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Notice complète:

Titre : L'Auvergne et les causses des Cévennes / par A. de Baroncelli

Auteur : Baroncelli, Adrien de (1852-1926). Auteur du texte

Éditeur : chez tous les libraires et fabricants de vélocipèdes (Paris)

Date d'édition : 1895-1905

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb300584682

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (128 p.) ; in-16

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Description : Collection : Guides vélocipédiques régionaux

Description : Collection : Guides vélocipédiques régionaux

Description : Collection numérique : Fonds régional : Auvergne

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5785859t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, LK2-4620

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/01/2010

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DEMJT D'UNE SERIE 06 DOCUMENTS EH COULEUR


GUIDES VÉLOCIPÉDIQUES

RÉGIONAUX

ET-WB8

Gaiissés 1 de£ Gêvennes

Prix: 8 francs


TABLE DES PRINCIPALES LOCALITÉS

,, .1 ... ■ I.VWI. ... i ■ . i '

Les hôtels précédé* d'un astérisque sont particulièrement recommandés aux touristes cyclistes.

AtiUt&MC. — Hôtel Vidal. — 71. -

AmocAt (1/). — Refuge-Kestaurant. — 65,

A10UEPKR6B, — Hôtel Saint-Louis. — If I. , ,

Albi. ~ Hôtel «lu Nonl. - 70. 7ô.

AURRAC. — Hôtel Auguy.— 19,

Aubusaon. — Hôtel île France. — 17.

AVMONT. — * Hôtel du Commerce.' — 47.

Aurillne. — * Hôicl du Commerce, r- 51, 76, 98.

Avignon. — llôlel du Louvre. -^ 51.

BARAQUE (LA). — * Hôtel du Mont-Dore. — 17.

BESSE, — * Hôtel Notre-Dame, — 29,

BOUT. — * Hôtel des Messageries ; * Oafo de l'Union. — 109.

liounuouui (lu). — Hôtel de l'Europe. — 22. •

HOZOILS, — llôtel Monjaux. — 78.

BRAMA aur (CASCADE ET OROTTBS DE). —Aubergede l'Union— 64.

llrioude. ~- • Hôtel du Nord. - 33.

BrssKT. — * Hôtel Cordier. — 125.

Calior*. — Hôtel de l'Kurope. — 75. 98.

CAMI (LA). — Auberge Chincholle. — 83.

CEÏSSAT (COL DK). — * Hôtel du Puy-de-Dôme, — 16.

CHAMI'KIX. — Hôtel du Lion-d'Or. — 26.

CHATELOCVOS. — Grand Hôtel des Bain*. — 118.

CHAUDESAIGUES. — * Hôtel du Midi, — 81.

Clermout-Ferrand. — * Hôtel de la Poste; * Grand Café

Glacier. — 13. DAROILAN (GROTTE 1>B).— Auberge. —60. EBUEUIJ,. — * Hôtel du Commerce. — 122, ESTRATQUES-SUR-TRUÏERE. -- Hôtel des Voyageur». — 80. Eupalion. — * Hôtel David. — 78. Figeac. — Hôtel des Voyageurs. — 99. tiJorac. — Hôtel Melquion. — 51. Gannat. — Hôtel de la Poste. — 122. GARABIT (PONT DE). — 45. Guérct. — Hôtel Saint-François — 17. Insoire. — * Hôtel de Paris. — 26, JCHEAUX. — Hôtel des Voyageurs. — 32. * JUSSAC. — Hôtel Cliandon. — 101. LAKOEAC. — Hôtel Barde], — 41. LATOOR-D'AOVKRGXB. — • Hôtel Durif. — 28. LEMPDES, — Hôtel Nicoux. — 90., LIORAV (LE). — * Hôtel des Touriste». — 89. Eiodèvo. — Hôtel du Nord. — 70.

Lyon. — Hôtel des Négociants. — 17, 39., . -.

AI néon. — Hôtel du Sauvage. — 17. MALZIEU-VILUS (LE). — Hôtel Albert. — 46. MARISOXTES. — Hôtel Seguin. — 13; Marvejol». — Hôtel de la Paix. ~ 48, 99. MASSIAO. — * Hôtel Monter. — 9t. Manrîae. * — Hôtel de.l'Kcu-de-Fràncè. — 106.


Jlemlo. — * Hôtel de Paris. — 39, 50. 99. METRUKis. — * Hôtel Ue l'Europe. — fil. SJillait. — Hôtel du Commerce, — 70. MoLOMi'IZK. — Hôtel Pabre. — 91. lIontHiibnn.Hôtel du Midi. — 75, Montbrition. — Hôtel Magaud. — 17. MoXT-DoRE (LU). — * Hôtel de la Paix. — 21 Montpellier. — Hôtel du Midi. — 51, 70. MOXTPELMBR-LE-VIEUX. — 69. Murât. — Hôtel de« Messageries. — 88. MUR-DE-BAKRBZ. — Hôtol du Midi. — 81. MUROLS. — * Hôtel Jolivet-Nieiat. — 24. N'ANT, — * Hôtel des Voyageurs. — 67. Mme». — Hôtel du Midi. — 51. PLOMB-DU-CASTAI, (LE). — 89. POXT-DU-CHATI:ATJ. — Hôtel des Voyageurs. — 18. PoNTGUiACD — Hôtel du Commerce. — 115. Privas. — Hôiel de la Croix-d'Or. — 39, 51. Puy (Le). — Hôtel des Ambassadeurs; Grand-Hôtel. — 87. PUY-DE-DÔME (LE). — 16. RANDAN. — Hôtel du Parc. — 12. RAKDAXNE. — * Hôtel Ollier. — 19. Illom. — Grand-Hôtel. — 119. Roanne. — Hôtel du Commerce. — 17. ROOHKFORT-MOXVAOVE. — Hôtel de la'Couronne. — 114. Mode*. ~ » Hôtel Biney. — 74. 98.

RogtTE-SAtKTR'MAROUERiTR (LA). — Auberge Parguel. — 69. ROYAT. — * Hôtel-Café-Restaurant do l'Observatoire, 1C. ROZIER (LE). — * Hôtel des Voyageurs. — 58. SAIERB. — Hôtel Serre. — 104. SAUKS (CASCADE DE). — 105. .8ANOY (LE Pinr DE). — 21.

SBVKRAC-LE-CHATEAU. — Hôtel Gâches; Buffet de la Gare. — 72. Saint-Airriquo. — Hôtel du Commerce. — 70. SAINT-CERNIS. — Hôtel Chemy. — 101. SAIKT-CHRLT-D'APCHER. — * Hôtel Bardol. — 46. Saint-Etienne. — Hôtel de France. — 17, 39. SAIKTE-KXIMIE. — Hôtel Malaval. — 64. SAINTE-GENEVIÈVE. — Hôtel Pélissier. — 83, Saint-Flour. — * Hôtel de l'Europe. — 44, 86. SAINT-MARTIN-VALMEROCX. — Hôtel Robert. — 102. SAINT-NECTAIRE-LE-HAUT.—-*Grand-HôtelduMont-Cornadore,25. TARN (GORGES DU), — 55. TAUVES. — Hôtel do France. — 112. Tlilora. — ♦ Hôtel de l'Aigle-d'Or. — 17. TlNDOOL (GOOFFRB DP). — 76. TorRKOEL (C.'CATEAU DE). — 117.

Tulle, -i V,Oi\ Notre-Dame. — 99.

Valence. -- Hôtel de la Poste. — 39. 'VENDES. — Hôtel des Voyageurs. — 108.

Vicuv- — Hôtel du Louvre. — 11, 124. , Vic-SDR-CÈRE. — * Grand-Ilôtel Vialette. — 97.

Villcfranehe-de-llouergue. — Hôtel du Grand-Soleil. —75.

VOLYIC. — Hôtel du Commerce. — 117. *

Yflsingeaux. — Hôtel de l'Europe. — 38, 39.


Tiiip. O. T/AMY. 124. hd de Là Chapelle. 7573'


FIN D'UNE SERIE DE DOCUMENTS EN COULEUR


GUIDES VÉLOCIPÉDIQUES

RÉGIONAUX

ET LES

Causses des Cévennes

PAR ;

(

A. DE BARONOELLI

Prix: 2 francs

Chez (oui les Libraires et Fabricants de Vélocipèdes

, 0 T008 DROITS RÉSERVÉS *


GUIDES B1R0NCELU

LES ENVIRONS DE PARIS, dét&ïllês dans un rayon de 140 kilomètres/ av.ec l'Itinéraire abrégé de la France, indiquant les voies vélocipédiques les plus directes pour se rendre de Paris à tous les Chefs-Lieux de Département et d'Arrondissement, Stations thermales et balnéaires, ainsi qu'à Londres, Bruxelles, Genève, Gènes et Turin, 16' édition 5 fr. »

LA FRANCE, guide routier à l'usage des cyclistes et de la locomotion automobile, indicateur des distances avec annotations, contenant la nomenclature générale des routes qui relient tous les Chefs-Lieux de Département et d'Arrondissement, nouvelle édition. 5 fr. »

L'AUVERGNE ET LES CAUSSES SES • CEVENNES 2(fr. » '

LA BRETAGNE, plages bretonnes 2 fr. » ■

LES VOSGES/ région française des lacs et des stations thermales 1 fr, 15

LA NORMANDIE, plages normandes,2*édit. 1 fr..7ft

LA TOURAINE, châteaux des bords de la Loire, 2' édition 1 fr. »

FONTAINEBLEAU, forêt et environs, 2* édit. f fr. »

VELOOIFBDIB PRATIQUE, petit manuel du cycliste touriste , 1 fr. 76

En préparation :

LA PROVENCE, stations d'hiver du littoral delà Méditerranée.

LE DAUPHIN^ BT LA SAVOIE.

LES PYRENEES.


PREFACE

Ayant souvent constaté combien de cyclistes, à la. veille d'entreprendre une excursion un peu prolongée, sont embarrassés sur le choix du voyage et pour en établir d'avance les étapes, nous pensons pouvoir leur être utile en publiant un itinéraire spécial pour chacune des principales régions les plus intéressantes de la France. ;

C'est dans cette intention que nous présentons aujourd'hui, aux touristes cyclistes, le guide de {'Auvergne, le cinquième de la série que nous comptons faire paraître.

Afin de rendre nos itinéraires accessibles en venant les rejoindre de n'importe quelle direction, nous les avons tracés circulaires, de telle sorte qu'en prenant pour point de départ une des villes quelconques de l'itinéraire, on puisse revenir a cette ville tout en ayant parcouru l'excursion entière et vu les curiosités les plus importantes de la région.

Toutefois, voulant rendre l'ouvrage très portatif', nous nous sommes bornés à donner la description


- IV —

/

de la route au point de vue purement vélocipédique, à l'indication exacte des-distances séparant les localités, aubon choix des hôtels (toujours se présenter avec notre guide)'et au partage qui nous a paru le plus rationnel des étapes journalières.

Quant aux longueurs des côtes et des espaces pavés, nous adopterons, pour les mesurer, le temps de marche nécessaire à franchir ces passages à pied, à raison d'environ koub kilomètres a Vheure, aussi exprimerons-nous leur durée en minutes et en heures.

Pour l'historique des villes et les promenades à faire dans celles-ci, nous conseillons aux cuclistes' de se munir du Guide Joanne, correspondant à la partie visitée de l'Auvergne et des Cévennes.

Le touriste, préférant bien voir en détail et sans fatigue, désirant séjourner quelques heures dans les localités qui offrent de l'intérêt et conserver de son excursion un souvenir durable, sutura à la lettre nos étapes; cependant s'il se sent de force, rien ne l'empêchera de les doubler, mais nous ne saurions l'y engager à moins qu'il veuille se contenter d'impressions fugitives, résultat inévitable d'un voyage fait trop à la hâte.


PLAN DU VOYAGE

Viohy, Clermont-Ferrand, Royat, Le Puy-de-Dôme,

Lo Mont-Dore, Le Puy de Sancy,

La Bourboule, Saint-Neotaire (où Besse),

Issoire, Brioude, Le Puy,

Langeao, Saint-Flour, Le' Pont de Garabit,

Saint-Chély-d'Apcher,

Marvejols, Monde, Le Causse de Sauveterre,

Sainte-Énimie, Les Gorges du Tarn, Le Rozier,

La Grotte de Dargilan, Meyrueis,

La Grotte et la Cascade de Bramabiau, L'Aigoual,

Nant, Montpellier-le-Vieux, Milln, Rodez,

Le Gouffre du Tlndoul, Bozouls,

' Espalion, Mur-de-Barrez, Le Pont de La Cadenne,

Chaudesaigues, Saint-Flour, Murât,

. Le Lioran, Le Plomb du Cantal, Vic-sur-Cèrô,

Aurillac, Tournemire,

Saint-Martin-Valmeroux, Salers,

La Cascade de Salins, Mauriao, Bort, Tauves,

Pontgibaud,Volvic, Tournoël, Châtelguyon, -

Riom, Aigueperse, Efflat, Gannat, Vichy.

(Pour ce coyaye, consulter les feuilles de la Carte de France du Ministère de la Guerre, au200.000°, portant les ft<>» 46,52, 58, 59 et 65.)


