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Titre : Oeuvres de Barbey d'Aurevilly. 10

Auteur : Barbey d'Aurevilly, Jules (1808-1889). Auteur du texte

Éditeur : A. Lemerre (Paris)

Date d'édition : 1878-1889

Contributeur : Buhot, Félix (1847-1898). Graveur

Contributeur : Rops, Félicien (1833-1898). Graveur

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb300544652

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 16 vol. (dont 4 de pl.) ; in-12 et in-8

Format : Nombre total de vues : 486

Format : application/epub+zip 3.0 accessible

Format : Format adaptable de type XML DTBook, 2005-3

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k58067058

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-2232 (5)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/04/2010

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Paris tous les hivers pour quelques jours. Je la rencontrais chez la princesse de Cou... ourt... tenay, dont elle était un peu parente. C'était de l'esprit servi dans sa glace, une femme froide à vous faire tousser.

« Excepté ces quelques jours passés par hiver à Paris, – reprit l'audacieux conteur, qui ne mettait même pas à ses personnages le demi-masque d'Arlequin, – la vie de la comtesse du Tremblay de Stasseville était réglée comme le papier de cette ennuyeuse musique qu'on appelle l'existence d'une femme comme il faut, en province. Elle était, six mois de l'année, au fond de son hôtel, dans ta ville que je vous ai décrite au moral, et elle troquait, pendant les autres six mois, ce fond d'hôtel pour un fond de château, dans une belle terre qu'elle avait à quatre lieues de là. Tous les deux ans, elle conduisait à Paris sa fille, – qu'elle laissait à une vieille tante, Mlle de Triflevas, quand elle y allait seule, – au commencement de l'hiver ; mais jamais de Spa, de Plombières, de Pyrénées ! On ne la voyait point aux eaux. Etait-ce de peur des médisants ? En province, quand une femme seule, dans la position de Mme de Stasseville, va prendre les eaux si loin, que ne croit-on pas ?... que ne soupçonne-t-on pas ? L'envie de ceux qui restent se venge, à sa façon, du plaisir de ceux qui voyagent. De