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Titre : La Dépêche tunisienne

Éditeur : [s.n.] (Tunis)

Date d'édition : 1897-01-19

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 4558

Description : 19 janvier 1897

Description : 1897/01/19 (Numéro 2405).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5792015

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/04/2008

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km ipplip de l'Agence Havas et de nos Correspondants particuliers.

BOURSE DE TUNIS

Cours du 18 janvier

COURS DÉSIGNATION DES VALEURS J™^ 1

précédent du jour

ACTIONS

428 » flanque de Tunisie. 4»3 » 663 » Compagnie du Gaz et des Eaux 663 » 158 » ̃ (jouissance) 155 » 100 » Crédit Hypothécaire de Tunisie. 100 » 350 » Société Foncière de Tunisie. 350 » 260 Société d'Hammam-Lif-Tunis 262 tO 45 » (jouissance) 40 » 150 » Société Franco-Africaine. UO » 476 » Société de la Dépêche Tunisienne. 470 » OBLIGATIONS

500 » Dette Tunisienne. 500 » 506 » Ville de Tunis. 505 » 480 » Banque de Tunisie 480 » 505 » Compagnie du Gaz et des Eaux 805 » 503 » Cio des Ports de Tunis, Sousse,Sfax. 504 »

BOURSE DE MARSEILLE

(COMMERCE)

Marseille, 13 janvier, 6 h. s.

DH:SIGNATIONS DES MARCHANDISES dâ0ô

du jour

» Blés durs d'Afrique (à livrer), les 100 k. !2 5p Blés durs de Tunisie.. pris à l'entrepôt 22 625 22 75 tuzelle d'Afrique z3 85 17 » durs Taganrok. 17 » 13 75 Orges Tunisie. t3 75 i0 85 Russie 10 25 15 25 Avoines Tunisie )82S H 60 Maïs Tunisie 7 Il 50 14 »Fèves Tunisie. 14 » 27 » Farines blé tendre gruau Berdianskia- 27 » 28 50 extra 0 0 0.- 28 50 24 b COS S extra ;4 » 16 50 blé dur gruau D extra. i660 15 50 minot D. io80 16 » BDS. 16 » 20 ))SemontesSSF. 2) » 18 ISO S B D i850 20 50 S S S. 2050 Peaux de chèvres, Tunis poids de f8 k.

20 » la douzaine 20 » 38 » Sucres rantn6s,douMeran!n., les 100 k. 38 » 86 50 bruts, blancs, no 3. 26 to 0 i3 »Huiles de grignons, Tunisie. 43 » i09 d'olive Tunis, surfines 105 x 94 fines. 9f » li7 50 Cafés Rio Santos, t" ordinaire. U8 » Peaux de bœufs, Tunis (poids de 4 à 5

100 » kil. le cuir ~(0 » » 99 » de moutons Tunis, écrues. 99 » U6 »Bestiaux; bœufs Afrique. 116 » 138 c moutons, Oran (poids mort)- 138 »

Le Marché Commercial

Marseille. 6 h. 15 s. Les blés sont calmes, demandés à 21.625, offerts à 21.75. Pas d'affaires.

Importé de Tunisie, 2.828 sacs blé, 20 balles peaux de chèvres, 13 balles peaux d'agneaux, 562 fûts huile, 12 fûts vin. BOURSE DE PARIS

Paris, 18 janvier, 4 h. s.

100 H5 CODES

yréfédesU DÉSIGNATION DES VALEURS it ^m

RENTES FRANÇAISES

102 &7 3* perpétuel, cours d'ouverture <02 50 iC2 55 cours de clôture. 102 42 manq. 3 amortissable, cours d'ouverture ICO 85 manq. cours de clôture. 100 83 i06 20 3 i /s cours d'ouverture K 6 23 106 23 cours de clôture M6 15 RENTES ÉTRANGÈRES

92 05 Italienne, cours de clôture 91 17 62 40 Espagne-extérieure.cours de clôture 62 50 manq. Russe 1889 102 75 manq. Portugaise 21 80 21 60 Turquie 21 50 ACTIONS clôture de comptant

3585 » Banque de France. J69T » 711 » Crédit Foncier de France 710 » B9J » Comptoir Natl d'Escompte de Paris 593 » 790 » Crédit Lyonnais. 785 » 864 » Banque Ottomane £60 » 390 » Banque Transatlantique 390 » 605 » Banque d'Algérie 605 » manq. Crédit Foncier et Agricole d'Algérie 4 0 « 668 » Compagnie Algérienne 665 » 370 » Compagnie Générale Transatlantique 368 » 8110 » Suez. 3197 » manq. Panama manq. 675 » Rio-Tinto. 671 » 755 » Bône-Guelma manq. OBLIGATIONS clôture du comptant

481 » Bône-Guelma 483 » 50J » Dette Tunisienne. 600 » 25 Î25 CHANGE SUR LONDRES chèque 11? 225 101 625 CHANGE SUR L'ITALIE. 104 75

Le Marché Financier

Paris, 3 h. 50 s. L'ouverture s'est opérée sous l'impression causée par la maladie du tsar.

On reprend ensuite légèrement, puis les mauvaises dispositions prédominent et on baisse de nouveau. Tous les fonds d'Etat réactionnent sensiblement. Les valeurs ottomanes sont très éprouvées. Les valeurs minières sont affaiblies.

UN ARTICLE DE LA « LIBRE PAROLE » Paris, 9 h. 45 m. La Libre Parole proteste contre le mutisme des journaux français, qui ont enregistré la condamnation de leurs confrères de Tunis sans un mot d'indignation.

LES PHOSPHATES DE GAFSA

Paris, 9 h. 25 m. Le Jour, qui avait annoncé récemment que la Société de Saint-

Gobain était entrée pour une large part dans la Société des phosphates de Gafsa, en voie de forma tion, dit aujourd'hui «Nous apprenons, de source certaine, que c'est inexact. » LA SANTÉ*" DU TSAR

Saint Pétersbourg, 7 h. 25 m. Les informations alarmantes répandues par les journaux allemands et anglais concernant la santé du tsar sont exagérées.

Le tsar ressent seulement une légère fatigue et une. certaine faiblesse, par suite d'excès de travail. Il éprouve également, dans la région du crâne, un peu de malaise provenant de la blessure qu'il reçut lorsqu'étant tsaréwitch, il tut attaqué pendant son voyage au Japon et protégé miraculeusement, dans cette circonstance, par le prince Georges de Grèce, qui l'accompagnait.

On espère que ce malaise disparaîtra complètement au moyen d'une opération qui serait confiée au célèbre docteur berlinois Bergmann.

L'empereur s'est, du reste, toujours ressenti de cette blessure.

Paris, 10 h. 45 m. Suivant des dépêches reçues par la colonie russe de Paris, le tsar est un peu fatigué. Il souffre d'une névralgie faciale, mais son état n'est nullement alarmant.

LES AFFAIRES DE TURQUIE

Paris, 6 h. 45 s. Le contre-amiral Pottier, commandant l'escadre du Levant, a reçu l'ordre de remettre le service au commandant du Bugeaud et de rentrer à Toulon avec la Dévastation.

Constantinople, 5 h. s. Le dissentiment relatif à la composition de la gendarmerie crétoise est réglé a la satisfaction des ambassadeurs.

Le recrutement des gendarmes dans l'élément étranger est accepté par le sultan. LA QUESTION DU NIGER

Paris, 8 h. 10 m. On télégraphie de Londres au Journal des Débats que des négociations très actives se poursuivent actuellement entre le Foreign-Office et l'am-, bassadeur de France au sujet de la question du Niger.

LA CHAMBRE

Paris, 7 h. 35 s.

Présidence de M. Brisson

La Légion d'honneur

On discute le projet de loi tendant à rétablir la proportionnalité entre le nombre des décorations de la Légion d'honneur et le nombre des décès dans le même ordre.

M. Dufaure ne voit pas la nécessité du projet de loi en discussion.

M. Darlan, garde des sceaux, réplique et demande l'urgence, qui est votée.

M. Cuneo d'Ornano dépose un amendement tendant à réduire de 12.000 à 10.000 le nombre des croix de chevalier de la Légion d'honneur.

Cette motion est repoussée par 315 voix contre 174.

Tous les articles du projet sont adoptés. M. Berteaux propose de réserver cinq croix, qui seront décernées à des sapeurspompiers.

M. Darlan, ministre de la justice,accepte et saisit cette occasion de féliciter le corps des pompiers.

Le ministre accepte également que les propositions de décorations civiles soient soumises au Conseil de l'ordre.

M. Gérault-Richard déclare que les socialistes ne voteront pas un projet de loi qui permettratt aux ministres de décorer les actionnaires d'un certain journal.

M. Méline, président du Conseil, proteste avec indignation contre ces insinuations inexactes.

Le président du Conseil déclare qu'il n'a jamais décoré que ceux qui le méritaient réellement, mais que la vérité est qu'on cherche tous les moyens possibles pour attaquer le gouvernement (Vifs applaudissements).

M. Gérault Richard réplique, en disant qu'il n'attaque pas M. Méline, mais bien les abus commis par touf,le cabinet.

Finalement l'ensemble du projet de loi est adopté par 344 voix contre 124.

MM. Saint-Germain etJullien sont nommés membres de la commission de surveillance des Caisses d'amortissement et des dépôts et consignations.

La séance est levée.

Séance demain.

INTERPELLATION ANNONCÉE

Paris, 10 h. 35 m. Le Matin annonce qu'un député du groupe socialiste allemaniste interpellera le gouvernement au sujet de l'expulsion des anarchistes ou des socialistes étrangers qui ont manifesté dernièrement en faveur de l'indépendance de Cuba.

M. Poubelle

Paris. 6 h. 30 s. Un journal ayant an-

noncé que M. Poubelle avait demandé à être transféré de Rome à Madrid, le Peuple Français déclare que cette nouvelle est dénuée de fondement.

Ce journal ajoute que M. Poubelle est très satisfait de la mis >ion qui lui a été confiée auprès du Vatican et que, dans les sphères ecclésiastiques, on apprécie beaucoup la finesse de son esprit et la distinction de ses manières.

L'ANNIVERSAIRE DE DUPLEIX

Paris, 8 h. 20 m. Hier a eu lieu, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, une cérémonie pour la célébration du centenaire de la naissance de Dupleix.

Le président de la République était représenté.

Dws l'assistance, très nombreuse, on remarquait M. André Lebon, ministre des colonies M. Etienne, député M. Binger, lieutenant de marine; MM. Hourst et Trotabas, de la Société de géographie d'Oran, etc. Après avoir retracé l'œuvre de Dupleix et fait allusion à sa disgrâce, le ministre des colonies a exprimé le vœu que notre démocratie, éclairée par l'expérience, ne se montre pas ingrate envers ses serviteurs dévoués ou, du moins, sache maintenir leurs traditions.

Après M. André Lebon, M. Bonvalet a prononcé une allocution dans laquelle il a souhaité de voir la jeunesse française concourir aux œuvres coloniales.

M. Etienne a rappelé, avec quelque amertume, que, récemment, un grand homme d'Etat, qui a jeté les fondements de notre nouvel empire colonial, fut aussi victime de l'injustice de ses concitoyens.

Au Sacré-Cœur

Paris, 7 h. 50 m. Hier, à la basilique de Montmartre, a eu lieu une cérémonie pour célébrer le 25a anniversaire du vœu national.

Le cardinal Richard, archevêque de Paris, omciait.

Darts l'assistance on remarquait de nombreux députés royalistes ainsi que le général Charrette.

LES ELECTIONS MUNICIPALES Lille, 8 h 30 m. Les élections municipales qui ont eu lieu hier à Lille donnent lieu à un ballottage, mais les candidats de la liste socialiste arrivent en tête.