— VI -*-•

Nota. — Le cycliste venant de Paria ee rendra & Vichy, soit par le chemin de fer (40 fr. 85; 27 fr. 60; 17 fr. 55), soit par la route. Dans ce dernier cas il pourra suivreYitinéràîre suivant de Paria A Montargi«, dont la description détaillée se trouve dans notre Guide '_ du Eneiront de Paris : .; * • ■ ■•..,-

PAR VII^ENEUVE-SAINT-GEORGE-, MONTGERON, LA PYRAMIDEDE-BRVNOY,

PYRAMIDEDE-BRVNOY, MELUN, LA TABLE-DU-ROI, LA CROIX-DCGRAND-VENEUR, FONTAINEBLEAU, BOURRON, NEMOURS, SOUPPBS, FONTENAY ET MONTAUGIS.

Distance: 105 kil. ISO m. Paré: * h. 59 min. Côtes : 99 min.

De Monfargis a Vichy, 833 kil., par Nogcnt-sttr-Vernisson (17 — Uôt. de la Gare), La Bussiére (12), Ilriarc(12 — Hôt. de la( Poste), Bonny-sur-Loire(12 —Hôt. de la Poste), Ncuvv-flur-JLoire (5—-Hôt. -S,a*'«t-A'iWaj),LaCelle-sur-Loire(7)( >Iyenne(3),Co«ne (4 — Ilôt, du Grand-Cerf), Pouillysur-Loire (15 — Hôt. de VEcu), Mesvres (6), IiO Cliarité-8tir-Loire (8— Hôt. du GrandMonarque), PougucÀ-lcH-Iiaux (13 — Hôt. de Fraitce), 1%'evèrs (12 -* Hôt. de VEtiro^e), Magny-Cours (13), gfaint-Picrre-leMou lier (10 — Hôt. du Commerce), Saint-Imbert (9), Villeneuve* eur-AUier (10 — Hôt. de Parti), Moulins (12— Hôt. du Dauphin), Bessay (15), Vorcnncfl-Mur-Allier (15 — Hôt. de la Poste)t Créchy (7), Billy (3), Saint-Oermain-des-Fossés (2 -- Hôt. du Paré — Buffet de la Gare), Cuaaet (9 — Hôt. du Globe) et Vichy (3).


— VII —

Conseils. — Le cycliste voyageant en Auvergne et dans les Cévennes devra munir sa machine d'un frein. Il serait même prudent d'en avoir deux : le premier appliqué & la roue de devant, le second a la roue d'arrière. Cette précaution permettra de descendre agréablement les côtes tout en se reposant.

Quant aux bandages, de boni caoutchoucs creux seront toujours préférables aux pneumatiques.

DURÉE DU VOYAGE

En trente-cinq jours, si on suit & la lettre lV.Lv.itrt entier selon la division du temps indiqué à la page VIII; en seize jours, si on se contente de visiter l'Auvergne, en négligeant le détour par Le Puy et les Causses des Cévennes. Dans ce dernier cas, le 7* jour sera employé à l'étape directe d'Issoire a Massiac; et le 8e jour, a celle de Massiac au Lioran. On terminera l'itinéraire selon ia division du temps indiqué depuis le 28* jour.

Le touriste, accomplissant l'itinéraire entier, peut néanmoins abréger de trois jours en négligeant le détour par Le Puy. Dans ce cas, le 7* jour sera employé & l'étape directe d'Issoire à Massiac ; et le 8' jour a celle de Massiac à Saint-Flour. 11 continuera ensuite l'itiaéraire selon la division du temps indiquée depuis le 12* jour.


DIVISION DU'TEMPS

i«* Jour. — S'arranger pour arriver la veille au soir & Vichy. Le lendemain matin visite de la ville de Vichy (V. page 124). Déjeuner & Vichy. Dans la journée, excursion réunie des Malavaux, de l'Ardoisière et du château de Bourbon-Busset. Dîner et coucher à Vichy.

8° Jour. — Départ de Vichy. Déjeuner à Randan, visite du parc du château de Randan. Dîner et coucher a Clermont-Ferrarid. .

3e Jour. — Dans la matinée, visite de la ville de Ctermont- { Ferrand. Déjeuner & Clermont-Ferrand. Dans la journée excursion soit au plateau de Gergoviéet au mont Rognon, soit à Royat et au puy de Dôme. Dîner et coucher a Clermont-Ferrand.

41* Jour. — Départ de Clermont-Ferrand. Déjeuner à Randanne. Dîner et coucher aux Bains du Mont-Dore.

5e Jour. — Dans la matinée, visite des bains du Mont-Dore.' Déjeuner au Mont-Dore. Dans la journée, excursion soit aux bains de la Bourboule, soit au puy de Sancy. Dîner et coucher au Mont-. Dore.

6* Jour. — Départ du Mont-Dore. Déjeuner k Murols, visite du château. Passage aux bains de Saint-Nectaire. Dîner et coucher h , Issoire. ;

9e Jour. — Départ d'Issoire après le déjeuner. Dîner et coucher a Brioude.

8« Jour. — Départ de Brioude. 1 Déjeuner à Saint-Georges- . d'Aurac. Dîner et coucher an Puy.

9* Jour. — Dans la matinée, visite de la ville du Puy. Déjeuner' au Puy. Dans la journée, visite du musée Crozatier; excursion a ' Brives-Charensac en tramway. Dîner et coucher au Puy.

flCe Jour. — Départ du Puy après le déjeuner. Dîner et coucher à Langeac.

11* Jour. — Dépirt de Langeac. Déjeuner à Pinols. Arrivée & Saint-Flour, visite de la ville. Dîner et coucher à Saint-Flour.


— IX —

- 1** Jour. — Départ de Saint-Flour. Déjeuner & Garabit. Dîner et coucher à Saint-Chély-d'Apcher.

13« Jour. — Départ de Saint-Chély-d'Apcher après le déjeuner. Dîner et coucher à Marvejols.

M* Jour. — Départ de Marvejols après le déjeuner. Arrivée a Mende ; visite de la ville. Excursion a l'ermitage de Saint-Privat. Dîner et coucher à Mende.

15* Jour. — Départ de Mende après le déjeuner. Arrivée à Sainte-Énîmie. Excursion à l'ermitage de Sainte-Enimie. Dîner et coucher à Sainte-Enimie.

16« Jour. — Départ de Sainte-Enimie. Descente en barque des gorgés ou canons du Tarn. Déjeuner au château de la Caze. Dîner et coucher au Rozicr.

19* Je . — Départ du Rozier. Déjeuner à Dargilan, visite de la grotte. Dîner et coucher à Meyrueis.

18* Jour. — Départ de Meyrueis. Déjeuner à Camprieu. Visite de la grotte et de la cascade de Bramabiau. Dîner et coucher à l'Aigoual.

10* Jour. — Départ de l'Aigoual après le déjeuner. Dîner et coucher à Nant. •

8©* Jour. — Départ de Nant. Arrivée à la Roque-Sainte-Marguerite. Excursion à Montpellier-le-Vteux. Déjeuner à la RoqueSainte-Marguerite. Arrivée à Millau, visite de la ville. Dîner et coucher à Millau.

91* Jour. — Départ de Millau. Déjeuner à Sévérac-le-Cbâteau. Dîner et coucher à Rodez.

88* Jour. — Dans la matinée, visite de la ville de Rodez. Déjeuner a Rodez. Dans la journée, excursion à l'abbaye de Bonnecombe. Dîner et coucher à Rodez.

88* Jour. —■ Départ de Rodez. Visite du gouffre du Tindoul. Passage à Bozouls. Arrivée à Espalion, visite de la ville. Dîner et coucher à Espalion.

81* Jour. — Départ d'Espalion. Déjeuner à Entraygues-surTruyère. Dîner et coucher à Mur-de-Barrez.

85* Jour.— Départ de Mur-de-Barrez. Passage au pont de la Cadenne. Déjeuner à Sainte-Geneviève. Dîner et coucher à Chaudesaigues.

80* Jour. — Départ de Chaudesaigueà après le déjeuner. Dîner et coucher à Saint-Flour.

89* Jour. — Départ de Saint-Flour. Déjeuner à Murât, visite de la ville. Dîner et coucher au Lioran.


— X —

88* Jour. — Départ du Lioran. Déjeuner à'Vic-sur-Cére. Arrivée à Aurillac, visite de la ville. Dîner et coucher à Aurillac.'

88* Jour, -r Départ d'Aurillac après le.déjeuner. Passage à Tournemire. Dîner et coucher & Saint-Martin-Valmeroux.

30* Jour. —* Départ de Saint-Martin-Valmeroux. Arrivée à Salera, visite de la ville. Départ de Salers après le déjeuner. Passage a la cascade de Salins. Arrivée a Mauriac, visite de la ville. Dîner et coucher à Mauriac.

31* Jour. — Départ de Mauriac. Déjeuner à Vendes. Arrivée a Bort, visite de la ville et ascension des Orgues de Bort. Dîner et coucher à Bort.

88* Jour. — Départ de Bort après le déjeuner. Dîner et coucher a Tauves.

83e Jour. — Départ de Tauves. Déjeuner au Pont à SainteSauves. Arrivée à Pontgibaud, visite du château. Dîner et coucher à Pontgibaud.

84* Jour. — Départ de Pontgibaud. Déjeuner.à Volvic. Visite du château de Tournoél. Passage à Châtelguyon, visite de l'établissement thermal, du casino et du parc. Arrivée à Rioin, visite de la - Tille. Dîner et coucher & Riotn. ' ' i

85* Jour. — Départ de Rtom. Déjeuner à Atgueperse. Passage & Effiat, visite du château. Passage à Gannat, visite de la ville. Dîner et coucher à Vichy.

SIGNES ET ABRÉVIATIONS

Alt. Altitude.

Aub. Auberge.

Ch. Chemin.

Cb.-l.d'arr. Chef-lieu d'arrondissement.

Ch.-l.dec. Chef-lieu de canton.

Ch.-l.de dép. Chef-lieu de département.

Dr. Droite.

G.

H.

Hab.

Hôt.

Kil.

M.

Min.

R.r.

V.

Gauche.

Heure.

Habitant.

Hôtel.

Kilomètre.

Mètre.

Minute.

Route.

Voyez.

Les chiffrée suivis du signe ' indiquent un nombre de minutes. Exemple : 12', soit douze minutes.

Les chiffres gras entre parenthèses indiquent les distances séparant les localités d'un même itinéraire.


GUIDE DE L'AUVERGNE

XT DES

CAUSSES DES CÉVENNES

DE VICHY A CLERMONT-FERRAND

PAR BOIS-RANDBNAY, RANDAN, BARNAZAT, MARINOUBS,

JOZB ET PONT-DU-CHATBAO.

Distance : 58 kil. 300 m. Paoâ: 14 min. Côtes : 53 min.

Nota. — Pour l'emploi de chaque jounnV, V. h la Division du Temps, page VIII. Pour la visite de la ville de Vichy et de ses excursions, V. page 124. Les cyclistes qui voudront visiter le parc de Randan (l'intérieur du château n'est pas public) devront faire cette étape soit un Dimanche soit un Jeudi, seuls jours où l'entrée du parc est autorisée.

*

En quittant l'hôt. du Louore, tourner a g. dans la rue de Paris et, encore à g., dans la rue de Nîmes.Parvenu à hauteur de l'hôt. d'Orléans, laissant à g. la r. de Thiers (36), suivre à dr. la rue do Y Hôpital, qui contourne lo pavillon de la source de ce nom, et par la rue du Pont, h g., gagner le pont de Vichy; traverser Y Allier.

De l'autre côté du pont on laisse à g. la r. d'Hauterive(4.2) et, cent m. plus loin, abandonnant la r. de


22 VZCHY A CLERMONT-FERRAND

Gannat (17.8), on prendra à g. (1*3) lo ch. de Bois* Randenay. „

En parcourant deux cents m. sur la r. de Gannat on trouve à g. le pavillon de la curieuse soureo inte'rmiUcnto de Vcsso (entrée : 60 c). Le jaillissement de cette source produit une gerbe d'eau bouillonnante s'éleva nt & 6 m. de hauteur. Les heures des jaillissements sont affichées à Vichy dans les principaux établissements.

Le ch. de Bois-Randenay s'élève sans discontinuer (25') jusqu'à la lisière de la forètde la ZJo«cAa«te et domine à dr. la vallée du Sermont. Au village de Bois-Randenay (2*7) remarquer sur la place un magnifique chêne. Plus loin, dépassant à dr. le ch. de Cognât (7), vous apercevez du mémo côté, sur la hauteur opposée, le village de Brughéas avec son château. La montée cesse en atteignant la bordure de la forêt de la Bouéharde, • mais la r. continue assez ondulée. Successivement ( elle dépasse les jolis carrefours des Bouchardes, près d'une coquette maison de garde (Côte : 7'), et celui des Trois-Scigneurs avant do descendre à Beauvezet (6.5), petit village situé dans une partie découverte de bois.

Après une côte (3'), lar., rentrant sous forêt, traverse de belles futaies aux ronds d'Orléans, des TroisFrères et des Boules. A ce dernier carrefour (9) se détacho a dr. la r. d'Aigueperse (12.5). Un kil. plus loin arrivé à Randan (f .6 —Ch.-I. de c. — 1.694 hab.), on aura soin, sur la place de la Fontaine, d'obliquer à g. pour atteindre l'hôt. du Parc, où on déjeunera, voi- ,- sin de la grille du parc du château de Randan.

