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Titre : La Dépêche tunisienne

Éditeur : [s.n.] (Tunis)

Date d'édition : 1896-06-13

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32756164v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 4558

Description : 13 juin 1896

Description : 1896/06/13 (Numéro 2190).

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat français

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k579109w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/04/2008

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GI 1

M& Ép;bip de FAgence Havas et de nos Correspondants particuliers.

BOURSE DE MARSEILLE (COMMERCE)

Marseille, 12 juin, 6 h. s.

La Bourse de commerce était fermée aujourd'hui.

BOURSE DE PARIS

Paris, 12 juin, 4 h. s.

~-Y~- –t- ~=ST –f~- –&K.

cours DE5 VALElIIIS COURS

précédents DESIGNATION DES VALEURS h jolr

RENTES FRANÇAISES

101 62 j • perpétuel, cours d'ouverture tOI 67 10167 cour» de ciôiare. 10165 100 30 3 amortissable, coars d'caverlaie 100 80 100 4 5 ..I coura clôtnre. «00 60 Î2« 22 3 J/* */t. cour» d'ouverture Joi 65 10470 cours de clôture 104 61 RENTES ÉTRANGÈRES

89 3fî Italienne, cours de clôture 89 25 68 40 Espajjne-extérieure,cours de ciôtute 50 103 65 Russe 1889 103 60 manq. Portugaise *6 90 21 40 Turque «1 40 ACTIONS (clôture du comptant)

manq. Banque de France ,> manq. 680 » Crédit Foncier de France 679 » B79 » Comptoir Nat1 d'Escompte de Paris t8i » 788 » Crédit Lyonnais 785 » 683 » Banque Ottomane. 588 » 410 » » Banque Transatlantique mauq. 890 » Banque d'Algérie 600 » 4ï3 » Crédit Foncier et Agricole d'Algérie 4?0 » 615 » Compagnie Algérienne 645 » 330 » Compagnie GénéraleTransaUaBtiqne 3 4 » manq. Suez manq. manq. Panama manq. 683 » Rio-Tinto. f>98 » 735 » Bône-Guslniis 787 » 680 » Gaz et Eaux de Tunis 650 » 4Sb » flanque de Tunisie 465 » iSO » Société Foncière de Tunisie yso » Ï50 » Société d'Hammam-Lif ISO » OBLIGATIONS (clôture du comptant)

468 » Bône-Guelma 470 » 498 » Dette Tunisienne. 497 » 61) » Gaz et Eaux de Tunis 510 »

K 17 CHANGE SUR LONDRES (chèque) 25 165 Le Marché Financier

Paris, 3 h. 30 s. Bourse ferme. Les rentes françaises sont inactives, l'Italien est calme. L'Extérieure plus calme, mais ferme.

Il y a de nouvelles demandes en chemins de fer français.

Les valeurs ottomanes sont très bonnes, à cause de meilleurs avis de l'île de Crète, Le principal intérêt se porte sur les valeurs aurifères.

Le Rio-Tinto finit en fort hausse, le cuivre montant à Londres et à New York. Informations Financières

Paris, 6 h. s. Change sur l'Italie: 106 1/8.

A l'Académie des Inscriptions Paris, 9 h. s. L'Académie des inscriptions et belles-lettres a décerné une mention honorable à M. le docteur Carton pour ses découvertes archéologiques en Tunisie. LA COMMISSION DU BUDGET

Paris, 8 h. 25 m. La commission du budget, continuant la discussion du projet de M. Cochery sur les contributions directes, a examiné hier la cédule relative à impôt sur le revenu des propriétés non bâties. Elle a repoussé un amendement de M. Las serre, tendant à transformer l'imp6t sur les propriétés non bâties en impôt de quotité. Elle a fixé au 31 décembre 1898 le délai imparti à l'administration pour réaliser l'évaluation des propriétés.

Dans le projet du gouvernement,l'administration demande cinq ans.

NOUVELLES PARLEMENTAIRES

Paris, 7 h. 40 m. La commission sénatoriale de l'armée a nommé M. de Freycinet président, en remplacement du général Billot.

Paris, 8 h. 10 m. La nouvelle commission sénatoriale des finances a procédé hier à l'élection de son président.

M' Barbey a été élu.

Paris, 8 h. 55 m. M. Mir, sénateur de l'Aude, est nommé rapporteur du budget de l'Algérie.

LE SÉ3STAT

Paris, 12 juin, 6 h. 25 s.

Présidence de M. Loubet

Le Sénat discute le projet de loi relatif à l'Exposition universelle de 1900.

M. Le Play, sénateur de la Haute Vienne, se déclare opposé à toute idée d'exposition universelle.

Il estime qu'une exposition sera funeste pour la province et imprudente au point de vue extérieur.

M. Boucher, ministre du commerce, convient qu'il a été parmi les hésitants, mais maintenant nous ne pouvons plus nous déro-

ber puisque la plupart des puissances européennes ont envoyé leur adhésion.

M. de Lamarzelle combat également le projet au point de vue financier,

M. Prévet, sénateur de Seine-et-Marne, défend le projet.

M. Buffet présente une motion invitant le gouvernement à présenter un nouveau projtt, avec emprise sur la rive droite de la Seine.

M. de Freycinet combit cette motion. Il explique que l'exposition serait impraticable de ce fait.

La motion de M. Buffet est rejetée par 184 voix contre 60.

Finalement, les articles et J'ensemble du projet de loi sont adoptés à mains levées. Au cours de la discussion, le ministre du commerce s'est engagé à faire disparaftre les ruines de la Cour des comptes avant l'année 1900.

La séance est levée.

Séance lundi.

Un Lâcher de Pigeons anglais Paris, 11 h. 10 m. Un lâcher important de pigeons anglais a eu lieu hier a Cherbourg,

M. Jourde a informé le ministre de la marine qu'il le questionnerait lundi prochain à ce sujet.

M, Jourde veut protester contre l'autorisation accordée aux étrangers de taire en France des expériences de cette nature. LA MORT DE JULES SIMON Paris, 7 h. m. Hier, en rairon de la mort de M. Jules Simon, l'Académie française a levé sa séance en signe de deuil. Paris, 7 h. 45 m. Le comité central de i'œuvre de l'Assistance par le travail, dont M. Jules Simon était le président, a adressé à la famille du défunt une lettre de condoléances disant « Nous pleurons avac vous la grand citoyen qui, par sa vertu et ses lumières, par son souci constant d'assurer aux déshérités et aux humbles de la vie une meilleure existence, a honoré la France et l'humanité entière. »

Paris, midi 20. Parmi les témoignages de sympathie qu'a reçus la famille de M. Jules Simon, un télégramme du général Trochu rend hommage à l'un des plus dévoués et des plus fermes auxiliaires de la Défense nationale.

Paris, 5 h. 25 s. Mme Carnot a fait déposer une magnifique couronne sur le cercueil de M. Jules Simon.

Le baron et la baronne de Mohrenheim ont télégraphié leurs condoléances à la famille du défunt.

LA MISSION DE MOSCOU

Paris, 7 h. 25 m. Le général de Boisdeffre et les membres de la mission française qui assistait au couronnement du tsar arriveront ce matin à 8 h. 40 la gare da l'Est. Paris, midi 10. Le président de la République a reçu ce matin le général de Boisdeffre, arrivant de Moscou, qui lui a remis une lettre autographe du tsar.

L'EXPLOSION

DU BOULEVARD HAUSSMANN

Paris, 10 h. m. M, Girard. chef du laboratoire municipal, croît que la bombe qui a éclaté boulevard Haussmann n'a pas été fabriquée par un anarchiste militant. M. Girard estime que le coupable a eu à peine le temps de se sauver il ne serait même pas impossible qu'il eût été blessé. La police craint que les investigations et les recherches faites dans le but de découvrir l'auteur de l'attentat ne donnent pas de ̃ suitats.

L'enquête judiciaire est confiàeà M. le juge Meyer.

Le concierge, les locataires de la maison devant laquelle a eu lieu l'attentat ne peuvent fournir aucun renseignement qui puisse faciliter la tâche de la justice.

Suivant le Matin, dans la crainte que cet attentat avorté ne soit le prélude d'autres explosions plus meurtrières, la Préfecture de police va redoubler de surveillance à l'égard des anarchistes connus.

UNE CONFÉRENCE

DE M. EDOUARD BLANC Paris, 11 h. 45 m. M. Edouard Blanc, qui a exploré Je sud de la Tunisie et l'Asie centrale, a fait hier soir une conférence sur la colonisation russe en Asie, qu'il a comparée à la colonisation française en Algérie. Les résultats obtenus par les colons russes sont supérieurs à ceux obtenus par les colons français.

M, B'anc attribue cette supériorité à l'organisation toute militaire de la colonie russe, qui subordonne essentiellement l'administration civile à l'administration militaire. La caractéristique de la colonisation russe est l'unité et la continuité de vues dans les plans. Les gouverneurs doivent continuer les entreprises de leurs prédécesseurs et les terminer avant de, dresser de nouveaux plans.

Cette règle absolue a été une garantie de succès dans le Turkestan, et les Russes, avec leur grand sens administratif, ont le mérite de l'avoir comprise et appliqués avant nous. L'orateur a été /rès applaudi.

LA MISSION FOUSSAGRIVES

Paris, 7 h. 45 m. Le ministre des colonies a reçu une dépêche du gouverneur du Dahomey qui donne des renseignements sur la mission Foussagrives, partie à la recherche de M. Forget, administrateur colonial, assassiné récemment.

M. Foussagrives a retrouvé les restes de M. Forget, mais il a été lui-même attaqué par les indigènes de Baribas.

Force lui fut alors de modifier son itinéraire et de diviser son escorte en deux sections.

