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Titre : Voyage dans la Basse et la Haute Égypte, pendant les campagnes du général Bonaparte / par Vivant Denon

Auteur : Denon, Dominique-Vivant (1747-1825). Auteur du texte

Éditeur : impr. de P. Didot l'aîné (Paris)

Date d'édition : 1802

Sujet : Voyageurs français -- Égypte -- 1789-1815

Sujet : Antiquités -- Égypte

Sujet : France -- 1798-1799 (Expédition d'Égypte)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30325100s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. : 1 vol. de texte et 1 vol. de planches

Format : Nombre total de vues : 346

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5787505v

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3A-2196

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/03/2010

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( 3og )

par le contraste de la roideur de celle qui vient immédiatement après n° 3o. Elle est sculptée sur la frise du portique du temple de Tintyra.

3i. Cette quatrième harpe, si ingénieusement composée, est sculptée dans la troisième chambre du petit appartement qui est sur le comble de la nef du temple de Tintyra.

3a. Cette figure, et celle no 36, sont peintes dans des tombeaux qui sont creusés dans la montagne qui borde Thebes au sud-ouest ; ces porteurs d'eau, de pain, et d'autres victuailles, sont si souvent répétés dans ces sortes de monuments, qu'il est à croire que l'on portoit des comestibles dans les cérémonies funèbres avec les vases. les trophées d'armes, et les images des dieux, et que ces espèces de fonctions se faisoient avec le faste et la profusion proportionnés à la majesté du personnage qui en étoit l'objet.

N° 33. Ce vase, ainsi que les deux qui suivent, sont pris dans la représentation peinte des fonctions dont j'ai parlé à l'article ci-dessus , et copiés dans le même tombeau : ce premier est peint en couleur d'or; c'étoit sans doute de l'orfèvrerie, et de la plus magnifique ; si on a quelque chose à reprocher à la maigreur de la forme de ce vase, on peut admirer sa magnificence et la richesse de sa décoration : ce sont des plantes aquatiques qui en sont les principaux ornements, une fleur de lotus lui sert de couvercle ; ce cheval passant, ces têtes de chèvres et de chevreaux, sont d'un beau style : cela n'a donc pu être que la copie d'une belle ciselure.

N° 34. Un autre vase d'or, d'une forme ingrate et d'un style corrompu, comme celui dont nous faisions usage dans l'autre siècle avant que les vases étrusques fussent venus redresser notre goût en ce genre de magnificence ; les branches de lotus indiquent que ce vase étoit destiné à contenir de l'eau du Nil, de celle du débordement, et le globe ailé, que son usage étoit sacré.

N° 35. Ce vase d'une belle forme est peint dans le même tombeau, et de couleur d'argent ; la richesse est distribuée avec une noble simplicité ; la figure à genoux, et la tête de Jupiter qui lui sert de couvercle, annoncent qu'il devoit contenir quelque liqueur sacrée, et son gouleau qu'il servoit à des libations.

N° 36. Cette manière de porter est encore en usage en Egypte; les vases sont parfaitement composés.

PLANCHE CXXXVI.

Manuscrit trouvé dans l'enveloppe d'une momie. La première observation que l'on peut faire sur ce manuscrit, c'est que le papyrus en est préparé de la même manière que celui qu'ont employé les Grecs et les Romains, c'est-à-dire de deux couches de la moelle de "cette plante collées l'une sur l'autre, le fil de la moelle se croisant, et par cela donnant plus de consistance à la feuille ; on peut y voir aussi que l'écriture va de droite à gauche, en commençant par le dessus de la page ; ce qui est constaté par l'alinéa de la sixième page, qui termine à la moitié de la ligne, et qui est suivi d'un post-scriptum.

Le premier tableau à droite représente un sa,- erifice à quatre divinités, dont la première est celle de l'abondance, tenant un fléau tel qu'on l'a rencontré dans tous les temples de Thebes, et particulièrement dans le grand temple de Karnak, à laquelle ce temple étoit dédié : la seconde, une figure d'Isis, coiffée des cornes de la vache, du disque de la lune, et d'un serpent qui les traverse ; elle tient en main les clefs des canaux du Nil : la troisième est Osiris, tenant d'une main le bâton à tête de huppe, et de l'autre une clef : la quatrième divinité est coiffée d'un temple , tenant aussi une clef. A la partie, droite un grand-prêtre vêtu de blanc, avec une fourrure , et des brodequins, comme je les ai décrits à l'explication de la planche CXXI, n° 7 et 9 ; il est dans l'acte de faire une offrande ; devant lui est un autel en forme de table, sur lequel est un faisceau que l'on peut croire être de fleurs de lotus ; le reste de ce qui est sur la table est figuré d'une manière trop informe pour lui donner un nom ; sous cette table sont deux jarres à deux anses, terminées en pointe, d'une forme assez agréable, posées et soutenues sur des espèces de trépieds : ce qu'il y a de remarquable.à cet égard, c'est que la forme des jarres et la manière de les asseoir est la même que celle qui se pratique encore en Egypte; tant l'usage de ce qui est d'une absolue et continuelle nécessité franchit les siècles sans éprouver d'altération!

Tout le tableau est encadré d'un portique, composé de deux colonnes de forme bizarre, ressemblant