Le château de Itandan, qu'on ne peut apercevoir de la r., est fermé au public. Le parc seul est visible le Jeudi et le Dimanche de 1 h. à 6 h. Cette princière demeure appartient à Mm* la comtesse de Paris.

De Randan une magnifique descente de trois kil. et demi conduit dans la large vallée qu'arrose le Duron. Après Barnazat (4*5), légère montée suivie d'ondulations en se rapprochant de la fertile vallée-plaine de la ÎÀmagne. La r., au terrain assez raboteux, descend d'abord


VICHY A CLERMONT-FERRAND 13

rapidement vers un ruisseau, ensuite en pente douce jusqu'à Maringues (8.5 — Pavé : 2' — Ch.-l. de' c. — 3.326 hab. — Hôt. Seguin). A l'entrée de la localité, inclinant à g.,on contourne en partie la ville et, plus bas, on prendra à g. la rue Gabriel-Boudet pour traverser la Morges. Plus loin,' après une légère montée, on laisse à dr. une place, dite des Echalas, et la r. de Saint-Lauro (3.6), pour continuer à g. (0.7) dans la direction de Pont-du-Chàteau.

La r., excellente, court à travers une vaste plaine, traverse Joze (6.2), ensuite descend sans discontinuer, en se rapprochant des montagnes d'Auvergne; à dr., sur une hauteur, vous apercevez le village de Martres-d'Artiôres (4.7). On arrive au bas de Pont-duChàteau à une sorte de rond-point (4*1) où il faut âuitter la r. de Thiers (28), devant soi, pour monter à r. (12') la rue de Luon conduisant dans le haut de la ville (1 — Ch.-l. de c. — 3.375 hab. — Hôt. des Voyageurs).

A la sortie de Ponl-du-Château, la r., très large, ondule un moment, puis descend en droite ligne à travers la riche plaine de la Limagne; très belle vue de la chaîne du Puy-de-Dôme ; on traverse le passage à niveau de la ligne de Clermont-Ferrand à Thiers. A g. apparaît le village de Lempdes (4*8) et, du même côté, en approchant de Clermont-Ferrand, s'élève le petit cône isolé du puy de Crouel.

A l'entrée de Clermont-Ferrand (Ch.-l. du dép. du Puy-de-Dôme — 50.119 hab.) on passe sous le pont du ch. de fer et, par l'avenue de Lyon, on atteint la place des Carmes-Dechaux (7.9). Ici monter à g. (6') la rue des Jacobins conduisant à la place Delille, où, inclinant à dr., on continuera parla rue de Montlosier, tracée en contre-bas de la terrasse de la place ^Espagne (belle vue). Plus loin, commence le pavage (12') de la rue Andrâ-Moinier menant à la place du Poids-de-Ville et, à g., par les rues Saint-Louis et de YEcu, on atteindra la place do Jaude (f .4 — Atelier do réparation pour les machines: chez M. Caoard, 7, rue Blatin) où sont situés : à dr., l'hôt. de la Poste (excellente table)et, à g., le Grand café Glacier*


14 VICHY A CLERMONT-FERRAND

Visite de la ville de Clermont-Ferrand (environ 2 h. 1/2) *■ —- La Cathédrale. — Le square Biaise-Pascal. — L'église SaintEutrope. — Les fontaines pétrifiantes du .Pont-Naturel, de Saint* Alyre et de la grotte du Pérou (rétribution, 25 c). — L'Hôtel de Ville. — Le square de la place de la Poterne. — La place d'Espagne. — L'église Notre-Dame-du-Port. — La place Del il le. —• La fontaine d'Amboise. — Le jardin Lecoq. — Les Musées (ouverts de 10 b. & midi et de 1 h. 1/2 a 4 h., excepté le Lundi)..— La fontaine -de la; Pyramide. — L'Hôtei-DieU. — La Préfecture. — Le nouveau Théâtre. — Les rues tortueuses et les anciennes maisons de la vieille ville.

Excursions recommandées au départ de ClermontFerrand. — A. — A («crgovio et au Slont-Rognon (IO kil. 800 m. aller et retour.— En voiture particulière : 15 a 20 fr.).

Itinéraire : Traverser la place de Jaude dans le sens de sa longueur et suivre, â dr. de la statue de Desaix, la rue Gonod, & laquelle fait suite le boulevard de Gergovia. Au tournant du boulevard, en vue du - bureau de l'octroi, le quitter et continuer devant soi par, l'a venue de Beaumont. La r. traverse des vergers et commence à monter dure- ' ment (7') après la voûte de la ligne de Clermont-Ferrandlà'Tulle, j Parrenu a hauteur de la borne 60.3, à l'angle d'une des premières maisons de Henuniont. dont le jardin est entouré d'une grille (3), abandonner la r. de Rochefort et suivre le cb. « g. pendant 200 m. ; puis, tourner encore à g. et ayant fait 20 m., devant la croix, prendre & dr. le ch. de Romagnat. Roulant entre des vignes, on se dirige . vers la montagne de Gergovie; très belle vue à g. sur, la ville de Clermont-Ferrand et la plaine de la Limagne, tandis qu'à dr. s'élève le Mont-Rognon couronné par une vieille tour en ruine. Petite descente rapide â la traversée d'un ruisseau, ensuite montée (S', 2' et 9') à Romagnat. Dans ce village, laissant à dr. (3.3) le ch. de Clémensat, on continuera ft monter le ch. d'Opme, à g. âa débit des Défenseurs de Gergovia, jusqu'au ca/ê de Vercingétorix (0.3). Ici déposer sa machine, pour gravir a pied la montagne de Gergovie ■' (1 h. 15', aller et retour).

Vis-à-vis le café de Vercingétorix, le sentier â dr. (facile à trouver) s'élève sur le flanc de la montagne entre des vignobles et le bord d'un petit ravin. Plus haut, il s^engage sous un bois d'acacias et atteint une crête où croise le ch. d'Opme à Gergovie. Vue étendue; devant vous, le village du Créât couronne une hauteur. Tournant a g., se diriger vers ta cime de la montagne, et, après quelques

1. — Bien que nous ne donnions pas un itinéraire détaillé dans les villes, nous indiquons cependant les curiosités dans l'ordre où elles doivent être visitées; ainsi il sera toujours facile de se rendre d'un monument à un -autre en ce renseignant auprès des habitants.


VXOSY A CLERMONT-FERRAND 15

m., laissant devant soi le ch. descendant au hameau de Gergovie, on tournera encore à g, pour se rendre sur le plateau de Gergovie, dont on pourra suivre un moment le bord (vue splendide). Ici s'élevait jadis l'ancienne ville de Gergovie, près de laquelle Vercingétorix défit les légions de César avant que la Gaule ne tombât définitivement sous la domination romaine.

Redescendre & Romagnat et suivre le ch. de Clemensat, à g. du débit des Défenseurs de Gergovia. La traversée du village donnera une première impression du genre pittoresque des petites localités auvergnates. Le ch. monte presque constamment (S'et 15') dans un vallon resserré entre la montagne de Gergovie et le Mont-Rognon. Au faite de la côte, s'arrêter près des dernières maisons de Clemensat (*). Ici laisser en garde sa machine pour gravir & pied (I h. aller et retour) le Mont-Rognon. '

. Monter â dr. le sentier qui s'ouvre prés de deux habitations à escaliers extérieurs; il traverse des vignes et coupe un peu plus haut un autre ch. transversal ; presqu'aussitôt vous apercevez la tour du Mont-Rognon, vers laquelle vous vous dirigerez (vue magnifique).

. Redescendu à Clemensat, traverser un petitpont et a lier rejoindre, près de Saulzet(% — Côte : 25'), la r. de Roche fort. On tournera & dr. sur cette r. pour revenir à Clermont-Ferrand (8.9), en passant par Ceyrat et Beaumont; descente continuelle.

.B. — A noyât et au Puy-de-Dôme (95 kil. 600 m. aller et retour, dont 11 kil. de côtes, non compris l'ascension du Puy-deDôme, -r En voiture particulière : 20 fr.).

Itinéraire: Sur la place deJaude, prendre à dr. la rue Btalin,dont lé prolongement, l'avenue de Royal, bordée de villas, conduit à l'entrée de Chamalières (1.9). Ici, à la hauteur du café du XIX* Siècle, quitter la ligne des tramways et suivre à g. l'ancienne r. de Royat, ou avenue des Thermes. La montée commence et, à part deux très courts paliers, ne cessera plus jusqu'au col de Ceyssat (3 h.).

Aux premières maisons de Royat (1), la r. bifurque ; continuer par la branche de dr., tracée en contre-bas, au-dessous de la branche de g. (celle-ci rejoint dans le haut de Royat la r. du Mont-Dore, par Thèdes, V.- page 18). Bientôt on passe devant l'entrée (©»*) de la grotte du Chien, qui communique & la r. par un couloir creusé à g. dans la muraille.

La grotte du Chien de Royat (rétribution: 50 t.), plus intéressante que 11 célèbre grotte da Chien de Naples, produit le phénomène da dégjpemenl de gaz acide carbonique. Le visiteur assistera sans danger dans la grotte a des expériences très curieuses sur la propriété que possède l'acide carbonique de n'entretenir ni la respiration ni la combustion.

Un peu plus loin, la r., passant sous le haut viaduc de la ligne de Tulle, tourne à dr. et traverse le ravin pittoresque de la Tirelaine,


10 VIOHT A CLERMONT-FERRAND

laissant a g. le pare, le casino et l'établissement thermal de Royat (traitement de* affections des voies respiratoires, arthritiques, chloroanémiques et nerveuses). On rejoint ainsi.la ligne des tramways qu'on suivra h gauche.

• Parvenu a Royat-les-Bains (O.ft — 1.61! hab.), sur I» place Allard, continuer devant soi par la rue de la Vallée (a g. le boulevard Bazin, qui- traverse de nouveau la Tiretaine sur un pont a balustrade de pierre, rejoint encore la r. du Mont-Dore par Thèdes, V. page 18). Cette rue, bordée de nombreux hôtels, s'élève durement; puis, plus haut, défendue & g. par un parapet, longe l'étroite gorge de la Tiretaine (remarquer la belle grotte naturelle servant de lavoir), dominée par le pittoresque village et l'église fortifiée du vieux Royat. Ce site formé par le torrent et ses cascades, les rueltes et les ponts du village, fait la joie des artistes.

A dr. se détache (O.Q) le ch. de Villars (2.9) et de Fontanss (4.1) conduisant aussi h lllôtel-cafc-restaurant de l'Observatoire.

Le café-restaurant de 1'Obaervatolr©, situé seulement a quatre cents m. de la r. - (oa peut facilement y conduire sa machine), mérite une visite. De la dernière tonnelle de cet établissement une terrasse permet de jouir d'une de* plut telles rocs , sir Qermonl el ses environs; aussi engagerons-nous le cycliste a ne pas négliger ce petit détour et même a s'arrêter pour déjeuner an aie-restaurant de l'Observa- j loire. .

La r., inclinant à g., franchit le torrent, traverse Royat (O.t — & g., la rue A. Pèghoux conduit à l'église) et aboutit sur la place du Chaume (O.t) où on tourne à dr. pour se diriger vers Fontanas.

Remontant le joli vallon de la Tiretaine par de nombreux lacets on atteint le hameau de Fontanas (3) qui s'étage a dr. Le cône da Puy-de-Dôme, jusqu'alors caché, apparaît. Plus loin, après le hameau ' de la Fontaine de l'Arbre (1.3), vous arrivez au croisement (Cl) de la r. de Clermont-Ferrand par La Baraque (V. page 17).

Traversant cette r. on parcourt une plaine montante ayant devant soi la vue de plus en plus grandiose du Puy-de-Dôme, voisin vers la dr. du Petit-Puy-de-Dôme et du Puy-de-Pariou. A mesure qu'on -•' ' s'élève on distingue mieux vers la g. la curieuse chaîne des monts Dôme ou des Pays, composée de nombreux cônes volcaniques, anciens volcans ou boursouflures de terrains, s'étendant sur une longue bande d'enuron trente kilomètres. '

Se rapprochant du majestueux Puy-de-Dôme, la r..traverse un petit bois clairsemé, une ravine et enfin un bouquet de sapins précédant les maisons du col de Ceyssat (<•).

An col de Ceyssat, le cycliste devra s'arrêter et placer en garde sa machine à YhûUl du Puy-de-Dôme pour faire ensuite à pied l'ascension da Fuy-de-D«ine> (1 h. i la montée ; 40' à la descente). Un bon sentier de mulet, aa besoin carrossable pour certaines voitures, conduit depuis l'hôtel jusqu'au wmmet de la montagne. Pris de la cime on dépasse de» petits cafés ainsi que les intéressantes ruines d'un ancien


VICHY A CLERMONT-FERRAND 17

toupie de Mercure. Mats il faut monter jusqu'à l'Observatoire météorologique (pourboire ; 50 c.) pour admirer U vu* générale qu'on embrasse da sommet du Puy. de-Wme(l.i65ra.daU.).

Du col de Ceyssat redescendre au croisement (-1) de la r. de Clermont-Ferrand, par La .Baraque, et suivre à g. cette dernière direction ; deux légères et courtes montées. Après le hameau de La Baraque (* — Hôt. du .Vonf-Âore) commence une descente très rapide, en lacets aux tournants brusques, offrant un panorama splendide sur Clermont et ses environs.

