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Titre : Le chic à cheval : histoire pittoresque de l'équitation / L. Vallet,... ; préface de M. Henri Lavedan ; ouvrage illustré de plus de 300 gravures, dont 50 en couleurs, d'après les dessins de l'auteur

Auteur : Vallet, Louis (1856-1940). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1891

Contributeur : Lavedan, Henri (1859-1940). Préfacier

Sujet : Équitation -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb315245333

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XII-274 p. : fig., pl. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; in-fol.

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Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5786767b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-2504 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/04/2010

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LE CHIC A CHEVAL.

Armes de cavalerie allemande.

gradués de l'instructeur qui ne cessait de répéter à ses élèves : qu'il n'y a pas d'équitation possible sans l'union physique et morale entre le cavalier et sa monture.

La serpentine était un des exercices auxquels le comte de Lancosme-Brèves attachait la plus grande importance pour faire saisir ses principes. (Origines de l'école de cavalerie.)

En 1866, le 19 avril, l'École de Saumur donna un grand carrousel à Paris au palais de l'Industrie.

L'Empereur, qui assistait à ce carrousel avec l'impératrice et le prince impérial, témoigna sa vive satisfaction de la façon dont furent exécutées les différentes reprises, et le lieutenant-colonel L'Hotte, qui les commandait, fut fait officier de la Légion d'honneur.

En 1867, nouvelle interdiction fut faite aux officiers de prendre part aux courses avec leurs chevaux d'armes ; « les courses militaires n'ayant produit depuis leur institution aucun résultat au point de vue de l'améloriation de l'instruction équestre de nos officiers, elles ont été définitivement abandonnées!! ! ».

En 1869 on édicta encore une défense du même genre.

Arrivent les temps noirs de 1870-1871. Nous n'en dirons qu'un mot; la cavalerie y fit héroïquement son devoir. Si elle éclaira mal l'armée, il faut dire qu'elle n'y avait été nullement préparée et se reporter aux causes d'énervement et d'émasculation que nous avons soulignées. Les différents ministres qui s'étaient succédé pouvaient avoir des qualités très grandes ; ils ne sortaient pas de la cavalerie.

La cavalerie n'avait eu qu'un rôle très restreint en Crimée et en Italie. Après le Mexique elle fut sacrifiée aux économies réclamées par l'opposition. Néanmoins, on ne saurait le dire trop haut, les qualités de bravoure personnelle et d'abnégation qui y ont été toujours très développées ont suppléé, autant qu'elles l'ont pu, au nombre qui manquait.

Reischoffen, Gravelotte, Sedan ont montré quel parti on aurait pu tirer de ceux qui ont si vaillamment ramené la brigade Von Bredow et qui, quelques jours plus tard, l'héroïque général marquis de Galliffet ayant répondu qu'on chargerait « tant qu'il en resterait un ! » arrachait au roi victorieux ces mots : « Ah! les braves gens! »

Montrons-nous donc un peu moins sévères pour ceux qui