Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 4 à 4 sur 86

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La Comtesse Hortensia / Méry

Auteur : Méry, Joseph (1797-1866). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1855

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb309327975

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : Gr. in-8° , 79 p., fig.

Format : Nombre total de vues : 86

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5791053m

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Y2-3901

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/05/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93%.


OEuvres illustrées de Wléry.

La comlesse ne bougea pas de son divan.

TA COMTESSE HORTENSIA

PRÉFACE.

Les histoires que lés romanciers racontent et qui sont vraies, par conséquent, si elles représentent d'après nature lés passions et les pays, ne peuvent pas toujours être circonscrites dans-le département de la Seine, ainsi que semble l'exiger le goût presque universel des lecteurs. Il y a dans le monde d'autres horizons que ceux de Meudon et de Montmartre, et il devrait être permis à l'historien de conduire ses héros sous un autre ciel que le brouillard de Paris. Le temps est venu où un auteur, à genoux dans une humble préface, doit demander pardon à ses lecteurs de les conduire en Italie. Encore l'Italie ! s'écrie-t-on bientôt de toutes parts. L'Italie est considérée en général comme un pays épuisé, parce qu'il a été, en cinquante ans, le théâtre d'une douzaine d'histoires. Tout est dit sur cette péninsule. Deux auteurs allemands, qui abhorraient la mer, le catholicisme et le soleil, ont moissonné

moissonné cette terre tous ses fruits, toutes ses fleurs. Goethe s'est écrié, à propos dé l'Italie : II est un pays où naît l'oranger! Ce qui supprime toute description ultérieure. Aussi on a souvent déploré l'aveuglement de ceux qui osent parler de l'Italie après cette phrase de Goethe. Un autre auteur illustre et étranger a épuisé l'Italie avec cette strophe : 0 terre des arts et de la liberté! tu n'es nlus <j%'wn beau, cadavre. Quand seras-tu consolée, ô Niobé des nations? M. Dupaty a fait un vaudeville en prose sur l'Italie, M. de Lalande quatre volumes inconnus, M. Richard un in-octavo pour les hôtels garnis. Un illustre écrivain a aimé véritablement l'Italie, mais il n'a écrit sur Rome que quelques pages admirables, pour ne pas décourager les autres : c'est M. de Chateaubriand. Les romanciers célèbres, nos contemporains, ont presque tous dédaigné l'Italie. Le chef-d'oeuvre des épopées a été écrit par un nomme de génie autour de Notre-Dame de Paris. Un des écrivains les plus spirituels, les plus originaux, les plus

E.AC.RY. -« Imprimerie de VIALAT el Ci<