Les obsèques de M. Rousseau Marseille, 9 h. 50 m. Le corps de M. Rousseau arrivera demain, par le paquebot Salazie.

Les obsèques auront lieu en grande pompe. Tous les fonctionnaires y assisteront. La garnison entière rendra les honneurs. L'ARMÉE COLONIALE

Paris, 10 h. m. Le rapport du baron Reille sur l'organisation de l'armée coloniale, qui a été distribué à la Chambre, conclut à l'adoption partielle du projet de M. de Montebello, suivantlequel les bataillons d'infanterie légère d'Afrique, les compagnies de fusiliers de discipline et la légion étrangère formeraient le noyau permanent d'un corps expéditionnaire mis à la disposition du ministre.

Ce projet donne à l'armée coloniale une autonomie absolue.

LES DÉSERTEURS ALLEMANDS Paris, 9 h. 20 m. -Suivant une statistique officielle, le nombre des désertions pour le 16U corps allemand, stationné en AlsaceLorraine, s'est élevé, dans le courant de 1896, au chiffre de 674, dont 4 officiers et 32 sous-officiers.

Sur ces 674 déserteurs, 380 environ paraissent avoir gagné la France, les autres la Belgique ou le grand-duché de Luxembourg. Mme Félix Faure

Paris, 10 h. 20 m. Hier soir, le landau de la présidence qui conduisait Mme Félix Faure au théâtre de l'Ambigu a été violemment heurté par un fiacre et a eu ses lanternes brisées.

L'impératrice d'Autriche Biarritz, 8 h. m. L'impératrice Elisabeth d'Autriche est partie, avec sa suite, pour le cap Martin.

Chasse Présidentielle

Paris, 7 h. 40 m. M. Félix Faure est allé hier chasser à Rambouillet.

EXÉCUTION CAPITALE

Nancy, 10 h. m. Le nommé Harsch, condamné à mort pour avoir violé et tué une jeune fille de quinze ans, a été exécuté ce matin.

Il s'est laissé entraîner, sans résistance, jusqu'à l'échafaud.

Il avait préalablement entendu la messe et communié.

Anniversaire funèbre

Paris, 2 h. 15 s. A l'occasion de l'anniversaire de la mort de M. Floquet, de nom-

breux amis, dont MM. Brisson, Bourgeois et Goblet, sont allés au cimetière du Père- Lachaise déposer des couronnes.

M. Bourgeois a prononcé, devant la tombe, une allocution sur la nécessité de défendre les véritables principes de la République. DUEL ENTRE OFFICIERS DE MARINE Paris, 10 h. 15 m. Le Figaro dit qu'un duel, dont les causes sont d'ordre général, a eu lieu hier, dans le parc Saint-Ouen, entre M. Buchard, lieutenant de vaisseau, attaché naval a Berlin, et M. d'Agoult, lieutenant de vaisseau à Toulon.

A la onzième reprise, M. d'Agoult a reçu une simple éraflure au bras. A la douzième reprise, M. Buchard, s' étant jeté sur son adversaire, a reçu, à l'avantbras droit, une blessure pénétrante, de cinq a six centimètres. Son état est peu grave.

Le pi'ocès-verbal de cette rencontre n'a pas été communiqué à la presse.

Italie

La question de la dissolution

Rome, 1 h. 40 s. Le conseil des ministres s'est réuni ce matin.

On assure qu'il s'est occupé de l'éventualité de la dissolution.

Turquie

Le sultan et Ménélik

Constantinople, 3 h. 50 s. On attache une certaine importance a l'ambassade extraordinaire ottomane qui, par décision du sultan, est chargée de remettre à Ménélik de riches et nombreux présents ainsi que la décoration d'Omanie.

Cette mission aura pour chef Ahmed Ali Pacha.

Elle se composera de trois personnes et sera accompagnée d'un interpréte parlant français et arabe.

Angleterre

Les passagers du « Nuhia» »

Londres, 10 h. 05 m. Le Daily Graphie dit que la période de surveillance des troupes débarquées du Nubia est terminée.

En conséquence, une partie des soldats seront licenciés et les autres rejoindront leurs corps respectifs.

Catastrophe en mer

Port-Louis (Ile Maurice), 9 h. m. Le navire anglais Varren-Hastings, qui transportait des troupes aux Indes, a fait naufrage sur la côte de la Réunion.

Les troupes ont été sauvées et débarquées à Port Louis.

Inde Anglaise

La peste bubonique

Bombay, 4 h. 10 s. Les statistiques officielles portent le nombre des cas de peste bubonique à 3.636, dont 2 252 ont été suivis de décès.

L'exode des habitants continue.

La situation est de plus en plus alarmante. Etats-Unis

Orphelinat incendié

New-York, 8 h. 45 m. Un incendie s'est produit hier dans l'asile d'orphelins de Datas (Texas),

Quinze jeunes filles ont péri, neuf autres ont été blessées.

Dépêches de Tunisie

MOUVEMENTS DE NAVIRES

Sousse, 1 h. 20 s. -Le Félix-Touache est parti pour Tunis, avec 9 passagers. Arrivée du Tafna venant de Tunis, avec 13 passagers.

ACTE DE DÉVOUEMENT

Bizerte, 2 h. 15 s. M. Ferret, facteur chef à la gare de Bizerte, a sauvé la vie à un vieillard indigène qui allait être écrasé par une locomotive en manœuvre.

CATASTROPHE EN MER

Djerba,5 h. 25 s. Un canot de pêcheurs d'épongés, monté par les nommés Mohamed ben Salem, Brahim Ali Kouafou, Mohamed ben Messaoud Hedjeouad, a chaviré pendant la bourrasque d'avant-hier.

Cette embarcation a été retrouvée sur la plage près d'Adjim.

L'équipage avait disparu.

Nous rappelons que la réunion mensuelle de l'Institut de Carthage aura lieu le mercredi 20 janvier, dans la salle de la rue de Russie, à huit heures et demie.

M. le Résident Général a promis d'assister à cette séance, au cours de laquelle M. Henri Lorin fera une conférence sur Six semaines dans l'Amérique du Nord.

MM. les membres de l'Institut de Carthage qui, par erreur, n'auraient pas été avisés personnellemen!, sont priés de vouloir bien considérer le présent avis comme une invitation.

La Semaine Tunisienne

Opinions diverses. Personnes et latitudes.Dignes paroles. Ohéj le psychologue. La folle du logis. Dis fais-moi peur. Services maritimes. Deux meurtres. Silence jusqu'à la mort. –Pour les Nemrods. La vie.

Il est de mode, dans certains journaux, de procéder à des plébiscites sur les questions les plus diverses. Cette méthode n'offre pas, à vrai dire, des résultats merveilleux au point de vue qualité, mais elle est du moins commode pour les rédacteurs qui se fournissent de copie à bon compte. Jesuis sûr que si je recourais à ce truc, pour ma chronique hebdomadaire, ce qui m'embarrasserait le plus serait de faire un choix parmi les réponses que je recevrais à ma question « Quel est l'événement de la semaine qui vous paraît le plus digne de mémoire?» a

En effet,diverses seraientles opinions, suivant les gens et même suivant les latitudes tunisisnnes.

Je parie qu'à Soliman je me suis interdit les questions de personnes mais non point les questions de lieux à Soliman, les grands esprits de ce grand pays jureraient que le seul événement de la semaine a été la grande réunion orgauisée,malgré les grands dangers que sa grande âme lui faisait braver, par le grand homme qui sauve la Colonie deux ou trois fois par lune.

Cette opinion, n'est-il pas vrai, serait peut-être explicable à Soliman; à Tunis, c'est autre chose.

Les hygiénistes moraux, préoccupés de la salubrité publique, seraient d'avis que le procès jugé, samedi, devant le Tribunal correctionnel mérite d'arrêter un instant l'attention.

Sans se permettre d'apprécier la quotité des peines prononcées par les juges, ils approuveraient fort cependant la différence faite par eux entre le principal condamné et les deux comparses qui ont subi son action néfaste et dont il a fait deux victimes.

Ils penseraient aussi qu'on ne saurait trop répéter ces paroles d'un magistrat soucieux autantque quiconque de l'exercice des justes libertés « La liberté de la presse n'a rien de commun avec la faculté d'insulter, de diffamer, d'injurier, de calomnier les individus privés, les fonctionnaires de tous ordres et le Résident Général qui représente au milieu de nous le Gouvernement de la République. »

Pour ne pas quitter trop brusquement le domaine de la philosophie, si j'interrogeais un psychologue, il accorderait la première place à un phénomène mental qu'il nous ferait constater avec lui: L'imagination, la folle du logis, comme dit Malebranche, enfante des énormités quand elle agit sur la cervelle d'un homme tant soit peu enclin à se laisser aller à ses capricantes fantaisies. Dès qu'elle opère en quelqu'une de ces petites cervelles féminines étouffées sous les bandeaux d'une chevelure aux reflets de bronze ou d'or, les résultats deviennent plus étonnants encore. Pour peu qu'une collectivité de quelque importance, où ces deux éléments collaborent, soit atteinte de prurit imaginatif, on reste confondu à la pensée de la parturition monstrueuse dont ce commerce aura été la cause génitrice.

Cela explique les rumeurs qui parfois, sans qu'on puisse s'en expliquer le motif ni l'origine, parcourent des quartiers, des villes, des pays tout entiers, marquées toujours d'ailleurs, d'un coin d'invraisemblance et de disproportion qui rend sceptiques les hommes réfléchis. Faut-il des exemples Il y a quelque temps, le bruit se répandit à Tunis que, du côté de La Monouba, un prince de la famille beylicale, dépouillé sur la route par quatre Siciliens, s'était mis à leur poursuite après avoir réuni ses gens et qu'entre les deux troupes s'était livrée une sanglante bataille, avec des cadavres des deux côtés, dans laquelle le prince aurait recouvré les armes et les décorations dérobées. Des détails, on en donnait à foison. Finalement, rien n'était vrai. Rêve, vision, fantasmagorie. Ces jours-ci, de la même façon, on racontait dans Tunis qu'une fusillade avait eu lieu, sur la route de Zaghouan, entre quatre Italiens et des Arabes, que les plus modérés disaient au nombre d'une douzaine, tandis que d'autres,plus généreux, les poussaient jusqu'à trente. Le combat s'était passé au dix neuvième kilomètre, vous voyez qu'on était précis. Il y avait des morts des deux cô-


tés un Italien et quatre Arabes tout d'abord, puis ce fut davantage. La ville fut quelque peu révolutionnée par ce racontar, si bien que les démentis donnés à ces dramatiques récits ont presque causé une déconvenue et qu'hier encore un convaincu disait devant moi qu'il devait y avoir du vrai, mais que l'on cachait les faits à la population pour ne pas l'effrayer!

Les enfants s'amusent à se faire peur. Beaucoup d'hommes, et plus encore de femmes je crois, trouveraient ce jeu très amusant.

Ceux qui, moins portés à l'analyse des faits psychiques, font, au contraire, l'objet de leurs soucis des réalités matérielles et immédiates, diraient que le fait gros de conséquences heureuses qu'il faut applaudir dans la semaine écoulée c'est l'annonce des nouveaux services maritimes postaux, dont l'entente, conclue entre le ministère et diverses Compagnies de navigation, permet l'espoir à la Tunisie.