On sait que M. Foussagrives est revenu avec sa section, mais on ignore le sort de l'autre section, qui était dirigée par les gardes principaux Carré et Baurchou.

LES NOUVEAUX ÉVÊQUES

Paris, 9 h. 15 m. Mgr Ferrata, nonce apostolique, a reçu hier les serments de Mgr Ba/ain, archevêque d'Auch; de Mgr Ronard, évêque de Nantes; de Mgr Chapeau, évêque de Nice, qui ont été récemment promus. A L'ÉLYSÉE

Paris, 11 h. 35 m. Le président de la République et Mme fé'/x Faure ont offert hier un diner de 96 couverts aux ministres, aux membres de la commission du budget, à ceux de h commission sénatoriale des finances et aux présidents des principales commissions parlementaires.

Une réception brillante a suivi ce dtner, L'Exposition de 1900

Paris, 10 h. 15 m. L'Eclair annonce que la pose de la première pierre de l'Exposition de 1900 aura lieu le 14 juillet prochain.

A. l'« Officiel

Paris, 11 h. 50 m. M. Jules André, adjudant sous-officier au régiment d'Algérie, est inscrit d'office au tableau pour la croix de chevalier de la Légion d'honneur, comme récompense pour sa belle conduite lors de l'accident d'Aûé'ia.

LOUISE MICHEL

Paris, 9 h. 15 m. Louise Michel arrivera demain à Paris, revenant d'Amsterdam. LA GRÈVE DE LIMOGES

Limoges, 11 h. 30 m. Des scènes violence se sont produites, devant les fabriques de porcelaine, entre les grévistes et les ouvriers travaillant encore.

Grâce aux mesures prises par la police, des bagarres ont été évitées.

Aucune arrestation.

L'EXPLOSION DU « JAUREGUIBERRY Toulon, 7 h. 15 m. Un autre des blessés du Jaureguibérry est mort hier soir. Voici lesnomsdes victimes quiontsuccombé jusqu'à présent Bonifacio, Dubois, Guerin, Marchesi, Serre, tous ouvriers de l'arsenal, et Le Caivez, matelot chauffeur.

Les brûlures internes dont souvent les autres blessés occasionnent des inflammations qui laissent peu d'espoir de les sauver. La rupture de cylindre qui a occasionné l'accident a eu pour cause un détiut de fabrication du tube, qui a cédé, sur une longueur de 40 centimètres, à l'endroit où la soudure était mal faite.

Les essais de pression avant le montage n'avaient révélé aucun défaut.

Toulon, 2 h. s. Le lieutenant de vaisseau Tdcou, représentant le ministre de la marine, est arrivé ce matin.

11 est allé visiter les blessés et remettre des secours aux ùmilles des victimes.

Paris, midi 45 m. Une dépêche de Tou!on adressée au Journal annonce que l'émotion causée par l'accident du Jauréguiberry est encore aujourd'hui plus vive et 't plus profonde, car on ne conserve plus guère l'espoir de sauver les trois blessés survivants.

Ces derniers, qui sont les nommés Leffîno, Abbé et Le Cornée, ont voulu quitter leurs baignoires. On a accédé à leur désir. Ils sont enveloppés dans des draps de lit enduits d'huile.

Leur visage boursoufla, est à moitié pelé en maint endroit.

Les Sourds-Muets

DANS LES ADMINISTRATIONS

Paris, 11 h. 25 m. A la suite d'un con- cours, le préfet de la Saine vient de signer un arrêté nommant commis expéditionnaire un sourd muet, âgé de vingt-huit ans, ancien élève de l'Ecole des sourds-muets de la rua Saint Jacques (méthode Mauduit).

C'est la première fois qu'un sourd-muet est admis dans une administration de l'Etat. SINISTRES MARITIMES

Bordeaux, 9 h. 30 m. Plusieurs sinistres ont eu lieu pendant la tempête d'hier.

Italie

Le Procès Itaratlerl

Massaouah, 10 h. 45 m. Au tribunal militaire, l'avocat général, en terminant son réquisitoire, qui a été très violent, a demandé, contre le général Baratieri, une condamnation à six ans de réclusion militaire et aux peines accessoires.

Massaouah, midi 30. Dans le procès Baratieri, l'avocat général Baci a exposé ses conclusions.

Il a retenu comme preuve du premier chef d'accusation que, pour des motifs inexcusables, le général Baratieri a décidé, le 1e' mars, l'attaque contre l'ennemi dans des conditions qui rendaient inévitable la défaite des troupes confiées à son commandement.

Relativement au deuxième chef d'accusation, l'avocat général exclut des charges contre legénéral Baratieri l'abandon de son commandement, mais il retient que le général se trouvait sous le coup de l'artIcle 74 du Code pénal militaire pour négligence dans le service en face de l'ennemi.

Asmara, 5 h 40 s. On annonce que le procès du général Baratieri est terminé. La sentence n'est pas encore publiée. Le bruit court que Baratieri est acquitté à la parité des voix.

Egypte

Le Caire, 7 h. 30 m. Les porteurs de titres de la Dette privilégiée ont assène l'Etat égyptien devant la tribunal mixte du Caire, a raison du préjudice apporté à leur gage par la concession récente et illégale de deux lignes de chemins dd fer à un syndicat local qui, dans le procès de la disse de la Dette, a essaye de faire échec aux porteurs français.

Angleterre

Londres, 10 h. m. Le Daily News croit savoir que lord Salisbury fera aujourd'hui, à la Chambre des lords, des déclarations importantes au sujet de la campagne du Soudan et de la publication du Livre vert. La Times considère la libération des prisonnière du Transvaal comme un nouveau pas fait vers la réconciliation des deux races. Il est convaincu que les affures reprencront entre les deux pays.

Il loue l'attitude du président Kruger. Afrique Australe

Londres, 8 h. 25 m. Hier, à la Chambre des communes, M. Chamberlain a annoncé que les quatre principaux prisonniers de Pretoria, M W. Philipps, Farrat, Hammond et le colonel Rhodes ont été relaxés, après avoir payé chacun une somme de 25.000 livres sterling, et avoir promis que la politique du pays leur serait désormais étrangère.

Leur peine, dans le cas ils trangresseraient cette promesse, sera le bannissement à vie,

Pretoria, 9 h. 55 m. Leurs amendes ayant été versées, les chefs réformistes ont été mis en liberté et sont partis pour le Rand. Espagne

Madrid, 7 h. 25 m. Quelques-uns des individus arrêtés à la suite de l'attentat de Barcelone ont été remis en liberté.

Parmi les derniers arrêtés figure le journaliste russe Ivanoff, qui a déclaré qu'il n'était pas anarchiste, mais républicain révolutionnaire.

La veuve d'un anarchiste fusillé l'année dernière a été également arrêtée.

Deux blessés viennent encore da succomber.

nombreuses souscriptions sont ouvertes, dans toute l'Espagne, au profit des blessés et des famiiles des victimes.

Le nombre des arrestations opérées à Barcelone s'élève actuellement à 78.

Madrid, 8 h. 35 m. Une escadre a été envoyée pour surveiller Barcelone.

Le conseil des ministres a adopté un projet de mesures répressives centre les anarchistes.

Lisbonne, 8 h. 50 m. Cinq journaux viennent d'être suspendus pour pubhcuton de nouvelles relativisa l'attenUt de Barcelone.

Barcelone, 10 h. 35 m. Les autorités reçoivent de nombreuses lettres de protestation indignée contre l'attentat et de condoléances pour les victimes.

Le nombre des individus arrêtés est supérieur à 80.

Parmi les détenus se trouve un américain du nom de Juiis Villanneva.

Deux autres victimes ont été inhumées hier.

La funèbre série n'est pas ciose; les autres blessés sont dans un état désespéré. La souscription ouverte en faveur des fe'essés et des familles des victimes a déjà produit 6.000 pesetas.

Barcelone, 10 h. 55 m. De nouvelles arrestations d'anarchistes ont été opérées cette nuit.

De nombreuses personnes soupçonnées d'anarchie continuent à quitter la ville. Aujourd'hui une chiffonnière a trouvé six cartouches de dynamite, qu'elle a remises à la police.

Barcelone, 11 h. 20 m. Hier, au moment du passhge d'une procession, un paquet a été lancé sur le prétre qui portait l'ostensoir.

Une grande panique s'est produite parmi la foule, qui s'est enfuie, croyant à l'explosion d'une nouvelle bombe.

Le paquet n'éclatant pas, il a été ouvert il contenait un chat.

Madrid, midi 15. est probable que le projet di loi tendant à la répression des menées anarchistes sera déposé lundi au Sénat et discuté immédiatement.

Co projet défère les auteurs des attentats aux tribunaux militaires.

Madrid, 2 h. 45 s. On croit que la constitution de la Chambre sera retardée. L'opposition montre des dispositions hostiles,

On prévoit que l'œuvre du gouvernement sara très diffici!e et l'on craint que, par ce fait, les projets importants ne puissent pas passer dans cette session, sauf celui relatif à la répression des menées anarchistes. Madrid, 8 h. m. On croit que le conseil supérieur de guerre a trouvé matière à procès dans l'affaire du maréchal Campos et du général Borrero

Madrid, 1 h. 20 s. Le conseil suprême de guerre considérant que le fait a'avoir accepté un duel re constituait pas un délit pour te maréchal Campos, la demande en autorisation de poursuites sera faite contre la général Borrero seul.