Lorsqu'on aura dépassé la voûte de la ligne de Tulle, parvenu, près de Clermont, au croisement (4,8) du lieu dit des Quatre-Routes, avoir soin de tourner a dr. sur l'avenue bordée d'arbres descendant a Chamalières (1.9). Dans cette localité, faubourg de Clermont, la rue de Bordeaux, ensuite son prolongement, l'avenue de l'Observatoire,ramènent à la rue Blatin et a la place de Jaude (1.9).

Pour mémoire. — De Clermont-Ferrand & sLyon, par

Pont-du-Château(l5),Lezoux(l3—Hôt. J?oKçAer),'sThicr*(ie--Hôt. der.rl§rfe>d,0r),Chabreloc1ie (12), Noiretabïe(l3 — Hôt. du Commerce), Saint-Julien (G), Saint-Thurin (G), Boen (15 — Hôt. Gay), Feurs (18 — Hôt. de la Poste), Salnt-Barthélemy (10), Haute-Rivière (5), Sainte-Foy (9), Duerne (6), Le Brasly (11), Grand-Buisson (14) et Lyon(12 —Hôt.des Négociants), — à Saint-Etienne,par Pontdu-Château (15), Yertalzon (4 — Hôt. Forett). Billom (7),r Estandeuil (12), Saint-Dier (5 —Hôt. Desliard), Dourbies (G), La Souche (4), Saint-Amand-Roche-Savine (11 — Hôt. Gachon), Ambert (12 — Hôt. de Paris), Saint-Martin-les-Olmes (7), Saint-Anthème (14 — Hôt. du Midi), La Bruyère (9), Moingt (12), Monthrinon (2 — Hôt. Magaud), Sury-le-Comtal (13 — Hôt. des Voyageurs), Andrezieux (7 — Hôt. Junler), La Fouillouse (G) et SaintEtienne (10 — Hôt. de France). — a Maçon, par Thiers (44), Chabreloche (12), Saint-Just-en-Chevalet (17), Villemontais (15), Hoanno (Il — Hôt. du Commerce), Ferreux (6 — Hôt. Farabet), Montagny (9), Thizy (8 — Hôt. du Midi), Saint-Vincent-de-Reins (7— Hôt. Mattray), Saint-Nizier-d'Azergues (9), Quincié (14), Vîllié-Morgon (8 — Hôt Faerot), Saint-Symphorien-d'Ancelle3 (9), Crèches (7) et Mftcon (8— Hôt. du Sauvage). — à Guéret, par La Baraque (7), Pontgibaud (16 — Hôt. du Corn B»erce),Bromont (4), La Goutelle (6), Pontaumnr(12 — Hôt. de Lyon), Saint-Avit (12), Lacelle (16),Àubusson (18—Hôt. de France), Ahun(22 —Hôt. Coursaget), Bainte-Feyre (14) et Guéret (5 — Hôt. Saint-Francis).


18 CLERMONT-FERRAND AV MONT-DORE

DE CLERMONT-FERRAND AU MONT-DORE

PAR BBAUMONT, CBYRAT, VARENNES, THBIX, RANOANNB

ESPINASSJB ET GuiRY.

Distance : 48 kil. 30O m. Côtes : 6h. 48 min.

Nota. — L'étape de Clermont-Ferrand au Mont-Dore étant tris dure, on devra quitter Clermont-Ferrand le matin de bonne heure, afin d'atteindreRandanne pour déjeuner. La route, quoique bien'tracée, montant presque constamment, il faut compter environ quatrebeures et demie de marche à pied jusqu'à Randanne, et, encore deux heures à pied de Randanne au Mont-Dore. Le cycliste, qui voudra se ménager, pourra faire le trajet de Clermont-Ferrand & Randanne en voiture particulière (3 h. ~ prix : 15 fr.), puis terminer le parcours de Randanne au Mont-Dore partie à pied et partie eh machine.

De Clermont-Ferrand & Randanne, une autre route passe par Royat (2.9.—!'. page 15), Thèdes (6), Pardon (3) et Randanne (6). Cet itinéraire, qui raccourcit de quatre kil., est au moins aussi pénible que celui par Ceyrat. A part deux courtes descentes, il monte jusqu'à quatre cents m. au-delà de Thèdes ; ensuite s'aplanit vers Pardon, Dépassé Pardon, une descente d'un kil. précède une longue côte de trois kilomètres.

La route directe de Clermont-Ferrand à Issoire (T. page 26) passe par Pcrignat-les-Sarlièves (7), Veyre (3 — Hot. Roehetté), Authézat (5), Coudes (3 — Hôt. Dusson), Saint-Yvoine (6) et Issoire (6).

De Clermont-Ferrand à Beaùmont (3 — Côte : T), V. page 14.

Au-delà de Beaûmont la r., qui ne cessera de monter (4 li. 30') jusqu'à Randanne, laisse à g. la petite chapelle de Notre-Dame de PAgneau (0«5) et, décrivant de grandes courbes, au furet à mesure qu'elle s'élève, passe entre l'ancien volcan de Gràoenoire, àdr., et le Mont-Rognon, a g. Successivement on rencontre


CLERMONT-FERRAND AU MONT-DORE 10

lo villago do Coyrat0t.7),puiscoluidoSaulzet(5f\5)oùso détache, a g., lo ch. do Romagnat (4).

La r., inclinant à dr., s'ongago dans une région accidentée et domino a g. la vallôo de YAuson. Au village de Varennes (ïs\0) so détache à g. lo chemin do Chanonat (4.5) et do la Roohe-Blancho (7.5). La rampe s'adoucit un pou à dr., vous apercevez le Puy-de-Dôme; légère descente de quatorzo cents mètres.

Dépassé Theix (3.8 — Aub. Toury) la côto reprend à travers une plaino montante; a dr., une maison isolée (1«1), dans le voisinage du village do Fonfreide, servait autrefois d'ancien relai. On gravit un petit col et la r. traverse (0.7) un tunnel long de 200 m. A la sortie du •tunnel on aperçoit vers la g. la chaîne des monts Dore; du même côté un cli., descendant, conduit au joli lac d'Aydat (3), côlèbro par le séjour qu'y fit saint Sidoine Appollinaire.

Descente d'un kil. à travers un petit bois, suivie d'une nouvelle montée d'égale longueur; à g., s'éloigne (3.4) le oh. do Saint-Amand-Tallende (13.5). On passo entre les beaux nuys de Vichatel, a dr., et de Charmonf, à g. Nouvelle descento d'un kil., puis traversée à plat des mornes solitudes de la chaîne des Puys, tandis que s'élèvent à dr. les flancs rougeàtres d'anciens volcans. Ce ■passage est suivi d'une petite montée de trois cents m. précédant le hameau de Randanne (3*2) où vous devez vous arrêter à l'hôt. Ollier, soit pour déjeuner (excellentes truites), soit pour vous rafraîchir.

A Randanne, où vient aboutir a dr. la r. de Clermont (17.9) par Pardon et Thèdes (K. page 18), abandonnant la r. de Rochefort (20.6), on suivra à g. le ch. du Mont-Dore. Celui-ci s'élève (25') à travers un plateau solitaire, couvert de pâturages où paissent de nombreux troupeaux; à g., s'étend la chatne des Puys; Décrivant une grande courbe, on monte (3', 5' et 5') vers le hameau d'Espinasso (4.7), tandis qu'à dr. les nombreux dômes, dominés par la cime du Puy-de-Dôme, se présentent sous un aspect différent.

Dépassant un bouquet de sapins, on descond à la bifurcation (2t4) du ch. de Saulze(-le-Froid (3) et on traverse un ravin. De l'autre côté de ce ravin la rampe


80 CLERMONT.PEBRAND AU M ONT-DORE

reprend; a hauteur de la borne 27, continuer a g. pourgravirunocôto do troiskil.(45'). Plus loin, près d'une maison isolée, jadis relai (1*0), so.détacho a dr. un autre eh, venant aussi de Randanno (8) par les bourgs de Vernines et d'Auriôrcsi a g., des mamotons aux cimes arrondies et dénudées consorvont des traces de neige jusqu'au coeur do l'été.

Peu à peu la r., inclinant a g. et contournant le puy de Seroièro, s'ôloigno des hauts pâturages et pénétre dans une région encore plus sôvéro. Après uno descente d'un kil. pour traversor lo ravin du Sioulot, la rampe recommence (25') et conduit à la bifurcation (0) du en. du Pont-des-Eaux (12.5). Bientôt on atteint l'endroit le plus intéressant du passage. La r., en corniche, surplombe un sauvage et profond vallon a l'entréo duquel se dressont, de chaquo côté, deux énormes roches isolées nommées la roche Sanadoire et la roche Tuilière, portique gigantesque s'ouvrant surla valléo du ruisseau de Rochefort. i

Au sommet do la montée (10'), la r. inolino à g. et la descente commence aussitôt au milieu d'un site des plus pittoresques, borné à l'horizon par la chaîne des monts Dore. On côtoie le lac de Guéri/ (9 — Hôt* du Lac de Guéry), dont la vue donnera une idée suffisante des autres nappes lacustres de l'Auvergne; puis on dépasse., à l'autre extrémité du lac (0*8), rétablissement d'aquiculture de Guéry.

Continuant à descendre rapidement un charmant vallon boisé, on traverse encoro deux ravins (montées : 3' et 5') et on laisse à g. (4) le ch. do Saint-Nectaire (21.1) par Murols (16.1).

La r. décrit \plusieurs courbes dans les jolis bois de la Chaneau; et, dépassant la borne 43, laissoà g., & un tournant précédé d'un pont sur un .ruisseau, rentrée du sentier (reconnaissable par deux bancs et uno table rustiques sous des sapins) qui conduit (5* à pied) à la

fracieuse cascade du Saut du Loup. Plus loin elle écouvre, à un dernier détour, les pics dentelés du Sancy et, au bas, lo bourg du Mont-Doro (1.758 hab.) situé en demi-cercle dans la vallée resserrée de la Dor* dogne.


OLERMONT-ITQRRAND AU MONT-DORE SI

Parvenu au bas de la descente, aux premières maisons du Mont-Doro, continuer tout droit et monter (5'» la rue principale.

Vous passez sous la galerie vitrée qui rclio l'établissement thermal aux salles d'inhalation et de vapeur et traversez la place, entre lo bâtiment, en forme d'abbaye, qui sert d'établissement do bains, a g., et la rue menant au para ainsi qu'au casino, à dr. Un peu plus haut, so trouve l'Iiôt. recommandé de la Paix (4* 1 — Café du Casino) où vous devez vous arrêter.

Visite de la ville du Mont-Dore (environ 40 min.).— L'établissement thermal (traitement des maladies des voies respiratoires et de» bronches, les laryngites, l'asthme, la phtisie). — Le Casino. — Le Parc (musique à midi et & 4 h.). — Le ravin de la Dordogne va du petit pont.

Exourelons recommandées an départ du Mont-Dore. — La ttation du Mont-Dore offre un centre de nombreuses excursions. Les deux principales sont celles du Puy de Sancy et des bains de la Bourboule. Nous signalerons également l'ascension du pic du Capucin, très facile a faire depuis la construction d'un funiculaire, et la jolie promenade de la Grande-Cascade.

A.— ^vxnsion du Puy do Snncy (a pied : 3 h. à la montée, 2 b. A la descente. — Location d'un âne 1 3 à 6 fr.).

Itinéraire : A la sortie de l'hôt. de la Paix, monter à dr. la rue principale du Mont-Dore jusqu'à une petite place ou se trouve un marché couvert. Ici, abandonner la r. de Latour-d'Auvergne, qui traverse le pont en pierre à dr., et continuer devant soi par te ch. de voiture remontant la vallée de la Dordogne. A g. du Ckaltt des Pict, on laisse le sentier menant à la Grande Cascade, tendis qu'à dr. se dresse le dôme arrondi du pic ou puy du Capucin. Le cb. de voiture cesse à l'entrée d'un petit bois (4.2) où se trouve la buvette de la Fin de route. Decetendroitjusqu'aucolet&IabuvetteduSancy^nsuit an large sentier facile à trouver dans la belle saison. Du col de Sancy (où on laisse sa monture si on est venu à fine) un sentier en zigzag conduit au sommet du Puy de Sancy (1.886 m. d'ajt.). Cette mon* tagne, la plus élevée de la France centrale, donne naissance aux deux ruisseaux la Dore et la Dogne qui, confondant leurs noms en se perdant dans le même Ht, deviennent la Dordogne.

8.—Promenade aux bain» de lo Rourhoulc (10 kil. 500 m. aller et retour.-1- De la place de l'établissement thermal, ou de celle de l'église du Mont-Dore, paît chaque jour, à midi, un breack public con-


23 CLERMONT-TORRAND AV MONT-DORE

durant à la Bourboule et revenant le soir à 4 h. j prix : 1 fr. 60 par per*onr.e, aller et retour).

itinéraire : La r.descend à g. la rue principale du Mont-Dore, hisse à dr. fO»9) le ch. de Randanne; puis, continuant à suivre la ruedr.dela vallée, passe à Quenreilhe (©.8—Belle cascade à 1.600 m. à dr. de ce hameau). Après le pont du-ruisseau du lac de Guéry,petite montée (2'); à g. (9.9). magasin de U/ontaintpe'triJianU; ensuite on monte (4*) au hameau de Genestoux (0.8). La vallée s'élargit et les maisons de 1% Bourboule apparaissent, dominées à dr. par le village doMurat-le-Quaire. Après une petite montée (5'), abandonnant à lablfurcation (1.9) la r. de Mu rat-le- Quatre (2.7), on descendra rapidement à g. dans la direction de la Bourboule (1,703 bab.).