Bizerte y trouvera, enfin, partie de la satisfaction si hautement et justement, d'ailleurs, réclamée par ses habitants. Son magnifique port ne restera plus inutile. Un service hebdomadaire le reliera à Marseille. De plus, il sera une des escales du service desservant les côtes du nord tunisien et de l'Algérie et reliant, par une ligne maritime, Alger et Tunis. Le sud tunisien trouve aussi dans cette convention de sensibles améliorations. Nous n'aurons plus, lorsqu'elle aura été approuvée par le Parlement, qu'à espérer la réalisation de cet autre projet de la Compagnie Transatlantique, reliant la Régence aux côtes italiennes, et, alors, la Tunisie sera dotée de communications maritimes permettant véritablement son essor industriel et commercial.

Les amateurs de faits divers émouvants ont eu aussi leur bonne part, puisque en huit jours nous n'avons pas enregistré moins de deux assassinats commis l'un et l'autre dans des circonstances dramatiques et mystérieuses.

Une fille publique chourinée ou étranglée par l'immonde personnage dont elle avait fait son protecteur. Certains journaux de la métropole en eussent fait de la copie pendant huit jours, se seraient illustrés des portraits de la victime et du meurtrier et même de la scène de l'arrestation,sinon du crime, et auraient entretenu leurs lecteurs de « l'état d'âme du souteneur assassin». La Dépêche Tunisienne s'est contentée d'exposer les faits suffisamment ignobles par eux mêmes. Elle a raison de se borner à cela. L'espèce de relief que jette sur les criminels le reportage à outrance qui en fait ses héros est une sorte d'auréole pour certains dévoyés.

L'autre assassinat de la semaine est d'un autre caractère un malheureux garçon de vingt-neuf ans, marié depuis six mois, pacifique de son caractère et fruitier de son état, a été criblé des chevrotines dont était chargé un pistolet qu'un ennemi dirigea sur lui, dans la rue des Semoules,au moment où il regagnait, le soir, son domicile.

La victime est de nationalité italienne. Il y a gros à parier que l'assassin l'est aussi. Cependant, l'auteur est jusqu'à présent inconnu comme la cause de l'at tentat. Cependant, la victime n'est morte que vingt heures après, mais elle a obstinément refusé de donner, soit aux magistrats, soit à ses amis, la moindre indication.

Une fois de plus, il est presque certain que l'on se trouve là en face de ce sys tème mystérieux, à chaque instant constaté dans les crimes italiens, qui consiste à refuser d'indiquer le nom des coupables,même à l'article de la mort, et que déplore avec nous notre confrère l'U nione.

#

Enfin, s'il s'agit encore de faire parler la poudre, c'est du moins d'une façon moins triste que les disciples de SaintHubert peuvent revendiquer leur lot. De Bordj Toum, on nous a signalé les ravages qu'opèrent dans la région

Feuilleton de LA DÉPÊCHE TUNISIENNE 39

La Vicomtesse Marguerite Par Henri DEMESSE

Enfin elle sourit, satisfaite. On peut venir chercher les bouquets.

Ils coûtent peu et sont superbes.

La bouquetière, qui n'a pas de temps à perdre, déjeune rapidement.

Elle casse un petit pain dans un bol de café au lait.

En deux temps et trois mouvements, le déjeuner est pris.

Il faut faire la montre.

Dans la devanture, s'étalent les bouquets de pensées; les rosés encore humides de rosée les ileurs des champs bleuets, mai gue rites et coquelicots.

Le lilas blanc, plus précieux, est mis en belle place, et les camélias blancs et rouges reposent dans des boîtes sur des lits de coton immaculé.

Tout ce travail a été lestement enlevé. Allons, il n'y a pas de retard; neuf heures sonnent; tout vabien

M"° Hermance, qui a rapporté des halles des paquets de roses en vrac, va confectionner le petit bouquet que les ménagères achèteront tout à l'heure en faisant leurs provisions.

Elle est fort jolie, la bouquetière oui, vraiment, jolie a croquer, au milieu de sa boutique fleurie dans laquelle se joue un rayon de soleil et où montent de doux parfums. C'est une petite Parisienne délicieuse; elle a du chic.

lès hyènes et les chacals qui foisonnent, paraît-il.

Je sais bien qu'un Jules Gérard ou même un Bombonnel feraient une moue dédaigneuse. Mais, à défaut de lions et de panthères, la chasse à l'hyène ou au chacal est encore une distraction que ne peuvent s'offrir ni les Parisiens, qui s'en vont, le dimanche, tirailler les moineaux dans la plaine de Saint-Denis, ni même les Tartarins de sous préfecture qui se font signaler les adresses des lièvres connus à cent kilomètres à la ronde. D'ailleurs, ceux qui partiraient à la recherche du gibier dont les habitants de Bordj-Toum voudraient bien être délivrés, feront bien d'emporter dans leurs cartouchières autre chose que de la cendrée, car je me suis laissé dire que la race des panthères, si elle était devenue plus rare, n'avait pas entièrement disparu.

Maintenant, à qui de désigner entre ces divers événements quel est celui qui est entre tous le point frappant de la semaine ?

Pour moi, je me récuse et j'ai presque envie, d'ailleurs, de dénier ce droit à qui que ce soit. Un acte isolé, un événement seul n'est rien; la résultante des faits et des événements est tout elle s'appelle la Vie.

Revue de la Presse FRANCE

Mouvement préfectoral. Le Soir apprend qu'un mouvement préfectoral important est en préparation. M. Robert, qui était candidat dans l'Aube en remplacement de M. Casimir Périer et qui a été battu par le candidat radical, M. Charonnat, serait réinté gré à cette occasion dans l'administration préfectorale.

ETRANGER

L'Angleterre au Bénin. Le Daily-News annonce que lord Salisbnry vient de donner, aux autorités anglaises, l'autorisation d'agir contre le roi du Bénin. Le plan arrêté consisterait à rassembler toutes les forces à New Bénin, à les diriger sur Sapène et Gwais et attaquer immédiatfmfnt Bénin.

Une escadre de cinq bâtiments appuiera l'expédition qui sera commandée par le colond Hamilton.

Au j ourdie jour bULLKTiiv MÊTfiOHOLOGIQUK

A mesure que les faibles pressions du Sud-Ouest s'éloignent vers l'Est, le baromètre se relève sur l'Atlantique, où il atteint 765 '«'.

En Algérie et sur la Méditerranée, la pression monte sensiblement, le minimum séjournant vers la Sardaigne(756m/m).

Temps probable vent modéré ou assez fort des régions Ouest.

A Tunis, hier, -baromètre à sept heures du matin, 755 mlm (variation depuis la veille + 2 m/m 6) Température minima 5, maxima 16.

On notait, hier, à midi, thermomètre Souk-etArba. 11; Sousse, 16; Sfax, 18; Gabès, 10; Djerba, 15.

SITUATION PARTICULIERS AUX PORTS

Mer belle à Bizerte, Zarzis calme à Djerba agitée à Nemours, Alger, Bône, Sousse, La Calle, Tunis, Toulon; houleuse à Marseille.

TUNIS. VARIATIONS ATMOSPHÉRIQUE.

Heures sarom Ifhârcs. Et. dn ciel Direction Intensité 7 h. m. 755 7 2 Tr. beau N .W. tr. faib. in. s: 756 6 13 8 nuageux N.-W. faible

Le marquis de Torcy, secrétaire d'ambassade honoraire, qui a été secrétaire particulier de M. Millet à Belgrade et à Stockholm, vient d'arriver à Tunis. Il doit remplacer au cabinet du Résident Général le sous-chef actuel, M. Livet, qui se destine à la carrière des Contrô les.

M. Livet reste d'ailleurs attaché à la Résidence et sera chargé de missions spéciales relatives au Service des Contrôles.

Le premier numéro de T Unione quotidien a paru dimanche dernier, dans la soirée.

Nous renouvelons à notre confrère nos meilleurs souhaits de succès et de prospérité.

Il a l'amabilité de nous remercier des quelques légers services de confraternité que nous avons eu la bonne fortune de pouvoir lui rendre, et il le fait en termes qui nous touchent profondément. « Nous avons, dit il, trouvé parfois à la « rédaction de la Dépêche Tunisienne des « adversaires politiques; mais toujours

Avec des riens el'e est habillée comme une princesse.

Son frais minois de jeune fille elle doit avoir à peu près vingt ans est adorable; son profil a des délicatesses infinies tel un cuirée antique d'une exquise finesse. Sa bouche rose sourit; ses yeux, bleus comme des pervenches, sont doux et ses sourcils dorés, bien dessinés; son nez, mutin, retroussé, est tout drôle; rien de plus pur que l'ovale de son menton et le modelé de son cou aux reflets nacrés sous lequel frissonnent des boucles blondes; sur son front, un peu bas, ses cheveux blonds se jouent.

Elle porte une petite robe toute simple, unie, sans falbalas, de couleur grise un peu foncée, qui dessine bien sa taille souple et élancée et ses hanches déjà fortes.

Cetle robe est ouverte en pointe sur le devant et ornée d'une collerette marine en toile écrue brodée. Son col et le haut de sa gorge sont à nu. Elle a piqué dans l'échancrure de sa robe un petit boi.qnet de myosotis qu'elle gardera toute la journée et qui se fanera sur son cœur.

M"' Hermance est la fille d'un garde des Buttes Chaumont et d'une paysanne bourguignonne.

Oscar Ladrey, laboureur, avait quitté Chenôve, près Dijon, où il était né, pour payer sa dette à la France comme soldat, laissant au pays une amoureuse Manette Bérard, qui était alors grosse d'IIermance.

Dame, ç'avait été dur de se quitter comme ça

Manette n'avait rien et Oscar pas davantage.

Manette, méprisée, à cause de sa faute, avait dû quitter Chenôve après la naissance d'IIermance.

A Paris, où elle s'était rendue, elle avait placé sa tille dans dans un ouvroir et elle était entrée comme nourrice au service d'une

« des publicistes consciencieux et, nous « ajouterons, des amis personnels. « Ce n'est pas peu dire, dans les con« ditions de lutte où nous avons été pen« dant si longtemps cela prouve au « moins qu'entre les personnes le res« pect et l'estime réciproques sont de « grands facteurs d'entente. »

M. Fabbri dit vrai. Obligé de lutter pied à pied, pendant de longues années, contre les theses qu'il soutenait vaillamment, nous n'avons jamais cessé de professer pour sa personne une affectueuse estime.

Patriote italien, il défendait les intérêts de son pays, comme nous, patriotes français, nous défendrions les droits du nôtre.

Et nous sommes heureux de constater que, dans cette bataille de dix années, poursuivie sans trêve ni repos d'armes, jamais une insulte, jamais une grossièreté, jamais uneviolence de langage n'a empêché les deux adversaires de pouvoir se rencontrer, se fréquenter et se serrer cordialement la main.

Par le temps qui court, cher confrère de 1' Unione, cette courtoisie dans la plus grande âpreté de la lutte, et ce ton de gens de bonne compagnie, conservé de part et d'autre, pendant ce grancle mortalis cûvi spatium, ne sont pas si communs, malheur«jsement,hélas que nous ne puissions en être fiers l'un et l'autre, et en prendre acte tous les deux. Dans l'ordre du Nicham Iftikar Nous apprenons, avec la plus vive satisfaction, la nomination de M. Robert, notre Commissaire central, au grade d'officier du Nicham Iftikar.

Tous ceux qui connaissent M. Robert, qui le voient à l'oeuvre depuis son arrivée en Tunisie, qui savent avec quel dévouement absolu il s'acquitte de ses délicates et difficiles fonctions, s'associeront, à coup sûr, aux félicitations bien sincères que nous adressons au nouveau promu.

Dans une situation plus modeste, M. Antoine Murzi, commis d'ordre à la Municipalité de Tunis, qui vient aussi de recevoir la rosette du Nicham, l'a pareillement et depuis longtemps méritée. C'est un de ces employés consciencieux, dévoués et profondément honnêtes, qui font honneur aux administrations qu'ils servent.

