220 LA MORT DE PU1L&.
était évidemment d'une magnificence quo nous no connaissons plus; ohl tout ce qu'il y avait là de musiciens et de prêtres, de corporations, d'emblèmes et de bannières I Et le dieu Amon arrivait par eau, sur le fleuve, dans sa grande nef d'or à proue relevée, que suivaient les barques do tous les autres dieux ou déesses de son ciel. La pierre rougeâtre, ciselée avec minutie, me conte tout cela comme elle l'a déjà conté à tant do générations mortes, et je crois le voir. Plus personne bientôt, sous les colonnades, et le bruit obsédant des dynamos vient de faire silence; midi s'approche avec sa torpeur. Tout le temple est comme brûlé de rayons, et je regarde s'accourcir sur le sol les' ombres nettes projetées par cette forêt de pierres. Mais le soleil, qui tout à l'heure épandait de la gaieté et du sourire le long du quai de la Ville nouvelle, au milieu du tapage des boutiquiers, des âniers et des passants cosmopolites, ici darde un feu triste, impassiblement dévorateûr... Elles s'accourcisséht, lés ombres, — et de même tous lés jOùrsV tous' les 1 jours* puisque le ciel de ce* pays né» sfe voiletjainaïsv