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Titre : Oeuvres de Barbey d'Aurevilly. 10

Auteur : Barbey d'Aurevilly, Jules (1808-1889). Auteur du texte

Éditeur : A. Lemerre (Paris)

Date d'édition : 1878-1889

Contributeur : Buhot, Félix (1847-1898). Graveur

Contributeur : Rops, Félicien (1833-1898). Graveur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb300544652

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 16 vol. (dont 4 de pl.) ; in-12 et in-8

Format : Nombre total de vues : 486

Format : application/epub+zip 3.0 accessible

Format : Format adaptable de type XML DTBook, 2005-3

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k58067058

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-2232 (5)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/04/2010

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dessus de l'hôtel devant lequel nous relayions ; mais cette fenêtre, j'eus le loisir de la considéra plus de temps que le temps d'un simple relais. Un accident venait d'arriver à une des, roues de notre voiture, et on avait envoyé chercher le charron qu'il fallut réveiller. Or, réveiller un charron, dans une ville de province endormie, et le faire lever pour resserrer un écrou à une diligence qui n'avait pas de concurrence sur cette ligne-là, n'était pas une petite affaire de quelques minutes... Que si le charron était aussi endormi dans son lit qu'on l'était dans notre voiture, il ne devait pas être facile de le réveiller... De mon coupé, j'entendais à travers la cloison les ronflements des voyageurs de l'intérieur, et pas un des voyageurs de l'impériale, qui, comme on le sait, ont la manie de toujours descendre dès que la diligence arrête, probablement (car la vanité se fourre partout en France, même sur l'impériale des voitures) pour montier leur adresse à remonter, n'était descendu… Il est vrai que l'hôtel devant lequel nous nous étions arrêtés était fermé. On n'y soupait point. On avait soupe au telais précédent. L'hôtel sommeillait, comme nous. Rien n'y trahissait la vie. Nul bruit n'en troublait le profond silence… si ce n'est le coup de balai, monotone et lassé, de quelqu'un homme ou femme… on ne savait ; il faisait