Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 12 à 12 sur 342

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Théâtre impossible (3e éd.) / par Edmond About

Auteur : About, Edmond (1828-1885). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1907

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31696637v

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (315-8 p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 342

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5789233r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-1575

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/04/2010

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


PRÉFACE

Ami lecteur, car j'espère, qu'on no nous a pas brouillés ensemble, cette préface n'est ni un Te Deum, ni un ifeâ culpâ. Guillery a été reçu froidement à la première représentation, et sifflé chaudement à là deuxième. Cependant je ne me repens pas de l'avoir écrit, et la preuve c'est que je le fais imprimer.

Il y a plus de deux ans que j'ai commencé cette petite comédie : l'espérance de la voir jouer en carnaval me l'a fait achever il y a trois mois. Elle m'a amusé au milieu de travaux plus sérieux, et je regrette* sincèrement qu'elle n'ait pas produit le môme ciîet sur le public. En feuilletant Rabelais, Molière, La Fontaine et les vrais classiques du joyeux pays de France, je me suis persuadé qu'il ne serait pas impossible d'égayer les Parisiens par une farce sans prétention, assaisonnéo de quelques grains do ce gros sel que nos aïeux no méprisaient pas. L'événement m'a prouvé que je me trompais.

J'ai mis sur la scène un étourneau de vingt ans qui séduit deux femmes après leur avoir dit la.seule chose que les femmes ne pardonnent pas : « Soyez nies deux maîtresses! » Mon intention n'était ni de décrier les femmes, qui sont bien ce quo nous avons de meilleur en ce monde, ni de prêcher une morale