Ayant franchi le pont du ch. de fer, suivre l'avenue du Mont-Dore, puis le boulevard de Y Ilôttl-dcVille, laissant à g. l'église, et un peu plus loin l'établissement thermal de la Bourboule (traitement de la scrofule, des maladies de la peau et de la phtisie), pour arriver à la place du Centre (9.4 — Ilôt, de l'Europe).

Le cycliste, qui ne voudra pas revenir au Mont-Dore par le mène ch.,devra continuer le long de la place plantée d'arbres (où stationnent les voitures et les fines), puis traversera g. la Dordogne.au bas du Casino. Tournant alors à g. il suivra le quai jusqu'à hauteur du troisième pont où il prendra à dr., à l'angle de l'hot. Continental (0»4), l'avenue de Vendeiz. *

Le ch., qui monte sans discontinuer pendant quatre kil. et demi (1 h. 16'), passe aux hameaux de Fenestre (Ot4)et de Vendeix (3.41) et va rejoindre (0.5) la r. de Latour-d'Aurergne au Mont-Dore. Tournant à g. sur cette r., on n'a plus en partie qu'à descendre en traversant la forit de la Roche. Très belle vue jusqu'au Mont-Dore (9.9).

C.~ Ascension du Pie du Capucin.

A deux pas du pont de pierre, et à l'entrée de la r. de Latourd'Auvergne,se trouve situô l'embarcadère da funiculaire qui conduit en quelques minutes au talon dtt Capucin (café), sorte de clairière gazonnéê, dominée parle pic du Capucin. Da sommet du Capucin, facilement accessible (à pied : 30' — 1.463 m. d'alt.), on jouit d'un beau panorama sur la vallée, de la Dordogne et les hantés chaises qui l'entourent.

D. — Promenade à la Grande Cascade.

La Grande Cascade, qui attire la vue, tombant du haut d'un immense rocher au sud-est du Mont-Dore, est le but d'une charmante promenade. Un excellent sentier qui se détache à g. de la r. du Puy de 8ancy, aux dernières maisons du Mont-Dore et à 1 angle du Chalet dtt Pict (T. page 21),' conduit directement (46' A li montée; 30' à la .descente) au pied de la belle chute d'eau et de 1» curieuse grotte • voisine^ celle-ci creusée dans le rocher formant voûte.

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MONT-DORE À XSSOIRE 23

DU MONT-DORE A ISSOIRE

DEUX ITINÉRAIRES

Itinératre A* -- PAR LE COL DE LA CROIX-MORAND» LE CHAMBON, MUROLS, SAINT-NECTAIRE-LE-HAUT, " SAINT-NBCTAIRB-LE-BAS, SAILLAN, VERRIÈRES, MOX■ TAIOUT-LE-BLANC, CHAMPEIX ET PBRRIBR.

Dislance : 51 kil. 400 m. Côtes : % h. 39 min.

Nota. — Cet itinéraire très intéressant, qui permet de visiter les ruines du châ\cau de Murols et les établissements thermaux de Saint-Nectaire, présente sept kil. de côtes entre le Mont-Dore et le col de la Croix-Morand. On descend ensuite presque coirtinuellement jusqu'à Champeix, puis il faut encore gairit trois kil. de côtes après cette localité.

Le cycliste qui voudra se ménager pourra se faire conduire, avec «a machine, en voiture particulière jusqu'au col de la Croix-Morand (prix : 6 fr. en «'adressant à l'entreprise Chambonnet, route du Sancy, AU Mont-Dore), d'où il renverra la voiture. En tout cas, partir de bon. matin du Mont-Dore, afin d'arriver vers dix heures à Murols, et avoir le temps di visiter 1M ruines du château avant de déjeuner. Déjeuner à Murols, ensuite visite? au passage les établissements thermaux'de Saint-Nectaire,

Quittant l'hôt. do la Paix% defeendre à g. la rue principale du Mont-Doro et, au bai du bourg (0*9), prendre a dr. la r. de Randanne, par laquelle on est venu. Celleci remonte (1 h. 45') le vallon boisé du ruisseau du lac de Guéry jusqu'à la bifurcation (3.0).du cli. de SaintNectaire. Ici, abandonnant la direction de Randonnc, on gravira à dr. les hauts pâturages qui tapissent les pentes des puys de la Tache et do Mono, que le cit. con-


24 MONT-DORE A ISSOIBE

tourne à dr. A g-, belle échappée de vuo, entre les montagnes, sur la vallée do la Bourboule. La r. s'élève durement et atteint, prés de deux cabanes isolées,le col de la Çroix~Morand ou doDyanne (3*3 — t.335 m. d'alt.) reliant les cimes dénudées du puy do la Tache, à dr., et du puy de la Croix-Morarid, a gauche.

La descente du col commence très rapide, tandis qu'on découvre un vaste panorama s'étendant sur toute uno région des plus tourmentées, au pied du revers oriental des monts Dore. Après un bois de sapin, la r. décrit deux grandes courbes, passe au hameau pittoresque do Bressouleillo (5.5), et, par de hardis circuits, pénétre dans un ravin boisé conduisant dans la jolie gorge du Surrain. i

A la sortie de la gorge, on dépasse lo petit village du Chambon (3,0) à l'entrée do la vallée de Çhaudefour,

La vallée de Chaudefour, longue de six kil. environ, ne peut être parcourue qu'à pied. On y visite une très belle cascade, située à deux kil. et demi du Chambon. La vallée se termine par un cirque de montagnes dont les pics revêtent des formes étranges. Cette excursion est une des plus intéressantes qu'on puisse faire aux environs du Mont-Dore et de Saint-Nectaire.

Traversant lo Surrain, la r., aplanie, parcourt une prairie, puis monte légèrement au hameau do Varennes (fl.5). Un peu plus loin, elle longe pendant cinq cents m. le lac Chambon; ensuite, traversant une ancienne coulée de lave, duo au volcan éteint du Tartaret, elle laisse a g. (1.5) un ch. pour Randanne (20.5) et franchit la couse de Chambon. La vallée se boise et la descente reprend vers Murols, dont on aperçoit bientôt* le vieux château dressant ses imposantes ruines sur un roc isolé.

Dans le village do Murols, suivant la ligne du télégraphe, on tournera brusquement à g. pour s'arrêter plus bas, & l'hèt. Jolioet-Nierat (*•%), où on doit laisser sa machine en garde et déjeuner après avoir visité les

ruines du château. i Vis-à-vis l'hôt. Jolivet-Nierat s'ouvre le ch. conduisant aux ruines, du château do .vlurolst (15' à pied). Lorsqu'on sera parvenu près d'une croix en pierre, à un croisement de r., on continuera devant


MONT-DORE A ISSOIRE 85

soi par le sentier, bordé d'une baie, qui mène à l'entrée des ruines (rétribution ? 60 c. — Durée de la visite : 30'). Vue splendide sur toute la région.

Au-delà de Murols, la r. descend à travers une charmante contrée, puis s'élève un moment (5') pour franchir uno longue ondulation do terrain ; elle redescend ensuite vers le ruisseau du Fredet, dont elle longe le gracieux vallon boisé pendant deux kil. Celui-ci aboutit au pied d'un monticule couronné par la remarquable église de Saint-Nectaire-le-.Haut, village qui s'appelait jadis Cornadore.

loi, tournant brusquement a g., on traverse le Fredet et on arrive aussitôt, après lo pont (4.0), à l'entrée d'un étroit vallon où se trouvo situé lo Grand hôtel du AlontCornadore, attenant a l'établissement thermal du mémo

nom.

t. Le cycliste ne devra pas manquer de s'arrêter au Grand hôtel ca/è rettaurant du Mont-Comadore, excellente maison dont le joli parc ombrage invite au repos et ou il est également très agréable soit de déjeuner, soit de se rafraîchir. A coté de l'hôtel, se trouve l'établissement thermal du Mont-Cornadore (traitement des rhumatismes, de la sciatique, de l'albuminurie). Dans le parc, un escalier (6') conduit directement à l'église de Saint-Nectaire-le-Hant. Avant de partir, on visitera les curieuses grottes du Mont-Cornadore, situées dans une petite propriété particulière, à l'angle du pont du Fredet.

Un kil. plus loin on passe devant le Casino et les Thermes deSaint-Nectaïre-lc-Bas (1 — eaux similaires a celles du Mont-Comadore), puis le vallon du Fredet rejoint la vallée élargie de la couse de Chambon. Successivement, on rencontre les villages de Saillan (!fc — colonne curieuse en pierre surmontée d'un buste de femme) et, après une petite montéo de deux cents m. (2'), celu i do Verrières (2).

La descente s'accentue ; on traverse un beau défilé de rochers, couverts do broussailles, laissant à dr. (2) lo oh. de Besse (15) par la Bataille (4.9) et Le Choix (7 — V. page:30). La couzo murmure au fond du précipice, tandis qu'à g. se dresse, isolée, la Tour de Rognon. La r., tournant à dr., traverse un ruisseau (à g. curieux


89 MONT-DORE A ISSOIRE

roohor a trois pointos) et ne tarde pas a sortir du défilé en vue du bourg do Montaigut-le-Blanc, bâti en amphithéâtre ot groupé au pied d'im vieux donjon ; à dr. (3.1), so détache un autre ch. dans la direction do Besse (19).

Notre r. traverso le bas du bourg et, en pente très douce, entourée do coteaux plantés de vignes, descend à Champeix (».0 — Ch.-l. do c. —1.727 hab. — Hôt. du Lion-cTOr) dont on remarque l'église surmontée d'un clocher ajouré en fer.

Dans cette localité, obliquant d'abord à g., on passe sur la placo du Marché en longeant une promenade

fdantéo d'arbres ; puis', inclinant de nouveau à dr., en àissant à g. les oh. de Saint-Saturnin (10.5) et de Plauzat(4.9), on traverse (0*0) de nouveau la rivière.

De l'autre côté du pont so détache a g. la r. de Coudes (7.3); cf lie d'Issoiro, que nous suivrons à dr.,s'ôlôvo pendant trois kil. (40') a une grande hauteur.parmi les vignobles, et domine la vallée do la couse de Champeixwnsi que le village de Chadeleuf, l'horizon restant limité par la chaîne do montagnes qui bordo au loin la vallée do l'Allier. La r., obliquant à dr., perd de vue la vallée, de la couze de Champeix, traverse un petit plateau de deux kil., puis descend agréablement vers la vallée de la couse . d'issoire.

On laisse à dr. (7.4) le chemin de Chldrac ot, cinq cents m. plus loin, on dépasse la jolie église de Perrier (0.6). Remarquer à g. les roches, percées de plusieurs grottes, qui forment Te promontoire du plateau de Pardines.

Une belle' avenue d'ormeaux relie le village de Perrier à Issoiro (Ch.-l. d'arr. — 6.182 hab.). Parvenu sur la place de la Halle de cette ville, vis-à-vis l'édifice des halles, tourner à g. pour se trouver presque immédiatement devant l'entrée de l'hôt. recommandé de Paris (3.0 — Atelier de réparation pour les machines : chez M. V.-E. Chaselet, 7 et 22, boulevard de la Halle).

Nota. — En fait de curiosités Issoire ne renferme que l'église Saint-Paul qui mérite une visite. .


MONT-DORE A ISSOIRE 37

Mlnlrnlre B. — PAR LATOUR-P'AUVERONB, PJCHE» RANDB, BBSSB, LB CHBIX, SÀURIBR, SAIN*T-FLORBT, CHIDRAC ET PBRRIBR.

Dislance : 76 kil. 400 m. Côtes : 3 h. 4$ min.

; Nota. —Cet itinéraire, légalement très intéressant, contourne tout Te massif des monts Dore.Entre le village du Mont-Dore et Latoùrd'Auvergne une série de quatre montées représente sept kilomètres de côtes. L'étape étant assez longue et fatigante jusqu'au delà de Picherande, le cycliste, qui voudra se ménager, pourra se faire conduire, avec sa machine, eu voiture particulière jusqu'au lieu dit des Quatre-Départements (prix : S fr. en «'adressant à l'entreprise Chambomtt, route du Sancy au Mont-Dore) d'où il renverra la voiture. En tout cas

Krtir de bon matin du Mont-Dore afin d'arriver pour déjeuner à tour-d'Auvergne.

Si on se sentait trop fatigué pour faire l'étape complète du Mont* Dore à Issoire, on pourra s'arrêter à Besse (Hôt.' Xotre-Damé). Le lendemain on' ira déjeuner à Issoire (la descente est continuelle depuis Besse) et le soir on fera étape à Brioude comme il est indiqué page 31.

Quittant l'hèt. de \&Paix, suivre à dr. la grande rue, vous passez devant la place du petit marché couvert et, tournant à dr., traversez la Dordogne sur lo pont de pierre.