La Dépêche Sfaxienne affirme que M. Goguyer est passé à Sfax à bord du Félix- Touache. Il aurait été reconnu par différentes personnes de Gabès malgré ses habits arabes et sa barbe inculte. On signale à Sousse un commencement d'épidémie de -diphtérie très bénigne. Toutes les précautions sont prises pour qu'elle ne puisse pas faire de sérieux ravages.

Du sérum antidiphtérique a été envoyé à Sousse de Tunis et de Sfax.

La Commission sanitaire s'est réunie et a préconisé toutes les mesures nécessaires en pareille circonstance fermeture des écoles, obligation de d(clarer les cas de maladie, désinfection des locaux contaminés.

La Municipalité s'est empressée de prendre un arrêté pour rendre ces mesures obligatoires.

Le Messager de Toulouse apprécie en ces termes les poursuites intentées contre la Petite Tunis et le rétablissement du cautionnement pour les journaux publiés dans la Régence

« Les calomnies et les injures lancées contre le Gouvernement du Protectorat font le plus grand mal à l'influence française il faut voir avec quel plaisir elles sont lues, répétées et colportées par les agents italiens ou les Arabes hostiles. « Et puis, elles passent la mer; elles trouvent de l'écho dans cette presse à scandale, heureuse de trou ver de la boue à remuer; on ne s'inquiète pas d'où viennent ces racontars à dormir debout. Tout individu ayant seulement traversé Tunis hausse les épaules avec dédain en voyant citer, comme une autorité, la Petite Tunisie et autres pamphlets de cet acabit. C'est sur de pareilles bases qu'on appuie une campagne contre le Résident.

famille riche, pour élever et nourrir une pe- s tite fille du même âge qu'Hermance. Après un congé dans les zouaves, O^car avait été nommé garde des Buttes-Chaumont, grâce à la protection du maître de Manette, un officier de marine.

Lors il avait épousé sa maîtresse et légitimé sa fille.

A partir de ce moment là, tout avait marché comme sur des roulettes.

Oscar et Manette avaient été heureux. Ils adoraient leur petite Hermance.

Le bonheur parfait qu'ils éprouvaient ne pouvait pas durer!

Après dix ans de cette existence bien douce pour eux, Manette était morte subitement; puis, Oscar, un an après, l'avait suivie, ayant été frappé mortellement par un rôdeur de barrière qu'il avait voulu arrêter.

Hermance testée seule dut s'industrier. Elle se lit bouquetière.

Elle allait à travers les buttes, chargée d'un éventaire branlant, et offrait aux promeneurs des bouquets de violettes ou des fleurs de la saison.

Un an après, comme elle avait fait des économies, elle avait pu louer la petite boutique qu'elle occupait.

Le commerce avait prospéré, et, à présent, elle gagnait très largement sa vie.

Même, elle avait déjà mis de côté un beau billet de cinq cents francs qu'elle gardait comme réserve en cas de maladie, car elle eût préféré mourir que d'aller à l'hôpital.. Bonjour, mam'zelle Heroiahce dit tout à coup un jeune homme en entrant dans la boutique.

C'était un garçon de vingt-sept ans environ, de petite taille, mais trapu et vigoureux.

Sa physioromie franche plaisait.

Il avait de gros traits, mais il était assez joli garçon. Ses yeux noirs, son front large,

Et lorsque, sortant enfin d'une trop longue longanimité, il se décide a protester contre les injures dont on l'accable depuis six mois et à porter plainte, l'arrestation préventive des trois forbans da lettres qui dirigeaient la Petite Tunisie soulève l'indignation de quelques journalistes français.

« C'est par trop fort, et il faut avoir bien peu de dignité pour se dire les confrères de pareilles gens. On devrait, au contraire, être reconnaissant au Résident Général s'il parvient à éliminer ces brebis galeuses. Toute la Colonie honnête applaudira aux mesures d'épuration et de salubrité publiques prises par M. Millet. Il a suscité des mécontentements, parce qu'il est actif, intelligent, et qu'il a voulu secouer la Tunisie de la torpeur où l'avait plongée l'administration calme de M. Rouvier. Mais à côté de ce nombre restreint et bruyant de mécontents, il y a la grande masse qui ne dit rien, mais jouit en paix des progrès de la Colonie. L'œuvre accomplie depuis deux ans est très considérable, les améliorations en voie d'exécution sont plus nombreuses encore, et les criailleries de quelquesuns n'y changeront rien. »

Les notices concernant les généraux et les chefs de corps promus l'an dernier comportent un enseignement pour les officiers qui veulent avancer.

Des généraux de brigade et des colonels arrivent beaucoup plus tard que le promettaient leurs débuts. Le détail de leurs états de services fait ressortir la cause de l'arrêt de bien des carrières. Quand on a gagné un grade et la croix en 1870, quand on a été capitaine avant trente ans, on doit être officier supérieur avant quarante.

Beaucoup de capitaines sortant de Saint-Cyr et de l'Ecole polytechnique ont attendu quinze ans le quatrième galon, en grande partie parce qu'ils n'ont pas quitté leur garnison.

De mars 1871 à 1896, il y a eu la grande insurrection des Arabes enl871,l'Aurès, le Sud Oranais, la Tunisie, le Tonkin, le Soudan, le Dahomey; en dernier lieu Madagascar.

A défaut de grandes guerres, la vie d'Afrique et les expéditions coloniales permettent de juger chez un officier l'endurance, le coup d'oeil, la fermeté de caractère, l'initiative, le souci de conduire vigoureusement sa troupe.

Le Mexique n'a guère été une école pour les armées à gros effectifs, et ce sont cependant les campagnes de 1862 à 18G6 qui ont orienté la carrière de nos généraux les plus en vue Saussier, Billot, Jamont, Coiffé, Giovanninelli, Pierron, Zédé et bien d'autres doivent à l'avancement obtenu au Mexique le dé. bouché de leur carrière.

Les zouaves, les tirailleurs, la légion étrangère, les chasseurs d'Afrique, les batteries et les compagnies du génie détachées, les états-majors formés hors de France ont été la pépinière dont sont sortis beaucoup de généraux qui commandent aujourd'hui.

La première campagne de Tunisie, le Tonkin, Madagascar joueront le même rôle prépondérantpour l'avenir des chefs militaires de demain.

Nos cadres sont si nombreux que le mérite s'affirme et émerge difficilement au milieu de milliers d'officiers acquérant les mêmes titres dans les états majors ou les régiments de l'intérieur. La Chambre mixte du Sud a renouvelé son Bureau pour l'année 1897. O.it été élus Président M. Pic VicePrésiclent M. le vicomte del'EspinasseLangcac; Secrétaire: M. Salnvy Trésorier M. Payrou.

M.,de L'Espinasse L-mgeac, président sortant, avait décliné toute candidature en manifestant le désir de se reposer et en engageant ses collègues à voter pour un membre de la Chambre représentant le commerce, le fauteuil présidentiel ayant été. attribué en premier lieu à un membre de l'agriculture.

En prévision de la transformation de l'embranchement du kilomètre 56/311 situé entre les gares de Medjez-el-Bab et Bor j-Toum, en halte ouverte sous le nom

sa bouche fine ornée d'une moustache blonde retroussée, lui constituaient nn visage agréable. Il avait les cheveux roux, coupés court. Il portait un veston en velours noir et à boutons de bronze, un gilet et un pantalon pareils et il était coiffé d'un chapeau rond en feutre noir.

Ah 1 c'est vous, m'sieu Omer ? répondit Herrnance qui n'essaya pas de cacher la joie que lui causait l'arrivée du nouveau venu. Vous avez déjà fini votre besogne aux Buttes ? q

-Oui, mam'zelle! 1 Fini, c'est une façon de parler. J'ai fini ma besogne du matin. Faudra voir pour le reste après déjeuner.

Alors, vous êtes libre ? 9

Oui, et, ma foi, tout à votre service, comme vous savez.

Eh bien voulez vous faire une petite course pour moi ? 1

Parbleu 1 trop heureux de pouvoir vous être utile à quelque chose. Que faut il faire ? `? Je voudrais que vous portiez ces deux bouquets rue de Crimée, elle montra les bouquets de noce qu'elle avait préparés on devait venir les chercher à neuf heures, et, comme il est déjà neuf heures et demie, je crains que le marié ne soit trop « bousculé». Ça l'obligera qu'on lui porte ces bouquets, l'en suis sûre.

J'y vais, mam'zelle, j'y vais! Donnez moi l'adresse. Vous avez raison, un jour de noces, on ne sait où donner de la tête.

Hermance écrivit l'adresse sur une carte qu'elle remit à son interlocuteur.

Vous en avez pour dix minutes, dit-elle. Le jeune homme prit les bouquets; regarda celui de la mariée, et soupira profondément, ce qui fit rire Hermance à gorge déployée.

Vous riez, sans cœur, vous riez

Dame, il y a de quoi 1 Vous ne vous

d'El-Héri au service restreint des voyageurs, bagages, chiens et marchandises de grande et petite vitesse, la Compagnie de Bône-Guelma soumet une proposition ayant pour objet:

1° D'appliquer à cette halte les tarifs généraux et spéciaux de grande et petite vitesse, en vigueur sur la ligne de Tunis à Ghardimaou;

2° De taxer sur la distance réelle. Les prix à percevoir de ou pour El-Héri seront calculés d'après les distances qui figurent au tableau inséré dans le recueil des tarifs.

La halte projetée sera exactement établie au kilomètre 56/440 et les distances d'application de ce point aux gares de Bordj-Toum et Medjez-el-Bab sont les suivantes

D'El-Héri à Bordj-Toum, 7 kilom.; Medjez-el-Bab, 9 kilom.

Le public pourra prendre connaissance, dans toutes les gares du réseau, ainsi qu'à l'Inspection principale de l'Exploitation, rue d'Angleterre, n° 12, à Tunis, des conditions dans lesquelles fonctionnera le service de la halte d'El-Héri. Nous apprenons que le sous-secrétaire d'Etat aux Postes et Télégraphes vient de conclure avec les grandes Compagnies de chemins de fer une convention portant création d'une nouvelle catégorie de colis postaux de 5 à 10 kilos. Il est probable, pour ne pas dire certain, que dès que le nouveau régime fonctionnera dans la Métropole, il sera appliqué à la Tunisie.

Certaines personnes prétendent mêler la personnalité de M. Advier aux récentes élections du Syndicat de Bizerte en affirmant que l'honorable Contrôleur civil a pesé de toute son action sur leur résultat.

Or, nous avons la preuve que M. Advier s'est tenu absolument en dehors de toutes les compétitions qui ont pu. se faire jour à cette occasion.

RHUMCHAUVET après chaque repas Voir nos petites annonces à la 4' page LE COMMERCE DES CARAVANES dans le Sud de la Tunisie

L'Officiel Tunisien publie des renseigneménts intéressants sur le mouvement commercial des caravanes dans le sud de la Régence. Il ne date, dit-il, que de quelques années seulement.

Avant notre arrivée en Tunisie, et même après l'établissement du Protectorat jusqu'en 1890, la frontière sud de la Tunisie, du côté de la Tripolitaine et du côté du Sahara, présentait une insécurité complète par suite de l'état de guerre régnant entre nos tribus tunisiennes, les Ouerghamma d'une part, et, d'autre part, les tribus tripolitaines et les tribus sahariennes.

Le commerce entre la Tunisie et la Tripolitaine se faisait exclusivement par mer. Le commerce avec le Sahara et les marchés de Rhat et Rhadamès était nul ou plutôt empruntait la voie détournée de Tripoli. Il n'en est plus de même aujourd'hui, la paix ayant été rétablie dans ces dernières années dans la région frontière et l'autorité du Gouvernement du Protectorat s'y faisant énergiquement sentir.

