)

indiquées, un àléocérolé de térébenthine et de mucilage; on dira plus simplement, oléocéromucol de térébenthine.

Ces dernières abréviations, et d'autres qu'il serait facile de trouver, parce que les termes nouveaux ont cet avantage sur les anciens, qu'ils peuvent aisément se décomposer, prendre des syllabes augmëntàtivés ou diminutivés, ne sont pas non plus lune dés conditions dé la nomenclature. Je ne fais ici que donner de simples aperçus de ce que l'on pourrait tenter à l'avenir pour rendre ce langage plus bref.

Que l'on compare toutefois ces dénominations, elles rie sont pas plus difficiles que celles qui existent ; niais elles représentent beaucoup plus de choses à l'esprit.

« Pour qu'une nomenclature soit bonne, elle doit « offrir beaucoup de ces mots composés qui éclai» rént l'esprit et soulagent la mémoire. Lès choses » sont d'autant plus faciles à retenir , que les mots » qui les désignent ont été choisis avec méthode ; » car alors les mots eux-mêmes servent à réveiller » l'idée dés choses. » (Notions sur là nomenclature décimale, page 15, 1819. )

Enfin plusieurs dénominations peut-être un peu longues, ne pourront être réduites, et porteront ce vice obligé des nomenclatures. Nos ancêtres en avaient d'effrayantes dans ce genre, quand on songe aux poudres diathainaron et diaspoliticoh , aux diàcolocynthidos et diapompholigos. Banarès ré-


(55.) marque avec raison que les modernes eux-mêmes n'ont pas toujours été les maîtres d'éviter cet inconvénient. En effet, prenons les deux Jermes les plus courts du vocabulaire chimique , ceux d'eraetique et d'ahm. Il faudrait aujourd'hui, pour-être exact dire, pour le premier, deutotartrate de potassium, et de prqtoxide d'antimoine ; et pour le second, surprotosulfate d'aluminium, d'ammoniaque, et de deutoxide potassium. Il est vrai que ces exemples sont rares : la nomenclature p.harmaceu, tique n'offrira rien de semblable. Il faut avouer toutefois que ses circonlocutions seraient encore plus extraordinaires, s'il fallait dans certains composés , tels que les opiats et les électuaires, quelques élixirs, tenir compte de chacune des substances qui les composent ; mais il faut rejeter cette prétention. Il ne faut choisir pour terme spécifique que le corps le plus saillant du composé, qui y abonde, ou qui affecte le plus nos sens , ou qui se rapproche le mieux des anciens noms ( afin que la mémoire en soit aidée), et autour duquel son.t comme groupées toutes les autres substances qui font partie du médicament. Mais cette complication dans les eompositions pharmaceutiques, qui rend plus difficiles les moyens de les nommer, ne tend pas à s'augmenter, et il est probable que dans un temps peu éloigné /elle n'offrira pas de raisons assez fortes pour que l'on puisse s'en faire une- arme contre cettenomenclature.


(56)

ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE.

SECTIOft DE PHARMACIE.

A M. Chéreau , pharmacien à Paris.

Monsieur, $.

L'Académie, dans sa séance du 25 avril dernier, a entendu,avec beaucoup d'intérêt le rapport qui lui a été fait sur le projet de nomenclature pharmaceutique que vous lui avez adressé. Elle me charge de vous remercier en son nom de cette communication et du zèle que vous mettez dans des recherches arides, difficiles, mais qui tendent essentiellement au perfectionnement delà thérapeutique et de la pharmacie. Je suis autorisé , Monsieur , à vous communiquer le rapport (i) deyMM. Robiquet, Pelletier et Henry,dont vous pourrez prendre copie, si cela vous est agréable, et que vous pourrez même

(i) Ce premier rapport a été inséré en entier dans \e Journal de Pharmacie , tome VIII, page i5. — J'ai cru ne devoir alors imprimer ici que le second rapport qui n'avait pas été rendu public. A. C.


( 57 ) faire imprimer, si vous le jugez à propos , pourvu que vous le publiez en entier et non par extrait.

J'ai l'honneur d'être avec une ! parfaite considération,

Monsieur,

Votre dévoué serviteur,

C.-L. CADET DE GASSICOURT ,

Secrétaire de VAcadémie, section de pharmacie,

Paris , 9 mai 1821.


(58)

ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE.

SECTION DE PHARMACIE.

Rapport sur un second Mémoire, relatif à un projet de Nomenclature pharmaceutique , présenté à la section de pharmacie par M. Chereau, pharmacien à Paris.

Par MM. PELLETIER , ROBIQUET et HENRY.

Messieurs,

Vous avez nommé, l'an dernier, une commission composée de MM. Robiquet; Pelletier et moi, pour vous présenter des observations sur un projet de nomenclature adressé à l'Académie par M. Chereau, pharmacien à Paris, membre de la société de pharmacie.

Le rapport et les conclusions ont été adoptés, et un extrait a été remis à l'auteur par M. le secrétaire,

M. Chereau vient de présenter à l'Académie de nouvelles observations sur la nomenclature pharmaceutique, portant cette épigraphe :

C'est l'analyse qui fait les langues , et qui cre'e les arts et les sciences.

( Logique de Condillac. )


(%) , . - .

Vous avez invité la même commission à vous donner son avis sur ces nouvelles observations, et nous nous sommes chargés avec d'autant plus de plaisir de ce travail, que M. Chereau est un pharmacien érudit, très-versé dans les langues anciennes, et peut-être un de ceux qui sont le plus en état de présenter un bon travail sur cette partie très-aride de la pharmacie.

L'auteur, dans ce second mémoire , s'appuyant sur l'autorité très-respectable de M. Lavoisier, démontre la nécessité de réformer la nomenclature pharmaceutique, et convient avec nous qu'il faut laisser au temps le soin d'introduire cette nomenclature ; « qui , employée d'abord dans les ouvrages » modernes, ne tarderait pas à s'immiscer dans lapra» tique , et qui peut-être ne produirait pas plus de » désordre que n'en ont produit les termes chimiques » qui ont tant de fois varié. »

L'auteur a partagé notre opinion sur cet objet _, et a reconnu quelques-unes de nos observations ; aussi la nomenclature qu'il présente aujourd'hui est-elle plus régulière.

Dans notre premier rapport, nous avons représenté la nécessité de compléter la nomenclature,en y comprenant les médicamens extemporanés, ou magistraux; l'auteur a répondu à nos désirs en créant une série de noms propres à désigner les médicamens de courte durée.

Nous ne répéterons pas ce que nous avons déjà


(6o) * dit sur la difficulté d'admettre sur le champ dans la pratiquera nomenclature de M. Chereau , puisqu'il convient lui-même que le temps peut amener des améliorations dans cette partie du langage pharmaceutique.

Nous lui accorderons aussi que l'emploi de l'étymologie grecque n'a rien de difficile, et que cette langue n'étant pas négligée dans l'instruction, on pourra, par la suite , adopter cette nomenclature , qui ne sera pas plus difficile que l'ancienne pour ceux qui commenceront l'étude de la pharmacie.

M. Chereau entre ensuite dans quelques cléveloppemens , et il convient que ce n'est pas pour recourir à une vaine érudition, qu'il a puisé dans la langue grecque, les termes dont il s'est servi ; nous le connaissons trop bien pour entreprendre de le défendre sur ce point. Nous savons que, livré à l'étude , son unique but est d'être utile, et qu'il est loin de rechercher des éloges, quoique son travail présente des idées exactes et très-étendues,

L'auteur entre ensuite dans la discussion de son mémoire,etprouveque les termesoenol, oxeol, etc. ne gont que conditionnels , qu'ils ne peuvent avoir lieu , que si l'on convient de donner une signification, spéciale à ces mots, d'entendre par là un médicament résultant de l'action du vin, du vinaigre, etc. sur une on plusieurs substances qui les constituent réellement médicament. C'est par cette base qu'il établit les noms génériques. Quant aux


. ( 6i ) termes spécifiques , il se sert de la particule Je... telle ou telle substance.

Suivant l'auteur, les expressions devin d'opium, vinaigre de scille , présentent de fausses idées en ce que le vin , ni le vinaigre ne sont contenus dans l'opium , ou la scille, ni ne résultent de leurs principes mis en action , tandis qu'il n'en est pas de même des termes oenol d'opium, oxeol de scille, qui expriment des médicamens retirés de l'union des principes médicamenteux avec l'opium , etc.

Une autre considération est que les noms de vin, de vinaigre, sont des dénominations stériles, car ils ne sont susceptibles de recevoir ni augmentatif, ni diminutif; tandis que les termes génériques qu'il propose donnent naissance à des dérivés : ainsi le mot hyclrool, donne hydroolé, hydroolat, hydroolite, avantage que ne présentent pas les noms anciens, vin, vinaigre, huile, etc. Nous pouvons assurer que si l'on peut répondre, que la dénomination de vin d'opium, dans le langage pharmaceutique, exprimenon du vin tiré de l'opium, mais un mélange résultant de l'action dissolvante du vin sur l'opium, ou ne peut se dissimuler cependant, qu'en se servant des nouveaux termes , on pourra désigner plusieurs genres, de médicamens qui deviennent difficiles à classer; ainsi, iessolutiims aqueux, les eaux minérales, ont pour chaque genre la même expression eau dans les ouvrages anciens, tandis qu'en adoptant la proposition de M. Chereau, chaque genre serait désigné par un nom dérivatif, par exemple:


<6s )

le mot hydrool, signifierait un solutum aqueux, celui à'hydroolat, une eau distillée, hydroolite, un infusum aqueux.

M. Chereau, pour répondre à l'objection qui lui a été faite.dans le premier rapport, que la nomenclature ne pouvait s'appliquer qu'aux médicamens officinaux ou chronizoïques , propose aujourd'hui d'en faire l'application aux médicamens magistraux qu'il a nommés achronizoïques , en se servant des expressions employées pour les distinguer des médicamens officinaux, il donne aux magistraux une terminaison en ite , tandis que les premiers en ont une en ol. .

Les médicamens, comme dans le premier mémoire, sont divisés en deux classes, les chronizoïques et les achronizoïques.

Les achonizoïques sont divisés en trois sections , les sections en ordres, les ordres en genres, et les genres en espèces.

La première classe contient donc les achronizoïques ; il en forme trois sections.

ire. section, achronizoïques, avec excipient.

3me, section , idem , avec excipient variable.

3rae. section, idem, sans excipient.

Première section, •.— ier. ordre. Les médicamens portent le nom d'hydroolites, parce que l'eau sert d'excipient; mais comme parmi eux, beaucoup sont donnés sous, le§npms de tisane, potion, fomentation,


(63) injection , etc. L'auteur établit plusieurs genres sont le nom de boissons, lotions et injections.

Les premiers sont nommés hydroolites ;

Les 2raïS. . , hydropotites ;

Les 5raes. hydroénémîtes.

Le 2mcs. ordre de la première section comprend les médicamens dont le muqueux est l'excipient.

Il désigne cet ordre sous le nom de muscotite, il fait deux genres , les mucilages , les cataplasmes.

Mùcolites , les mucilages ;

Mucostites , les cataplasmes»

La 2me. section comprend le achronizoïques avec excipient variable, divisés en deux ordres.

ier. ordre : les les pulpolites , les pulpes.

2me. ordre : les saccharolites, préparations magisgistrales avec le sucre.

La 3me. section ne comprend qu'un seul ordre : les opolites, sucs d'herbes.

Nous passons sous silence la classification des médicamens chronizoïques ; nous avons traité cette partie dans notre premier rapport. Nous observerons seulement que M. Chereau, adoptant nos observations , a fait quelques changemens heureux dans les dénominations des ordres, des espèces , de cette classe de médicamens officinaux.

Nous ne doutons pas que le temps ne corrige quelques expressions qui sont un peu longues et difficiles à prononcer, que l'auteur s'empressera sans doute de les abréger, ou de les modifier. Au reste, ne sait-


(• 64 ) .' . on pas que la nomenclature chimique a plus d'une fois changé ses termes, sans toucher à l'ordre méthodique si heureusement établi par ses auteurs.

Nous terminons notre rapport, en répétant ce que nous avons dit plus haut, etc.

Nous proposons de remercier l'auteur de ses nouvelles observations, que le temps pourra sanctionner.

PELLETIER, ROBIQUET, HENRY,

Rapporteur.

Nota. Cette division des chronizoïcrues et des achronizoïques en trois sections , a été réduite à deux par M. HEHIIY. Voir la communication faite à l'Académie, ( Journal de Pharmacie , tome 10, page 126. )


MOMEMCLATCRE

PHARMACEUTIQUE 9

PROPOSÉE PAR A. CHEREAU.

ABRÉGÉ de Synonymie ancienne et nouvelle , par ordre alphabétique, pour servir à la connaissance. et à l'emploi de la Nomenclature,

NOÏA. Je n'ai pas eu intention de donner ici un Vocabulaire corn • J)let, mais de présenter seulement quelques exemples de synonymes , en suivant le plus ordinairement la table de la Nouvelle Pharmacopée française.