Crête

Londres, 8 h, 40 m. M. Curzon a déclaré hier a la Chambre des Communes qu'aucune communication relative à la cession de la Crète à la Grèce n'avait été faite au gouvernement anglais, leque', du reste, n'a pas l'intention de prendre l'initiative d'une proportion dans ce sens.

Constantinople, U h. m. La Porte aurait l'intention d'envoyer encore deux bataillons en Crèle, ce qui porterait à 20.000 hommes l'tfTàctifdes troupes turques dans l'fie. Constantinople, 9 h. 45 m. La Turquie aurait l'intention de publier une proclamation invitant les Cretois à déposer les armes et à présenter leurs revendications à l'assemblée crétoise.

En cas de refus, l'insurrection sera rigoureusement réprimée.

Saint-Siège

Rome, 11 h. 25 m. Hier, au cours de la processio i de la Fête-Dieu, une bousculade s'est proiuite et il en est résulté une panique générale.

Le cardinal RzmpoUa et la chapitre ont dû rentrer précipitamment dans la sacristie. Aucun accident sérieux.

Etats-Unis

New-York, 10 h. m. Le correspondant de l'Evening Sun à Saint-Louis annonce que M. Mac-Kiniey sera nommé candidat a la présidence par une centaine de voix de msjotité.

Dépêches de Tunisie Une nouvelle Bouée lumineuse Djerba, 3 h. s. La bouée lumineuse n° 8 de Kerkenna, mouillée sur notre rade, vient d être allumée.

A raison de sa très grande visibilité, les n ivires pourront, do énavant, mouiller de nuit, sa"s danger aucun.

-U_

FIN DU SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE (Reproduction interdite)

Monsieur Pierre Zévaco, employé de commerce à Tunis et ses enfants; Monsieur Pierre Grisoni, négociant à Vico Mademoiselle Uarbe Grisoni Monsieur Noël Grisoni, propriétaire a Balo^na; Monsieur J.-B. Grisoni, curé à Balogna; Monsieur A. -M. Mattei, propriétaire à Ralogm; Monsieur Octave Colonna, propriétaire à Cirgesa; Monsieur Joseph Colonne, proprietaire à Car0'ose Madame Veuve Corizzi, née Colonna; Monsieur D. -A. Colonna, propriétaire à Cargese; Monsieur A.-A. Giaunesini, instituteur à Vico Monsieur A. Zevaco, bâtonnier de l'ordre des avocats, conseiller général de Constantine Monsieur B. Zévaco, voyageur de commerce à Niines; Monsieur A.M. Zévaco, sous-chef de Bureau à la Municipalité de Tunis; Monsieur le Docteur Sérafini, de Vico et Madame Sérafim née Zévaco,

Ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils vienaentd'éprouver en la personne de

Madame TOUSSAINTE ZÉVACO née GRISONI

leur épome, fille, sœur, petite-fille, nièce et bellesœur, decédée à Tunis le 12 juin 1896 dans sa vingthuitième année, munie des sacrements de l'eglise, Et les prieut de vouloir bien assister à ses obsèques qui auront liau aujourd'hui à 4 h, et demie du soir. On se réunira au domicile mortuaire, avenue de Londres.

Il n'y aura pas de lettres de faire part.


LA

SEMAINE PARISIENNE

De notre correspondant particulier

Paris, 7 juin 1896

Une catastrophe. Taupes humaines Encore la légende des Jardies. Nouveau témoignage. Délits de printemps Le retour de ia femme prodigue. Le mois des fleurs. L'œillet des boutonnières. Fausse sortie de Liane de, Pougy. Sa prochaine rentrée.

La catastrophe de Rochebelle, déterminée par un énorme dégagement d'acide carbonique, a produit en France une douloureuse émotion. Vingt-trois mineurs sont morts dans la galère houillère qu'on devait précisément t abandonner ce jour-là, le rendement du charbon étant devenu insuffisant. D'un dernier coup de pioche, un ouvrier a crevé la poche dans laquelle le gaz homicide était enfermé. Il y a eu là une fatalité cruelle. Mais, à la vérité, qui pourrait dire que demain, dans une autre galerie de cette mine, le même fait ne se reproduira pas.

Le sort des mineurs est tragique. Ces braves gens, réduits à travailler dans les ténèbres, sans aération suffisante, comptent parmi les moins heureux des hommes. Leur vie est sans cesse en péril ils n'aperçoivent le bon soleil que de loin en loin et pour un petit nombre d'heures. Aussi, ont-ils droit à toute sympathie. On ne saurait les traiter avec trop d'indulgence quand ils se fâchent et protestent, à grand fracas. Il arrive souvent que leurs réclamations ne sont pas fondées, qu'ils ne se rendent pas compte du fonc!ionnement des lois économiques qui règlent les rapports entre le capital et le travail, mais dans leurs égarements mêmes, ils ont droit à la plus large indulgence parce que, vraiment, ils ont plus à souffrir que la plupart des ouvriers de l'industrie:

On appelle ça gagner sa vie, disait l'un d'eux en remontant un soir de la mine moi j'appelle ça gagner sa mort 1

Le Président de la République s'est fait représenter aux obsèques des pauvres mineurs du puits Fontanes. M. Turrel, ministre des Travaux publics, s'y trouvait en personne, entouré des plus hauts représentants des autorités civiles et militaires de la région. Il a visité et secouru les familles en deuil. Il est descendu ensuite dans la mine et a fait prendre toutes les mesures de sécurité que l'on peut prendre en pareil cas, mais qui sont, hélas! trop souvent déjouées.

J'ai signalé la retentissante et vaine polémique qui a été, uns fois de plus, soulevée au sujet des causes de la mort de Gambetta.Cette discussion dure encore.

Ne pourrait-on pas laisser reposer en paix l'illustre patriote? 9

Voici qu'on fait appel maintenant au témoignage de son dernier valet de chambre. On a retrouvé ce garçon, nommé Louis Roblin. Il a raconté les faits, qui sont bien tels que les rapportent les amis de Gambetta. Ce dernier venait de recevoir, aux Jardies, la visite du général Thoumas. Le général était parti à midi moins un quart. A ce moment, Gambetta demanda si le déjeuner était prêt. La cuisinière répondit qu'il ne serait servi qu'à midi.

Alors, dit Gambetta, nous allons tirer quelques balles.

M"' Léon, qui descendait du premier étage, parut; !e valet de chambre était présent. Gambetta tenait dans les mains un revolver, le coup partit.

Monsieur est blessé ? demanda Roblin. Je le crois, répondit Gambetta, qui, tout d'abord, n'avait ressenti qu'une douleur légère.

Le sang coula. Le valet alla chercher une cuvette qu'il remplit d'eau salée, puis il se mit à la recherche d'un médecin. Rien de moins romanesque, rien de plus exact que ce récit.

On devrait bien s'en tenir là.

Ah 1 la pauvre nature humaine

On commence à liquider, devant les tribu naux correctionnels, toute une abondante série de ces délits que l'on désigne, d'ordinaire, sous le nom d'affaires de mœurs et qu'au palais on appelle familièrement délits de printemps. Des couples nombreux ont été surpriscomme ils conjuguaient, à la belle étoile, le verbe aimer, en insistant sur le présent de l'indicatif.

Et puis, circonstance aggravante, ou atténuante plutôt I nous venons de traverser une période de ces temps orageux qui agissent violemment sur le système nerveux. Bref, le nombre est effrayaut des outrages publics à la pudeur et des excitations de mineures à la débauche, qui vont être soumis à l'appréciation de nos magistrats émoustillés

M"' Sarah Bernhardt est de retour d'Amérique, d'où elle rapporte une nouvelle mois-

Feuilleton de LA DÉPÊCHE TUNISIENNE 14

LE

Crime d'une Sainte Par PIERRE DECOURCELLE

Goëland, cependant, avait un défaut, un grave défaut.

Ajoutons que le digne homme regardait ce défaut comme une de ses plus belles qualités, comme une de ses séductions.

Il était abominablement bavard il s'intitulait simplement « causeur ».

Aussi, quand ces darnes, préoccupées et tristes, ne lui permettaient pas de « causer », il souffrait véritablement, et, son ouvrage terminé, après s'être assuré que l'on n'avait pas besoin de lui au logis, il s'en allait bavarder avec les voisins, les fournisseurs, les passants.

Mais le dimanche, les voisins restaient chez eux, les fournisseurs fermaient leurs boutiques, et les passants étaient rares.

Aussi Goëland s'ennuyait- il ferme ce jour-là.

Un dimanche où il lui avait fallu « avaler sa langue » plus encore que de coutume, le quartier-maître se rappela qu'autrefois les domestiques du vieux Cloaron écoutaient avec intérêt ses histoires, et, pensant qu'une petite visite leur ferait plaisir, il poussa jusqu'au château.

Il ne courait pas le risque de rencontrer le vieillard,qui, cloué par la goutte sur son fauteuil, ne descendait pour ainsi dire plus. Cependant, en revenant de son escapade, le vieux marin avait l'oreille basse. N'avait-il pas désobéi aux prescriptions formelles de ses deux maîtresses, qui lui

son d'or. Elle a reçu, à son arrivée à Pari un accueil triomphal.

Voilà une femme qui ne doit pas connaître le mal d'ennui 1 Sa vie est une longue fièvre d'agitation, de voyages, de succès et d'hommages.

Un simple détail me dispensera d'insister sur les autres. A son arrivée à la gare, elle a trouvé ses admirateurs et amis enthousiastes chargés de fleurs, dont ils ont rempli sa voiture et même plusieurs voitures. Ce n'est pas tout l'escalier de son hôtel du boulevard Péreire était tendu d'un tapis de marguerites et de roses 1 On la traite en demi-déesse, et on s'étonne de ses excentricités. Ce qui est plutôt de nature à surprendre, c'est qu'elle parvienne à ne pas perdre tout à fait la tête et à se retrouver parfois, surtout chez elle, simple et charmante.