En 1892, les premières caravanes franchirent la frontière de deux parts, timidement, avec quelques chameaux et quelques centaines de francs de marchandises.

Aujourd'hui, ce commerce augmente très rapidement, ainsi que l'indiquent les chiffres ci-après, pour qu'il y ait intérêt à appeler sur son développement l'attention publique. Ces chiffres expriment des francs.

Importation Exportation

Septembre 1895 Fr. 10.039 50 9.29120 Octobre 10529 » 11.687 45 Novembre 3.963 39 7.5S3 13 Décembre 7.79380 10.973 72 Janvier 1896. 4.81710 7.780 » Février 9.580 40 8.672 75 Mars 10.735 25 4.372 » Avril 7.128 » 1.103 » Mai 2.01850 4.700 » Juin 2.697 » 9.398 90 Juillet 9.944 75 307 » Août 30.224 55 7.584 90 Septembre 30.043 84 2.709 40

Ces chiffres indiquent le commencement d'un mouvement intéressant. En réalité il est encore bien faible. En effet, pendant le 3"" trimestre de 1896, sur 70.213 francs d'importation, nous trouvons la répartition suivante

voyez pas, sans ça. Non, vous n'imaginez pas comme vous aviez une drôle de mine. Le jeune homme soupira derechef.

Ah I quand pourrais-je vous offrir, moi aussi, un bouquet nuptial. plus beau que celui-là?

Bon 1 Je vous conseille de débiner ma marchandise 1

A Dieu ne plaise Je veux dire que c'est un bouquet de 10 francs; vous en donnez pour l'argent, quoi! Moi, je vous offrirai. -Vous vous trompez, le bouquet vaut 6 francs, 12 francs les deux; c'est la somme que vous aurez à recevoir. Allons dépêchezvous vous devriez déjà être revenu. Je cours.

Revenez vite. Je vous invite à déjeuner. J'ai quelque chose à vous dire.

Vraiment! Quoi donc?

Voulez-vous porter mes bouquets, oui ou non ? `~

Je cours.

Le jeune homme sortit, et, dehors, il prit sa course et disparut bientôt.

C'était Omer Bertrand, jardinier de la ville de Paris, spécialement occupé au parc des Buttes Chaumont, fils de Paul Bertrand, également jardinier au parc et ancien ami d'Oscar Ladrey, le père de Mlle Herrnance. Orner Bertrand, libéré du service militaire après un congé, était maintenant seul au monde.

Son père et sa mère étaient morts pendant qu'il était au régiment.

Omer et Hermance se connaissaient depuis douze ans et Hermance était la promise d'Omer.

Ils s'adoraient.

Omer attendait avec impatience qu'Hermance voulût bien fixer enfin la date de leur mariage.

(A suivre.)


Orge. 6

B)e. 70

Natron. Õ

Chameaux. 10

Huile 2

Essences. i

Peaux. 2

Divers.4 fi

i00

Pendant la même période, l'exportation n'a été que de 10.601 francs répartis comme suit;

Cotonnades. 6

Sucre. 3

Blé. 4

Huite. 24

Bougies. 1

Haoulis 4

EtofTesdiverses. 40

Savon. i

Moutons et chèvres. 12

Divers. 5

100

II sera curieux de suivre ce mouvement. UN PRÉSENT DU TSAR

Voici des renseignements sur une cloche offerte par le tsar à l'église Saint-Jean-l'Evangéliste, de Châtellerault.

On sait que M. le chanoine Guérin, curé du faubourg de Châtellerault sur lequel est édifiée la manufacture d'armes, recevant à diner la mission russe, après la fabrication des cinq cent mille fusils destinés à l'armée russe, fut invité par M. le colonel Sokerine à formuler un désir qui serait transmis au tsar. M. le curé Guérin, déclinant pour lui personnellement l'offre gracieuse qui lui était faite, exprima le désir de recevoir simplement une cloche pour son église.

Le colonel prit bonne note du vœu exprimé, qui fut communiqué à l'empereur de Russie. L'affaire entra dans la voie diplomatique, où elle fit un stage d'un certain nombre de mois.

Aujourd'hui,la cloche est prête à partir. Entièrement recouverte d'argent, cette cloche, qui pèse douze cent cinquante kilogrammes, porte, nous l'avons déjà dit, l'inscription suivante en lettres d'or « Elle sonnera a la Paix et la Fraternité des Peuples. » Au-dessus du texte, se détachent quatre médaillons en relief, d'or également, représentant Alexandre III, M. Carnot, Nicolas II et M. Félix Faure, les deux empereurs et les deux Présidents qui ont fait l'alliance francorusse.

Au lendemain des télégrammes échangés à l'occasion du Nouvel An,entre Saint-Pétersbourg et Paris, l'envoi du tsar à l'église de Châtellerault prend un caractère qui n'échap- pera à personne.

Il est une preuve de plus des liens d'amitié étroite qui unissent les deux nations.

La cloche arrivera à Châtellerault vers le 22 janvier, c'est-à-dire dans le courant de la semaine.

Les habitants de la ville se préparent à fêter sa réception par une manifestation digne des sentiments élevés qui ont guidé le tsar en cette occasion.

LE TESTAMENT D'ALFRED NOBEL Voici la traduction du testament de l'illustre ingénieur suédois, mort récemment.

Nous donnons cette traduction parce que, comme le verront nos lecteurs, ce testament intéresse tout le monde.

Dans ce testament donc, daté de Paris, 27 novembre 1895, M. Nobel lègue trois millions de francs à sa famille et continue ainsi « Il sera disposé du reste de ma fortune « de la façon suivante

« Quand le capital aura été réalisé par les « exécuteurs du testament et placé en des « valeurs sûres, il formera un fonds dont les « intérêts seront distribués annuellement « comme prix à ceux qui, l'année précédente, « auront été les plus utiles à l'humanité. « Les intérô's seront partagés en cinq par« ties égales, savoir

« 1" Une part à celui qui aura fait la plus « grande découverte dans les sciences pby« sico-mathématiques;

« 2' Une part à celui qui aura fait la plus « grande découverte dans la chimie;

« 3' Une part à celui qui aura fait la plus « grande découverte dans les sciences de la « physiologie ou de la médecine. »

« 4° Une part à celui qui, en matière de lit« térature, aura produit l'oeuvre la plus re« marquable en sens idéaliste;

« 5° Une part à celui qui aura travaillé le « plus ou le mieux pour la fraternité entre « les peuples et pour la suppression ou la di« minution des armées, ainsi que pour la pro« pagande de congrès de paix (l'arbitrage « universel).

« Les prix de physique, mathématiques et « chimie seront distribués par l'Académie « des Sciences suédoises; les prix de physio« logie et de médecins, par Carolinslca insti« tutet, de Stockholm les prix de littérature, « par l'Académie de Stockholm, et les prix « pour la propagande de la paix universelle « par cinq personnes qui seront désignées « par le Storthing norvégien de Christiana. « C'est ma volonté expresse que, dans la « distribution de ces prix, la question des « nationalités doit être écartée, de sorte que « ce soit la personne la plus digne qui en «profite, qu'elle soit Scandinave ou non. » On ne connait pas encore exactement le chiffre de la colossale fortune du testataire. On estime toutefois que la part de cette fortune, destinée aux œuvres dont nous venons de parler, atteint cinquante millions de francs.

Ce capital, placé à 3 produira donc une rente annuelle de un million trois cent mille francs à distribuer tous lés ans, par fractions de 250.000 à 300.000 francs chacune.

Il était difficile, on en conviendra, de faire un plus noble et meilleur usage d'une immense fortune, acquise d'ailleurs par un labeur acharné, que ne le fait, dans ces legs, Alfred Nobel.

CORRESPONDANCE Sir, le 17 janvier i897.

A Monsieur le Directeur de la Dépêche Tunisienne.

Je lis dans votre numéro du 15 janvier courant un entrefilet me concernant et contenant deux allégations inexactes ou, pour le moins, incomplètes.

Vous dites qu'aux élections du Syndicat de Bizerte, je n'ai pu réunir que vingt cinq voix sur soixante quatre votants. Bien peu énergiques ont été les efforts que j'ai faits pour être élu j'avais, en effet, déclaré que je ne me présenterais pas, et, avant le scrutin de bal- lottage, où il n'y avait plus qu'une quarantaine de votants, et non soixante-quatre, j'ai pris la parole en réunion publique pour décliner officiellement toute candidature. Mal-

gré ce refus préalable, j'ai été élu par vingtcinq voix, et je ne me suis décidé à accepter que sur l'insistance de presque tous les présents.

D'autre part, vous rappelez, à juste titre, que j'ai pris l'engagement de réclamer la création d'une Chambre Mixte de Commerce et d'Agriculture pour Bizerte et de venir me représenter devant mes électeurs si notre ville n'obtenait pas cette satisfaction. Pour compléter cette affirmation, il serait bon d'ajouter que je devais, le cas échéant, démissionner au prochain renouvellement de notre Chambre, c'est-à-dire au bout de deux ans. Cette rectification, que tous ceux qui ont assisté à cette réunion ont déjà faite dans leur esprit, modifie singulièrement la portée de votre entrefilet.

Fidèle, du reste, à mon engagement, j'ai entretenu M. le Résident Général de cette création, dont vous aviez apporté la promesse dans la réunion que vous rappelez, et il m'a répondu qu'à son sens cette question devrait être traitée au moment du renouvellement des Chambres élues.

Quant à l'appréciation qui complète votre entrefilet, vous me permettez de penser qu'en l'espèce, la seule utile est celle de mes électeurs qui, en leur temps, rendront sur moi leur verdict souverain.

Je ne crois pas avoir besoin d'insister pour obtenir de vous l'insertion de cette rectification, en vertu de mon droit de réponse, dans votre plus prochain numéro.

Veuillez agréer, etc. Louis PELLETIER.

Nous recevons la lettre suivante

Tunis, le 18 janvier 1897.

A Monsieur le Directeur de la Dépêche Tunisienne.

En réponse au défi que me lance M. Bordigoni, champion marseillais, je relève le défi dans les conditions suivantes

Distance dix kilomètres; enjeu de 1C0 francs, déposés avant mardi soir 19 courant, chez M. Vincent, et nombre égal d'entraineurs.

Le match sera couru le 7 février, à la Villa des Fleurs.

En même temps,je courrai le Brassard Tunisien que détient Delmas.

Veuillez agréer, etc,

V. CHAVANNES, champion tunisien,.

Tunis, le 18 janvier 1897.

MONSIEUR LE DIRECTEUR,

de la Dépêche Tunisienne,

Connaissant votre courtoisie habituelle, nous venons vous prier de vouloir bien insérer dans votre estimable journal le compte rendu du produit des fêtes de bienfaisance et des souscriptions publiques faites au profit de la troupe italienne Checcucci-Ducci, victime de l'incendie du théâtre Politeama Tunisino.