Les abréviations mon. et pol. signifient, la première : Àfonoïami-* que, ou simple ; la seconde : polyamique, ou composé ; ahrév* veut dire par abréviation.

A

Alcool ( esprit de vin). Alcool camphré. Apozème(\)antiscorbutique.

(i) Les pharmacologistes disent que les apozèmes sont des tisanes charge'es de parties extraetives , etc. Cette définition

n'est pas satisfaisante. «TCo(,e[/.a veut dire iimf \emeatdécoction. ( CADET. )

OV PROPOSÉS.

A

Alcohol.

Alcohol camphré (i).

Hydroolite (2) de raifort pol.

(1) Esprit-de-vin camphré de > l'ancien Codex;

(2) Les Àpbzèmès ne sont que 1 des décoctions concentrées. On t pourrait leur adjoindre cette

èpithète. ( A. CH. )


■( 66 )

T6owt<X/ aucieua,.

jipozeme des cinq racines. Avozème laxatif.

Apozème purgatif.

B

Basilicum. Baume acoustique. Baume d'Arcoeus. Baume apoplectique. Baume du Commandeur. Baume de Fioraventi. Baume de Geneviève.

Baume nerval ou nervin.

Baume opodeldoch.

Baume de soufre anisé. Baume tranquille.

Beurre de cacao. Bierre anti-scorbutique. Bierre de quinquina. Bierre sapinette. Bols.

Bon ferme. Bouillon d'écrevisses. Bouillon de grenouilles. Bouillon de limaço?is. Bouillon de tortue. Bouillon de vipère. Bouillon médicinal.

TGottut- nouveaux.

Hydroolite des cinq racines. Hvdroolite de chicorée et

sulfate de soude.

(deuto). Hydroolite de séné et sulfate

de soude. (deuto).

B

Oléo- cérolé résineux de poix.

Oléolé de rhue et asafoelida.

Stéarolé mou d'élémi.

Oléolaté de styrax et musc.

Alcoholé balsamique.

Alcoholé de térébenthine pol :

Oléocérolé rouge de térébenthine.

Oléolaté de baume du Pérou et camphre.

Savon animal ammoniacal camphré.

Oléolaté d'anis sulfuré.

Oléolé des narcotiques, de stramoine (ph. esp.)

Oléolé solide de cacao.

Brutolé de sapin pol:

Brutolé de quinquina.

Brutolé de sapin pol:

Saccharidés solides.

Alcoholé rouge de muscade.

Hydrozomite d'écrevisses.

Hydrozomite de grenouilles.

Hydrozomite de limaçons.

Hydrozomite de tortue.

Hydrozomite de vipère.

Hydrozomite (hydroolite os» mazomé. \


(G7)

Tbomâo cMcieuCO.

c

Casse cuite. Cataplasme anodin.

Cataplasme anti-pleurétique.

Cataplasme antiseptique.

Catholicon double.

Cérat blanc.

Cératjaune.

Cérat de quinquina.

Cérat de Saturne.

Collyre anodin. Collyre d'Helvétius.

Collyre de Lanfranc. Collyres liquides. Collyres secs. Confection alkermès.

Confection d'hyacinthes. Conserve d'ache. Conserve d'angélique. Conserve d'aunée. Conserve de casse. Conserve de cynorrhodon.

Conserve de roses rouges. D

Décoction amère. Décoction blanche.

"ïhomio uouveaux. C

Saccharolé mou de casse.

Mucostite de pavot et jusquiame.

Mucostite de poivre et vinaigre. _

Mucostite de kina camphré.

Saccharidémoude rhubarbe.

Oléo-cérolé blanc.

Oléo-cérolé jaune.

Oléo-cérolé de quinquina.

Oléo-cérolé de proto acétatede plomb.

Hydro-énémite opiacé.

Hydro-énémite de sels fondus au feu.

OEnolé de sulfure d'arsenic.

Hydro-énémites.

Enemites secs.

Saccharidé de perles et kermès (phar. espagn.)

Saccharidé mou de safran.

Saccharolé mou d'ache.

Saccharolé mou d'angélique.

Saccharolé mou d'aunée.

Saccharolé mou dé casse.

Saccharolé mou de cynorrhodon.

Saccharolé mou de roses r.

D

Hydroolite de gentiane pol: Hydroolite de corne de cerf

■pol:(0(i)

■pol:(0(i) demie de pain, selon le nouveau Codex, mais


(68)

TÎOOM**/ aucleuéc.

Décoction de casse. Décoction de gayac composé. Décoction de gayac composée

et purgative. Décoction d'orge. Décoction de quinquina.

Décoction de quinquina composée et laxalive. Décoction de tamarins, Decoctum. Diascordium,

Digestif,

E

Eau ( considérée comme excipient. ) Eau de bon ferme. Eau camphrée, Eau de chaux première.

Eau de chaux seconde.

Eau de Cologne.

Eau étliérée.

Eau de goudron.

Eau de mélisse spiritueuse.

Eau distillée.

tboiuâu nouveaux).

Hydroolite de casse, Hydroolite de gayac pol : Hydroolite de gayac et séné.

Hydroolite d'orge. Hydroolite de quinquina

mon: Hydroolite de quinquina

pol : Hydroolite de tamarins, Décocté (2). Saccharidé de scordium

opiacé. Oléolé de térébenthine ( par

intermède).

E

Hydrool.

Alcoholé rouge de muscade, Hydroolite camphré. Hydroolé de chaux potassé

(Planche). Hydroolé de chaux. ' Alcoholat de citrons pol: Hydrool'éthéré, Hydroolé de goudron. Alcoholat de mélisse pol : Hydroolat.

la corne de cerf en est le principal ingrédient,

(1) Décoction est l'action de faire bouillir ; il manque un terme pour peindre le produit de celte action, ( CADET. )


( 69 )

"Xhomiu aucieuéu.

Eau , distillée d'amandes

amères. Eau distillée cCanis. Eau distillée de bluet.

Eau distillée de bourrache. Eau distillée de camomille. Eau distillée de canette. Eau distillée de cerises noires. Eau distillée d'hysope. Eau distillée de laitue. Eau distillée de menthe poivrée. Eau distillée de nïorelle. Eau distillée d'oranger.

Eau distillé de pariétaire. Eau distillée de plantain. Eau distillée de pivoine. Eau distillée de roses. Eau distillée de sureau. Eau distillée de valériane. Eau distillée de véronique. Eau de luce.

Eau minérale.

Eau minérale d'Aix - laChapelle. Eau minérale de Barèges.

Eau minérale de Balaruc. Eau minérale de Bourbonne.

Eau minérale de Bonnes. Eau minérale hydro-sulfurée.

*Çhemâu ueweaux. Hydroolat d'amandes amères.

Hydroolat d'anis. Hydroolat de bluet, ou cyanéique.

cyanéique. de bourrache. Hydroolat de camomille. Hydroolat de canelle. Hydroolat de cerises noires. Hydroolat d'hysope. Hydroolat de laitue. Hydroolat de menthe poivrée.

Hydroolat de morelle.

Hydroolat de fleurs d'oranger-

Hydroolat de pariétaire.

Hydroolat de plantain.

Hydroolat de pivoine,

Hydroolat de roses.

Hydroolat de sureau.

Hydroolat de valériane.

Hydroolat de véronique,

Alcoholé ammoniacal de succin.

Hydroolé minéral, ou hydroolure.

Hydroolé minéral d'Aix-laChapelle.

Hydroolé minéral de Barèges.

Hydroolé minéral de Balaruc.

Hydroolé minéral de Bourbonne.

Hydroolé minéral de Bonnes.

Hydroolé minéral hydro-sulfuré.


O )

'ïbowMo aucleuJc,

Eau minérale de Pyrmont.

Eau minérale de Sedlitz, Eau minérale de Seltz, Eau minérale de Spa. Eau minérale de Vichy. Eau de rabel. Eau rouge. Eau thériacale. Eau de Van-Swiéten.

Eau végéto-minérale.

Eau vulnéraire spiritueuse.

Eau-de-vie. Eau-de-vie allemande. Eau-de-vie camphrée. Eau-de^vie de gayac. Electuaire d'aloes composé. Electuaire d'aloes, Protochlorurede mercureetfer. Electuaire dentifrice.

Electuaire diaphcenix. Electuaire lénitif Electuaire opiacé astringent.

Electuaire polypharmaque.

Hydroolé minéral de Pyrmont.

Hydroolé minéral de Sedlitz.

Hydroolé minéral de Seltz.

Hydroolé minéral de Spa.

Hydroolé minéral de Vichy.

Acide sulfurique alcoholisé.

Alcoholé rouge des labiées.

Alcoholat thériacal.

Hydroolite dedeutochlorure. de mercure.

Hydroolé de sous-carbonate de plomb.

Alcoholat des labiées. — Alcohol de sauge vulnérair. (Ph. esp.)

Hydralcohol.

Alcoholé de jalap et scamonée

Hydralcohol camphré.

Hydralcohol de gayac.

Saccharidé d'aloes pol :

Saccharidé d'aloes, protochlorure de mercure et fer.

Saccharidé dentifrice, ou de corail pol :

Saccharidé de scamonée et turbith pol :

Saccharidé de séné et pulpes^ ou pulpo-pol :

Saccharidé de scordium opiacé. (Ph. esp.)

Saccharidé d'opium septantoiamique (i).

(i) La tliériaque se compose de soixante-dix substances médicamenteuses ; ou corps ia-~ miçpies


( V )

*T&ûm<S/ aucîeuiSL.

Electuaire de quinquina.

Electuaire de rhubarbe composé.

Electuaire de safran perfectionné. (Codex.)

Electuaire de séné et de pulpes de fruit composé.

Electuaire de scamonée et de turbith composé.

Electuaires.

Elixir anti-septiquedeChaussier.

Elixir de Garus.

Elixir de longue-vie. Elixir de Stoughton.

Elixir pour les scrophules,

Elixir viscéral d'hojfmann.

Elixir vitiiolique de Mynsicht.

Elixir parégorique d'Edimbourg.

Elixir parégorique de Londres.

Emplâtre (par combinaison).

Emplâtre ( par simple mélange).

Elixir. — Faire un elixir, elixare , était chez les Latins , faiie cuire de la viande avec expression, et elixusétaitpour eux ce que nous appelons un consommé. ( CADET. )

ibomiu nouveaux^.

Saccharidé de quinquina. Saccharidé de rhubarbe pol:

Saccharidé mou de safran.

Saccharidé de séné et pulpes,

ou pulpo-pol : Saccharidé de scamonée et

turbith. Saccharidés mous. Ethérolé de quinquina pol :

Alcoholat saccharidé de safran.

Alcoholé d'aloes pol:

Alcoholé de rhubarbe aloétique.

Alcoholé de gentiane ammoniacal.

OEnopostolé* d'écorces d'o : ranges amères.

Alcoholé de calament avec l'acide sulfurique.

Alcoholé ammoniacal opiacé.

Alcoholé d'opium camphré.

Stéarate, oléo-margarate. ■Stéarolé solide.


( 7^ )

fhomio awciewiX/.

Emplâtre agglutinatif

Emplâtre agglutinatif d'André de la Croix,

Emplâtre de ciguë. Emplâtre de cire. Emplâtre diabotanum.

Emplâtre diachylon composé Emplâtre diapalme.

Emplâtre divin.

Emplâtre de la mère, ou

brun. Emplâtre de minium.

Emplâtre de mucilage.

Emplâtre de Nuremberg. Emplâtre des quatre fondons.

Emplâtre simple. Emplâtre simple collant.

Emplâtre styptique de Crollius.

Crollius. vésicatoire.

Emplâtre vésicatoire anglais Emplâtre de Vigo, cummercurio.

T6otW(ï/ uouvéauxii

Stéarolé solide de poix blanche i Stéarolé solide de poix et résines, ou stéarolé solide

agglutinatif. Stéarolé solide de ciguë, Stéarolé solide de cire. Stéarate de protoxide de

plomb sulfuré pol : Stéarate de gommes résines. Stéarate; de protoxide de

plomb et zinc. Stéarate de protoxide da

plomb et cuivre. Stéarate de protoxide de

plomb brûlé. Stéarate des deutoxides de

plomb et zinc. Stéarolé solide de mucilage ,

stéaro-mucol de résines et

gommes résines. Stéarate de deutoxide de

plomb et camphre. Stéarate des quatre ^outetrastéarate

^outetrastéarate de Te-rpapeç ,

quatre). Stéarate de protoxide de

plomb. Stéarate de protoxide do.

plomb et poix. Stéarate de deutoxide de zinc

et camphre. Stéarolé solide de cantharides.

cantharides. mou de cantharides. Stéarate de mercure pol :


( 73)

tïho.iuâLi aiic%m&'. Êmulsion (lait d'amandes). Emulsion de pignons doux.

Emulsion de pistaches.

Emulsion purgative, avec la résine de jalap.

Emulsion purgative, avec l'huile de ricin,

Emulsion de semences froides.

Espèces amères.

Espèces anthelminthiques.

Espèces astringentes.

Espèces carminatives.