Puisque j'ai parlé des fleurs qui sont les héroïnes de ce mois (la fête des fleurs au profit des Victimes du devoir a commencé hier au Bois-de-Boulogne), je signalerai une mode nouvelle. Le gardénia avait été remplacé par l'œillet à la boutonnière des élégants, des Swells. A son tour, l'œillet cède la place au bleuet. Les hommes qui les portent ne s'appellent plus les Vernis, ou les petits vernis, mais les petits bleuets.

A quand le coquelicot?

La tentative de suicide de la demi-mondaine connue sous le pseudonyme ambitieux de Diane de Pougy a occupé ces jours-ci les badauds. Cette très jolie femme, éprouvant sans doute le besoin de ranimer l'attention fléchissante des amatenrs, s'exhibait depuis quelques jours dans un ballet des FoliesBergère. On n'a pas été peu surpris en apprenant qu'elle avait tenté de s'empoisonner avec du laudanum sous prétexte qu'elle était menacée d'une manœuvre de chantage. On se demandera comment le chantage peut s'exercer sur une vie qui s'écoule ainsi au grand jour. On se demandera aussi pourquoi elle est allée boire son laudanum chez une de ses amies plutôt que de l'avaler tranquillement dans son hôtel de l'avenue Victor Hugo. Bref, elle a préféré cela, et avant de vider son flacon, elle avait écrit à l'adresse de l'amie en question une lettre dans laquelle elle s'excuse du « dérangement qu'elle va lui occasionner. » Elle affirme qu'elle a voulu quitter une vie qui la dégoûte « Je ne suis plus l'enfant qui ne comprend pas l'horreur de vivre ainsi. » Mais un contre-poison l'a rendue aussitôt à cette vie qu'elle voulait fuir et on annonce qu'elle reparaîtra après-demain dans le ballet des Fol'-Berg', comme on appelle, dans l'argot parisien, le music hall de la rue Bergère. On jugera sans doute que la jolie Diane a peu de suite dans les idées, puisque dégoûtée de l'existence qu'elle s'est faite, elle s'y replonge, jusqu'aux Folies-Bergère inclusivement. “£ Revue de la Presse FRANCE

Le Voltaire regrette que M. Méline, président du Conseil, ait refusé d'accepter l'ordre du jour présenté par M. Isambert, après l'interpellation Jaurès sur le récent mouvement administratif et sur la politique générale du Gouvernement, ordre du jour déclarant que la Chambre est décidée à ne donner sa confiance qu'à un Cabinet gouvernant avec la majorité républicaine.

« M. Méline a préféré servir les intérêts du baron de Mackau. Il a porté le coup de grâce à l'ancienne Union républicaine. »

L'Evénement dit que M. Isambert et les quarterons d'opportunisme avancé, qui continuent à faire le jeu plus ou moins inconscient des collectivistes, en seront pour leur courte honte.

Pour la Libre Parole, il ne restera pas moins acquis, après ce vote, que le parti républicain ;i abdiqué devant la droite.

« Les triomphateurs, dit ce journal, ne sont ni M. Méline, ni M. Barthou, mais bien MM. le baron Reille et de Larochefoucauld. »

Dans la Lanterne, M. Rouanet soutient que le Ministère est plus que jamais prisonnier de la Droite et qu'il a contre lui la majorité républicaine. Le Radical apprécie le débat de la façon suivante

« Présenter les socialistes comme les adversaires les plus dangereux de la Droite, c'est leur donner de nouvelles chances de succès. »

L'Autorité déclare que ni les paroles de M. Méline. ni celles de M. Barthou,sur la question sociale, ne lui inspirent le moindre enthousiasme.

L'impôt sur la retite. Dans le Rappel, M. Pelletan rapporte le bruit que M. Cochery, ministre des Finances, désespérant de voir aboutir son projet d'impôt sur la rente, ne verrait plus qu'une façon de s'f-n tirer. Il s'agirait tout simplement d'une bonne petite disjonction On renverrait la réforme de l'impôt à des temps plus heureux.

La clavelée. Un rédacteur de l'Eclair a interview.* M. Nocard, professeur à l'école vétérinaire, à propos du vaccin de la clavelée.

M. Nocard n'a pas encore reçu avis de la décou verte du docteur Soulié. d'Alger, mais il a déclaré connaitre les études faites par le docteur Soulié, à qui il a envoyé du claveau. La vaccination réussit généralement; mais souvent, au lieu de se localiser,

avaient interdit de ne jamais s'inquiéter de ce qui se passait aux Channerettes et de ce qui concernait leur châtelain.

Pourtant, la langue du brave homme lui démangeait.

Il aurait éprouvé un malin plaisir à raconter à « ses dames » les mauvaises nouvelles que la valetaille du château lui avait données de leur oncle.

La colère terrible dans laquelle le vieillard était entré au moment du départ de Madeleine et de sa mère n'était pas tombée, une fois la réflexion venue.

Au contraire, elle avait pour ainsi dire grandi; et il ne pouvait songer à ce qu'il appelait la noire ingratitude de ses parents sans frémir de fureur et d'indignation.

Il entendait encore les malédictions de sa nièce; et il éprouvait maintenant pour ces deux femmes, qu'il avait été sur le point de tant aimer, autant de haine que pour la mémoire exécrée de son beau-frère.

Aussi ressentait-il une sorte d'acre et atroce jouissance à les savoir pauvres, réduites à gagner leur vie par un travail incessant, et cela par la faute de ce mari, de ce père qu'elles adoraient et qu'il haïssait. Jugeant de la nature humaine d'après le tempérament des manieurs d'aigent rapaces et avides qu'il avait fréquentés toute sa vie, il comptait que bienlôt la misère les forcerait à revenir sur le compte de l'auteur de leur détresse, que le père qui avait dilapidé la fortune de sa femme, volé la dot de sa fille, descendrait peu à peu de l'autel où elles l'avaient placé dans leurs coeurs, et qu'elles en arriveraient d'abord à l'accuser tout bas, puis enfin tout haut à le maudire.

Leur misère, en effet, n'était pas de celles dont on peut euvisager le terme. La liquidation de la maison de Bordeaux n'y apportait pas plus de soulagement dans l'avenir que dans le présent.

la clavelée se généralise, et au lieu d'avoir immunisé un mouton, on lui donne la maladie.

Au ministère de l'Agriculture, à la Direction des épizooties, on ignore la découverte du vaccin de la clavelée, mais on y reconnaît que parmi les épizooties, c'est avec la fièvre aphteuse celle qui est la plus redoutable, car elle nécessite l'interdiction absolue de l'introduction de tout mouton venant de la région contaminée II faut reconnaître, toutefois, que sur les animaux algériens, la clavelée est la plus fréquente. La clavelée, l'année dernière, a abaissé considérablement le nombre des moutons algériens abattus à la Villette.

L'Eclair se félicite de la découverte du docteur Soulié, qui produira, sans aucun doute, de très favorables effets sur la prospérité de l'élevage algérien. L'armée d'Afrique. M. Mézières, président de la Commission de l'armée, interviewé par un correspondant de l'Agence Africaine, a dit que la Commission de l'armée attendait, la semaine prochaine, l'audition du ministre de la Guerre, relativement au projet d'armée coloniale que le général Billot, ministre de la Guerre, n'a pas encore eu le temps matériel d'étudier.

A l'égard de l'armée d'Afrique, on prête seulement au général Billot l'intention de diminuer légèrement les effectifs de zouaves surchargés en hommes, sans toucher aux unités de commandement.

Les Anglais et l'Egypte. L'officieuse Gazette de St-Pétersbourg pense que les jours calmes de la politique vont finir.

« La question d'Egypte s'impose, dit ce journal. Nous pouvons assurer qu'un échange de vues très actif a lieu actuellement entre les gouvernements de Saiut-Pétersbourg et de Paris, qui semblent disposés à inviter les puissances centrales à protester contre l'expédition anglo-égyptienne et rappeler l'engagement pris par l'Angleterre d'évacuer l'Egypte. « Nous croyons que la Triplice s'unira à nous pour mettre fin aux ambitions anglaises.

« Peut-être l'Angleterre lerat-elle la sourde oreille, espérant profiter de l'expédition du Soudan pour céder avantageusement Kassala.

« Mais, en supposant que la France et la Russie soient seules, il est certain qu'à n'importe quel prix, elles empêcheront l'Angleterre d'avancer dans les régions usurpées et qu'elles l'obligeront à dire adieu à l'Egypte. »

ETRANGER

Ouragans en Allemagne. On télégraphie de Berlin au Standard que depuis le 4 juin des ouragans de pluie et de grêle ont sévi sur l'ouest de l'Allemagne.

Les dégâts sont considérables.

Vingt-cinq personnes ont été tuées par la foudre. Au jourle jour BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE

La pression se relève encore sur l"Allantique. Les minima ont disparu vers la JUissie (Riga 756 m/m.) Eu Algérie et î-ur la Méditerranée, le baromèire éprouve une légère baisse dans l'Ouest et une faible hausse dans l'Est La pression s'éloigne peu de 765

m/m.

Temps probable vent variable, faible ou modéré. A Tunis, hier, baromètre à sept heures du matin 761 m/m 4 (variation depuis la veille + 1 m/m 2.) Température minima, 14 maxima, 31.

SITUATION PARTICULIÈRE AUX PORTS

Mer belle à Nemours, Alger, Bône, La Calle, Biz rte, Tunis, Sousse, Mehdia. Sfax, Palerme calme à Gabès, Djerba, Zarzis; agitée à Naples, Livourne; houleuse à Toulon, Marseille.