Recette de la soirée donnée au Théâtre municipal, par les soins de M. Donchet 1.304 fr. 50, moins les frais divers

pour ladite soirée de 89 fr. FR. 1.215 50 Produit du concert suivi de bal donné

kldJuvenesCarlhaginis: 1.519 f. 15,

moins les frais de 211 fr. 15. 1.308 » Produit des souscriptions:

Bar Stefanini, 132 fr. 95; Société Mililari in congedo, 15 fr. 50; So-

ciété Garibaldini, 6 fr. 50; Phar-

macie Provenzal, 22 francs; Phar-

macie Brignone, 10 francs; Bar

Greco Michele, 22 francs; MM. Pa-

via et Morana, 38 fr. 05; Société

Operaia italiana, 20 francs. To-

tal 267 francs moins 36 fr. 20 de

frais ̃ 230 80 Total des recettes Fr. 2.754 30

Le Comité a l'honneur de remercier chaleureusement MM. le Consul général d'Italie et le Ministre Résident Général, M. Donchet et sa troupe; les Sociétés Juvenes Carthaginis, Stella d'Italia, l'Estudiantina, la Chorale, La Valette, et MM. les Directeurs de la Dépêche Tunisienne de l'Umone, du Protectorat, qui ont bien voulu contribuer à cette œuvre de bienfaisance.

Le Comité se croit un devoir de se désintéresser complètement de la soirée donnée par M. Jean Galano; celui-ci ayant refusé le patronage dudit Comité.

Veuillez sgiéer, M. le Directeur, avec nos remerciements, les hommages de notre respect*. Pour le Comité, Le Président, D' L. MORPURGO.

Chronique Locale NOS VISITEURS

Grand-Hôtel. MM. Sattier, Altazin, Epailly, Blow, Frette, le capitaine Tickell, Weil, Barrèro, Cornvell, M. et Mme comte Menébréa, marquis de Val-Dora, Mme Retmas, Mme Smith, M. et Mme Chambard, M. et Mme Gasquet.

DATTES. Colis postaux domicile, 3 kil. 4 fr. 50; 5 kil. 6 fr. 50; Maudarines, 5 kil., 5 fr. 75. Dattes et Mandarines. 5 kil., 6 fr. 50. Oranges sanguines, 5 kil. 4 fr, 50. -Citrons, 6 kil., 3 fr. 50. A.Bonnbnfant, 10, rue d'Italie, Tunis, maison Nadal.

nouvelles maritimes. Le mouvement des navires dans le port de Tunis a élé avant-hier et hier de huit vapeurs et trois voiliers, entrées et sorties comprises. Aux arrivées: l'Isaac Pèreire, de Marseille, avec 508 tonnes et 29 passagers VAiosArtemios, de Marseille, avec 428 tonnes de bois et soufre pour MM. Deville et Compagnie le Milton, de Cardiff, avec 1.500 tonnes de charbon pour la Compagnie du B.-G.; le Félix-Touache, de Sousse, avec 10 tonnes, 22 passagers civils et 15 militaires l'India, de Sousse, avec 6 tonnes et 45 passagers; le Saint- Joseph- de- Tabarka, avec 80 tonnes de traverses pour la Compagnie du B.-G.; ce petit vapeur a été obligé de quitter le port sans avoir complété son chargement à cause du mauvais temps; la balaneelle Marguerite, de Bône et Bizerte, avec 23 tonnes de diverses marchandises.

Aux départs le Lady Devonshire, pour Malte, avec 7 tonnes; Y Isaac- Pèreire, pour Malte, avec une tonne, 30 passagers et 3 chevaux le Tafna,pour Sousse, avec 54 tonnes, 19 passagers civils et 22 militaires le Corréale 11, pour Messine, avec 68tonnes d'écorces de liège.

OCULISTE –M. le docteur CIRINCIONE, professeur agrégé à l'Université de Naples pour les maladies des yeux, reçoit rue Zarkoun,n°l. Bedressement des yeux louches.

Société Française de Bienfaisance. Le Comité de la Société Française de Bienfaisance a fixé au dimanche 24 janvier 1897, à neuf heures et demie du matin, salle de la Municipalité, les élections générales annuelles du Bureau et du Comité.

Seront seuls admis à voter les membres

de la Société en règle avec la caisse au 31 décembre 1896.

M. A. GASTAUD, chirurgien-dentiste, professeur de prothèse dentaire, rue d'Italie, 22. A Bab-lléoua. L'Administration des Contributions diverses fait construire à la porte Bab-Aleoua un pont bascule destiné à peser les charrettes qui se présentent à l'octroi.

Cette décision sera vivement appréciée des nombreux intéressés, qui se trouvaient dans i'obligation, en cas de contestation, de décharger leur véhicule et de procéder à des opérations de pesage longues et ennuyeuses sur une bascule de petite portée.

Le pont bascule doit servir exclusivement à l'usage des Contributions diverses, les particuliers qui voudront peser leurs charrettes devront, comme par le passé, se rendre au pont bascule des abattoirs.

Pierre LESCOT, Chirurgien-Dentiste place de la Résidence (entrée rue de Rome). Consultations de 9 à 11 heures et de 2 à 4 heures.

Société des Auelens Combattants de lSÏC-ï'l. La Société des Anciens Combattants de 1870-71, réunie en assemblée générale, a procédé, samedi 16 courant, au renouvellement de son Bureau pour l'année 1897.

Ont été élus

Président, M. Guillemin, président sortant vice-président, M. Cardi,en remplacement de M. Bei. oit, démissionnaire; trésorier, M. David secrétaire, M. Brunel; commissaires, MM. Charlet et Boury; porte-drapeau, M. Douanneau.

AVIS. –A dater du 16 janvier 1897, le Cabinet de Me Ligenschenck. avocat, est transféré rue AlDjazira, 10 (maison Bessis).

Ont été arrêtés

1* Le nommé Mohamed ben Salah, Tunisien, 19 ans, portefaix, demeurant rue SidiSoltane,n° 4,inculpé de coups volontaires sur la personne du sieur Piémontese Salvatore, Italien, 40 ans, entrepreneur de travaux publics, domicilié rue Malta-Srira, n* 21; 2° Abdallah bel IladjSliman ben Ali, Tunisien, 27 ans, cafetier, rue El-Kaâdine, pour tentative de vol de bois au préjudice d'un autre Tunisien;

3° Le nommé Allalah ben Hassen Djaceur, Tunisien, inculpé d'abus de confiance au préjudice du sieur Mohamed Bourian, Tunisien, journalier, domicilié souk Attarine;

4° Un Européen et trois indigènes tunisiens inculpés d'ivresse publique.

Types et Vues de la Tunisie, chez M Albert, photographe, au fond de la Salle des Dépêches. (La Maison bien connue n'a ni courtiers ni guides). Toujours nos cochers. Vendredi, vers midi, rue des Maltais, en face le Café Licari, la nommée Oliveri Vitta, Italienne, âgée de 80 ans, sans profession, demeurant rue de l'Eglise, a été renversée et contusionnée à la tête par une charrette conduite par un charretier inconnu qui est activement recherché. La femme blessée a été transportée à l'hôpital italien,oùelle est morte hier. Appartement à louer (750 francs par an), 7, rue de Belgique, au premier étage, 4 pièces, cuisine et chambre de débarras. S'adresser au Bureau du Journal.

Réclamation. Dimanche soir, le train de cinq heures est parti de Hammam-Lif pour Tunis bondé de voyageurs. Soixante ouvriers de la Compagnie Bône Guelma sont montés à la halte du pont de l'Oued-Miliane, ce qui fait qu'à son arrivée à Maxula-Radès, ûù se trouvaient une centaine de voyageurs, ces derniers n'ont pu trouver place que sur les galeries et dans les fourgons destinés aux bagages à Mégrine et au Djebel-Djeloud d'autres voyageurs ont eu à subir le même désagrément.

Le train est enfin arrivé à Tunis avec vingt minutes de retard. Pour un parcours de dixsepL kilomètres, c'est excessif.

Si le fait ne s'était produit que dimanche dernier, on aurait pu croire à un concours de circonstances anormales, mais il n'en est rien, il se reproduit presque tous les diman ches, et cela fatalement puisque le nombre des voitures composant le train de cinq heures n'est généralement pas augmenté, alors cependant que ce train ramène presque tous ks voyageurs qui ont quitté Tunis le samedi soir ainsi que par les trains du matin et de l'après-midi du dimanche.

Nous espérons que des mesures seront prises pour éviter que l'état de choses que nous venons de signaler se perpétue. Et, puisque nous nous adressons à la Corn pagure Bône Guelma, nous ne lui cacherons pas que les intéressés trouvent que les travaux de constructian de la gare de MaxulaRadès ne commencent pas vite. Si on continue à perdre du temps, la saison des bains nous verra encore sans gare.

On demande à louer un appartement (de 600 francs par an), de 4 pièces et cuisine dans quartier r européen ou dans maison arabe avoisinaut la Porte de France. S'adresser au Bureau du Journal. Etat civil des 17 et 18 janvier. Naissances Blanche-Marie Terramorsi. Française; Pauline-Aurélie-Catherine Caffaratti, italienne.

Décès. Européens Isacco-Carlo Montefiora, Italien, 20 jours; Giuseppe Lo Presti, Italien, 59 ans; Margherita Manuguerra, Italienne, 57 ans;Giacorno Salsedo, Italien, 42 ans; Nunzia Ciravolo, Italienne, 6 ans BerlheTarditï, Française, 30 ans; VitaOlivieri, Italienne, 80 ans.

Musulmans 20; Israélites indigènes 2.

Très prochainement ouverture de l'HOTELRESTAURANT CONTINENTAL, rue AlDjazira, n" 6. Borget et Fouque, propriétaires. Cuisine française, service soigué .Cet établissement est recommandé à MM. les Voyageurs et Touristes par sa situation au centre de la ville et des affaires et par son confortable. Prix modérés.

P_

Tribunal Correctionnel Audience du 15 janvier 1897

Président M. Fabry.

Juges MM. Boudet et Appleton

Ministèie public: M. Vial.

Juliano Giuseppe, Ilalien, terrassier, en Tunisie depuis quatre mois, n'a guère travaillé depuis son arrivée; aussi, comme il faut cependant manger pour vivre, il a filouté des aliments chez un gargotier arabe. Il explique, il est vrai, qu'il avait une pièce de un franc et qu'il l'a perdue, sa poche étant percée. Hélas! en regardant les vêtements de Juliano, on s'aperçoit qu'il a autre chose de percé que sa poche.

Le Tribunal le condamne à quinze jours de prison et 1G francs d'amende.

Tomint lli Giaco mo une brute, (jai assomme un pauvre cheval, le roue de coups, etquand un agent portant le n" 96, et nous le signalons à

la sympathie générale, lui fait de trop justes représentations sur sa conduite de bête sans raison, lui répond par des insultes et des menaces.

Il en est quitte pour dix jours d'emprisonnement et 5 francs d'amende.

Mahmoud ben Saïd ben Daoui, Djerbien, 1 déjà condamné pour vol, est en récidive, on < l'a pris en flagrant délit de vol de carreaux, j au préjudice de M. Maurice Lambert. Six mois de prison. j Cèpe Concetta, femme Martineau, a trouvé trop violent le procédé d'un agent qui frappait, pour les séparer, ses deux chiens qui se bat- taient et le lui a fait observer. L'agent, faisant du zèle, a répondu à l'ob- servation, en demandant à cette femme son nom pour lui dresser contravention. M" Martineau n'a pas entendu de cette oreille et a envoyé pro.iiener le demandeur. Inde irœ et la citation qui amène aujourd'hui en correctionnelle la pauvre femme.

Cela nous vaut une lutte d'éloquence entre M.Vial et M' de Guidi; c'est ce qu'il y a de plus intéressant dans cette affaire.

M" Martineau s'en tire avec le minimum de la peine 16 francs d'amende.

Lakdar ben Diffala, charretier, poursuivi pour rébellion à l'agent qui, conformément aux règlements municipaux, voulait l'obliger à descendre de son araba et à la conduire à pied. Dix jours de prison.

