PRÈS le roman de JAUFRE ET LA BELLE BRUNISSENDE, 'qui a ouvert la série de nos traductions provençales, nous venons faire connaître au public
d'élite et curieux des belles choses d'autrefois, un autre chef-d'oeuvre des troubadours nos pères. Il ne s'agit pas aujourd'hui de chevaliers errants aux aventures merveilleuses. Les géants, les nains, les lépreux que nous avons laissés dans les sentiers obscurs de la forêt de Brésiliande, n'en franchiront point la brume féerique. Par une exception remarquable dans la littérature méridionale du moyen âge, le roman qu'on va lire,- à part une où. deux fictions poétiques, réminiscences tte Virgile, ne sort jamais "' du cercle de. la vie réelle. C'est un tableau âSld'vie'