TUNIS. VARIATIONS ATMOSPHÉRIQUES.

Heure» Barom. Tberm. Et. du ciel Direction Intensité. 7 h. m. 764 4 15,8 trbeau N.-W, faible lh.s. 763 -26,4 nuageux N.-E. modéré

La ligne de Sousse à Enfldaville:

Par arrêté du 11 juin, de M. le Directeur général des Travaux publics, la Compagnie Bône-Guelma et prolongements est autorisée à livrer à l'exploitation la section de Sousse à Enfidaville, à partir du 20 juin 1896, sous réserve de l'application des horaires et tarifs approuvés parle Gouvernement Tunisien. Le général Lambert

Le général Lambert, qai est mort récemment, est un de nos officiers généraux auxquels la Tunisie doit un souvenir spécial. Général de brigade depuis 1877, il était, en octobre 1881, commandant de la Place de Paris lorsque le Gouvernement lui confia une mission spéciale dans la Régence.

Il resta en Tunisie jusqu'au mois d'août 1883 et reçut, à cette date seulement, en rentrant en France, les étoiles de divisionnaire.

Examens

La période d'examens, qui rachète tous ses torts, aux yeux des jeunes élèves, par cette considération qu'elle est l'avant-coureur de l'époque, par eux bénie, des vacances, est ouverte.

Depuis lundi, les épreuves du certificat d'études primaires ont commencé. Les premiers qui ont affronté le feu sont les enfants des divisions d'enseignement primaire du Lycée. Les élèves des diverses écoles de Tunis vont leur succéder.

Nous donnerons les résultats complets de ces examens, lorsqu'ils seront terminés, pour la ville entière.

Dans ia Revue de Paris, de très curieux Souvenirs du Général Fleury; un joli roman

Quant à lui, il donnerait à son héritage une destination pieuse.

Il avait, à ce sujet, combiné toute une série de fondations qui, en perpétuant le nom des Clorron, anéantissait, pour les deux femmes, toute chance de prétendre devenir ses légataires.

Elles n'auraient rien. rien

Cependant quelque douces que soient, diton, à savourer les joies de la vengeance, une tristesse plus profonde que jamais s'emparait chaque jour davantage du vieux négociant. Le rayon de soleil et d'affection, qui avait un instant illuminé et réchauffé sa vie, semblait lui rendre plus désolées et plus profondes les ténèbres de sa solitude.

Pendant des journées entières, il restait dans l'immense chambre, qu'il occupait depuis si longtemps, silencieux, replié sur luimême, cherchant à absorber son esprit et sa pensée dans de nouvelles et vaines préoccupations d'argent.

Il taisait l'inventaire de sa fortune, alignait des chiffres, s'occupait de ses fermages, cherchait à se passionner pour les menus détails de son intérieur, discutait ses dépenses avec ses gens.

Mais tout à coupil repoussait brusquement ses papiers, ressaisi par son incurable mélancolie.

Les nuits surtout, les longues nuits d'insomnie des vieillards, lui étaient douloureuses.

Il songeait à l'immense solitude qui l'entourait et des rêves sinistres, des rêves faits tout éveillé, lui mettaient une angoisse au cœur et une sueur froide au front.

Dévot, comme l'est invariablement tout Breton, il se demandait si Dieu approuvait sa ha Ille, et s'il n'aurait pas à lui rendre compte un jour de son inflexibilité.

Ses vieux parents, sa mère lui apparaissaient, comme souvent, au déclin de la vie

de Rabusson, Vaine rencontre; V Armée coloniale, par le lieutenant-colonel K. une charmante étude sur D. G. Rossetti, par M"* Darmesteter Etudiants et Médecins étrangers, par Cow Boy, par Auzias-Turenne; le Salon des Champs-Elysées, par A. Hallays; Encore l'examen de Saint-Cyr, par E. Lavisse. Petite histoire

M. de C. président de la Chambre d'Agriculture, annonce partout qu'il va se rendre au Kef pour combattre la candidatnre de M. Lecore-Carpentier. Tout beau, M. le président, n'avez-vous pas écrit, le 43 janvier 1894, dans votre Tunisie Française: « II faut que les affaires de M Peloni aillent bien mal et qu'on ait besoin d'un fort coup de tam-tam « pour que M. Ventre, si timoré, si hésitant d'ordi« naire, ait consenti à se montrer et à combattre, à a visage découvert, le Comité du Commerce avec t qui, disait-il lundi dernier, • il a toujours été de • cœur » (Ce sont ses paroles textuelles). Drôle de façon d'être de cœur avec les gens que 1 de lutter contre eux à outrance.

« Et qu'arrivera-t-il si la nouvelle liste, composée t de MM. Peloni et Brusque, est battue dimanche ? « MM Ventre et Curtelin qui, en leur qualité de mem« bres de la Chambre de Commerce, n'auraient pas t prendre part à une lutte exclusivement prot fessionnelle, dont les vainqueurs deviendront t leurs collègues, MM. Ventre et Curtelin de• vront démissionner, car ils auront été con« damnés dans la personne de leurs cand dats. « En vérité, nous sommes surpris de voir M. Ventre « se découvrir ainsi et venir peser de tout son poids « de président de la Chambre de Commerce dans t la balance électorale! »

Ainsi donc, si M. de C. va au Kef, s'il continue sa campagne électorale, déjà commencée dans les couloirs de la Conférence Consultative, on sera en droit de lui retourner tous les arguments qu'il entassait sur la tête de M. Ventre et de lui dire

Vous n'auriez pas dû prendre part à une lutte électorale exclusivement professionnelle, dont le vainqueur deviendra votre collègue, son élection vous condamnera et vous devrez donner votre démission. Ce dénouement ne serait pas fait pour déplaire au corps électoral agricole et au

Petit employé.

Concours Général Agricole de Constantine •Nous avons déjà sommairement indiqué les résultats obtenus par nos viticulteurs au concours agricole de Constantine.

Voici très exactement la liste des récompenses décernées, dans la section des vins et eaux-de-vie, à nos exposants tunisiens. Coteaux (rouge). Médaille d'or M. Maurice Crété; médaille d'argent M. Virgile Crété; médaille d'argent M. Tartière. Plaine (rouge). Médaille d'argent M.Terras.

Rouge (antérieur). Médaille d'or M. Tartière médaille d'argent M. Penet. Coteaux (blanc). Médaille d'or M. Truelle médaille d'argent M. Penet; médaille de bronze M. Crété.

Plaine (blanc j. Médaille d'or M. Terras; médaille d'argent M. Barbaroux.

Dessert. Médaille d'or M. Terras; médaille d'argent M. Maurice Crété.

Vin blanc vieux. Médaille d'or M.Crélé; médaille d'argent M. Penet.

On ne saurait trop féliciter nos viticulteurs tunisiens du nouveau succès qu'ils viennent de remporter. Voilà qui est du meilleur augure pour l'avenir.

Entre le cousin et la cousine

ELLE.- Le chemin est très escarpé. Je voudrais bien un âne pour me porter.

Lui. Appuie-toi sur moi, ma chérie. pubmcitjé: kco^omiqik

Un des avantages de notre Salle des Dépêches est sa situation au centre de l'avenue de France, au cœur de Tuuis. Chaque jour, pins de ciii'j mille personnes la visilent c'est ce qui explique le succès de la publicité que nous y faisons pour les principales maisonsd, comtntrce de notre ville.

A côté de la réclame réservée uni ne mont aux commerçants, nous avons créé un genre spécial de réclames éco omiques à ia portée de tout le inonde.

Sur un tableau placé bien en évidence, nous tixons un carton bristol sur le uel on a, au préalable, écrit en caractères apparents une offre ou une demande qui, dans une seule journée, est lue par tous nos visiteurs. Avez vous uu appartement à louer. Désirez-vous une cuisinière, une charrette anglaise, une bicyclette? Voulez-vous vend e un cheval, un meuble? Désirez-vous cebeter une propriété, un objet quelconque ? Votre offre ou votre demande est placée sous les yeux du public, uiovenuant la somme insignifiante de o fr. 25 par jour. S'adresser, pour traiter, à notre Salle Ues Dépêches.

1.

CON FÉ EtES CE CONSULTATIVE Les membres de la Conférence Consultative, bravant les premières ardeurs estivales, ont tenu hier deux séances bien remplies. Séance du matin

La première a été ouverte à dix heures du matin.

Sont absents MM. Gaudios et Douvre. M. Crété assiste à la séance, à titre consultatif, comme représentant la bureau du Syndicat des viticulteurs.

surgissent les souvenirs des premiers jours, et ils lui reprochaient d'avoir abandonné sa sœur, celle que, petite enfant, ils lui avaient confiée en mourant.

Au fond de lui même il conservait l'idée que cette sœur et sa fille, enfin vaincues par la misère, viendraient un jour faire leur soumission, reconnaitre les fautes de M. de Kermadec et implorer sa pitié.

L'hiver était arrivé il y avait près d'une année déjà qu'elles l'avaient quitté un hiver rigoureux, et il songeait qu'elles avaient froid, que le travail a'des chômages, et qu'elles devaient bien souffrir, elles, si délicatement élevées, ayant passé leur vie dans le luxe et le bien-être 1.

Certainement elles ne résisteraient pas plus longtemps. Elles allaient venir I Comment les recevrait il ?. Quelle serait sa première parole à leur arrivée?. Les repoussserait-il encore, savourant la vengeance jusqu'au fond de la coupe? Q La saison était bien rude cependant; et le château désert bien lugubre pendant ces longues nuiisl

Il pardonnerait. Il oublierait leurs insultes et leur révolte?