Berrebi David et Pinas Berrebi, deux frères, Israélites tunisiens, associés dans un commerce d'épicerie et droguerie, ont joué au petit jeu dd la liquidation judiciaire. C'est un jeu très connu à Tunis. On offre 30 ou 40% aux créanciers; on fait peu ou point honneur à ces engagements et on se remet en liquidation en offrant,cette fois,3 ou 4 /Si les créanciers acceptent, le tour est joué.Trois ou qua t re opérations semblales et l'avenir est assuré. Nature lement pour jouer à ce jeu, il ne faut pas avoir de livres; ce serait gênant. Les Berrebi n'en ont.pas.

Mais le petit jeu a mal tourné pour eux et les voilà sur le banc de la Correctionnelle. M' Ben Attir, qui les défend, débute ainsi: « Messieurs, l'affaire pour laquelle j'ai l'hon« neur de me présenter devant vous est ab« solument malheureuse. »

C'est notre avis. C'est aussi, ce qui est plus grave, l'avis du Tribunal,-qui, malgré la défense du sympathique avocat, condamne ses clients à deux mois de prison.

Rossignol Henri fait appel d'un jugement de simple police le condamnant à 3 francs d'amende.

Le jugement n'esi pas appelable d'après le Code l'appel est donc déclaré irrecevable Rossignol ne veut rien entendre, proteste et, sans le sang froid et la bienveillance de M. Fabry, pourrait ramasser un autre souvenir de son passage au prétoire.

Funaro Nicolas, en fuite, pour coups et b'essures sur la personne de sa femme, à laquelle il a porté un coup de couteau. C'est une bête dangereuse auquel le Tribunal inflige avec raison, un an de prison et dix ans d'interdiction de séjour. Ce condamné est déjà sous le coup d'une condamnation en Italie peut-être fera-t-il l'essai du nouveau traité d'extradition.

Saïd Flaia, Mohamed bel Boubeker, Mohamed Gamdou, Barka Mzabi, Hamdou Lourif, Msaïd Zouïlca et El Hadj Zibril, tous nègres du plus beau noir, sont accusés d'avoir conservé diverses avances qui leur ont été faites pour aller sur les chantiers de M. Pasquale Averso et de n'être pas allé travailler.

Il paraît, dit MI de Matteïs, que de pareils faits se produisent fréquemment, au plus grand dommage des entrepreneurs et que les Soudanais surtout sont très forts sur ce genre d'escroquerie.

Il y a dans ces faits, ajoute M. Vial, quelque chose de nature à troubler profondément l'ordrepublic et je n'hésite pas à réclamer, de mon côté, contre le3 inculpés, une sentence justement sévère.

A part Mohamed Gamdou qui ayant désintéressé M. Pasquale Averso, est renvoyé des fins de la poursuite, les autres nègres sont condamnés à six mois de prison et 25 francs d'amende chacun, conjointement à500 francs de dommages-intérêts.

CHRONIQUE RÉGIONALE DJERBA

13 janvier 1897. Hier matin, un chien, qui offrait tous les symptômes de la rage, parcourant les rues de Houmt-Souk, a été abattu par les soins de notre vigilante police. Toutes les mesures nécessaires ont été aussitôt prises pour éviter la contagion et une surveillance active est exercée sur les chiens qui pourraient avoir été mordus.

C'est avec peine que nous voyons partir M. Porte, notre sympathique receveur municipal, appelé à Kairouan.

Depuis qu'il était parmi nous, M. Porte avait su s'attirer l'estime et l'amitié de tous, par l'aménité de son caractère et sa complaisance.

Les vmux de ses nombreux et sincères amis l'accompagnent dans sa nouvelle résidence.

Spectacles et Concerts THÉATRE MUNICIPAL DE TUNIS

Direction G.-J. DONCHET

Mardi 19 janvier

LE FILS NATUREL comédie en cinq actes, dont un prologue

par Alexandre DUMAS fils

Interprétée par MM. Charny, Vouthier, Anselme, Dalbert, Cosset, Donval, Simon et Mmea Augusta Vallée, Fleury, Baittig, De Braine, Biron.

PHIX DES PLACES: Baignoires et loges de 6 places, 21 fr baignoires de 4 places, 14 fr.; loges de 4 places, 12 fr. 75 fauteuils. 3 fr. (militaires, i fr. 50); lra galerie, 2 fr. (militaires, 1 fr); parquet 1 fr. 50 (militaires, t fr.); parterre, 0 fr. 75 (militaires, 0 fr. 60); 2e galerie, 0 fr. 50 (militaires, 0 fr. 40).

En location, 0 fr. 15 en plus par place numérotée. FOLIES-BERGÈRE

Ce soir, continuation des grandes luttes homériques. Plusieurs lutlenrsel amateurs de profession ont relevé te défi du célèbre Gérardys.Le premier, Baptistin, le champion marseillais, a juré, pour toucher la prime de 500 francs, de faire toucher les épaules à terre de son rival Cette première lutte va passionner le Tout Tunis, car jamais spectacle ne sera plus émouvant. Que ceux qui n'ont pas encore vu les Noel's se hâtent. Tous les soirs c'est un succès triomphal pour ces pierrots abracadabrants, qui électrisent la salle dans le répertoire si drolatique du fameux auteur lyonnais Colonge.

Acclamation continuelle pour la diva Belmont et les deux divettes Moreno et Leblanc. Succès continuel de toute la troupe lyrique.

Au premier jour, première à Tunis de l'opérette Un Monsieur qui se jette par la fenêtre.

LES GROTESQUES Massacre fin de Siècle

au commencement de la rue Al-Djazira Nouveau spectacle désopilant

NOUVELLES COMMERCIALES Physionomie

des marchés du 18 janvier

Céréales et légumes secs. Notre carreau est bien approvisionné, surtout en orges les blés fléchissent légèrement, tandis que les orges se relèvent, peu de légumes secs; nous notons: 10 parties de blé de 96 à 1.680 kilos 16 parties d'orge de 52 à 3 500 kilos une partie de fèves une partie de maïs blanc (Daris) ot une partie de lin.

Bestiaux. Le marché est très animé, les opérations nombreuses et c'est plaisir a voir cette activité, les cours eux-mêmes semblent vouloir se raffermir. Noté bœufs amenés 80, vendus 69 dont 59 pour les abattoirs et 10 pour l'exportation; veaux amenés 140, vendus 85, dont 45 pour les abattoirs et 40 pour l'exportation moutons amenés 78, vendus 25 entrés aux abattoirs agneaux amenés 287. vendus 15b entrés aux abattoirs; chèvres amenées 48, vendues 16 entrées aux abattoirs chevreaux amenés 207, vendus 144 entrés aux abattoirs porcs amenés, vendus et entrés aux abattoirs 12 chevaux présentés et vendus 11 mulets présentés 4 non placés et ânes présentés 17, vendus 2.

Huiles. Les cours élevés de samedi dernier n'ont pas persisté, l'approvisionnement un peu plus abondant a ramené les cours à un taux raisonnable.

Peaux fra 'ches. Cours toujours très fermes. Peaux sèches. Un peu plus d'animation sur le marché, cours bien tenus, affaires assez actives. Dattes. Les dattes de toutes qualités continuent à arriver et les cours fléchisseni très sensiblement, affaires actives.

Marché de Tunis

iMIeraiariale du 18 janvier Céréales et légumes secs

Blé. 5 742 kil. de 20 f. 65 à U f 55 le q/m. Orge. i2 146 kil. de il f. 55 à 12 f.

Fèves. 360 kil à 13 f 5S.

Maïs blanc (duris). 3 700 kil. à 9 f. 80.

Pois chiches. -200 kil. à li f. 75.

Bestiaux

Bœufs ou vaches. 69 têtes, de 20 à 180 f.

Taureaux ou veaux. 85 têtes, de 16 f. à 55 f. Beliers ou brebis 25 têtes, de 4 f. 80 à 35 f. Agneaux. 156 têtes, de 4 f. à 13 f. 20

Boucs ou chèvres. 16 têtes, de 3 f. à 15 f. 60 Chevreaux 144 têtes, de 2 f. 40 à 8 f. 40.

Porcs. 12 têtes, de 20 f. à 32 f.

Chevaux. 11 têtes, de 8 f. à 12o f.

Anes. 2 têtes, de 8 f. à 24 f.

Huiles

Huile beldi. 4.405 kil., à 88 f. les 100 k.

Huile darb el ma (Sahel). 722 k. LOO, à 93 (. 50 Peaux fraîches

Peaux de bœufs. 600 kiL, de 40 à 44 f. les 100 kil. Peaux de moutons. 228 peaux, de 0 f. 50 à 3 f. l'une Peaux de chèvres. 12 peaux, de 0 f. 60 à 1 f. 70 l'une. Peaux sèches

Peaux de bœufs. 40 kil. de 100 f. à 120 f. le q/m. Peaux de moutons. 60 kil. de 70 f. à 80 f.

Peaux de chèvres. 80 kit. de 110 f. à 130 f. Laines en suint

Laines en toisons. 70 kil., de 80 f. à 95 f.

Latnts de déchets. 1C0 kil de 60 f. à 65 f. Laines manufacturées

Laine filée, i" qualité. 10 kil de 3 f. 80 à 5 f. le kilo. Laine filée 2' qualité. 77 kil. de 2 f. 40 à 3 fr. Laine cardée pour filature. 8 kil. de 2 f. 75 à 4 f. Bois et Charbons

Broussailles. 15 charges d'ânes de 0 f. 75 à 0 f. 95 l'une, Bois à brûler. 6 charrettes, de 11 f. à 15 f.

3 charges d'ânes de 1 f. 25 à 2 f. 10. Charbons de bois 132 sacs, de 3 f 10 à 4 f. 75. Dromadaires. 101 charges, de 11 f. 75 à 19 f. Soie

Soie grège. 28 kil., de 26 à 30 f.

Coton

Coton. 62 kil. de 1 f. 60 à 1 f. 80.

Pomme. de terre

Porto-Farina –5. 700 kil., de8 f. à 10 f. les 100 k. Dattes

Dattes deqla. 1.500 kil., de 45 f. à 68 f. le q/m. Ahgues. 1.K00 kil., de 18 f. à 20 f. les 100 kilos. Paille

Paille. 2.0:0 kil., de 3 f. 65 à 3 f. 80

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JEUDI 28 JANVIER 1897

à 2 heures précises, il sera procédé, sur place, à la VENTE

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES, PAR LOTS avec facilités de paiement

PALAIS HDSTAPHA BEH ISHAIL sis à TUNIS

rue du Pacha et impasse Garnouta

D'UNE MAISON sise impasse du Maçon, n° 4.

Le dernier enchérisseur sera déclaré adjudicataire. La vente sera définitive, aucune surenchère ne pouvant être faite.

Le prix d'adjudication sera payable, soit comptant, soit un tiers comptant et le solde dans un délai de deux ans, plus intérêts à 6% l'an.

L'acheteur aura la faculté, pour le paiement devant avoir lieu comptant, de se libérer en espèces ou en actions de la Société Foncière de Tunisie, entièrement libérées, chaque action étant prise pour cinq cents francs.

Les frais de mutation, de titres et les honoraires de M. le Conservateur de la Propriété Foncière seront à la charge de l'acheteur.

La vente aura lieu à deux heures précises, au PALAIS MUSTAPHA, rue du Pacha.

L'acheteur entrera immédiatement en possession de l'immeuble. Il devra respecter les baux en cours; mais il touchera les loyers à partir du jour de l'adjudication. Par contre, il acquittera les taxes municipales à dater du 1er janvier 1897.

PREMIER LOT

UNE CONSTRUCTION à simple rez-de-chaussée, située à Tunis, rue du Pacha, n° 71, et rue Sidi-Ibrahim, portant le n° 1 du plan.

