88 ] : (CONSIDÉRATIONS
àlajcrirepar les remèdes généraux de la matière médicale homoeopathique. i
La noix vpmiqùe, la bryone, l'ellébore blancyremèdes si propres à vaincre,les constipations les plus opiniâtres, restèrent sans succès; l'opium seul parut avoir quelque action sur l'atonie du tube intestinal, mais son effet fut de peu de durée. Il restait le plomb dont on connaît les propriétés constipantes par la maladie qui attaque les ouvriers qui travaillent ce métal. J'en obtins des effets assez heureux pour que la durée de la constipation ne fût plus que de six jours. Mais les selles n'en restaient pas moins précédées et accompagnées des mêmes douleurs. C'est alors seulement que je songeai à la psore, d'autant plus vraisemblable que la malade était juive, nation qui, comme l'on sait, garde soigneusement le dépôt de ce miasme, héréditaire chez elle.
Je ne puis.,; enepre aujourd'hui, sans admiration, penser à^'effet miraculeux du soufre, administréàla malade àv la dose d'un dix-millionième de grain. A peine quelques heures s'étaiënt-elles écoulées, lorsque de bruyaus bprbprygmes annoncèrent l'arrivée d'une évacuation qui, cette fois, eut lieu sans aucune douleur, et se jjrenouvela % le surlendemain, et successivement de deux en deux jours, dégagée de toute souffrance. Je réitérai le remède jusqu'à trois fois de dix en dix jours, pour assurer la guérison. II y a trois ans que cette cure fut opérée. La personne est mariée , mère de deux enfans, et jouit d'une santé parfaite et delà liberté du ventre, qui ne s'est plus resserré depuis. Cette cure, qu'à bon droit on