Pendant quelques jours, ce fut l'objet de ses reflexions.

Cetieidée, d'abord sitnplesnpposition, avait fini par grandir démesurément, en son esprit. Insensiblement il en était arrivé à la considérer comme un fait évident, nécessaire, acquis.

La neige tombait dru, sans relâche; la campagne en était couverte.

Comment se faisait-il qu'elles ne vinssent pas?.

Il finissait par s'impatienter de leur retard, par vouloir qu'elles arrivassent. le jour môme, tout de suite.

-On ne peut laisserainsi, seul, un vieillard murmurait-il dans une sorte d'égarement de

M. Féret lit un rapport sur le projet de réglementation du transit à travers l'Algérie, et conclut à la non adoption de ce projet. Plusieurs membres appellent l'attention sur les difficultés que le système proposé apporterait dans le calcul des exportations. La Conférence émet l'avis que le projet proposé doit être rejeté.

M. Gallini lit un rapport concluant à diminuer les droits de sortie sur les alfas.- Conclusions adoptées.

M. Robaglia donne lecture d'un rapport étudiant l'extension de la culture du tabac en Tunisie.

M. Dybowsky, directeur de l'Agriculture, expose les avantages du projet, et signale à la Conférence la possibilité d'établir un commerce d'exportation de tabac avec l'Afrique centrale.

M. le directeur des Finances déclare que son administration favorisera volontiers cet essai dans la mesure compatible avec l'équilibre budgétaire.

M. de Carnières demande que les expériences à ce sujet ne soient pas faites seulement au Jardin d'essais.

La Conférence adopte un vœu tendant à la nomination d'une commission chargée d'étudier les moyens de favoriser l'extension de la culture du tabac en Tunisie.

La séance est ensuite levée à onze heures et demie.

Séance du soir

La seconde séance s'ouvre à trois heures et demie.

Absent M. Douvre.

M. le Directeur de l'Agriculture fait l'exposé des principaux travaux en cours dans son service. Il explique qu'il a divisé le travaii de sa Direction en trois catégories 1* expériences faites au Jardin d'Essais sur l'acclimatation des arbres et des plantes; 2* essais d'utilisation de ces plantes pour l'alimentation des animaux; leur rendement en force, viande, lait 3* expériences relatives à l'élevage, croisement des races, etc. Il fait part à la Conférence de son projet de créer des champs d'expérience sur divers points de la Régence et de son intention de faire appel, dans ce but, au concours direct des colons. Répondant à diverses questions, M. Dybowsky cite les expériences faites par son service relativement à la culture des plantes à essences ainsi qu'aux maladies cryptogamiques de la vigne. Enfin, il communique à la Conférence ses projets touchant l'organisrtion de la petite colonisation par les ouvriers dans les environs des villes.

La Conférence accueille de la façon la plus favorable ces diverses explications.

M. le docteur Loir lit un rapport sur le décret qui vise le falsification des denrées alimentaires.

Divers membres demandent l'interdiction de la mise en vente, en Tunisie, des vins de raisin sec et aussi des mélanges d'huiles de diverses natures.

Des amendements s'inspirant de ces deux vœux sont adoptés.

M. Pavillier, directeur des Travaux publics, fait part à l'assemblée des travaux accomplis par son administration depuis la session dernière.

Il répond à des questions que lui posent plusieurs membres au sujet des ports de Bizerte, Sfax, Mebdia, Gabès.

Il exprime les intentions de l'administration quant aux travaux qui restent à accomplir dans ces diverses localités et donne quelques explications sur les dates où il sera possible de les réaliser.

La séance est levée à six heures.

La prochaine aura lieu ce matin, à dix heures.

AVIS

Vaccinations publiques et gratuites les mardi, jeudi, samedi de chaque semaine, de deux heures à trois heures, 6, rue d'Angleterre.

Le Directeur du Service,

Docteur BASTIDE.

LA BROCHURE DE M. POUBLON Le Protectorat apprécie en ces termes la brochure de M. Poublon:

La Dénoncirition des Traités et la Revision des Tarifs douaniers se prévaut d'une maxime de Smith dont le commentateur n'a pas saisi le sens. Smith a dit, comme vous le pouvez voir, qu'il n'y a pas meilleurs impôts que les tarifs douaniers et, qu'en ce sens, on devrait les inventer s'ils n'existaient pas. Eh 1 bien, votre délégué, M. Poublon, a pris ce dernier mot dans son acception étroite, et il échafaude, dessus, tout un système économique. Il blâme l'administration d'avoir aboli la plupart des droits d'exportation qui rapportaient au Trésor des sommes considérables, et il prouve, en même temps, que la libre sortie des produits a considérablement diminué les revenus. de l'importation D'où

son égoïsme. C'est à elles de faire les premiers pas! Je suis le chef de la famille I Mais il restait toujours seul dans le vaste cabinet désert, éternellement seul. Ses yeux se portèrent machinalement sur un calendrier, et inconsciemment il remarqua que, quelques jours plus tard, tombait l'anniversaire de sa naissance.

Il tressaillit.

Peut-être, en effet, était-ce cette occasion qu'elles attendaient?

Toutes les années précédentes, il avait reçu ce jour de Bordeaux une lettre de sa petite nièce, un souvenir, un petit ouvrage de femme, qui lui témoignait que pendant de longues heures, Madeleine reconnaissante de ses bontés avait travaillé en pensant à lui. Il en serait de même cette année, il en était sûr.

Eh bien 1 il accueillerait avec joie ce souvenir.

On ne parlerait plus du passé.

C'était fini maintenant A quoi servirait de récriminer? Y

Mon Dieu ces 200.000 francs, après tout, ce n'était pas une affaire 1

Il était assez riche pour que leur perte ne se remarquât pas

Et puis, à bien examiner, ce n'était point la faute de Madeleine si son père avait été un mauvais négociant.

Quant Marie-Anne, elle avait soutenu son mari! C'était compréhensible.

II n'y avait pas à l'en blâmer.

Enfin, il y aurait donc quelqu'un autour de lui 1

II sentirait de la vie, du mouvement, de l'affection

Les grandes salles du château ne seraient plus sinistres, dans leur solitude mome et glaciale

(A suivre)


Cette conséquence qu'il faut non seulement rétablir les droits de douane, mais encore les augmenter.

Ce que M. Poublon ignore, à ce qu'il paraît, c'est que la libre sortie des produits stimule la production, que l'accès facile des marchés en accroît la valeur et que plus leur quantité et leur prix augmentent, plus la richesse se développe et, avec elle, la consommation. Ce que l'Etat perd en taxes douanières il le récupère, par conséquent, dans la plus-value inévitable des taxes intérieures.

C'est ainsi que l'Etat Tunisien a réalisé sur l'achour des céréales, depuis 1885, une plusvalue annuelle de 1.500.000 francs; c'est ainsi que le rendement des monopoles et marchés affermés donne, sur 1885, un excédent de 3.300.000 francs que la capitation, enfin, qui présentait de si nombreuses cédules irrécouvrables nous offre, maintenant, une augmentation de 1.500.000 francs. L'Etat a pu abandonner trois millions d'un côté, il en a retrouvé six, de l'autre.

M. Poublon n'a pas plus compris Smith qu'il n'a discerné la différence qui existe entre l'union douanière et Y assimilation douanière. Il s'élève avec force contre l'union douanière, parce qu'elle attirerait à la Tunisie, dit-il, l'application du tarif général français. Il se trompe; c'est l'assimilation qui entraînerait ce résultat. Celle-là comporte la réciprocité de traitement entre la colonie et la métropole, mais en laissant à la colonie sa liberté envers les puissances étrangères celle-ci signifie incorporation fiscale de la colonie à la métropole et, dès lors, unité de législation pour les deux.

La revision des tarifs n'a pas trouvé M. Poublon mieux inspiré. Dans son désir de rétablir les droits de douane et de montrer tous les bienfaits qu'on en peut attendre, le viceprésident de la Chambre de Commerce n'a même pas réfléchi sur les idées qu'il a émises. Il propose, par exemple, de décréter une taxe de 25% sur le sucre et le café qui sont, pour les indigènes, des matières de première nécessité, et d'imposer l'alcool importé à 200 7. de sa valeur I Elever les taxes douanières est un système qui est à la portée des intelligences les plus médiocres, mais encore faut-il qu'on ne les élève pas de manière à prohiber l'importation des marchandises dont on attend des recettes, et M. Poublon en attend plusieurs millions. L'alcool de Trie3te, qui est visé par ce réformateur, coûte 26 francs l'hectolitre, qnaiTunis, et reviendrait à 80 frs., environ, avec le projet Poublon. A ce prix, la Tunisie en fabriquera tant qu'on voudra pour les besoins de son commerce, et il en sera fini non pas des millions piévus mais d'une ressource douanière des plus utiles. Le vrai, le seul mérite de M. Poublon est dans son apostasie. Jamais personne ne renia avec plus de désinvolture les promesses faites au corps électoral, ne se moqua avec une telle aisance des engagements souscrits. Elu le 22 mars avec la mission de s'opposer énergiquement à l'établissement de tout impôt nouveau, il en propose une douzaine le premier juin Ceci n'est pas ordinaire, ceci sort de la banalité

Voilà pourquoi, à une quasi admiration, les électeurs ont fait succéder le plus froid dédain.

Charges à fond

C'est le titre que donne l'Unione à son leader article de jeudi matin.

Cet article est consacré à M. Poublon et à la brochure qu'il a fait récemment paraître. Il contient à l'adresse du vice-président de la Chambre de Commerce, président de la Société des Intérêts, des éloges et des critiques qui, ni les uns ni les autres, ne sont très à l'avantage de M. Poublon.