La r. de Latour-d'Auvergne s'élève très durement pendant deux kil. (30') sur le flanc do la montagne et domine toute la vallée du Mont-Doro. Après avoir traversé Un petit bois de hêtres, elle atteint l'étroit plateau du Roc du Mercier (auberge); puis, inclinant à g., descend quinze cents m. pour rentrer sous une forêt de sapins et franchir un ravin; côte do deux kil. (301).' A la sortie de la forêt on débouche sur un haut pâturage et on monte pendant un kil. (15') en contournant à g. l& montagne de Bosat', àdr., belle échappée de vue sur la roche Vendeix et la Bourboule.


38 MONT-DORE A ISSOIRE

La desconte reprohd; à dr. so détaoho (7*9) lo oh. de la Bourboule (4.7). Rentrant sous forêt vous franchissez un nouveau ravin et, ayant gravi une cète de deux kil. (30'), vous atteignez sur la lisiôro Bu bois une clairière au lieu dit des Quatre'Départements (3). A partir de là uno deseento rapide, à travers les pâturages élevés qui tapissent les flancs de la montagne, mène au vieux bourg de Latour-d'Auvçrgne (Ch.-I. do o. -—2.132 hab.) où lo cycliste devra s'arrêter lorsqu'il sera parvenu à la hauteur do l'égliso (6*3).

Ici, quitter la route; passer & g. devant l'église, en laissant à dr. le cb. qui monte ('2') sur un petit plateau de basalte où s'élevait autrefois le chdteau (entrée 25 c. —• Il ne reste plus aucun vestige du château, mais on a une très belle vue), et, quelques m. plus loin,on arrivera à l'hôt. Durifoh on déjeunera. On peut encore monter à la place du champ de foire, située un peu plus haut, d'où on découvre un immense panorama. ,

i i

Au-delà do Latour-d'Auvergne, la descente continue pour traverser un ruisseau ; puis on gravit uno première côte (17') précédant uno région dénudée, fortement ondulée et couverte de pâturages. A g., le massif des monts Dore,dominé par la pointe du puy de Sancy, présente successivement ses pentes abruptes sous divers aspects. Une seconde cèto (8'), ensuite une descente amènent en vue d'une jolie cascade, à g. Par une troisième cèto (23') on atteint le hameau du Vigier (7),

ftuis on descend un plateau mamelonné et rocheux, aissant à dr. (3) le ch. do Saint-Donat (2).

La contrée, moins aride, plus riante, se boise. Après deux petites cètes (10' et 8') on traverse un taillis avant d'arriver à Picherando (3.0).

La r., dominant à dr. une vastovallée, descend rapidement au hameau de Ravel (1*8), situé au pied d'un énorme rocher que surmontait, autrefois*, un château 'dont les ruines aujourd'hui sont à peine visibles. Ayant franchi lo ruisseau de Neufont on entreprend la dernière forte cète dé l'étape, longue de trois kil. (50'); à dr., se détache (0.3) le en. de Saint-Genest-Champaix (7.4). Parvonu au faite de la montée, au-delà d'une plaine,


MONT-DORE A ISSOIRE 29

remarquer à g. do la r. uno petito aubergo isolée (3.T) où on doit laisser sa machine en garde pour aller visiter lo lac Chaueet.

Un sentier, vis-à-vis l'auberge, conduit directement (4') sur la crête de la prairie, d'où l'on aperçoit la nappe bleue dtt joli lac Chauve! (large de 800 m. et long de 900 m.), entouré de gracieuses collines.

- La r. d'Issoire continue à travers do vastes pacages limités à g. par les contreforts à l'aspect sauvago de la chaîne des monts Dore; à dr., la r. d'Eglise-Ncuve (7.5) vient rejoindre la nètro (1.5).

Les hauteurs, qui limitent l'horizon à dr. etàg.,so resserrant peuàpeu, finissent par former l'entrôo d'un vallon. Bientôt vous traversez un ruisseau tombant en cascade, à dr.,ct arrivez à deux maisons isolées (5*1). Ici s'arrêter, laisser sa machine et aller visiter le lac Paoin.

Un sentier, qui remonte la rive droite du ruisseau dans la direction de fa cascade, conduit (6') au bord même du lac Patin, le plus curi mx des lacs d'Auvergne. De forme ovoïde, long de 850 m. et Uag.i de 750 m., il est entouré d'épaisses forêts et dominé par le puy de Montchai, ancien volcan. Le site est fort beau.

La r., tracée en corniche, ne tarde pas à descendre rapidement dans un vallon aride oui tout à coup s'élargit .et conduit à l'entrôo de Besso (3.0 — Ch.-l. de c. — 1.777 hab. — Hôt. Notre-Dame).

La petite ville de Besse mérite un moment d'arrêt. On y voit de curieuses rues étroites, bordées de vieilles constructions blasonnées, une tour du beffroi, et une maison très ancienne, dite de la reine Marguerite. L'église offre moins d'intérêt.

On contourne là ville et, décrivant deux lacets danSereux,

danSereux, peu plus bas, on laisse à g. (0.6) le ch. de furols (10). La r. descend rapidement la valtée do la couse de Besse entourée de belles montagnes ; vis-à-vis se dresse le puy de Saint-Pierre-Calamine avec sa petite chapelle; et,encontre-bas, on aperçoit à dr. les villages d'Oursiôrc et do Lompras. Après étro passé au pied


30 MONT-DORE A ISSOIRE

d'une belle colonnade de basalte on arrive au Cheix (7.8 — Aub. liioet).

* »

Du Cheix on peut aller visiter (1 h. 15' aller et retour) les anciennes grotte/* do Jonas, creusées dan3 une paroi rougeâtre de rochers qui surplombe la rive droite de la couze. Ces grottes, qui furent habitées à une époque reculée, se voient très bien de la route au delà du Cheix.

Aux dernières maisons dû Choix, abandonnant la r. d'Issoire par Champeix (14.5— V. page 25), qui s'éloigne à g., ot: continuera à descendre à dr. dans la direction de Sauricr. Le ch., à présent de niveau avec la couze, présente une pente adoucie, passe au hameau de Coteuge (0.8), puis traverse, sur uno longueur d'environ trois kil., une coulée d'ancienne lave.

Devant soi, à l'horizon, se dresse la haute roche de la Brionne surmontée d'une chapelle dédiée à Notre-Dame d'Août. La vallée va se rétrécissant; de beaux rochers l'environnent. Ayant franchi la couse de Courgoul, inclinant à g. (montée : 2'), on rejoint (3.5) le ch. venant du village de Courgoul (2.2).

Après Sauricr (t) on retraverse la couze, bientôt resserrée dans un pittoresque défilé qui précède Saint-' Florct (5.5), village bâti le long d'une étroite ruelle..

La vallée, dont le ruisseau prend à présent le nom de couse d Issoire, s'élargit considérablement entre des collines couvertes de vignobles. Successivement, ayant laissé à dr. deux premiers ch. menant dans la direction au Félines (1.7 et 5.8), ensuite un troisième ch., précédé d'un pont, conduisant au village voisin de Saint-Cirgues (0.3), on arrive à Chidrac (3.7 — montée : 2').

A la sortie de ce village se détache à g. le ch. de Chadelcuf (4. 2) et, plus loin, à dr. (f ), celui de Tourzcl (7) avant d'atteindre (2.4) la r. de Champeix à Issoire.

Du chemin de Chidrac à Issoire (4.5), V. page 26.


ISSOIRE A BRIOUDE 31

D'ISSOIRE A BRIOUDE

PAR LI BRBUIL, AUZAT-SUR-ALLIER, JUMBAUX, LU BIÈRE

ET OjMANDRE.

Distance : 30 kil. 300 m. Côtes : SI min.

rYota. — Ce court trajet, très roulant, sera considéré comme une étape de repps entre le parcours fatigant qui a précédé, du Mont» Dore & Issoire, et celui, assez rude, de Brioude au Puy, qui suit. _

Notre itinéraire allonge seulement de treize cents m., mais évite les côtes pénibles de la route nationale par Saînt-Germaîn-Lembron (I0.b), Lempdes (9A), Arvant (4) et Brioude (10.4).

Le cycliste, qui ne voudrait pas aller jusqu'au Puy, pourra se rendre direotcir.' si'. d'Issoîe à Saint-Flour, par Massiac, en suivant les itinéraires indiqués aux pages 90 et 92 ; enfin s'il désire visiter seulement l'Auvergne, en négligeait tes causses des Cévennes, il se rendra directement d'Issoire au Lioran, par Massiac, en suivant les itinéraires indiqués aux pages 90 et 94.

Au départ de l'hôt. de Paris, suivre à dr., derrière l'édifice des halles, la grande rue d'Issoire, en laissant

Ïuatre cents m. plus loin, à g., le ch. du Vernit (2C.5). >n traverse la Couse (petite montée) et on sort de la' ville par une porte grillée.

La magnifique r. de Brioude se déploie toute droite dans la large vallée qu'arrose \ Allier \ tandis que lo regard est attiré, vers la g», parles deux montagnes sur les* quellcss'étagentles hauts villages d'Usson et de Nonette, ce dernier plus au sud.

On passe au hameau de Grezin (5.1) où s'élevait autrefois uno ancienne abbaye fortifiée, dont les bâtiments servent aujourd'hui de ferme; côte (5*). Treize


32 ISSOIRE A BRIOUDE

cents m. plus loin, quitter (1.3) la r. nationale de Brioude et prendre à g. le ch. du Brcuil.

Ce ch. qui descend vers l'Allier, en biaisant à travers plaine, traverse le ruisseau de YEmbroncl, le passage à niveau de la ligne du Puy et gagne le village du Breuil (3). A la sortie de la localité on franchit une nouvelle Couse et on passe sous une arcade d'acacias. Longeant la ligne du ch. de fer, vous laissez à dr. (0*7) le chemin de Sain(-Germaln-Lembron (2.4) et contournez à g. la base de la montagne delà Nonette. Jolie arrivée à la station et au pont suspendu du Saut-duLoup (3.3 — Buvette).

Ayant traversé l'Allier On passe au-dessous des ruines d'un ancien château féodal, situé sur un rocher, et, un peu plus loin, au bas duvillaged'Auzat(1.3). Au delà d'un raidillon (3') vous atteignez deux auberges près desquelles se détache à g. la direction do, Lamontgie (2.9); continuer à dr.Lo ch., très roulant, descend presque constamment jusqu'à Jumeaux (3.3 — Gh.-l. do, c. — 1.179 hab. — Hôt. des Voyageurs).

On traversera la place de la mairio et, à la sortie de la localité, laissant a dr. (0.3) le ch. de Brassac (2.5), on continuera à g. par le ch. d'Auzon. Celui-ci serpente gracieusement à travers les blés au pied des collines qui bordent la vallée, puis s'élève (3' et 5') pour passer au-dessous du village de Vézézoux (3), situé à mi-hauteur sur la g. ; jolis paysages. Une agréable descente conduit au ravin du ruisseau de Saint-Jean-Saint-Gervais qu'on franchit pour se rapprocher ensuite de l'Allier; du ch.,tracé en corniche, on aperçoit le pont suspendu d'Auzon qu'on doit traverser.

Parvenu vis-à-vis un pont en pierre (2.0), quitter le ch. d'Auzon (1) et tourner à dr. pour se diriger vers l'Allier.

De l'autre côté du pont suspendu (0.4), laissant à dr. le ch.de Brassac (5.5), continuer à g. On contourne un long rocher bordant unoplaine d'alluvion ; puis on passe sous la tour ruinée de Lubièrc (2— montée : 2'). Le ch., tournant à g., remonté la vallée vers le sud;àdr.,sur la hauteur, apparaissent le charbonnage du Monteil et le village de Rilhac avec ruines d'un château. Après Ou-


ISSOIRE A BRIOUDE 33

liandro (9.5), gravissant une petite côte (3'), on atteint une plaine élevée découvrant un panorama étendu sur toute la vallée de l'Allier et les monts du Velay. Bientôt on rejoint (1.8) la r. nationale d'Issoire à Brioude.

Cette r., après une montée insignifiante, se dirige en ligne droite et en pente très adoucie vers Brioude. A l'entrée de la ville, ayant franchi le passage à niveau du ch. de fer, suivre directement devant soi le boulevard Vercingétorix, jusqu'à la rue Jules-Maigne (5.3). . Ici, quitter la r. du Puy et descendre à g. dans Brioude (Ch.-l. d'an*/-— 4.968 hab.). On suivra l'étroite ruùJulesMaigne, dans toute sa longueur, jusqu'àlaplace de YHÔtel-aé-Ville située sur une terrasse, plantée d'arbres, qui domine la vallée. A l'entrée delà rue do la République, à

§. de l'Hôtel de Ville, se trouve l'hôt. du Nord où vous evez descendre (0.3).

• Visite do la Ville do Brioude (environ 30 min.). — Point de vue de la terrasse de la place de l'Hôtel-de-YiUe.— L'église Saint-Julien. — Vieilles maisons a tourelles.


34 BRIOUDE AU PUY

DE BRIOUDE AU PUY

PAR VIEULE-BRIOUDE, LA CHOMETTE, LE MARCET, SAINT-GBORÛBS-D'AURAC, LACHAUD, FIX-SAINT-GENBYS,

LlMANDRES ET BORNE.

Distance : 04 kil. 200 m. Côtes : 6 h. 4 min.

Nota. — Ce parcours, déjà très accidenté de Brioude ,à Saint* Georges-d'Aurac, présente encore une montée ininterrompue de seize kil. entre Saint-Georges-d'Aurac et Fir-Saint-Qeneys... De--FirSaînt-Geneys au Puy, sauf deux côtes d'un kil. chacune, il n'y a plus qu'à descendre.