Espèces diurétiques.

Espèces béchiques , composées de fleurs.

Espèces béchiques, composées de fruits.

Espèces vulnéraires.

Esprit d'absynthe.

Espj'it antiscorbutique composé.

Esprit de basilic.

Esprit de camomille. Esprit de canelle.

"ïlùouiiu nouveaux.

Saccharolite ou hydro -saccharolite

-saccharolite Saccharolite ou hydro-sac •

charolite de pignons doux. Saccharolite ou hydro-saccharolite

hydro-saccharolite pistaches. Saccharolite ou hydro-saccharolite

hydro-saccharolite résine de jalap. Oléolite, ou hydro-oléolite

de ricin. Saccharolite ou hydro-saccharolite

hydro-saccharolite semences froides. Spéciolés de tanaisie et absynthe.

absynthe. de centaurée et absynthe.

absynthe. de tormentille et

bistorte. Spéciolés d'anis et fenouil. Spéciolés des cinq racines. Spéciolés des quatre fleurs.

Spéciolés des quatre fruits.

Spéciolés des labiées (i). Alcoholat d'absynthe. Alcoholat de cochléaria pol:

Alcoholat de basilic, ou ocimique.

ocimique. de camomille. Alcoholat de canelle.

(i) Sur sept plantes , on compte sis labiées et une co— rymbifère.


( 74)

^"homdu anclenàb.

Esprit carminatifde Silvins.

Esprit de citrons.

Esprit de cochléaria.

Esprit d'hysope.

Esprit de lavande.

Esprit de roses.

Esprit de romarin.

Esprit de thym.

Esprit de vin.

Esprit volatil, huileux et

aromatique de Silvins. Éther. Ether de fleurs d'orangers.

Ether de laurier cerise.

Ether de menthe poivrée.

Extrait d'absinthe.

Extrait d'aconit avec la fécule.

Extrait d'agaric blanc.

Extrait d'aloes.

Extrait d'aunée.

Extrait de belladone.

Extrait de belladone, avec fécule.

Extrait de bourrache.

Extrait de cachou.

Extrait de centaurée.

Extrait de cerfeuil.

T&oiutfk uouveauw.

Alcoholat des aromates (i) , blanc.

Alcoholat de citrons.

Alcoholat de cochléaria.

Alcoholat d'hysope.

Alcoholat de lavande.

Alcoholat de roses.

Alcoholat de romarin.

Alcoholat de thym.

Alcohol.

Alcoholat aromatique ammoniacal.

Ether.

Ethérolat de fleurs d'orangers, ou naphique.

Ethérolat de laurier cerise.

Ethérolat de menthe poivrée.

Opostolé d'absinthe.

Opostolé d'aconit et chlorophylle.

Opostolé d'agaric blanc.

Opostolé d'aloes.

Opostolé d'aunée.

Opostolé de belladone.

Opostolé de belladone et chlorophylle.

Opostolé de bourrache.

Opostolé de cachou.

Opostolé de centaurée.

Opostolé de cerfeuil.

(i) Les aromates entrent pour un tiers dans cet alcoholat ; blanc pour le distinguer de l'esprit volatil et huileux qui ne tarde pas à se colorer. ( Omis par le nouveau Codex. )


( 75 )

thoMéCi aucieu&y.

I

Extrait de chamoedris.

Extrait de chardon bénit.

Extrait de ciguë.

Extrait de ciguë avec fécule:

Extrait de coloquinte. Extrait de concombre sauvage. Extrait de cresson. Extrait d'ellébore noir.

Extrait de fiel de boeuf. Extrait de fiel de veau. Extrait defumeteire. >

Extrait de genièvre.

Extrait, de gentiane. Extrait de groseilles. Extrait de houblon.

Extrait de jusquiame et fécule.

Extrait demenyanihe.

Extrait de myrrhe.

Extrait d'opium préparé à Veau.

Extrait d'opium par digesrtion.

Extrait d'opium parfermentation.

Extrait d'opium par le vin.

Extrait d'opium sec.

Extrait de patience.

Extrait de quinquina.

Extrait de quinquina sec.

Extrait de réglisse.

T&oai(3t/ nouveaux}.

Opostolé de germandrée ordinaire.

Opostolé de chardon bénit.

Opostolé de ciguë.

Opostolé de ciguë et chloro»« phylle. .

Opostolé de coloquinte.

Opostolé de concombre sauvage , ou élatérique.

Opostolé de cresson.

Opostolé d'ellébore noir, ou mélampodique.

Opostolé. de fiel de boeuf.

Opostolé de fiel de veau.

Opostolé de fumeterre.

Opostolé de genièvre, ou junipéré.

Opostolé de gentiane.

Opostolé de groseilles.

Opostolé de houblon, ou lupulique.

Opostolé de jusquiame et chlorophylle.

Opostolé de menyanthe.

Opostolé de myrrhe.

Opostolé d'opium.

Opostolé d'opium,par digestion.

Opostolé d'opium par fermentation.

Opostolé d'opium par le vin.

Opostolé sec d'opium.

Opostolé de patience.

Opostolé de quinquina.

Opostolé de quinquina sec.

Opostolé de réglisse.


c:6) .

rVhow,(0' aucieuéo.

Extrait de rhubarbe. (

Extrait de rhubarbe sec. ( Extrait de rhus toxicoden- (

dron. Extrait de séné. (

Extrait de séné sec. (

Extrait de sureau. (

Extrait de trèfle d'eau. (

Extrait, de valériane. <

Extraits secs. i

Extrait alcoholique de can- (

th arides. Extrait alcoholique de quin- i

quina. Extrait alcoholique de ra- <

tanhia.

F

Fécule médicinale d'arum.

Fécule médicinale debryone. Fécule médicinale d'iris. Fomentation émollienté(i). Fomentation émolliente et résolutive,

(i) Les fomentations sont sèches , molles et liquides. A quoi bon le terme de fomentation , puisque les unes sont des cataplasmes, les autres des lotions, ou des linimens? ( Cadet. )

'ïhoméc nouveaux.

Opostolé de rhubarbe. Opostolé de rhubarbe sec. Opostolé de rhus toxicodendron,

toxicodendron, de sumac traçant. Opostolé de séné. Opostolé de séné *ec. Opostolé de sureau. Opostolé de menyanthe. Opostolé de valériane. Opostolés secs, opolanés (i). Opostolé alcoholique de cantharides.

cantharides. alcoholique de kina.

Opostolé alcoholique de ratanhia.

F

Amidolé d'arum, ou de gouet

tacheté. Amidolé de bryone. Amidolé d'iris. Hydrolotite desmalvacées(a). Hydrolotite des malvacées et

proto-acétate de plomb.

(i) D'oitoç , suc , et aitù , exsicco. Ce terme e.sl là pour dénommer les extraits secs, si l'on

; jugeait que cela fût nécessaire , à cause de la différence qui

) existe entr'eux et les extraits mous.

(2) Ce sont les malvacéis qui fournissent le plus de racine de guimauve au commerce.


( 77)

T&OHKX/ aucieu&j.

Fomentation vineuse, aromatique et eamphrée.

G

Gargarisme. Gelée de coings. Gelée de corne de cerf.

Gelée de mousse de Corse.

Gelée de lichen d'islande. Gelée de lichen et kina.

Gouttes céphaliques anglaises. Gouttes de Rousseau.

H

Hier a picra.

Huile animale de Dippel.

Huile d'anis soufrée. Huile de camomille. Huile de canlharides. Huile de ciguë. Huile de lys. Huile de mélilot. Huile de millepertuis. Huile de morelle. Huile de mucilage. Huile de nicotiane. Huile de stramoi?ie. Huile de roses rouges.

T&miicîo nouveaux}.

OEno-alcoholite aromatique et camphré.

G

Hydroénemite.

Saccharolé mou de coings.

Saccharolé mou (i) de corne de cerf.

Saccharolé mou d'helminthocorton.

Saccharolé mou de lichen.

Saccharolé mou de lichen et kina.

Alcoholat de lavande ammoniacal.

OEnolé d'opium.

H

Saccharidé d'aloes pol : Oléolat pyrogéné de corne

de cerf rect: Oléolaté d'anis sulfuré. Oléolé de camomille. Oléolé de cantharides. Oléolé de ciguë. Oléolé de lys. Oléolé de mélilot. Oléolé de millepertuis. Oléolé de morelle. Oléolé de mucilage. Oléolé de nicotiane. Oléolé de stramoine. Oléolé de roses rouges.

(a) Ou gélatineux.


( 78 )

TÏNMMCÏ/ ancienib.

Huile de rhue. i

Huile de vers. '

Huilefixed'amandes amères. < Huilefixe d'amandes douces. < Huilefixe de ben. '

Huilefixe de cacao. '

Huilefixe de jaunes d'oeufs. Hidle fixe de lin. Huile fixe de noisettes. Huilefixe de noix. Huilefixe de pavots blancs. Huile de ricin. Huile volatile d'absynthe. Huile volatile d'anis. Huile volatile de camomille. Huile volatile de canelle. Huile volatile de eajeput, ou

kajeput. Huile volatile de fenouil. Huile volatile de fleurs d'orangers. Huile volatile de gérofle. Huile volatile de lavande. Huile volatile de menthe poivrée. ■ Huile volatile de rhue. Huile volatile de roses.

Huile volatile de sabine.

Huile volatile de sauge.

Huile volatile de succin.

Huile volatile de tanaisie.

Huile volatile de thym.

Huile volatile empyreumatique.

Huile volatile empyreumatique de corne de cerf.

fbomâu nouveaux.

Oléolé de rhue.

Oléolé de vers.

Oléol d'amandes amères.

Oléol d'amandes douces.

Oléol de ben.

Oléol solide de cacao.

Oléol d'oeufs.

Oléol de lin.

Oléol de noisettes.

Oléol de noix.

Oléol de pavots blancs.

Oléol de ricin.

Oléolat d'absynthe.

Oléolat solide d'anis.

Oléolat de camomille.

Oléolat de canelle

Oléolat de eajeput.

Oléolat de fenouil.

Oléolat de fleurs d'orangers.

Oléolat de gérofle. Oléolat de lavande. Oléolat de menthe poivrée.

Oléolat de rhue. Oléolat solide de roses. Oléolat de sabine. Oléolat de sauge. Oléolat pyrogéné de succin., Oléolat de tanaisie. Oléolat de thym. Oléolat pyrogéné.

Oléolat pyrogéné de corne de cerf.


(79)

Thomas aitcieMiX/.

Huile volatile empyreumatique

empyreumatique Dippel. Huile volatile empyreumatique

empyreumatique succin. Hydromel. Hydromel vineux.

I J

Infusum.

Injections liquides.

Injections sèches.

Julep.

Julep anodin.

L

Laudanum de Rousseau. Laudanum liquide de Sydenham.

Sydenham. opiatum, Lénitif

Liniment (i) camphré. Liniment de cantharides camphré.

(i) Les linimens sont souvent des combinaisons d'huile et de chaux , d'huile et d'alkali volatil , et doivent être rangés parmi les savons. Quelques—uns ne contiennent que de l'huile et du camphre, et en considérant, comme l'a fait notre Code pharmaceutique, qu'ils sont pour la

Tî>oiit*/ nouveaux,

Oléolat pyrogéné de corne

de cerf rect. Oléolat pyrogéné de succin.

Hydro-mélol.

OEnolé hydro-mélique.

I J

* Infusé.

Hy dr o-énemites.

Enemites.

Hydro-potinite.

Hydro-potinite narcotique .

(abbrev.) hydro-potinonarcotique.

hydro-potinonarcotique.

L

OEnolé d'opium.

OEnolé d'opium et safran.

Opostolé sec d'opium.

Saccharidé mou de séné, pulpes de casse et tamarins. (Ph. espag.)

Oléolite camphré.

Oléolite de cantharides camphré.


( 8o )

Tboùi&j ancitnio.

Liniment savoneux opiacé. Liniment hydro-sulfuré savoneux. Looch blanc . Looch de jaunes d'oeufs.

Looch avec safran et pistaches. Looch sans emulsion.

M

Miel de colchique.

Miel de mercuriale.

Miel de mercuriale composé.

Miel rosat.

Miel scillilique.

Mixture cathérétique.

Mucilage.

Mucilage de gomme adragant.

adragant. de gomme arabique Mucilage de racine d'allhoea.

Mucilage de lin. Mucilage de semences de coings.

N

Néroli.

plupart magistraux ; pleraque linimenta ex tempore prescribuntur ; ils doivent porter le nom à'oléolites.

Tbovudo nouveaux.

Oléolite savoneux d'opium.

Oléolite hydro-sulfuré savoneux.

Saccharolinite blanc.

Saccharolinite de jaunes d'oeufs.

Saccharolinite vert, ou avec safran et pistaches.

Saccharolinite sans emulsion.

M

Mélolé colchitique.

Mélolé de mercuriale.

Mélolé de mercuriale et gentiane , ou pol:

Mélolé de roses, ou rhodonique.

Mélolé scillitique.

OEnolé de sulfuré d'arsenic.

Mucol.