M. Poublon, dit le confrère italien, a, sur les intérêts franco-tunisiens, des vues auxquelles ne nous ont point habitué les chauvins français.

M. Poublon a le courage, toujours suivant l'Unione, de proclamer que tout ne peut pas se résoudre dans la Tunisie,sur l'initiative et à l'avantage de la Colonie française. Il paraît même que M. Poublon, ce sont toujours les affirmations de l'Unione, voulait, aux débuts de la Société des Intérêts, qu'à la défense du commerce et de l'industrie en Tunisie concourussent aussi les autres nationalités, et que ce n'est pas de sa faute si cette excellente idée n'a point prévalu.

Nous ne savons ce que pensera M. Poublon de ces éloges de l'adversaire le plus loyal, mais le plus résolu, de l'influence française et de tout ce qui est français dans la Régence.

Pour nous, et pour beaucoup à Tunis qui ne pensent pas, à l'instarxl'autre membre de la Société des Intérêts, que la Tunisie est un terrain neutre, ces louanges où l'on vante la hauteur de nos vues parce que nous ne sommes pas chauvins, et dans lesquelles on aftirme que nous avons voulu appeler, dans l'état de choses actuel, les étrangers, au même titre que les Français, à la défense du commerce de la Régence, sonneraient douloureusement à nos oreilles, et nous n'aurions qu'un regret, si elles étaient fondées, celui de les avoir méritées.

Passons aux critiques.

Dans son opuscule, M. Poublon a consacré un chapitre à ce qu'il appelle Les traités au point de vue politique.

M. Poublon abordant les questions politiques Pourquoi pas les questions de linguistique, de philologie ou de médecine 1 Car la politique est une science comme toutes les autres. Il faut l'avoir étudiée et l'avoir apprise pour en parler pertinemment. Elle exige une connaissance approfondie du Droit administratif, du Droit international, de l'histoire dans ses moindres détails. Est-ce que M. Poublon est très ferré sur toutes ces matières ? `?

L'Unione, qui pince sans rire, ne lui envoie pas dire par d'autres son appréciation à cet égard.

« M. Poublon, dit-elle, dans sa démangeai « son d'écrire, oublie seulement qu'il occupe « une charge semi-officielle et qu'en une sem« blable condition, il ne lui est pas permis de « traiter S. A. le Bey de Tunis, que la Répu« blique Française reconnaît pour souverain « de la Régence,comme un personnage duquel « on n'a aucun respect.» »

Et elle continue en citant les phrases malheureuses de M. Poublon jouant au politique.

Puis, comme M. Poublon a l'esprit assez élevé pour n'être pas chauvin, l'Unione l'est profondément, ce qui lui fait honneur du reste, elle relève les phrases dans lesquelles M. Poublon traite la diplomatie française de traeasslère et lui inflige cette dure leçon Ce n'était pas au vice-président de la Chambre de Commerce française à relever ces défaut*.

Enfin, jugeant d'un mot cruel la politique de M. Poublon, elle conclut

« En somme, nous croyons que le vice« président de la Chambre de Commerce a

« rendu un mauvais service à son pays en « parlant de politique à l'oreille, comme s'il « chantait une chanson, et que la diplomatie « contre laquelle il élève la voix, tant à la Ré« sidence,à'l'unis, qu'au quai d'Orsay, à Paris, « trouvera qu'il n'est pas permis de rne.tre « aussi brutalement les pieds dans le plat » » Nous n'eussions pas osé être si sévères Décidément, n'avouez jamais, disait Ayinain N'écrivez jamais M. Poublon, Tribunal correctionnel do Tunis Audience du G juin 18BO

Présidence de M-^Fabby.

Ministère public M. Dumas.

(Suite)

Cuccia Vincenzo, 28 ans, Sicilien, journalier à Grombalia, jamais condamné, l'est cette fois-ci à quinze jours de prison pour coups et blessures à un de ses compatriotes.

Minneo Paolo, 19 ans, Sicilien, charretier, prétendait,en sa qualité de Sicilien, être servi le premier par le percepteur des Contributions diverses, a l'une de nos portes. Sur refus, il s'est laissé aller à des outrages et des insultes. Il est servi avec empressement cette fois-ci: deux jours de prison.

Khamous Boukobsa, 19 ans, Israélite, sellier à Tunis, deux fois condamné déjà pour coups et blessures et port d'armes, a passé la nuit dans une synagogue et en a profité pour s'introduire dans une école attenante et voler,au préjudice du rabbin,quelque argent et une bague qu'on avait déposé entre les mains de celui-ci. Tu as la barbe blanche et tu mens », dit l'inculpé au témoin en lui tirant la barbe. Le Tribunal lui inflige cependant un mois de prison.

Mouchi Nacach, 32 ans, Israélite Tunisien, avait loué un magasin près des Abattoirs. On y découvre un beau jour un taureau volé à Ras-Tabia, et il refusait de donner la clef. Il a offert aussitôt 30 francs au spahi pour étouffer l'affaire. Il prétend à la vérité, sur une base quelque peu fragile, ne pas savoir comment ce taureau est venu là et qu'un tiers l'y aurait mis. Il avait, en effet, perdu la clef quelque temps auparavant et avait dû en faire faire une autre. Le tribunal le condamne malgré cela à deux mois de prison. Nous avons signalé, il y a deux mois, le trafic de bestiaux volés de ce côté. Il faut se montrer impitoyable.

Il vient encore une affaire des souks. Elle est renvoyée.

Enfin, Mohammed btnHadj Ahmor, 30 ans, Tunisien, jardinier, pour fausse déclaration de poids, quand il introduisait en ville une charrette de radis et d'aulx, est condamné à 100 francs d'amende et sera poursuivi pour outrages et injures.

Audience du » juin 1896.

Présidence de M. FABRY.

Ministère publie M. Dumas.

Cette audience est occupée en majeure partie par les débats du procès en diffamation intenté par M. Acquaviva à M. Louis Nicolas, au sujet de la publication d'une brochure. Nous en avons parlé. Sitruck Sissi, Israélite, qui fait défaut, est condamné à huit jours de prison pour abus de confiance: il s'était fait prêter, par un Arabe, une cage et un oiseau, et était allé les vendre.

Hilaireau Jean, tâcheron français, avait été condamné par défaut pour coups à l'encontre de M. Suzanne René, qui, poursuivi aussi pour ce fait, avait été acquitté.

Brahim ben Ammar, 31 ans, de Teboursouk, n'a pas voulu payer les droits pour une charge de paille et s'est jeté sur le gardien des Contributions, qui semble se croire, il est vrai, un fonctionnaire de haute autorité. L'inculpé est condamné à quinze jours de prison, parce que le plaignant était dans l'exercice de ses fonctions.

Rabah ben Salem, 35 ans, Tunisien, fellah, a volé deux bœufs sur le territoire de La Calle, mais a été pincé en Tunisie avec ses bêtes. JI est condamné à six mois de prison.

.Cirafisi Michele, 28 ans, Sicilien, est condamné à un jour de prison, et Martinico Vito, 3t ans, Sicilien, à six jours de la même peine et 16 francs d'amende ils ont été trouvés, à Tunis, porteurs de tout un arsenal de poignards, de rasoirs, etc., qu'ils prétendent avoir trouvés. La confiscation de ces armes est prononcée.

CONSEIL DE GUERRE Séance du 10 juin 1896

Présidence de M. le colonel Grandjean Caigné, cinq ans de réclusion et la dégradation militaire pour désertion à l'étranger, avec emport d'effets et vol militaire. Marlière, deux ans de prison pour dissipation d'effets.

Fontané, deux ans de prison pour refus d'obéissance.

Leblanc, un an de prison pour refus d'obéissance.

Munier, trois ans de prison pour outrages envers son supérieur en dehors du service. Tous appartenant au 3' bataillon d'Afrique.

Dumont, un an de prison pour refus d'obéissance.

Deschamps, un an de prison pour refus d'obéissance.

Le Dall, deux ans de prison pour refus d'obéissance et bris de clôture.

Tous appartenant au 4* bataillon d'Afrique.

Joly, soldat au 4. zouaves, un an de prison pour outrages envers son supérieur en dehors du service.

Béchir ben Mohamed Méziana, soldat au 4' tirailleurs, un an de prison pour refus d'obéissance.

Mohamed ben Brahim ben Hassen ben Cherouda, soldat au 4* spahis, trois ans de prison pour désertion à l'intérieur.

Défenseur M* Cattan, avocat.

CORRESPONDANCE

Tunis, le 12 juin 1896.

Au Directeur de la Dépèche Tunisienne, J'ai reçu aujourd'hui, avec un billet decent francs, la lettre ci -jointe

« M. X. prie Monsieur Communaux de vou« loir bien accepter ce billet de 100 francs « pour l'œuvre du Fourneau économique. « Tunis, le 9 juin 1896. »

Merci, mille fois, ami inconnu, pour les malheureux et pour notre œuvre.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de mes plus dévoués sentiments. COMMUNAUX.

Chronique Locale NOS VISITEURS

Grand Hôtel. MM. Dixmérias, Strachan, Sauret, Pouget, Hossignol, Pillière, M. et Mme Viallon et famille, Mme Kraft, M. et Mme pourreyrou et suite. Tombola de I,% GAULOIBE. Le Bureau de la Société française de gymnastique, d'escrime, de tir et de vélocipédie La Gauloise a l'honneur de porter à la connaissance

du public que sa tombola sera tirée le dimanche 14 juin, à cinq heures et demie très précises, aux Ambassadeurs.