Cette construction est melk et immatriculée sous le n° 1343 de la Gonservation Foncière. Sa superficie est de 556 mètres carrés. Mise à prix 5.000 fr. DEUXIÈME LOT

UN SUPERBE PALAIS situé à Tunis, rue du Pacha n° 84, et impasse du Sabre, portant le n° 2 du plan.

Il est rnelk et immatriculé sous le n° 1313 de la Conservation Foncière. Sa superficie est de 1.136 mètres carrés.

Ce palais, ancien harem de Mustapha ben Ismaïl, est en bon état; il comprend un magnifique patio et un grand nombre de pièces richement décorées.

Mise à prix 20.000 fr. TROISIÈME LOT

UN TERRAIN A BATIR situé à Tunis, sur une rue pivée donnant rue du Pacha et impasse du Sabre, portant le n° 3 du plan. Il est melk et immatriculé sous le n° 1313 de la Conservation

MINISTÈRE DE LA GUERRE Le jeudi 18 féyiier 1897,à à deux heures de l'açrès-midi, dans l'nne des salles de l'Intendance militaire (Ht tel des Invalides, corridor d'Arles), à Paris, il sera procédé à l'adjudication publique, au rabais, sur soumissions cachetées, de l'entrel,rise de la fouruturc des

Effets de coiffure et de grand équipaiiiiit nécessaires au 1" arrondissemer,t; J'

Effets et toiffure, degrand équipement et chaussures néces* aires au 2e et 5° arrondhstments; J'

Chaussures destinées aux troupes de l'Algérie et de la Tunisie (13' arrondissement),

pendant la période du 1er mai 1897 au 31 décembre 1897.

Les entreprises seront régies par le cahier des charges du 11 juillet 1893 (édition 1899).

Les demandes d'admission à soumissionner, accompagnées des pièces exigées, devront parvenir au Sous-Intendant militaire chargé du service de l'habillement, à Paris, Hôtel des Invalides, corridor d'Avignon, n° 18, an plus tard le 30 janvier 1897, avant quatre heures du soir.

Pour tous autres renseignements, s'adresser à la 3e Sous-Intendance militaire de Tunis. 233? AVIS

M. Eliaou l!OCCARA,qui perdit son épouse le 7 novembre 1896, introuvable chez lui, est invité à passer à l'Imprimerie Rapide. L'AIGLE Compagnie anonyme d'assurances contre l'incendie

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Pour les renseignements, s'adresser.de 8 à 10 heures du matin, à M. II. Vérel,9,rue de Danemark. 23C&

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Foncière. Sa superficie est de 295 mètres carrés.

Mise à prix 1.000 fr. QUATRIÈME LOT

UN TERRAIN A BATIR situé à Tunis, rue du Pacha et sur une rue privée donnant rue du Pacha, portant le n° 4 du plan.

Il est me k et immatriculé sous le n° 1313 de la Conservation Foncière. Sa superficie est de 875 mètres carrés.

La façade sur la rue du Pacha est de 28 mètres environ.

Il existe sur ce terrain une petite construction qui est comprise dans la vente.

Mise à prix: 5.000 fr. CINQUIÈME LOT

UNE CONSTRUCTION à simple rez-de-chaussée, située à Tunis, à l'angle de la rue du Pacha et de l'impasse Garnouta, portant le n° 5 du plan.

Cette construction est melk et immatriculée sous le n° 1343 de la Conservation Foncière. Sa superficie est de 828 mètres carrés. Mise à prix 5.000 fr. SIXIÈME LOT

UN VASTE PALAIS situé à Tunis, impasse Garnouta, impasse du Sabre et sur une rue privée donnant rue du Pacha, portantle n° 6 du plan.

Il est melk et immatriculé sous le n° 1343 de la Conservation Foncière. Sa superficie est de 1.682 mètres carrés.

Ce palais, anciennement habité par Mustapha ben Ismaïl, est en bon état; 11 comprend une belle construction, composée d'un rezde-chaussée et de deux étages, comprenant de très beaux appartements richement décorés, un beau jardin planté d'orangers, citronniers et arbustes divers, des dépendances, écuries et remises. Mise à prix 20.000 fr. SEPTIÈME LOT

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Etude de Me G. VIGNALE, avocat-défenseur près le Tribunal civil de première instance de Tunis, y demeurant, 34, rue de l'Ancienne-Douane.

VENTE

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES SUR SAISIE IMMOBILIÈRE

ensuite (le surenchère dit sixième en cinq lots

DE

a p Alt~ELLE~

DE TERRE

sises au lieu dit RAFRAF canton de Bizerte

L'adjudication aura lieu le mercredi trois février mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, à une heure et demie de relevée, en l'audience des criées du Tribunal civil de première instance de Tunis, séant au Palais de Justice de ladite ville, ancien palais Khéreddine.

On fait- savoir à tous ceux à qu'il appartiendra

Qu'en vertu et exécution d'un jugement rendu par défaut par monsieur le Juge de Paix du canton de Bizerte, le dix-huit juin mil huit cent quatre-vingt-seize, ayant statué en matière civile, signifié avec commandement tendant à saisie immobilière, suivant exploit du ministère de monsieur Meysonnasse, huissier à Bizerte, en date du deux juillet mil huit cent quatre-vingt-seize;

Et à la requête de messieurs Joseph-Carmelo Licari et ManuelCarmelo Licari, négociants associés, demeurant à Tunis, ayant Me G. Vignale pour avocat-défenseur,qu'ils constituent et qui occupera pour eux sur la présente vente et ses poursuites;

Contre

1° La dame Amenat bent El Hadj Mohamed ben Mustapha Nouïra, épouse de M'hamed ben Mohamed Eddib,avec lequel elle demeure à Rafraf

2" Ledit M'hamed ben Mohamed Eddib, propriétaire, demeurant également à Rafraf;

Ce dernier,

« Pris tant en son nom « personnel que pour la va« lidité de la procédure à « l'égard de son épouse sus« nommée »,

Paities saisies, n'ayant pas constitué défenseur,

Il a été procédé à l'audience des criées du mercredi six janvier mil huit cent quatre-vingtdix-sept à l'adjudication des cinq parcelles de terre saisies;

Mais, par acte du greffe en date du treize janvier mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, le sieur Ali Berrechid, propriétaire, demeurant à Tunis, sous la constitution de Me Ch. Piétri, avocatdéfenseur, a surenchéri du sixième le prix de la première adjudication,

En conséquence, il sera procédé, le mercredi trois février mil huit cent quatre-vingt-dixsept, à une heure et demie de relevée, à l'audience des criées du Tribunal civil de première instance de Tunis, séant au Palais de Justice de ladite ville, ancien palais Khéreddine, à la vente aux enchères publiques, sur saisie immobilière, en suite de surenchère du sixième, au plus offrant et dernier enchéri sseur,età l'extinction des feux, en cinq lots, des immeubles ci-après désignés DÉSIGNATION

des biens a vendre

PREMIER LOT

UNE PARCELLE DE TERRAIN sise au quartier Sounine, à Rafraf, près Bizerte.

Cette parcelle est complantée de seize pieds de grenadier, trois pieds d'oranger, un pied de poirier.

Cette parcelle est limitée:

Au nord, par Amor ben Hadj

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Etude de Me A. GUEYDAN, avocat-défenseur près le Tribunal civil de première instance de Tunis, y demeurant, 11, rue d'Angleterre.

AVIS

Suivant acte sous seings privés en date du quatorze janvier mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, monsieur Henri Bouchcrand. cafetier, a vendu à messieurs H et G. de Vésine et Cic, demeurant à Tunis, rue d'Espagne, numéro 22, le fonds de commerce qu'il exploitc à Tunis, avenue do France, connu sous lt; nom de Cafv Glacier.

Faire les oppositions, s'il y a lieu, dans la huitaine, entre les mains de messieurs H. et G. de Vésine.

Pour extrait:

(Signé) A. GUEYDAN.

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Le public est avisé que l'adjudi- I cation de l'enzel de l'enchir Bou Cherik (Contrôle de Grombalia), aura lieu le 28 janvier courant, au Tribunal du Chaâra.

Mise à prix 3.500 fr.

Pour tous renseignements, s'adresser à l'Administration des Habous. anus

Mohamed et son frère

A l'est, par M'ahmed el Nouira; Au sud, par lesdits Amor ben Hadj Mohamed et son frère; Et à l'ouest, par les mêmes. Sa contenance est d'environ cent quarante mètres carrés. DEUXIÈME LOT

UNE AUTRE PARCELLE sise également au quartier Sounine et à Rafraf.

Cette parcelle est complantée de vigne.

Elle est limitée

Au sud, par Amor ben Hadj Mohamed

A l'est, par Hadj Mustapha el Nouira

Au nord, par Mohamed el Nouira;

Et à l'ouest, par Amor ben Hadj Mohamed et son frère.

Sa contenance est d'environ trois cent soixante-dix mètres carrés.

TROISIÈME LOT

UNE AUTRE PARCELLE également sise au quartier Sounine et à Rafraf.

Cette parcelle est complantée de vigne et figuiers.

Elle est limitée:

Au nord, par Mohamed el Nouira;

Au sud, à l'est et à l'ouest, par Amor ben Mohamed et son frère. Sa contenance est d'environ quatre cent quatre-vingts mètres carrés.

QUATRIÈME LOT

UNE AUTRE PARCELLE D'i TERRE NUE sise au quartier Ettel, Rafraf.

Cette parcelle est limitée

Au sud, par Hadj Amor ben Selem Halloua;

A l'est, par un ravin;

Au nord, par Amor et Mohamed Nouira

Et à l'ouest, par M'ahmed Nouira.

Sa contenance est d'environ six cent vingt-cinq mètres carrés. CINQUIÈME LOT

UNE AUTRE PARCELLE sise au quartier Kara-el-Arfa, à Rafra f.

Cette parcelle est complantée de vigne et caroubiers et est limitée

Au sud, par M'ahmed Chaban A l'est, par Hadj Amor Salem Halloua;

Au nord, par M'ahmed M'rat; Et à l'ouest, par Hadj Mustapha et M'ahmed Nouira.

Sa contenance est d'environ mille deux cent cinquante mètres carrés.

Les cinq parcelles sus-désignées sont situées à environ un kilomètre du village de ltafraf et à environ cent cinquante mètres du rivage de la mer.

Ces terrains sont propriété melk.

MISES A PRIX

Outre les charges, clauses et conditions insérées au cahier des charges dressé par Me Vignale, défenseur soussigné, pour parvenir à la vente, et déposé au greffe du Tribunal civil de première instance de Tunis, les enchères seront reçues sur les mises à prix suivantes, savoir

Pour le premier lot,

sur la mise à prix de la

somme de soixante (i(\ francs, ci.FR. uvp Pour le deuxième lot,

sur celle de soixante- £A francs, ci Vf" Pour le troisième lot,

sur celle de soixante £ifi francs, ci Pour le quatrième lot,

sur celle de soixante fïfi francs, ci "v Pour le cinquième lot,

sur celle de cent soixan- Ji K te-cinq francs, ci. Les frais de poursuite, ceux de vente et la remise proportionnelle en sus.

Fait et rédigé à Tunis, par le défenseur soussigné, le quinze janvier mil huit cent quatrevingt-dix-sept.

Le Dr'enseur poursrtiunnt,

(Signé) VIGNALE.

Pour plus amples renseignements, s adresser

1" En l'étude de Me G. Vignale, avocat-défenseur, 34, rue de l'Ancienne-Douane

2° Et, pour prendre connaissance du cahier des charges, au greffe du Tribunal civil de première instance de Tunis, où il est déposé.

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L'enregistrement des bagages a lieu à Tunis-Port et cesse une fcenra avant celle tixée pour le départ. ne ceure

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