Mucolite de gomme adragant.

Mucolite de gomme arabique.

Mucolite de racine de guimauve.

Mucolite de lin. >

Mucolite de semences de coings.

N

Oléolat de fleurs d'orangers.


( 8. )

T&oiu«/ anciens.

O

Oléo saccharum. Oléo saccharum d'anis. Oléo saccharum de canelle. Oléo saccharum de citrons. Oléo saccharum de fenouil. Oléo saccharum de gérofle. Oléo saccharum d'oranges. Onguent JEgyptiac. Onguent d'althoea.

Onguent d'arcoeus.

Onguent basilicum. Onguent blanc de Rhasis.

Onguent brun. (BauméSij).

Onguent citrin.

Onguent gris. Onguent de laurier. Onguent de la mère.

Onguent napolitain double.

Onguent nutritum.

Onguent populeum.

Onguent j'osat.

Onguent de styrax composé. Onguent soufré. Onguent de tuthie. Opiat fébrifuge.

Ti)om&/ nouveaux, O

Oléo-saccharolé. Oléo-saccharolé d'anis. Oléo-saccharolé, de canelle. Oléo-saccharolé de citrons. Oléo-saccharolé de fenouil. Oléo-saccharolé de gérofle. Oléo-saccharolé d'oranges. Mélolé d'acétate de cuivre. Oléocérolé de térébentine et

mucilage, (abbrev. oléocéro-mucolde

oléocéro-mucolde Stéarolé mou d'élémi. ( Ph.

portugaise). Oléo-cérolé de poix. Stéarolé de sous-carbonate da

plomb. Stéarolé de poix et deutoxide

de mercure. Stéarolé de nitrate de mercure. Stéarolé de mercure. Stéarolé de laurier (baies). Stéarate de protoxide de

plomb brûlé. Stéarolé de mercure double

ou stéarolé hydrargirique. Stéarolé de protoxide de

plomb acéteux. Stéarolé de bourgeons de

peuplier. Stéarolé de roses, ou rhodonique.

rhodonique. de styrax pol: iStéarolé de soufre. Stéarolé de protoxide de zinc. |Saccharidé mou de kina. il


( 82 )

Tooniio ancieuio.

Opiat mésentérique.

Oxicrat.

Oximel colchique. Oximel scillitique. Oximel simple.

P

Pastilles de cachou. Pastilles de Cachou et Magnésie. Pastilles d'ipécacuanha.

Pastilles de menthe poivrée.

Pastilles odoriférantes. Pâte de dattes.

Pâte de guimauve.

Pâte de jujubes.

Pâte de lichen.

Pilules.

Pilules stomachiques.

Pilules hydragogues de Bonlius.

Bonlius. bénites de Fuller.

Pilules mercurielles. ;

- ,:'ï.-: ; .. '

Tbotoidc nouveaux.

Saccharidé mou d'aloes,

mercure doux et fer. Hydr-oxéol. Oximélolé colchitique. Oximélolé scillitique. Oximélolé.

P

Saccharolés solides de cachou

Saccharolés solides de cachou et magnésie.

Saccharolés solides d'ipécacuanha .

Saccharolés solides de menthe poivrée.

Màzites odoriférans.

Saccharolé mou, ou saccharo-maze de dattes.

Saccharolé mou, ou saccliaro-maze de guimauve.

Saccharolé mou, ou saccharo-maze de jujubes.

Saccharolé mou, ou saccharo-maze de lichen.

Saccharidés solides.

Saccharidés solides d'aloes et kina.

Saccharidés solides d'aloes et gomme gutte.

Saccharidés solides d'asafoetida (i) et sulfate de fer.

Saccharidés solides mercuriels.

(i) Pildoras del sulfate de hierro. ( Bauarès. )


(83)

Tbowkâu awcientu. Pilules de Morton.

Pilules de cynoglosse.

Pilules de savon. Pilules scillitiques,

Pilules de térébentine.

Pommade de Çyrillo.

Pommade épispastique.

Pommade épispastique au garou.

Pommade épispastique jaune

Pommade oxigénée.

Pommade au phosphore.

Pommade de tartrate d'antimoine.

Potion anodine.

Potion anti-émétique de Rivière, j

Potion anti -hystérique.

Potion antiseptique.

Potion antispasmodique.

Potion cardiaque.

Potion pour la coqueluche.

Potion diurétique. Potion incisive.

Potion purgative commune, préparée par décotion.

Potion purgative , préparée par infusion.

'I bomâo nouveaux}.

Saccharidés solides de gomme ,ammoniac et acide benr zoïque.

Saccharidés solides de cynoglosse opiacés.

Saccharidés solides de savon.

Saccharidés solides scillitiques.

Saccharidés solides de térébentine.

Stéarolé de deuto-chlorure de mercure.

Stéarolé de cantharides.

Stéarolé de garou, ou thyméléique;

Stéarolé de cantharides jaune.

Stéarolé nitrique.

Stéarolé phosphore.

Stéarolé de tartrate d'antimoine.

Hydropotinite narcotique.

Hydropotinite effervescent.

Hydropotinite iamo-fétide.

Hydropotinite camphré.

Hydropotinite éthéré.

Hydropotinite aromatique.

Hydropotinite d'ipécacuanha pol :

Hydropotinite scillitique acidulé.

Hydropotinite de gomme ammoniac et scille.

Hydropotinite de manne et séné ( ou décodé de ).

Hydropotinite de manne et séné (ou infusé de).


(84)

tbomiu aitciettct-.

Potion purgative, préparée par macération.

Poudre absorbante.

Poudre anti-arthritique amère.

Poudre anti-arthritique purgative.

Poudre anti-asthmatique.

Poudre catharthique.'

Poudre cornaçhine, ou de

tribus. : Poudre dentifrice. Poudre de Dower.

Poudre de gultete. Poudre hydragogue.

Poudre de James.

Poudre de savon végétal. Poudre sternulatoire. PoudretempérantedeSthahl.

Poudre de tribus.

Poudre vermifuge mercurielle.

Poudre vermifiige sans mercure.

Pulpe de casse.

Pulpe de cynorrhodon. Pulpe de lis. pulpe de pruneaux. Pulpe de scille.

lcotu<5o nouveaux. ■

Hydropotinite de manne et

séné, (ou macératé de). Pulvérolé de magnésie pol : Pulvérolé de gentiane pol :

Pulvérolé de séné, de scamonée pol:

Pulvérolé de soufre et scille.

Pulvérolé de jalap et scamonée.

Pulvérolé de scamonée et oxide d'antimoine.

Pulvérolé de corail pol :

Pulvérolé d'ipécaCuanha et opium pol:

Pulvérolé de pivoine pol :

Pulvérolé de phosphate de chaUx antimonial.

Pulvérolé de gomme gutte pol :

Pulvérolé gommeux alkàlin.

Pulvérolé d'asaret pol:

Pulvérolé rouge de sulfate de potasse et merr} : pol :

Pulvérolé dé scamonée et oxide d'antimoine.

Pulvérolé de sulfure noir de mercure et scamonée.

Pulvérolé d'helminthocor - ton.

Pulpolite de casse.

Pulpolite de cynorrhodon. Pulpolite de lis. Pulpolite de pruneaux.

[Pulpolite de scille.


(85)

Tboiuio anc\,eniLi. R

Bob de nerprun. Rob de scille.

S . "'

Sinapisme.

Sirop (i) d'absinthe.

Sirop d'ache.

Sirop anti-scorbutique.

Sirop d'armoise. Sirop de baume de tolu.

Sirop de benjoin. Sirop de capillaire.

Sirop de canelle. Sirop de chèvrefeuille.

Sirop de chicorée composé.

Sirop de chou rouge.

Sirop de cochléaria.

Sirop de coings.

Sirop de grande consoude.

(i) Sirop vient de oupiov, qui, comme julep , signifie boisson douce et sucrée , ou bien de l'arabe siruph , ou sirob , ou scharab , qui signifie potion ; il y a trop de vague dans ces expressions. ( CADET. )

Thomas nouveaux}. R

Opostolé de nerprun. Opostolé de scille.

S

Muscostite de moutarde.

Saccharolé liquide d'absin-. the.

Saccharolé liquide d'ache.

Saccharolé liquide de raifort pol:

Saccharolé liquide d'armoise.

Saccharolé liquide de bauma de tolu.

Saccharolé liquide de benjoin

Saccharolé liquide de capil laire.

Saccharolé liquide de canelle.

Saccharolé liquide de chèvrefeuille.

Saccharolé liquide de rhubarbe pol:

Saccharolé liquide dé chou rouge.

Saccharolé liquide de cochléaria.

Saccharolé liquide de coings.

Saccharolé liquide de grande consoude.


( 86 ) x

TbouMu ancteuco.

Sirop de coquelicot.

Sirop de Cuisinier.

Sirop diacode.

Sirop de dictame.

Sirop d'écorces de citron.

Sirop d'écorces d'orange.

Sirop d'épine vinette.

Sirop d'éther sulfurique.

Sirop de fleurs d'orangers.

Sirop de fleurs de pécher.

Sirop de framboises.

Sirop de fumetefre.

Sirop de gomme arabique. .

Sirop de grenade. Sirop de groseilles. ■

Sirop de guimauve. Sii'op hydrocyanique.

Sirop d'hysope. Sirop d'ipécacuanha.

Sirop de jalap.

cï^>omôii nouveaux^

Saccharolé liquide de pavots rouges.

Saccharolé liquide de Salsepareille pol :

Saccharolé liquide de pavots blancs.

Saccharolé liquide de dictame.

Saccharolé liquide d'écorces de citron.

Saccharolé liquide d'écorces d'oranger.

Saccharolé liquide d'épine vinette.

Saccharolé liquide d'éther sulfurique.

Saccharolé liquide de fleurs d'orangers.

Saccharolé liquide de fleurs , de pêcher.

Saccharolé liquide de framboises.

Saccharolé liquide de fume-"' terre.

Saccharolé liquide de gomme arabique.

Saccharolé liquide de grenade

Saccharolé liquide de groseilles.

Saccharolé liquide de guimauve.

Saccharolé liquide hydrocyanique.

Saccharolé liquide d'hysope.

Saccharolé liquide d'ipécacuanha.

•Saccharolé liquide de jalap.


( 87 )

TîpotU'<5o aucieuéo. Sirop de lierre terrestre. Sirop de longue vie. Sirop de marrube. Sirop de menthe ordinaire. Sirop de menthe poivrée. Sirop de mercure et gomme.

Sirop de miel. Sirop de millefeuille.

Sirop de mures. Sirop de myrthe. Sirop de nénuphar.

Sirop de nerprun.

Sirop d'oeillet.

Sirop d'opium.

Sirop d'oranges amères.

Sirop d'oranges douces.

Sirop d'orgeat.

Sirop d'ortie.

Sirop de pas d'âne. '<

Sirop de pommes. i

Sirop de quinquina. i

Sirop de quinquina au vin. i

Ibomôu nouveaux}.

Saccharolé liquide de lierre terrestre.

Mélolé de mercuriale et genr tiane.

Saccharolé liquide de marrube.

Saccharolé liquide de menthe" ordinaire.

Saccharolé liquide de menthe poivrée.

Saccharolé liquide de mercure et gomme.

Mélolé.

Saccharolé liquide de millefeuille.

Saccharolé liquide de mures.

Saccharolé liquide de myrthe.

Saccharolé liquide de nénuphar.

Saccharolé liquide de nerprun.

Saccharolé liquide d'oeillet.

Saccharolé liquide d'opium.

Saccharolé liquide d'oranges amères. 1

Saccharolé liquide d'oranges douces.

Saccharolé liquide d'amandes

Saccharolé liquide d'ortie.

Saccharolé liquide de tussilage.

Saccharolé liquide de pommes.

Saccharolé liquide de quinquina.

Saccharolé liquide de quinquina au vin.


(88)

TBom&y ancwniu.

Sirop des cinq racines. \ S

Sirop de roses pâles. S

Sirop de safran. S

Sirop de scamonée. £

Sirop de stoechas composé. «

Sirop tartareux. S

Sifop de trèfle d'eau. J

Sirov de velar composé. «

Sirop de vinaigre framboise. J

Sirop (i) de violettes. J

Solutum. {

Suc de bourrache. (

Suc de buglosse. |<

Suc de chicorée. (

Suc de citrons. <

Suc de coings. <

Suc de groseilles. '<

Suc de nerprun. i

Suc de roses pâles. {

Suc de sureau. i

. (i) Les saccharolés liquides peuvent être ensuite divisés en trois espèces :

i*. Saccharolés liquides par ébullition

ébullition a°. Par solution ; 3°. Par ébullition et solution. (Bull, de Pharmacie, t. 8, P. 398,)

T&oiudo nouveaux.

Saccharolé liquide des cinq racines.

Saccharolé liquide de roses pâles.

Saccharolé liquide de safran.

Saccharolé liquide de scamonée.

Saccharolé liquide de stoechas pol :

Saccharolé liquide tartarique

Saccharolé liquide de trèfle d'eau.