Il existe un chemin vicinal qui évite les côtes de la route nationale entre Brioude et Le Marcet; mais ce chemin, allongeant de cinq kil. six cents m., laisse parfois à désirer comme état 'd'entretien. Nous le signalons cependant pour ceux qui voudraient le prendre. Il passe par le pont de Laniothe (2), Fontanne3 (2.5), Frngière3-le-Pin (6.5), Paulhaguet (8.5 — Ch.-l. de c. — 1;503 hab. — Ilôt. Vidal) et vient rejoindre (1.5) la route nationale du Puy à douze cents m. au-delà du Marcet.

Le cycliste, désirant se ménager, pourra faire le trajet pénible de, Saînt-Georges-d'Aurac a Fix-Saint-Geneys en voiture (2 h. 15 min. — prix : G fr.) en s'adressant à M. I^brat, aîné, boulanger & SaintGcorges-d'Aurac, qui tient sa voiture a la disposition des touristes de passage. '

Sortant do l'hôt. du Nord, reprendre à dr., vis-à-vis l'Hôtel de Ville, la rue qui conduit à la place Dapostel. Traverser cette place et suivre en face le faubourg.

Hors la ville, la r. du Puy s'élève un moment (41),

Èuis se dirige en plaine vers la bourgade de Vieilleirioude (4) où on franchit I\ Allier, qui coule ici au fond d'un large ravin, sur, un pont en pierre d'une seule


ERIOUDE AU PUY 35

arche d'une grande élévation. Immédiatement après le pont commence une côte très dure de deux kil. (30')dôbut de la traversée des monts du Velay. Ceux -ci présentent, au-dessous de leurs sommets arrondis, des plateaux couverts de vastes cultures qu'entrecoupent quelques bois peu étendus. L'aspect de ces monts est monotone et les routes qui les sillonnent, dépourvues d'ombrage, sont pénibles.

Après une forte descente, les ondulations accentuées du terrain (Côtes : 1', 3', 8', 2' et 3') reprennent jusqu'à La Chomette (7*5). Entre La Chomctte et Le Marcet descente dangereuse coupée pai* deux raidillons (2' et 2').

Au hameau du Marcet (3), laissant à g. la r. de la Chaise-Dieu (31.2), on traverse une petite plaine et, neuf -cents m. plus loin, le passage à inveau de la ligne du Puy ; à dr. se détache le ch. de La voûte (12.1). On dépasse encore à g. (1*9) un ch. conduisant au Paulhaguet (1.5), bourg dont on aperçoit le clocher ; petite montée (3').

Lar., bordée d'ormeaux, s'élève légèrement, franchit un ruisseau et laisse à dr. (2) loch. deLangcac (11) et de Siaugucs (32). Nouvelle côte de quinze cents m. (15'), puis plaine précédant une autre montée (?") pour arriver à Saînt-Georges-d'Aurac (3.0).

'Le cycliste, après avoir 'léjeuné dans une de* modestes auberge) de Saînt-Georges-d'Aurac, aura ensuite le choix de gravir les seize kil. de montée qui le séjwrent de Fix-Saint-Geneys, soit a pied (I h.) soit en voiture (2 h. 15'), comme il a été dit plus haut (K. page 34).

La r., dontrinterrnirfiWe rampoest habilement ménagécf décrit de nombreux circuits au milieu des monts couverts de bonnes cultures parfois valonnées, mais trop peu ombragées. A g. se détache (6.1) un nouveau ch. praticable, qui raccourcit de deux kil., en passant par Villeneuve (2.4); on pourra l'utiliser au besoin. La r. nationale travorsc, au hameau de Lachaud, la ligne du Puy, puis rejoint (5.§) le ch. de raccourci venant de Villeneuve; clic côtoie quelques bois et bientôt atteint


36 BRIOUDE AU FUT

les premières maisons de Fix-Saint-Geneys qui apparaissent de loin sur la crête do la montagne.

La côte cesse au milieu du village *(4L5 — auberges très modestes) et une agréable descente commence aussitôt à travers une région semblable à celle de l'autre versant; belle yue sur les montagnes de la Haute-Loire. Dépassé Limandres (6) la pente s'adoucit au milieu d'une plaine étendue. Croisement (9.3) du ch. d'Allegro (11) à Oarsac (2.9); sur la colline à g. on voit les hameaux de Lanthcna etdelaChazotte. Après la traversée du passage à niveau de \a ligne du Puy (5.0) on descend vers Borne (O.G), village dans un vallon pittoresque arrosé par la Borne.

De l'autre côté de la rivière, il faut encore gravir deuxcôtes, chacune longue d'un kil. (15'et 15'), et partagées, à l'embranchement (1*4) de la r. de la Chaise" Dieu, par une courte plaine. ,

Après un groupe de maisons, ayant monté encore deux petites côtes (4' et 4'), on découvre tout-à-doup à un coude de la r. uno ravissante vue sur le curieux rocher de Polignac, celui-ci surmonté des ruines et du donjon du château de Polignac. Dans le lointain, vers le sud, se dresse le mont Mésenc, dont la cime est une des plus élevées (1.754 m. d'alt.) de la chaîne des montagnes de î'Ardêche qui limitent de ce côté l'horizon. A hauteur de la borne 18.2 (5.9), vous dépassez la grande ferme du Collet, située à g. de la r. au pied du mont Denise.

C'est à la ferme du Collet qu'on peut laisser sa machine en garde, cri on est tenté d'aller visiter les ruines du château de Polignac Un ch., qui prend & l'angle de la ferme, descend au village de Polignac (1), d'où on fait l'ascension des ruines (0.5) ; très belle vue du haut du donjon. '

La r., passant entre deux rochers en partie recouverts do verdure, franchit le petit col de l'Ermitage, contourne à g. le mont Denise et découvre un nouveau panorama sur la profonde vallée de la Borne et le haut plateau du Velay. Un peu au-dessous du col, à g., se ouvo le gisement où fut découvert, en 1814, le fameux


BRIOUDE AU PUY 37

fossile humain qui donna lieu à tant de controverses entre savants. L'arrivée vers le Puy devient do plus en plus- intéressante ; descente très rapide. A g., un autre ch. venant de Polignac (3.3) rejoint (9.9) le nôtre.

Au bas de la descente, on traverse la Borne, tandis qu'on remarque à g. les extraordinaires rochers Corneille et A'Aiguilhe, dykes énormes d'origine volcanique, le premier surmonté de la statue colossale de NolreDame-de-France, et le second portant à son sommet une délicieuse petite église; à dr., mais moins en vue, le rocher d'Kspaly est couronné par une statue de saint Joseph.

De l'autre côté du pont on entre dans le Puy, une des villes les plus curieuses de France (Ch.-l. du dép. delà Haute-Loire— 20.30$ hab.),par l'avenue de Polignac. Quelques m. plus loin, passant entre le boulevard de Y Abattoir, à dr., et l'église à façade gothique de Saint-Laurent, à g., on gravira vis-à-vis la rampe (6') du boulevard Carnot. Parvenu en face de la tour de Pannessac, à l'angle de la ruo de ce nom, et de la statue du général Lafayette, continuer à dr. par le boulevard Saint-Louis menant au Grand-Hôtel, situé à dr. sur ce boulevard au n° 19 (1.5 — Atelier de réparation pour les machines: chez M. P.Raooux, 11, boulevard SaintLouis).

Visite de la Ville du Puy (environ 2 h. 1/4). — La place du Breuil. — La • rue des Tables. — Le Baptistère Saint-Jean. — Le Cloître. — La Cathédrale. — Le mont Corneille (entrée : 10 c. —» ascension dans l'intérieur de la statue : 20 c). — Le temple de Diane. — Le rocher d'Aiguilhe (entrée dans la chapelle Saint-Michel : 20 c). — L'église Saint-Laurent. <— Vieilles maisons des XIIIe au XYll* siècles. — Promenade du Fer-à-Cheval. — Musée Crozatier.

• Excursions recommandées au départ du Puy. — Les excursions à faire autour du Puy sont nombreuses ; parmi les principales nous rappellerons les suivantes :

A. — A Ilrivcs-Cliarengfte, village situé sur le bord de la Loire (O kil., aller et retour. — Un tramway y conduit en vingt minutes).


38 BRIOUDE AU FUT

B. — L'excursion circulaire par Taulhac-lé-Château (3), La Pépinière (*),Taulhac-le-Château (*), Pont deCoubon (â), Volhac(0.5), . Latour (1), Gendriac (1.5), Chartiuac (3) et le Puy (3.5).

Cet'. v. monte presque constamment jusqu'à la Pépinière, d'oi on jouit d'une vue remarquable. Au retour, après une côte de quinze cents in. pour franchir le petit col gitué entre le mont de la Garde de Taulhac et delui de la Garde d'Ours, descente rapide dans la Vallée de la Loire. Du pont de Coubon à Charensac, on longe la rive droite du fleuve; terrain plat jusqu'au Puy.

C — Au lac du Bouchet et & la cascade de la Baume

(45 kil. GO© m., aller et retour).'—Par ïaulhac-le-Château (3), La Baraque (1), Tarreyres (*.5),Montagnac(*.5),Cayres (5—Ch.-l. dec.— 1.751 hab.— Aub.), Cayres-la-Ville (0;?>), lac du Bouchet (9.5), Cayres (3), Masfrayt (*), Bizac (*.5), Concis (»), croîssemeiit du chemin d'Agizoux a Brignon (1.5), cascade de la Beaume (©.8), Agizoux (1.3), Solignac-sur-Loire (* — Ch.-l. de c.— 1.293 hab. —■ Ilôt. Bauzac), La Baraque (3.5) et Le Puy (î);

Du Puy au lac du Bouchet, montée constante. Du lac dd Bonchet & Solignac-sur-LoïrCj descente à. travers une région fortement . ' ondulée; terrain médiocre.. Entre Solîgnac-sur-Loire et La Baraque, * traversée du vallon de la Gagne. De La Baraque au Puy, descente.

D — A Vusingenui et au pont de la Sainte (98 kil., aller et.retour). — Par Brives-Charensac (•!),.Blavosy (5), Saint-Hostien (8.5). Le Pertuîs (3.5), Yssingeaux (0 -r-Ch.-l. d'arr. — 7.859 h. — Ilôt, de Y Europe), Bessous (A), pont neuf'de la Sainte (3—hôt. ), Bessous (3), Yssingeaux (â), Vaunac (O), Rosières (8), Adiac (1.5), Beaulieu (9.5), Lavoûte-sur-Loire (3), Durianne(8.5) et Le Puy (1.5).

Du Puy à Brives-Charensac, r. plate ; ensuite côte de quinze cents m. précédant un plateau accidenté. Dépassé Blavosy, côte de trois kil. longeant la gorge de la Suméne, puis descente. Après Sainte Hostien, nouvelle côte, longue de trois kil., pour atteindre le plateau désert du Pertuîs. Belle descente entre Le Pertuîs et le ruisseau de Bessamorel; ensuite montée très dure de deux kil. et demi avant de descendre vers Yssingeaux.

D'Yssingeaux se rendre au pont neuf de la Sainte, situé à sept kil. sur la r. de Mont faucon. Ce pont, long de 150 in., formé de 10 arches", dont là pins élevée a 15 m. de haut, traverse le Lignon dans le site le plus pittoresque du département de la Haute-Loire.

D'Yssingeaux à Itosières, parcours varié en partie accidenté. Ou Commence a descendre vers la variée de la Loire depuis Adiac. De Lavpûte.â.Durianne magnifique r., en bordure du fleuve, à travers le» défilé3 de la Loire. De Durianne au Puy, terrain plat.


BRIOUDE AU PUT 39

E — Au mont Mézenc (35 kil. OOO m.). — Par Brives-Charensac (1), le pont de Peyrard (9), Arsac (5), La Terrasse (1), Le Monastier (9.3. — Ch.-I. de c. — S.759 hab. — Hôt. Chabrier), Le Crouzet-de-ifcyzoux (3.4), Freycenet-Ia-Tour(*.l9), Les Chabannea (4,9), Les Effruits (3.0), Les Estables (9.1 — Auberges) et le mont Mézenc (2 heures à pied depuis Les Estables).

Cette r., qui monte modérément depuis.le pont de Peyrard, est cependant entrecoupée de quelques courtes descentes. Dépassé Le Monastier, la rampe s'accentue jusqu'aux Effruits, où la côte cesse. Entre les Effruits et Les Estables, plat. Aux Estables, où on laisse sa machine, on prend le chemin muletier de Fay-le-Froid, qui conduit à la Croix plantée au sommet du col séparant la vallée de la Gazeille de celle du Lignon. Ici, quitter le sentier de Fay-le-Froid et suivre a dr. un sentier forestier traversant un bois de sapins. Au sortir du bois on tourne à g. et, par cinq lacets, on atteindra la petite crête qui relie les deux sommets du Mézenc. Gravir le sommet du sud, le plus élevé (1.454 m. d'alt.).