Pour prouver sa reconnaissance au charmant public qui a bien voulu assister à sa fête, La Gauloise, à qui il reste 582 billets invendus sur 5.000 qu'elle avait émis, offrira à litre gracieux à toute personne qui voudra bien assister au tirage de sa tombola, un billet, jusqu'à concurrence du chiffre cité plus haut..

Elle profite de cette circonstance pour remercier les sympathiques colons et industriels qui ont bien voulu répondre à son appel et qui lui ont permis, par ce fait, d'offrir de nombreux lots de réelle valeur.

Service des eaux.- Par suite de la diminution du débit des sources, le service de l'eau sera suspendu pendant la nuit, trois fois par semaine: les lundis, mercredis et vendredis.

Rapport de police du 11 au 12 juin 1896. Ont été arrêtés:

Ivressa publique. Les nommés Chedli ben Hadj Mohamed Hessaïsi, âgé de 20 ans, Tunisien Salah ben Mohamed, âgé de 20 ans, Tunisien, et Fathma bent Mohamed, âgée de 40 ans. Tunisienne, tous inculpés d'ivresse publique et manifeste.

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BMSSERŒ GEORGES -Restaurait à tontes heares PIERRE LESCOT, chirurgien-dentiste, a l'honneur d'informer sa clientèle qu'à partir du 12 juin son cabinet et laboratoire dentaires seront transférés place de la Résidence (maison Racine). Entrée par la rue de Rome.

Etat-civil des t et 12 juin 1896. Décès. Européens Lidia Lévy, Anglaise, 6 mois Maria Arnaci, Italienue, 64 ans; Lucia Errera, Italienne, 1 jour; Anna Pulizia, Italienne, 65 ans; Vincenzo Franco, Italien, 10 mois.

Musulmans 8. Israélites indigènes 2. CHRONIQUEJtËGIONÀLE MAXULA-RADÈS

Dimanche 14 juin, inaugurationdu tramway vapeur de la gare à la plage.

A cette, occasion, banquet par souscription, à 2 fr. par tête, chez M. Aragon, restaurant Beau-Séjour, à midi.

A trois heures. Concours de boules et jeux divers.

A huit heures. Retraite anx flambeaux. A neuf heures. Bal public.

S'adresser, pour le banquet, chez M. Lepagney, au magasin de primeurs, rue d'Italie, 18.

Le Comité de la fête de Maxula est invité à se réunir au café-restaurant de la gare, chez M. Marchand, dimanche 14 juin, à cinq heures.

Avis et Communications Société fraternelle des Anciens Sous-Of. ficiers. MM. les membres de la Commission des lots de la tombola du Stand sont priés de se trouver, ce soir samedi, à six heures, au lieu ordinaire de leurs réunions, Ca fé du Commeree, (salle réservée.

La présence de tous les commissaires est indispenpensable.

Croix-Verte. L'assemblée générale trimestrielle aura lieu, dimanche 14 juin, à deux heures du soir, à la salle de la Société.

Le Conseil d'Administration.

La Corse. Le Bureau de la Société La Corse a l'honneur de prier ses compatriotes d'assister à l'assemblée générale, qui aura lieu ce soir, samedi, à huit heures et demie, dans la salle réservée du Café du Commerce.

ORDRE DU JOUR

Election d'un vice-président et du trésorier; Réglementation de la Société.

Le Président Pierre OMESSA.

Spectacles & Concerts Concert des Ambassadeurs Tous les soirs, succès de Mile Nitrdme, MM. Moreno, Font, du Théâtre municipal, de la famille JOYEUX. Samedis, dimanches et fêtes, matinée populaire de qua're heures et demie à six heures et demie. Entrée libre.

Tous les jours, de quatre heures et demie à six heu res et demie, apéritif-concert

Le 20, débuts de Ligou, original comic,

Le 23. débuts de Pâquerette, la grande étoile de l'Eldorado de Paris.

Casino cLJIE€[am.mam.-Ijif Tous les jours, de S à 6 heures et demie, sur le terreplein de la plage

ORCHESTRE DES DAMES HONGROISES dix exécutantes, sous la direction de M. J. FISCHER. De 6 h. 1/2 à 8 h. 1/2, sur la terrasse du liestaurant Fantaisie musicale par les Dames hongroises.

BRILLANT ORCHESTRE, sous la direction de M. LAFFAGE.

Tous les soirs, à S h. 1/9

Concert spectacle opérettes- attractions.

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Tous les soirs, attraction de premier ordre due au succès colossal des NIMES-ROSE, célèbres gymnasiarqufsde Prris.

Débuts de M119 Barn au, chantpuse légère. M. ALBARD et sou fils ALBIN, le jeune prodige, 3gé de huit ans, continuent à recueillir ample moissou de bravos par leur nouveau duo espagnol. Mmes Granger, Pepita, B. Paris, Bellina, Jeannon, Brion et St-Stella continuent à charmer leur public par le choix varié de leur répertoire.

Jeudi, nouveaux débuts.

Grand restaurant de jour et de nuit

"F olies-33ergère

Tous les soirs, grand succès des TROIS ZELYS et de toute la troupe.

FAGETTE, étoile parisienne. Brillant orchestre. Il paraît que prochainement, pour éviter la chaleur qui commence à se faire sentir, on enlèverait la toiture de l'établissement et la salle, grâce à une combinaison que nous ne connaissons pas, serait transformée en une immense corbeille de verdure. Les Folies-Bergère seront ainsi le concert d'été idéal.

Allons, trois fois hourrah 1 pour M. Galano.

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Une foire-kermesse ouvrira, pour une durée de trois à quatre mois, très prochainement à Tunis, sur le terrain du Casino, avenue de la Marine. On peut, dès à présent, retenir les emplacements pour les jeux forains, magasins, buvettes, etc.. etc., che* M. FRÉMAUX, 5, rue du Cimetière Israétite, de 9 à 11 heures du matin.

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L'établissement reste ouvert toute la nuit.

NOUVELLES COMMERCIALES Marché de Tunis

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Fèves. 2 514 kil., de 11 f. 78 à 12 f. 85.

Lin. 580 kil., de 20 f. 76 à 20 f 92

Maïs blanc Duris. 1.202 kil, à 7 fr.

Bestiaux

Bœufs ou vaches. 104 têtes, de 42 f. à 129 f. Taureaux ou veaux. 160 têtes, de 14 f. à 45 t. Béliers ou brebis. 45 têtes, de 5 f. à 27 f.

Agneaux. 2i9 têtes, de 3 f. à 13 f.

Boucs ou chèvres. 45 têtes, de 3 f. à 13 f.

Chevreaux. 200 têtes, de 2 f. 40 à 9 f.

Porcs. 71 têtes, de 18 f. à 40 f.

Chevaux. 36 têtes, de 16 Ir à 205 f.

Mulets. 4 têtes, de 50 f. à 500 f.

Anes. 15 têtes, de 7 f. à 38 f.

Huiles

Huile beldi. 4.063 kil. à 67 f. les 100 kil.

Huile dar bel ma (Sahel). 439 k. à 77 f. les 100 k. Peaux fraiches

Peaux de bœufs. 1.800 kilos de 40 f. à 44 f.-les 106 kil. Peauxde moutons. 275 peaux, de 0 f. 65 à 2 f 10 la p. Peaux de chèvres. 275 peaux de 0 f. 30 à t f. 85 la p. Peaux sèches

Peaux de bœufs. 60 kilos, à 120 f. le q/m. Peaux de moutons. 25 kil., à 80 f.

Peaux de chèvres. Î0 kil. à 150 f.

Laines en suint

Lames en toisons. 2.' 00 k., de 80 f. à 100 t. le q/m. Laines de déchets. 125 kil., de 65 f. à 70 f. Laines manufacturées

Laines filée, 1" qualité. 7 kil. de 3 f. 80 à 8 f. le kil. Laine filée, 2' qualité. 187 kil. de 2 f. 40 à 3 fr. Lame cardée pour filature. 5 kil., de 2 f. 75 à 4 f. Bois et Charbons

Broussailles. 22 charges d'ânes de 0 f. 90 à 1 f. la ch. Bois brûler.– 4 charrettes, 1 6uo kil., de 11 à 13 f. l'une Charbons de bois. 2*2 sacs, 12 100 kil., de 3 à f l'un. Dromadaires. 64 charges, 9.600 kil., de 10 à 15 fr. l'une Soie

Soie grège. 85 kil. de 26 f. à 32 f. le kilo.

Pommes de terre

Porto-Farina. –2.330 kil de 8 f.50 à 10 f. les 100 kil. Poil de chèvres

Poil de chèvres. 75 kil., de 74 f. à 94 f. le q. m. Paille

Paille d'orge. 600 kil., de 3 fr. 60 à 3 f. 80 le q/m. Lait caillé

Lait caillé. 750 lit., de 8 f. à 9 f. 50 les 100 lit.

NOUVELLES MARITIMES

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Pour fret, passages et renseignements, s'adresser à M. SALOMON LAS1U agent à Tunis, 34, rue de l'Ancienue-Douane, 5998

G" des Bateaux à Vapeur du Nord SIÈGE SOCIAL place des Nations, à DUNKERQUE

AGENCE DE TUNIS

Service régulier bi-mensuel

Le vapeur Cambrai, capitaine Hervb, attendu de Dunkerque et Oran vers le 14 juin prochain, repartira à destination de Bône, Philippeville, Alger, Oran et Dunkerque vers le 16 du même mois.

Pour Iret, paS8&g", et renseignements, s'adresser a l'Agencf3, passage d,

Tunis, avenue de Franco. 'tXmSSSST

LIGNE DE TUNIS A MBEUL