Saccharolé liquide de velar pol : ^

Saccharolé liquide de vinaigre framboise.

Saccharolé liquide, de violettes.

Soluté.

Opolite (i) de bourrache. lOpolite de buglosse.

Opolite de chicorée.

Opolé de citrons.

Opolé de coings.

Opolé de groseilles.

Opolé de nerprun.

Opolite de roses pâles.

Opolé de sureau.

s (i) Les sucs des plantes .sont a magistraux, ou officinaux. Les sucs officinaux sont ceux que l- l'on prépare pour être conservés au reoins d'une année à l'autre. ( Cours de Pharmacie chimique , etc. MORELLOT.)


(89)

TboMOs aucieuX'. 1

Sucs dlherbes. :

Suppositoires.

./*; T.,' /,..:f

Tablettes absorbantes.

Tablettes antimoniales de

Kunkel. Tablettes de cachou. Tablettes dé guimauve.

Tablettes de magnésie.

Tablettes martiales.

Tablettes odorantes.

Tablettes pour la soif .

Tablettes de quinquina. Tablettes de rhubarbe.

Tablettes dé'soùfrèï

Tablettes de soufre composées:--''i:/- "

Teinture d'absinthe.

Teinture d'absinthe composée. ■ •■■ ; : ' ■ '

Teinture d'aloes.

Teinture d'ambre gris*

Teinture d'asafoetida.

Teinture, de .benjoin.

Teinture de cachou.

Teinture de canelle. ■

Teinture de cantharides.

TwMtc*/ nouveaumi.Qpolite

nouveaumi.Qpolite Enemites mous.

j' . T.; ■■■;..■■.; '

Saccharolés solides de mai

mai ...-..•''

Saccharolés solides d'anti! moine.sùlfuré. Sacchafôléâ sol ides de cachou Saccharolésv solides de guimaurè."

guimaurè." Saccharolés solides de magnésien - Saccharolés solides fèrrugi; neux'. "' ' ' -v _' ' ^ ■ ''\ Saccharolés 'solides dé cachou.

ambrés. . Saccharolés solides d acide i oxalique. ' ;' .'..........■

Saccharolés solides de "quinquina. Saccharolés solides de rhu! barbe.

Saccharolés solides de soufre. Saccharolés solides de soufre : pol :

Alcoholé d'absinthe. ' Alcoholé d'absinthe pol :

Alcoholé d'aloes. Alcoholé d'ambre gris. Alcoholé d'asa-foelida. Alcoholé de benjoin. Alcoholé de cachou. Alcoholé de canelle. Alcoholé de cantharides. II


( 9° )

f&tiwio àucïènôv,'

Teinture de cascarillè. \

Teinture de castoreunl. Teinture de colchique. Teinture de contrayerva. ■Teinture de , digitale .pourprée. r. ,. Teinture d]elléhor;e .noir'> ->■

yr,.'. .■ '->],''1>.')<J-J ■V*'"'" ' '"-

Teinture a euphorbe. ■ Teinture de gentiane., i

Teinture de girofle<

■L,;;.:, ;- . ii).P.)}?.J sajc ...i.i :■■..

Teinture â ipecuanha. ._.. Teinture de jalap,- V ,.f,,„. -. Teinture de myrrhe,.;.-'-',

Teinture de musc. , ~ ; c

>„ :J" i--/ «:.. ■'.■.--. .'.v.''-'- ■• - Teinture de quinquina,,.

Teinture.de safran^

Tëintiire de scille. ,

Teinture de succin,.

Teiuiûre de valériane.

Teinture éthérée d'ambre.

Teinture éthérée d'arnica^

Teinture _ éthérée d'asii-fietida.

d'asii-fietida.

Teinture éthérée de baume de

' tolu. y

Teinture éthérée de çastorcum.

çastorcum. .

'Teinture éthérée de ciguë. •

\Teinture éthérée de digitale.

Tf&tfwuio nouveaux.

Alcoholé de cascarillè. Alcoholé castoreum. Alcoholé colchitique. Alcoholé de contrayerva. Alcoholé de digitale pour: prée.

Alcoholé d'ellébore noir. 'Alcoholé d'euphorbe. Alcoholé de gentiane. Alcoholé de girofle. Alcoholé d'ipécacuanha. Alcoholé de jalap. Alcoholé de myrrhe. Alcoholé de musc. Alcoholé de quinquina. Alcoholé de safran. Alcoholé" scillitique. Alcoholé de su.cçin. Alcoholé de valériane. Ethérolé d'ambre. Ethérolé d''arnica. Ethérolé. d.'asaTfoetida.

î

Ethérolé de, baume de, tolu.

^Ethérolé decastoreum. v ;

Ethérolé de ciguë.. Ethérolé de digitale (i).

(i) Lorsqu'on ordonne la teinture de digitale , on oublie souvent d'indiqiler si c'est la teinture éthérée j ou là teinture alcoholique dont on devra se servir. Q(i épargnerait toute hésitation au pharmacien, en


( 9\ )

ffhomto ancieuàu.

Teintures èthérées. Thériaque, electuaire opiacé

polypharmaq. (N. Cod.) (i) Tisanne d'aunée. Tisonne de bourrache. Tisanne de buglosse. Tisanne de camomille. Tisanne de chicorée. Tisanne de chiendent. Tisonne d'orge. Tisanne purgative.

Tisanne de riz. Tisanne royale.

Tisanne de sureau.

Tisanne de tilleul.

Tisonnes.

Trochisques es chair otiques.

Trochisques de minium.

Trochisques de scille.

Vin d'absinthe. Vin anti-scorbutique. Vin aromatique. Vin chalybé.

(i) La tisanne des Anciens était une simple décoction d'orge.imuo-Mveutdire/'e'corce, parce qu'on enlevait l'écorce de l'orge avant de la faire bouillir. (CADET.)

Abomiu nouveaux).

Éthérolés. +

Saccharidé septanto-iamiquei

Hydroolite d'aunée. Hydroolite de bourrache. Hydroolite de buglosse. Hydroolite de camomille. Hydroolite de chicorée. Hydroolite de chiendent. Hydroolite d'orge. Hydroolite de séné et sulfate ; de soude anisé. Hydroolite de riz. Hydroolite de séné et sulfate

de soude anisé. Hydroolite de sureau* H.ydrooljte de tilleul. Hydroolites. Mazites * secs de çïeutochlorure

çïeutochlorure mercure. Mazites * secs de protoxide de

plomb rouge. Mazites * scillitiques.

V

OEnolé d'absinthe. OEnolé de raifort pol : OEnolé aromatique. OEnolé ferrugineux.

disant, comme ici, ethérolé de digitale pour la première", et alcoholé de digitale pour la seconde.

(2) De [*•«£« pâte , masse.


, ' . , (9»)'

fbouiâCj ancieuôu.

Vin diurétique amer.

Vin émétique.

Vin émétique trouble.

Vin d'opium composé, laudah.

laudah. Vin opiacé préparé par la

fermentation. Vin de quinquina. Vinde quinquina composé. Vin scillitique. „

Vinaigre (médicinal). Vinaigre antiseptique. Vinaigre aromatique à l'ail. Vinaigre distillé. Vinaigre de framboises, Vinaigre dé lavande. Vinaigre des -quatre voleurs. Vinaigre d'oeillet. Vinaigre, dé romarin. Vinaigre rosat.

Vinaigre de sauge. Vinaigre scillitique. Vinaigre de sureau.

'Xkomio nouveau*.

OEnolé de quinquina etscille. OEnolé d'antimoine. OEnolé d'oxide d'antimoine.

(Ph. espagnole). OEnolé d'opium et safran.

r

OEnolé d'opium.

OEnolé de quinquina.

OEnolé de quinquina pol ;

OEnolé scillitique.

Oxéol.

Oxéolé d'ail pol :

Ut supra,

Oxéolat..'....

Oxéolé de framboises,

Oxéolé de lavande.

Oxéolé d'ail -polyamique.

Oxéolé d'oeillet, outunicique*

Oxéolé de romarin.

Oxéolé de roses, ou rhodonique*

rhodonique* de sauge. Oxéolé scillitique. Oxéolé de sureau, ou sambucique.

sambucique.

FIN DE L'ABRÉGÉ DE SYNONYMIE.


- NQH-ENÇLATIIRE

PHARMÀCElJTïQtJE ,

. PROPOSÉE PAR A. CHEREAU.

VOCABULAIRE ABRÉGÉ

TOCK CETTE NOMENCLATURE.

thomXi nouveaux}.

A

Achronizoïque.

Achronizoïques.

Alcohol.

Alcoholat.

Alcoholat d'absinthe. Alcoholat des aromates blanc Alcoholat aromatique ammoniacal. Alcoholat de basilic.. Alcoholat de camomille. Alcoholat de canelle.

T&oiud/ ancieutù. ■-'. A ..

Terme créé pour remplacer

le mot magistral. {Médicamens ) magistraux, [i) Esprit, alcool. Terme dû à M. Chaussier,

pour désigner les esprits

distillés. Esprit d'absinthe. Esprit.carminatif de Silvius. Esprit volatil, huileux et aromatique-de

aromatique-de Esprit,de basilic. Esprit de camomille. Esprit de canelle.

(i) .Le terme esprit n'a été ibandonné que depuis la créaion du terme alcoholat.


(94)

fhomàj nouveaux.

Alcoholat de citrons. i

Alcoholat de cochléaria. j Alcoholat des cochléarias j

pol:

x Alcoholat d'hysope. J

Alcoholat de lavande. J Alcoholat de lavande àmmo- <

niacal.

Alcoholat de mélisse. J

Alcoholat de mélisse pol : J

Alcoholat de menthe. J

Alcoholat de romarin. J Alcoholat de roses. Alcoholat de safran pol :

Alcoholat de térébentine •

pol : Alcoholat de thym. Alcoholat saccharidé de sa- ,

fran. Alcoholats saccharidés. Alcoholé.

Alcooolé d'absinthe. Alcoholé d'absinthe pol :

Alcoholé d'aloes. Alcoholé d'aloes pol : Alcoholé.d'ambre gris. Alcoholé d'opium camphré ,

Alcoholé de calament, avec J

acide sulfurique. Alcoholé d'asa-fcetida. Alcoholé de baume de tolu. . Alcoholé de benjoin. Alcoholé de cachou.

fboniàs auciewdL.

Esprit de citrons.

Esprit de cochléaria.

Esprit anti-scorbutique composé.

Esprit d'hysope.

Esprit de lavande.

Gouttes céphaliques anglaises.

Esprit de mélisse.

Eau de mélisse composée.

Esprit de menthe.

Esprit de romarin.

Esprit de roses.

Esprit de Garus, teinture de safran composée.

Baume de Fioraventi.

Esprit de thym.

Elixir stomachique de Garus

Ratafias.

Terme créé pour désigner les teintures.

Teinture d'absinthe.

Teinture d'absinthe composée (quintessence).

Teinture d'aloes.

Elixir de longue-vie.

Teinture d'ambre gris.

Elixir parégorique de Londres.

Elixir vitriolique de Mynsicht.

Teinture d'asa-foetida.

Teinture de baume de tolu.

Teinture de benjoin.

Teinture de cachou.


(95)

%oiu*/ nouveaux;. I

Alcoholé de cantharides.

Alcoholé de canelle.

Alcoholé de cascarillè.

Alcoholé de castoreum.

Alcoholé colchitique.

Alcoholé de contrayerva.

Alcoholé de digitale pourprée.

Alcoholé d'ellébore noir, ou mélampodique.

Alcoholé d'euphorbe.

Alcoholé de gentiane.

Alcoholé de gentiane et carbonate d'ammoniaque.

Alcoholé de gentiane et carbonate de soude.

Alcoholé de gérofle.

Alcoholé d'ïpécacuanha.

Alcoholé de jalap.

Alcoholé de jalap et scamonée.

Alcoholé de myrrhe.

Alcoholé de musc.

Alcoholé de quinquina.

Alcoholé de rhubarbe, ou rhéique.

Alcoholé de safran.

Alcoholé de scille, ou scillitique.

Alcoholé de succin, ou suc*- cinique.

Alcoholé de serpentaire.

Alcoholé de serpentaire et kina rouge.

Alcoholé de valériane.

Alcoholé vulnéraire rouge,

"ïhow&s aucientib.

Teinture de cantharides. Teinture de canelle. Teinture de cascarillè. Teinture de castoreum. Teinture de colchique. Teinture de contrayerva. Teinture de digitale pourprée. Teinture d'ellébore noir.

Teinture d'euphorbe. Teinture de gentiane, Elixir contre les sclirophules.

Elixir de gentiane, avec le

carbonate de soude. Teinture de gérofle. Teinture d'ipécacuanha. Teinture de jalap. Eau-de-vie allemande.

Teinture de myrrhe. Teinture de musc. Teinture de quinquina. Teinture de rhubarbe.

Teinture de safran. Teinture de scille.

Teinture de succin.

Teinture de serpentaire. Teinture fébrifuge d'Huxam

Teinture de valériane. Teinture, ou eau vulnéraire


(96)

. thomâu nouveau;».

ou alcoholé rouge des labiées (i). Alcoholiques.

