DIETE HOMOEOPATHIQUE. Il5
C'est surtout le règne végétal qui abonde en substances qui ne sont point en harmonie avec le traitement homoeopathique : combien déracines, de feuilles, de semences , sont mêlées à nos alimens, que l'on ne devrait trouver que dans nos pharmacies? lels sont ; l'oseille , le persil, le céleri, le cerfeuil, la rue, les cressons de fontaine et de jardin, la menthe simple, la menthe poivrée , le thym , le serpolet, l'estragon. Sont compris dans la même proscription : la moutarde, le cumin , l'anis, la coriandre , le genièvre, le roseau aromatique , le radis, le raifort, l'asperge, le houblon , l'ail, l'ognon, l'échalotte, le poireau, les truffes, les champignons et les morilles.
La sensualité a introduit dans toutes les Guisînes, sans excepter celle du pauvre, des substances, nommées épices, que l'homoeopathie a frappées d'exclusion, à raison de la puissance dont elles jouissent, non seulement de modifier l'action des médicamens , mais encore d'en neutraliser les effets.
Ce sont : le poivre, le gingembre, la vanille, la cannelle (ces deux dernières, aphrodisiaques à un haut degré), le clou de girofle, le cardamome, la noix et la fleur de muscade, les câpres, le safran, les écorces d'orange et de citron, la feuille de laurier, le chocolat épicé.
Les fruits bien mûrs , doux et sucrés, sont permis, tant dans leur état de crudité, que préparés et cuits sous le nom de confitures, auxquelles on se gardera bien de mêler aucune épice.