" Alcoholites, .

Amidol.

Amidolé d'arum, ou gouet

tacheté. Amidolé de bryone. Amidolé d'iris. Amidoliques.

Brutol.

Brutolé.

Brutolé de bourgeons de sapin. Brutol é de quinquina. Brutoliques.

••"■ C Chronizoïque,

(i) Sur dix - sept plantes ( Baume ), et dix-huit ( Nouv. Cpd. ).,-' qui entrent dans la composition des eaux vulnéraires , blanche ou colorée, on compte treize labiées.

Iboiudo awcietifi/.

rouge -, teinture ammatique composée.

Dénomination d'ordre des médicamens, dont i alcohol est l'excipient.

Terme app licable à des médicamens alçoholisés magistraux.

Terme créé pour désigner la fécule médicinale.

Fécule médicinale d'arum.

Fécule médicinale de bryone. Fécule médicinale d'iris. Dénomination d'ordre des amidolés.

B

Terme créé pour désigner la bierre comme excipient.

Bierre médicinale.

Bierre àritiscorbutïque ( sap'inette..) ' ;

Bierre deqùinqûiria.

Dénomination d'ordre des brutolé s.

'c

Terme créé pour remplacer . le mot officinal.


( 97. )

TTaouut/ nouveaux.

Chronizoïques. (

D Décocté. -

Dissoluté.

E Enémite (voy. p. 38 et 43)- -

Enemites mous. <

Enemites liquides. Enemites secs. Enémitiques.

Ethérolat.

Ethérolat de fleur d'orangers. Ethérolat de laurier cerise. Ethérolat de menthe poivrée. Ethérolé.

Ethérolé d'arnica." Ethérolé de baume de tolu.

Ethérolé de castoreum.

Ethérolé de digitale pourprée.

T&owt<5o aucieu&s.'

(Médicamens) officinaux, D

Terme créé pour désigner te produit de la décoction.

Terme créé pour désigner le produit de la dissolution, i

E

Pour remplacer le mot injection (i).

Suppositoires.

Injections liquides, lavemens.

Collyres secs, siefs.

Dénomination d'ordre des énemites.

Pour désigner les éthers qui ne sont chargés que de principes aromatiques. . Ether de fleurs d'orangers,

Ether de laurier cerise. . Ether de menthe poivrée,

Pour désigner les teintures éthérées chargées de subs-* tances résineuses, etc., etc.

Teinture éthérée d'arnica.

Teinture éthérée de baume de tolu.

Teinture éthérée de castoreum. - Teinture éthérée de digitale pourprée.

._ (i) Pour désigner en généralh?s"i*yectipns , collyres secs, ^étr^n^ etc.


(98)

TÏJOWKÏ/ nouveaux.

Ethérolé de. musc. Ethérolé d'hydro-chlorate de fer.

Ethéroliques. Excipiendaires.

H

Hydralcohol.

Hydralcohol camphré. Hydralcohol de gayac. Hydralcoholiques.

Hydrool.

Hydroolat. Hydroolat d'anis. Hydroolat de bluet , ou

cyanéique. Hydroolat de bourrache. Hydroplat de camomille. Hydroolat de canelle. Hydroolat de cerises noires.

Hydroolat de laitue. Hydroolat de menthe poivrée.

Tiootu<50 anclenX'.

Teinture éthérée de musc. Teinture éthérée de muriate

de fer ( elixir de Besluchef).

Besluchef). d'ordre des

médicamens, dont l'éther ■ est l'excipient. Je me suis servi de ce terme

pour les médicamens qui

ont des excipiens. Les nonexcipieudaires

nonexcipieudaires ceux

qui n'en ont pas.

H

Par ce terme, je désigne l'eau-de-vie, ou alcohol qui n atleinlpas 22 degrés. (Baume).

Eau-de-vie camphrée.

Eau-de-vie de gayac.

Dénomination spécifique des hydralcohols.

L'eau, ^considérée comme excipient.

L'eau distillée.

Eau distillée d'anis.

Eau distillée de bluet.

Eau distillée de bourrache.

Eau distillée de camomille.

Eau distillée de canelle.

Eau distillée de cerises noires.

Eau distillée de laitue.

Eau distillée de menthe poivrée.


(99)

rïhoiuio nouveaux?.

Hydroolat de morelle. Hydroolat de fleurs d'orangers. Hydroolat de pariétaire. Hydroolat de plantain. Hydroolat de roses. Hydroolat de sureau. Hydroolat de valériane. Hydroolat de véronique. Hydroolé.

Hydroolé de chaux. Hydroolé de chaux potassé. Hydroolé éthéré camphré. Hydroolé de goudron. Hydroolé minéral, ou hydroolure.

hydroolure. minéral d'Aix-laChapelle. Hydroolé minéral de Barèges.

Barèges. minéral deBalaruc. Hydroolé minéral deBonnes. Hydroolé minéral hydro-sulfuré. Hydroolé minéral de Passy. Hydroolé minéral de Pyrmont.

Pyrmont. minéral de Sedlitz. Hydroolé de Seltz. Hydroolé minéral de Spa. Hydroolé minéral de Vais. Hydroolé minéral de Vichy. Hydrooliquss.

"YhomAs ancien**.

Eau distillée de morelle.

Eau distillée de fleurs d'erangers.

Eau distillée de pariétaire.

Eau distillée de plantain.

[Eau distillée de roses.

Eau distillée de sureau.

Eau distillée de valériane.

Eau distillée de véronique.

L'eau ( officinale ) médicamenteuse , par solution.

Eau de chaux seconde.

Eau de chaux première.

Eau éthérée camphrée.

Eau de goudron.

Eau minérale.

Eau minérale d'Aix - laChapelle. Eau minérale de Barèges.

Eau minérale de Balariic. Eau minérale de Bonnes. Eau minérale, hydro-sulfurée.

hydro-sulfurée. minérale de Passy, Eau minérale de Pyrmont.

Eau minérale de Sedlitz. Eau minérale de Seltz. Eau minérale de Spa. Eau minérale de Vais. Eau minérale de Vichy. Dénomination d'ordre des

médicamens, dcUit l'eUtu

est l'excipient? Y


(•ioo"')

Tb'ouiXi nouveau*. Hydroolite.

Hydroolite de chicorée , et

sulfate de soude. Hydroolite camphré. Hydroolite de gentiane pol : Hydroolite des cinq racines. Hydroolite de corne de cerf

pol ; Hydroolite de raifort pol : Hydroolite de riz. Hydroolite de séné anisé. Hydroolite de séné et sulfate

de soude, Hydroolite de tamarins, Hydroolitiques*. Hydroolure *.

Hydropotinite*.

Hydropotinite aromatique. ' Hydfdpotinile, camphrée. Hydropotinite effervescent.

Hydropotinite éthëré.

Hydropotinite de gomme ammoniaque et scille.

Hydropotinite iamo-foetide, dcsfetfides, (Nouv. Cod.)

Hydropofinite d'ipécaçuanha pol;- - ,

Hydropotinite narcotique.

Hydropotinite de maune et séné.

T&oui&y anctewav.

Eau médicamenteuse magistrale (par solution). Apozème laxatif.

Eau camphrée. Décoction amère,

Apozème des cinq racines. . Décoction blanche de Sydenham.

Sydenham. antiscorbutique. Tisanne de riz. Tisanne royale. Apozème purgatif.

Décoction de tamarins.

Nom d'ordre des hydroolites,

Terme proposé pour remplacer celui d'eau minérale.

Diminutif «fhydropotite , pour désigner les potions julep s, etc.

Potion cardiaque.

Potion antiseptique.

Potion antiéméiique de Rivière.

Potion antispasmodique.

Potion antiasthmatique.

Potion antihystérique. Potiçn contré la coqueluche.

Potion anodine.

Potion purgative commune.


( 101 )

T&ont()o nouveaux.

Hydropotinite de manne et séné, ou infusé de manne et séné.

Hydropotinite de manne et séné par macération, ou macératé de manne et séné.

Hydropotinite scillitique acidulé.

Hydropotite.

Hydrozomite *, hydroolite osmazômé,

Hydrozomite d'écrevisses. Hydrozomite de grenouilles. Hydrozomite de limaçons. Hydrozomite de tortues. Hydrozomite de vipères.

I J

* lame.

* Iamiques.

* Iamo-teçhnie.

* Iamo-technique.

Infuse. /&■ .i, "&A

Macéré, ou plutôt macératé *.

^fbomXj ancienne.

Potion purgative préparée par infusion.

Potion purgative préparée par macération.

Potion diurétique.

Dénomination des hydroolites pour boissons.

De uoeop, o£a>,, (oléo)elX,<ù[J.o<;, potage, bouillon, pour désigner le bouillon médicinal.

Bouillon d'écrevisses. Bouillon de grenouilles. Bouillon de limaçons. Bouillon de tortues. Bouillon de vipères.

I J

D\a.]j.a., médicament.

Nom d'ordre des iames, corps iamiques, corps médicamenteux.

D'iu^ct et t£jyr,, art de préparer les médicamens.

Adjectif, appartenant au mot ci-dessus.

Terme dû. à Schwilgué, pour dénommer le produit de l'infusion.

M

Maceratum, produit de la macération.


( 102 )

T&ouiAv nouveaux».

Mazites. Monoiamique.

Mucol.

Mucolite de gomme adragant.

adragant. de gommearabique.

Mucolite de guimauve.

Mucolite de lin.

Mucolite de semences de

coings. Mucoli tiques.

Mucostite. !

Mucostite de pavot et jusquiame.

Mucostite de poivre et vinaigre. _

Mucostite de pulpes et farine.

Mucostite de kina camphré.

Mucostite siriapique, ( abrev. mucosto-sinapiq ué).

O

OEnolé d'opium.

OEnol.

"ïhomôu anciens.

Trochisques, V. page 91.

Pour caractériser les médimens, formés d'une seule substance.

Pour désigner le mucilage (excipient).

Mucilage de gomme adragant.

Mucilage de gomme arabique.

Mucilage de guimauve.

Mucilage de lin.

Mucilage de semences de coings.

Dénomination d'ordre des

, mùcolites.

Du latin mucus et de çaw sto pour désigner les Cataplasmes qui ne sont que des mucilages épaissis.

Cataplasme anodin.

Cataplasme antipleurétique.

Cataplasme êmollient. Cataplasme antiseptique. Sinapisme.

O

Laudanum de Vabbè Rousseau , vin d'opium par fermentation.

Le vin (comme excipient médical).


( 163 )

*nboiu<3o nouveaux?.

OEnolé d'absynthe. OEnolé hydromélique. OEnolé de quinquina. OEnolé d'opium et safran.

OEnolé de raifort pol : OEnolé scillitique. OEnolé scillitique etkinique.' OEnoliques.

Oléocérolé.

Oléocérolé blan*.

Oléocérolé jaune.

Oléocérolé de poix et deutoxide de mercure.

Oléocérolé de quinquina.

Oléocérolé de proto-acétate de plomb. .

Oléocérolé résineux.

Oléocérolé résineux de poix.

Oléocérolé résineux de thérébentine et mucilage.

Oléocérolé résineux rouge de thérébentine.

Oléfc-1.

Oléol d'amandes amères. Oléol d'amandes douces. Oléol de ben. Oléol de chenevis, Oléol de lin. Oléol de noisettes.

'ïhouifo ancien*/.

Vin d'absynthe. Vin d'hydromel. Vin de quinquina. Laudanum liquide dêSydenham.

dêSydenham. antiscorbutique. Vin scillitique. Vin diurétique amer. Dénomination d'ordre des.

OEnolé s. Z>'oleum et céra , cire, pour

désigner les cérats.

Cérat blanc. Cérat jaune. Onguent brun(Baumé).

Cérat de quinquina. Cérat de Saturne.

Cérats et récine. Onguent de basilicum. Onguent d'althoea.

Baume de Geneviève.

L'huile fixe considéré commç excipient, terme applicable aussi aux huiles fixes naturelles.

Huilefixe d'amandes amères '

Huilefixe d'amandes douces.

Huile fixe de ben.

Huile fixe de chenevis.

Huile fixe de lin.

Huilefixe de noisettes.


(i°4)

TÊom*/ nouveaux.

Oléol de noix. Oléol d'olives. Oléol de pavots blancs. Oléol de ricin. Oléol solide de cacao. Oléolat d'absynthe. Oléolat de Bergamote. Oléolat de Camomille. Oléolat de canelle. Oléolat de eajeput. Oléolat de carvi. Oléolat de dictame blanc.

Oléolat de fleurs d'orangers.

Oléolat de gérofle. Oléolat de lavande. Oléolat de menthe poivrée.

Oléolat de rhue. Oléolat de sabine. Oléolat de sauge. Oléolat de tanaisie. Oléolat jde thym. Oléolat pyrogéné de corne . de cerf. " Oléolat pyrogéné de succin.

Oléolat solide d'anis. Oléolat solide de fenouil (i).

Oléolat solide-de muscade.

(]) Et quelques autres fournis par les plantes ombellifères.

Tfaoui*/ ancien*/.

Huilefixe de noix.

Huilefixe d'olives.

Huile fixe de pavots blancs.

Huile fixe de ricin.

Beurre de cacao.

Huile volatile d'absynthe.

Huile volatile de bergamote.

Huile volatile de camomille.

Huile volatile de canelle.

Huile volatile de eajeput,

Huile volatile de carvi.

Huile volatile de dictame blanc.

Huile volatile de fleurs d'orangers.

Huile volatile de gérofle.

Huile volatile de lavande.

Huile volatile de menthepoi vrée.

Huile volatile de rhue..

Huile volatile de sabine.

Huile volatile de sauge.

Huile volatile de tanaisie.

Huile volatile de thym.

Huile volatile empyreumatique de corne de cerf.

Huile volatile empyreumatique de succin.

Huile volatile concrète d'anis

Huile volatile concrète de fenouil.

Huile volatile concrète de muscade.


( io5 )

fhomiu wouveaua;.

Oléolat solide de roses;

Oléolaté de baume du Pérou,

camphré. Oléolaté de storax et musc. Oléolé.

Oléolé de camomille. Oléolé de ciguë. Oléolé de lis. Oléolé de mélilot. Oléolé de millepertuis. Oléolé de morelle. Y Oléolé de mucila ge.o/eomzicoZ Oléolé de nicotiane. Oléolé de roses rouges. Oléolé de rue. Oléolé de rue et asa-fcetida. Oléolé rouge de térébenthine Oléolé de térébenthine par

intermède. Oléolé de stramoine. Oléolé de vers. Oléolé solide. Oléolé solide de cacao. Oléoliques.

Oléolite calcaire.

Oléolite camphré.

Opol.

Opolé de citrons.

Opolé de coings.

Opolé de nerprun.

Opoliques.

(bout*/ ancien*/.

Huile volatile concrète de

roses. Baume nervàl.

Baume apoplectique. Terme pour désigner l'huile

médicinale par infusion f

ou décoction. Huile de camomille. Huile de ciguë. Huile de lis. Huile de mélilot. Huile de millepertuis. Huile de morelle. Huile de mucilage. Huile de nicotiane. Huile de roses rouges. Huile de rue. Baume acoustique. Baume vulnéraire. Digestif simple.

Huile de stramoine. Huile de vers. Huile fixe concrète, beurre. Beurre de cacao. Dénomination d'ordre des

médicamens, dont l'huile

est l'excipient. Liniment calcaire. Liniment camphré. Le suc (officinal). Suc de citrons. Suc de coings. Suc de nerprun. Dénomination d'ordre des

opolés.

i3


( I06 )

T&omft/ nouveaux.

, Opolite. Opolite d'herbes. Opoli tiques.

Opostol.

Opostolé d'absinthe.

Opostolé d'aconit, avec chlorophylle.

Opostolé d'agaric blanc.

Opostolé d'aloes.

Opostolé d'aunée.

Opostolé de belladone.

Opostolé de belladone avec chlorophylle.

Opostolé de bourrache.

Opostolé de cachou.

Opostolé de centaurée.

Opostolé de cerfeuil.

Opostolé de germandrée.

Opostolé de chardon bénit.

Opostolé de ciguë.

Opostolé de ciguë avec chlorophile,.

Opostolé de coloquinte.

Opostolé de concombre sauvage.

Opostolé de cresson.

Opostolé d'ellébore noir.

Opostolé de fiel de boeuf.

Opostolé de fumeterre.

Opostolé de genièvre.

Opostolé de gentiane.

Opostolé de houblon.

Opostolé de jusquiame avec chlorophile.

Opostolé de ménianthe.

Opostolé de myrrhe.

Tbouic'G ancien*,.

Suc ( magistral). Suc d'herbes. Dénomination d'ordre des

opolites. L'extrait pharmaceutique. Extrait d'absinthe. Extrait d'aconit, avec fécule.

Extrait, d'agaric blanc. Extrait d'aloes. Extrait d'aunée. Extrait de belladone. Extrait de belladone, avec

fécule. Extrait de bourrache. Extrait de cachou. Extrait de centaurée. Extrait de cerfeuil. Extrait de germandrée. Extrait, de chardon. Extrait de ciguë. Extrait de ciguë avec fécule.

Extrait de coloquinte.

Extrait de concombre sauvage.

Extrait de cresson.

Extrait d'ellébore noir.

Extrait de fiel de boeuf.

Extrait de fumeterre.

Extrait de genièvre.

Extrait de gentiane.

Extrait de houblon.

Extrait de jusquiame avec fécule.

Extrait de ménianthe.

Extrait de myrrhe.


( I 07 )

TÎDOIMA/ nouveaux.

Opostolé de narcisse des prés.

Opostolé d'opium.

Opostolé d'opium par digestion.

Opostolé d'opium par fermentation.

Opostolé d'opium par le vin.

Opostolé d'opium sec.

Opostolé de patience.

Opostolé de quinquina.

Opostolé de quinquina sec.

Opostolé de réglisse.

Opostolé de rhubarbe.

Opostolé de rhubarbe sec.

Opostolé de sumac traçant , ou rhus toxicodendron.

Opostolé de séné.

Opostolé de séné sec.

Opostolé de sureau.

Opostolé de valériane.

Opostolé sec, opolané. *

Opostolé alcoholique de cantharides.

Opostolé alcoholique de kina.

Opostolé alcoholique de ratanhia.

Opostoliques.

Oxéol.

Oxéolat.

Oxéolé.

Oxéolé d'ail pol : Oxéolé de framboises. Oxéolé de lavande. Oxéolé d'oeillet, ou lunicique.

ihouiâL ancien*/.

Extrait de narcisse des prés.

Extrait d'opium.

Extrait d'opium par digestion.

Extrait d'opium par fermentation.

Extrait d'opium par le vin.

Extrait d'opium sec.

Extrait de patience.

Extrait de quinquina.

Extrait de quinquina sec.

Extrait de réglisse.

Extrait de rhubarbe.

Extrait de rhubarbe sec.

Extrait de rhus toxicodendron.

Extrait de séné.

Extrait de séné sec.

Extrait de sureau.

Extrait de valériane.

Extrait sec.

Extrait alcoholique de can tharides.

Extrait alcoholique de kina.

Extrait alcoholique de ratanhia.

Nom d'ordre des opostolés.

Le vinaigre ( comme excipient ).

E inaigre distillé (pharmdceutiquement ).

Vinaigre médicinal.

Vinaigre des quatre voleurs.

prinaigre de framboises.

Vinaigre de lavande.

Vinaigre d'oeillels.


( io8 )

*ïljoni*/ nouveaux.

Oxéolé de romarin. + Oxéolé de roses, ou rliodonique,

rliodonique, rosat. Oxéolé de sauge. Oxéolé scillitique. Oxéolé sambucique. Oxéoliques.

Oximélolé mon : Oximélolé colchitique.

Oximélolé scillitique.

P

Polyamique.

Pulpol.

Pulpolite de casse. Pulpolite de cynorrhodon. Pulpolite de lis. Pulpolite de scille. Pulvérol.

Pulvérolé d'asaret pol : Pulvérolé de corail pol : Pulvérolé de gentiane pol :

Pulvérolé gommeux alkalin.

Pulvérolé de gomme gutte.

Pulvérolé d'ipécacunha et opium.

Pulvérolé de jalap et scamonée.

Tboin*/ ancien*/.

Vinaigre de romarin.

■ Vinaigre de rosat.

Vinaigre de sauge.

Vinaigre de scillitique.

Vinaigre de sureau.

Dénomination d'ordre des oxéolé s.

Oximel, oximellite simple.

Oximel, oximellite colchitique.

Oximel, oximellite scillitique.

P

Terme créé pour être substitué au mot composé.

Pour remplacer le terme de pulpe médicinale.

Pulpe de casse.

Pulpe de cynorrhodon.

Pulpe de lis.

Pulpe de scille.

Terme primordial pour les poudres.

Poudre sternulatoire.

Poudre dentifrice.

Poudre anti-arthritique amère.

■ Poudre de savon végétal. Poudre hydragogue.

t Poudre de Dower.

- Poudre catharthique.


( 10g )

Tbom*/ nouveaux.

Pulvérolé de phosphate de

chaux antimonié. Pulvérolé de pivoine pol:

ou poeonique. * Pulvérolé rouge de sulfate

de potasse. Pulvérolé de scamonée et

oxide d'antimoine. Pulvérolé de soufre et scille. Pulvérolé de sulfure noir de

mercure et scamonée. Pulréroliques.

S Saccharidé.

Saccharidé mou d'aloes pol :

Saccharidé mou d'aloes, mercure doux et fer.

Saccharidé mou de safran.

Saccharidé mou de quinquina .

Saccharidé mou de perles et kermès.

Saccharidé mou de rhubarbe,

Saccharidé mou de scordium opiacé pol :

Saccharidés solides.

Saccharidés solides d'aloes et kina.

Saccharidés solides d'aloes el gomme gutte.

Tboiuio ancien*/. Poudre de James. Poudre de Guttete. Poudre tempérante de Sthaal.

Poudre cornachine.

Poudre anti-asthmatique. Poudre vermifuge.

Dénomination d'ordre des pulvérolés.

S

Terme dû à M. Henry, pour désigner celles des préparations saccharoliques , dans lesquelles le sucre n'est que par intermède.

Hiera picra.

Opiat mésenlérique.

Confection d'hyacinthe. Opiat fébrifuge ( Cod:)

Confection allccrmès.

Catholicon double. Diascordium.

L,es pilules. . Pilules stomachiques.

: Pilules hydragogues de Bontius.


(MO)

T&oiM*/ nouveaux.

Saccharidés solides d'asa-foetida et sulfate de fer.

Saccharidés solides mercuriels, ou hydrargiriques. *

Saccharidés solides de gomme ammoniac et acide benzoïque.

Saccharidés solides de cynoglosse opiacé.

Saccharidés solides de savon.

Saccharidés solides scillitiques.

Saccharidés solides de térébenthine.

Saccharol.

Saccharolé mou de cynorrhodon.

Saccharolé mou de roses rouges.

Saccharolé liquide.

Saccharolé liquide d'absinthe.

Saccharolé liquide d'ache.

Saccharolé liquide d'amandes.

Saccharolé liquide d'armoise.

Saccharolé liquide de baume de tolu.

Saccharolé liquide de benjoin.

Saccharolé liquide de capillaire.

Saccharolé liquide de canelle.

Saccharoléliquide de chèvrefeuille.

Saccharolé liquide des cinq racines.

iboiw*/ ancien*/. Pilules de Fuller.

Pilules mercurielles.

Pilules balsamiques de Morton.

Pilules de cynoglosse.

Pilules de savon. Pilules scillitiques.

Pilules de térébenthine.

Le sucre ( comme excipient). Conserve de cynorrhodon.

Conserve de roses rouges.

ie Sirop. Sù'op d'absinthe.

Sirop d'ache. Sirop d'orgeat.

Sirop d'armoise. Sirop de baume de tolu.

Sirop de benjoin.

Sirop de capillaire.

Sirop de canelle. Sirop de chèvrefeuille.

\Sirop des cinq racines.


( )

T&oiu*/ nouveaux.

Saccharolé liquide de chou rouge.

Saccharolé liquide de cochléaria.

Saccharolé liquide de coings.

Saccharolé liquide de grande consoude.

Saccharolé liquide de dictame.

Saccharolé liquide d'écorces de citron.

Saccharolé liquide d'écorces d'orange.

Saccharolé liquide d'épine vinette.

Saccharolé liquide de velar pol :

Saccharolé liquide d'éther sulfurique.

Saccharolé liquide de fleurs d'orangers.

Saccharolé liquide de fleurs de pêcher.

Saccharolé liquide de framboises.

Saccharolé liquide de fumeterre.

Saccharolé liquide de gomme arabique.

Saccharolé liquide de groseilles.

Saccharolé liquide de guimauve.

Saccharolé liquide hydrocyanique.

Saccharolé liquide d'hysope.

TSSoiu*/ ancien*/.

Sirop de chou rouge.

Sirop de cochléaria.

Sirvp de coings.

Sirop de grande consoude.

Sirop de dictame. Sirop d'écorces de citron. Sirop d'écorces d'orange. Sirop d'épine vinette. Sirop d'éresymuni. Sirop d'éther sulfurique. Sirop de fleurs d'orangers. Sirop de fleurs de pécher. Sirop de framboises. Sirop de fumeterre. Sirop de gomme arabique. Sirop de groseilles. Sirop de guimauve. Sirop hydrocyanique. Sirop d'hysope.


('»)

TÏJOIU*/ nouveaux.

Saccharolé liquide d'ipécacuanha.

Saccharolé liquide de jalap.

Saccharolé liquide de lierre terrestre.

Saccharolé liquide de limons.

Saccharolé liquide de marrube.

Saccharolé liquide de menthe

Saccharolé liquide de menthe poivrée.

Saccharolé liquide de mercure et gomme.

Saccharolé liquide de millefeuille.

Saccharolé liquide demur.es.

Saccharolé liquide de myrthe

Saccharolé liquide de nénuphar.

Saccharolé liquide de nerprun.

Saccharolé liquide d'oeillet.

Saccharolé liquide d'opium.

Saccharolé liquide d'oranges.

Saccharolé liquide d'orties.

Stéarolé liquide de pavots blancs.

Stéarolé liquide de pavots rouges.

Saccharolé liquide de pommes.

Saccharolé liquide de quinquina .

Saccharolé liquide de quinquina au vin.

Saccharoléliquide de raifort p

ibouiôu ancien (c.

Sirop d'ipécacuanha.

Sirop de jalap.

Sirop de lierre terrestre.

Sirop de limons.

Sirop de mamibe.

Sirop de menthe.

Sirop de menthe poivrée.

Sirop de mercure et gomme. Sirop de millefeuille.

Sirop de mures. Sirop de myrthe. Sirop de nénuphar.

Sirop de nerprun.

Sirop d!oeillet. Sirop d'opium. Sirop d'oranges. Sirop d'orties.. Sirop diacode.

Sirop de coquelicot.

Sirop de pommes.

Sirop de quinquina.

Sirop de quinquina au vin.

Sirop antiscorbutique.


(n3)

Tfooui*/ nouveaux.

Saccharolé liquide de rhubarbe pol :

Saccharolé liquide de roses pâles.

Saccharolé liquide de safran.

Saccharolé liquide de salsepareille. x

Saccharolé liquide de salsepareille pol :

Saccharolé liquide de scamonée.

Saccharolé liquide desthracas.

Saccharolé liquide tartareux.

Saccharolé liquide de vinaigre framboise.

Saccharolé liquide de violettes.

Saccharolés solides d'antimoine sulfuré.

Saccharolés solides d'acide oxalique.

Saccharolés solides de cachou

Saccharolés solides de guimauve.

Saccharolés solides d'ipécacuanha.

Saccharolés solides de menthe poivrée.

Saccharolés solides de soufre.

Saccharolés solides de soufre pol :

* Saccharolinite.

Ibont*/ ancteu*/.

Sirop de chicorée composé.

Sirop de roses pâles.

Sirop de safran. Sirop de salsepareille.

Sirop de Cuisinier.

Sirop de scamonée.

Sirop de sthoecas.

Sirop tartareux.

Sirop de vinaigre framboise.

Sirop de violettes.

■ Tablettes antimoniales de dekunkel.

) Tablettes pour la soif.

i Tablettes de cachou.

■ Tablettes de guimauve.

• Pastilles ou tablettes d'ipé*> cacuanha.

■ Pastilles de menthe poivrée,

Pastilles de soufre. \ Tablettes de soufre composées.

Diminutif de saccharolite , applicable aux préparations magistrales avec le sucre, mais d'un petit volume.

*4


(i>4)

"Ifaouwt» nouveaux. Saccharoliques. j

Saccharolites. I

* Saccharolitiques.

* Saccharomaze.

Spéciol. Nom primordial.

Spéciolés.

Spéciolés d'absynthe et centaurée.

Spéciolés d'absynthe et tanaisie.

Spéciolés d'anis et fenouil.

Spéciolés des cinq racines.

Spéciolés des labiées. *

Spéciolés des cruatre fleurs.

Spéciolés des quatre fruits.

Spécioliques.

Stéarate, oléo-margarate.

Stéarate de deutoxide de

plomb, Stéarate de deutoxide de

plomb et camphre. Stéarate de deutoxide de

zinc et camphré. Stéarate de gommes-résines.! Stéarate de mercure pol : ^ Stéarate des quatre, ou tetrastéarate.

tetrastéarate.

Thomas ancien*/.

Dénomination d'ordre des saccharolés.

Préparations avec le sucre (magistrales).

Dénomination d'ordre des saccharolites.

De (jajtxapiov et u,a£a pâte. Ce terme remplacerait celui de saccharolé mou.

Les espèces.

Terme générique des espèces.

Espèces anthelminthiques.

Espèces .amères.

Espèces carminatives.

Espèces diurétiques.

Espèces vulnéraires.

Espèces béchiques ,. composées de fleurs.

Espèces béchiques, composées de fruits.

Dénomination d'ordre des spéciolés.

L'emplâtre ( par combinaison ).

Emplâtre de minium.

Emplâtre de Nuremberg.

Emplâtre styptique de Crol*-

lius. Emplâtre diachylon gommé. Emplâtre de vigo. ■ Emplâtre des quatre fondons.


(n5) • -

1 "ïhom&i nouveaux.

Stéarate de protoxide de

' plomb.

Stéarate de protoxide de

plomb brûlé. Stéarate de protoxide de

plomb et cuivre. Stéarol. Stéarolé de bourgeons de

peuplier. Stéarolé de cantharides.

Stéarolé de deutoxide df

mercure. Stéarolé de baies de laurier.

Stéarolé de mercure, ou

stéarol hydrargirique. * Stéarolé de mercure double.

Stéarolé de mercure nitrate.

Stéarolé nitrique.

Stéarolé de protoxide de plomb acéteux.

Stéarolé de protoxide de zinc.

Stéarolé de roses.

Stéarolé de soufre et carbonate de potasse.

Stéarolé de soufre et hydrochlorate d'ammoniaque.

Stéarolé de, tartrate d'antimoine , et de potasse.

Stéarolé solide de cantharides.

Stéarolé solide de ciguë. Stéarolé solide de cire. Stéarolé solide de mélilot.

Tbotu*/ ancien*/. Emplâtre simple. Emplâtre de la mère l'hecle.

Emplâtre divin.

La graisse ( excipient). Onguent populeum.

Onguent, ou pommade à vésicatoire.

vésicatoire. de Cyrillo.

Huile, ou onguent de laurier.

Onguent gris. •.— Onguent mercuriel simple, .

Onguentnapolitain, onguent mercuriel double.

Onguent citrin pour la galle.

Pommade oxigénèe.

Onguent nutritum.

Onguent de tuthie. Onguent rosat. Onguent soufré.

Onguent soufré du docteur

Helmérich. Pommade du docteur Au-*

tenrieth. Emplâtre vésicatoire.

Emplâtre de ciguë. Emplâtre de cire. Emplâtre de mélilçt,


( "6)

Thomeu nouveaux.

Stéarolé solide de poix et résines. Stéaroliques.

* Stéarolite.

* Sléarolure.

| l&out*/ ancien*/.

Emplâtre d'André de la Croix.

Dénomination d'ordre des stéaroles.

Terme applicable aux pommades magistrales.

Dérivé de stéarol, dont on peut se servir pour les mélanges graisseux, combinés à des substances métalliques.

FIN DU VOÇA^ÇfLlIRE ABRÉGÉ.


NOMENCLATURE PHARMACEUTIQUE ET CLASSIFICATION ,.

PAR A. CHÉREAU, PHARMACIEN", MEMBRE ADJOINT DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DE PHARMACIE, ET DE CELLE DE CHIMIE MÉHCALE DE PARIS, ETC. Tableau revu par MT. E.-N. Henry, membre titulaire de V Académie royale de médecine, professeur a l'école de pharmacie de Paris, chef de la Pharmacie centrale des Ûpitaux et hospices civils de Paris, etc., etc.

EXCIPIENS

CLASSES. SÉRIES. ET K(;HS M1HORDIAUX. ORDRES. GENRES. NOMS GÉNÉRIQUES. NOMS SPECIFIQUES NOUVEAUX. NOMS SPÉCIFIQUES ANCIENS.

I Hydroolés. Eaux (officinales, par solution). Hydroolé de chaux. Eau de chaux. ^

| EAU, Hydrool. Hydrooliques. j-,-„.

j I I Hydroolats. Eaux (officinales, par distillation.) Hydroolat de fleurs d'oranger. t-au dlstiUee de fleurs d'oranger.

Liquides. Sirops. \ „ Saccharolé liquide de violettes. Sirop de violettes.

Saccharolés. - Mous. Conserves , gelées , pâtes. ' j f s> Saccharolé mou de cynorrhodon. Conserve de cynorrhodon.

I Solides. Pastilles, tablettes. I g = Saccharolé solide d'ipe'cacuanha. Pastillesd'ipe'cacuanha.

SUCRE, - Saccharol. Saccharoliques. I Saccharidés. ! Mou'' Electuaires. / | | Saccharide mou de rhubarbe (polyamique (i). Catholicon double.

j Sohdes. Pilules. 1 J, g Saccharide' spiide de cynoglosse (polyamique). Pilules de cynoglosse.

V. Oléo-saccarole's. Oleo-sacchara. ) £ Oléo-saccjiarolé de citron. Oleo-saccharum de citron.

VIN, OEnol. OEnoliques. OEnole's. Vins médicinaux. OEnolé de quinquina. Vin de quinquina.

Alcoholés. Teintures. Alcohole' de canelle. Teinture de canelle.

ESPRIT, Alcohol. Alcoholiques. . Alcoholats. Esprits distille's. Alcoholat de mélisse (polyamique). ' Eau de mélisse spiritueuse.

(Alcoholats. Saccliaridc's. Ratafias. Alcoholat saccharide d'anis. Ratafia d'anis.

" Éthérolés. _ Teintures éthérées. Éthérolé de castoréum. Teinture éthérée de castoréum.

' 110. i Éthérolats. Éthers chargés de principes aromatiques. Ethérolat de menthe. Ether de menthe poivrée.

BIÈRE , Brutol. Brutoliques. Brutolés. Bières médicinales. Brutolé de raifort (polyamique). Bière antiscorbutique.

VINAIGRE, Oxéol. Oxéoliques. Oxéolés. - Vinaigres médicinaux. Oxéolé d'ail (polyainique). Vinaigre prophylactique.

CHRONIZOÏQUES. / nl < i f Ll(fui^es. Huiles fixes liquides. j Oleol d'amandes douces. Huile d'amandes douces.

( Solides. Beurres médicinaux. Oléol solide de cacao. Beurre de cacao.

MÈD1CAMFNS / Oleoles. I Huiles médicinales. Oléolé de camomille. Huile de camomille.

/ ( Liquides. Huiles volatiles liquides. Oléolat d'anis. Huile volatile, ou essence d'anis. I HUILE, Oléol. Oleoliques. \ m, I

■ uieoiats. { Solides. Huiles volatiles concrètes. Oléolat solide de roses. Huile volatile, ou essence de roses.

1 I ' Pyiogénés. Huiles volatiles empyreumatiques. Oléolat pyrogéné de corne de cerf. Huile empyreuraatique de corne de cerf.

I j Oléo-cérolés. Cérats. Oléocérolé mou. Cérat blanc.

II ' Oléo-cérolés. Résineux. Onguens. Oléo-cérolé résineux de téréb. et de mucilage. Onguent d'althoea.

i I , f ^ous' Pommades. Stéarolé de concombres. I Pommade de concombres.

I f Stéarolés. < _ ,., ' „ ,. , „ ,

I J £ Solides. Emplâtres (par mélange). Stéarolé solide de ciguë. Emplâtre de ciguë.

I GRAISSE, Stéarol. Stéaroliques. ) Stéarates. (Oléo- „ ^ ,. . „ * . , ., , , , ^ ,*. • ,

f mar^arates). Emplâtres (par combinaison). stéarate de protoxide de plomb. Jlmpiaire simple.

- Opolés. Sucs (officinaux). Opolé de citrons. Suc de citrons. J

Suc, Opol Opôliques. \ f Mous. Extraits mous. Opostolé de gentiane. Extrait de gentiane.

Opostolés. ■ ) , T- , .. ,

Secs. Extraits secs. - Opostolé sec de quinquina. Extrait sec de quinquina.

SANS EXCIPIENT. / FÉcnLE} Amidol. Amidoliques. Amidolés. Fécules. Amidolé de bryone. Féca^ de bryone.

j POUDRE, Polvérol. Pulvéroliques. Pulvérolés. Poudres. Pulvérolc dentifrice. Poudre dentifrice.

( ESPÈCES , Spéciols. Specioliques. Spéciolés. Espèces. Spéciolés pectoraux. Espèces pectorales.

( ! EAU, Hydrool. Hydroolitiques. Hydroolites. Eaux (magistrales, par solution). Hydroolite amer. Decoctum amer du Codex.

! AVEC EXCIPIENT. < SUCRE, Saccharol. Saccharolitiques Saccharolites. Préparations (magistrales) avec le sucre. Sacchaiolite amande. 'mulsion.

[ MUCILAGE, Mucol. Mucolitiques. BIucoUl.es. Mucilages. Mucolite de lin. Mucilage de lin.

fSuc, Opol. Opolitiques. Opolites. Sucs (magistraux). Opolitc de cresson. Suc de cresson.

SANS EXCIPIENT. < _ _ , . „ , .... r>-i r. „ , Pnlnnllte de casse. Pulpe de casse.

I PULPE , Pulpol. Pulpohtiques. Pulpolites. Pulpes. l ">P°"^ ul- ^""^>- >

i(l) Le ferme polyamique repond au terme com/'osf'. I