Pour mémoire. — Du Pay à Valence, par Brives-Charen* sac (4), Saint-Germain-la-Prade (4), Montusclat (15), Boussoulet (2), Foumourette (7), Saint-Agrève (15 — Ilôt. Porte), Desaigne3 (11 — Ilôt. Agier), Lamastre (6 — Hôt. du Jfidi), Saint-BarthéIemy-le« Pin (6), Alboussière (11), Saint-Peray (13 -r- Hôt. du Nord) et Valence (4 — Hôt. de la Porte). — à Priva*,' par Le Monastier (20 — Hôt. Chabrier), Présailles(4), Le Béage (9), Larchamp-Raphacl (18) Mézilhac (6), Quatre-Vio3 (6) et Privas (27 — Hôt. de la Croixd'Or). — a Mendc. par Taulhac-Ie-Château (3), Costaros (17), Pradelles (15 — Hôt. Ixirgier), Langogne (7 — Hôt. Guilhou), Chaudeyrae (12), L'Habitarelle (8), Pelouse (10) et Mende(15). — à Lyon, par Blavosy (9), Saiut-Hostien (8), Ystaingeaux (12 — Ilôt, de l'Europe), Saint-Manrice-de-Ltgnon (11), Monisttol-sur-Loire (9 »— Hôt. Mollet), Saint-Ferréol (11), Firminy {G — Hôt. du Nord), Le Chambon (5 — Hôt. de l'Europe), ftaint-Kticnne (7 — Hôt. de France), Saint-Chamond (12 — Hôt. du Lion-d'Or), Rive-de-Gier (10 — Hôt. Saint-Jacquet), Beltévue (8), Brignais (14 — Hôt. du Parc), Saint-Genis-Laval (3 — Hôt. Bouillon), Oullins (5) et Lyon (5 — Hôt. de3 Négociante).


40 LE PUT A LANGEAC

DU PUY A LANGEAC

PAR ESPALY, CHASPUZAC, SAINT-JEAN-DE-NAY

ET SIAUOUBS-SAINT-ROMAW.

Distance : 41 kil. 500 m. Côtes : 3 h. 11 min.

Nota. — Du Puy, ta montée tt presque continuelle pendant vingt t kil., mais il n'y a que huit kil. environ de durs à faire a pied. On ' < descend ensuite jusqu'à Langeac, sauf une côte de douze cents mètres. (

■ A la sortie du Grand-Hôtel, monter à g. le boulevard. Saint-Lottis (3') et, parvenu a hauteur de la statue de Lafayette, prendre à g. la r. d'Espaly. Un peu plus loin on laisse a g. (0.7) la r. de Saugues (43.6) et on continue en suivant la ligne du tramway. • A Espaly (0.9), remarquer à dr. les deux rochers surmontés : le premier par le Couvent Saint-Joseph et la statue provisoire de ce saint, te second par les ruines d'un château. Ayant passé sous le viaduc du ch. de fer (Côte : 2') pn aperçoit encore, à dr., la coupure d'une ah-' cUmne coulée de lave dont la disposition en colonnes basaltiques lui a fait donner le nom d'Orgues d'Espaly.

Notre r., qui suit la vallée de la Borne, laisse à g. (1) le ch. de Ceyssac (2.5), puis traverse sur un petit pont le ruisseau du même nom ; sol médiocre. Bientôt elle quitte la direction de la vallée de la Borne pour remon" ter, vers l'ouest (10'), le vallon Fontade dont les coteaux sont en partie recouverts de vignes.

Après avoir dépassé quelques maisons isolées on s'élève progressivement (10', 2', 8', 3') pour atteindre, au hameau de Grazac (6.4), un des hauts plateaux bien


LE PUY A LAKOEAC 41

cultivés du Vclay ; belle vue en arrière sur la chaîne des montagnes de la Haute-Loire et le mont Mézenc.

Entre deux montées (5* et 2) vous passez au hameau de Fontanes (2.2 — à la bifurcation suivre à g.), ensuite au village plus important deChaspuzac(l*4); sept cents m. plus loin se détache à g. le ch. du Vcrnet(7.5).

Après deux autres courtes montées (1' et 2') on longe un petit bois do sapins, clairsemé, sur la pente d'un vallon qui donne naissance au ruisseau de Say, et enfin, par une côte plus longue (20'), on atteint l'agréable descente menant dans la vallée de Saint-Jcan-dc-Nay.

Ayant contourné ce village (5) il faut gravir une côte des plus dures, longue de trois kit. (401), à travers une région sévère et boisée. Parvenu à hauteur de la borne iy.7{/t»1) on passe du bassin de la Loire dans celui de l'Allier. La descente commence aussitôt à travers bois puis au- milieu de hautes cultures; une petite montée (2'). Successivement on traverse les villages de Fargc (2*7), de Siaugues-Saint-Romain (2*5 — Aub. Hillaire) et de Laniac(l*l — montée : 1'). Belle descente dans le ravin boisé de la Fioule, au moulin de la Ribcirc (2.8), situé au bas du village et des ruines de Vissac.

De l'autre côté de la Fioule, côte de douze cents m. (18') pour regagner le haut plateau et traverser la ligne du Puy à Saint-Flour. Après Vailhac (1*8), situé au pied du mont Briançon, une petite montée (2') précède une descente rapide ; à g., hameau de Navat, belle vue sur les montagnes du Cantal.

Lar., tournantbrusquemcntàdr.,découvrcunnouveau

fianorama de toute beauté sur les montagnes qui limitent a vallée de l'Allier. Elle franchit encore la ligne du ch. de fer, puis rejoint (6) la r. de Saint-Georges-d'Aurac (7.3). Continuant à descendre à g. on traverse la vallée de l'Allier, ainsi que le pont suspendu au-dessus de cette rivière, pour entrer dans Langeac (Ch.-l. de c. — 4.318 hab.) par la rue du Pont.

La rue du Pont conduit h la place Nacarin (3.7) où on prendra à dr. la rue de Clermont. Dans celle-ci, suivre la première avenue à g. qui mène à la place de la gare où se trouve situé l'hôt. Bardel (0.6).


42 LANQEAC A SAINT-PLOUR

OE LANGEAC A SAINT-FLOUR

PAR PINOLS, VKDRINES-SAINT-LOUP ET SISTRIÈRES. Distance : 54 kil. 600 m. Côtes î S h. 32 min.

Nota. — Route assez fatigante traversant les monts de* la Margeride. Entre Langeac et Pinols, dix kil. de côtes; nombreuses rampes jusqu'au delà de Védriries-Saint-Loup. Descente de dix kil. vers Saint-Flour; cette ville précédée d'une dernière côtedequinzecentsm. Le cycliste, qui voudra se ménager, pourra se faire conduire avec sa machine en voiture particulière jusqu'à Pinols (prix : 7 fr.), où il

laissera la voiture. »

Sortant de l'hôt. Bardel, tourner a g. sur la place do la gare et, par la rue vis-à-vis, rejoindre la place Navarin; ici, tourner à dr. On passe devant Y Hôtel de Ville et, à l'angle de la rue Lafayelle, on trouve l'entrée (0.8) des r. de Saugues et de Pinols; prendre celte dernière à droite.

La r. de Pinols, qui s'élève sans discontinuer sur le flanc de la montagne pendant plus de huit kil. (2 h. 15'), laisse à g. (1*2) fc ch. de Taitfiac (8.5) et passe au hameau, de Lcstival (5*5); vue étendue sur la vallée de l'Allier et les montagnes environnantes.

Au faite de là longue montée, cinq cents m. de plat sont suivis d'une nouvelle côte d'un kit. (15'), d'une descente dans un ravin, puis d'une seconde côte (7') menant à Pinols (7.8 — Ch.-l. de c. — 819 hab. — Aub. Joubert).


LANGEAC A SAINT-FLOUE. 43

. De Pinols à Yédripos-Saiiit-Loup la y. parcourt une haute plaine de culture, découverte, souvent ravinée. Cette dcrniùro disposition du terrain occasionne de nombreux circuits donnant lieu â des rampes et des

rentes parfois, douces, parfois dures (Côtes : 8', 15' 5', 10' et 10'). Sur 6e parcours, assez monotone, on rencontre seulement quelques hameaux, ou villages pou importants, situés en dehors de la r.; on coupe (2.4) le ch. de Lavoûlc (18) à Saint-Chély (41.1).

Beaucoup plus loin, en vue do Védrines-Saint-Loup, vous rejoignez (lJ.l)un ch. venantà dr. de Lavoùtc(lG). Ici, tournant â g., il faut encore gravir uno côte longue de cinq kil. (1 h. 20'). Etant nasse au-dessous de Vôdrinc*-Saint-Loup (1*3), village dominant d'un vallon pittoresque, or. pénètre dans une partie de bois dépendant de la forât de la Margcride.

La descente si désirée commence h la sortie des bois. Vous coupez (4.7) le ch. de La Bastide (7) à Ruines(9.5), tandis qu'apparaît dans le lointain le haut massif des montagnes du Cantal.

Cependant après le hameau de Sistrières (1), ayant traversé un ruisseau (montée : 2'), on s'élève de nouveau (101) pour atteindre la croix de Monlchamp. Do ce point la descente s'accentue; la r., en corniche, pénètre dans un étroit et aride ravin, en contourne un second, puis domine la région accidentée mais bien cultivée qui environne Saint-Flour.

Au bas de cette rapide descente se détache à dr. (8.5) le ch. de Tivicrs (1.7), ensuite on s'élève doucement à deux reprises pour passer au hameau du Vcrnct (2) et enfin rejoindre (1*5) la r. de Saint-Flour à Marvcjols.

Parvenu au faubourg du Pont (1*8), situé au pied du promontoire avancé sur lequel est bâtie la curieuse ville de Saint-Flour, suivre à g. la r. de Chaudesaigues (32). On traverse le Lander, en laissant à dr. un vieux pont, l'église du faubourg, ainsi que le grand bâtiment de YFcole des Frères. La r. dépasse successivement les ch. do Bessol (9.5) et do Lavastrie (16.5) et monte vers la ville par une côte de quinze cents m. (25') ; au tournant, remarquer, â g., l'immense muraille de basalte en forme de colonnade qui borde la route.


44 LANOEAO A SAINT-FLOU»

L'entrée dans Saint-Flour (Ch.-l. d'arr. —5.308 hab.) s'effectue par la routo du Faubourg, Xux premières maisons, laissant à g., la promenade du Foirai, suivre à dr. lo long des habitations et biontôt vous arrivez au début do la rue principale, où se trouve, à dr., l'hôt. do YEuropeifr).

Visite dO la Ville de Saint-Flour (environ 40 min.). — La Cathédrale. — La place d'Armes. —Vue de la terrasse voisine de I» cathédrale. — L'église Saint-Vincent.


SAINT-rLOUR A SAINT-OHÉLY-D'AFCHER 40

DE SAINT-FLOUR A SAINKHÉLY-D'APCHER

PAR LA. GAZELLE, LE PONT DE GARAOIT, LAIR, LA BBSSAIRB-DE-LAIR, LES BARAQUES DE LOUBARESSB ET LA GARDE.

Distance ; 3T kil. Côtes : % h. 36 min.

rVota. — Bonne route passablement accidentée; cinq fortes cotes variant de un à trois kil. de longueur.

Au sortir do l'hôt.de ['Europe, tournant à g., on laissera à di\, à VOctroi, la r. de Chaudesaigues (30) et on descendera à g. la route du Faubourg.

Au bas de la descente, au faubourg du Pont (2), continuer à dr. par la r. de Saint-Cliôly. Celle-ci après le hameau de Bellevue (Côte: 2'), laissant a dr. la vallée du Lander puis à g. (1*8) le ch. de Sistrières, s'élève (Côte: 10') sur la plaine fortement mamelonnée du plateau de la Planese. Traversée du ravin de Varillette par une descente d'un kil. suivie d'une côte longue de deux kil. (25').

Au sommet de la côte se détache à g. (4.5) le ch. de Ruines (6). pescente rapide, puis trois montées (2', 3' et 2') mènent au hameau de la Gazelle (1*7).

Quinze cents m. plus loin, parvenu sur le bord du plateau, commence la grande descente en lacets, longue de plus de deux kil., qui conduit au fond de la gorge sauvage de la Truyèret traversée par le célèbre viaduc dé Garabit élevé à 122 m. au-dessus du niveau de la rivière.


46 SAINT-FLOUR A SAINT-CHÉLY.D'AFCHER

Do l'autre côté du pont ($.7) la r. gravit lo versant opposé de la gorge (Côte: 35') et, passant trois fois sous lo viaduc, permet d'admirer le travail d'art lo plus hardi des chemins do fer do la .Franco. Au sommet do la montée on trouvera les cafés-restaurants Maseombas et Servant (l»1) où on pourra s'arrêter, soit pour déjeuner, soit pour so rafraîchir.

La r. de Saint-Chôly, continuant à s'élc\er en ligne droite, par des rampes plus ou moins dures (3', 2*, 2', 2','et l.V>; sur lo haut plateau qui s'étend entre les monts do la Margerhle, à g., et les monts iFAubrac, à dr., passe successivement aux villages de Lait* (0.8) et de La Bcssaire-de-Lair (i»4).

Après une courte descente aux baraques do Loubaresse (%*â) la série dos petites côtes reprend (V, 5*, 2', 5'). On franchit le passage a niveau du ch. de fer (5), puis on monte encore (15') en traversant un bouquet de sapins.

Dans le département de la Lozère (I.l) l'aspect do la région se modifie légèrement. On rencontre quelques pâturages, parsemés de roche-'' lux formes bizarres, et des bois de pins apparaissent. Au-delà du village de La Garde (0.8 —Côte:o')se détache àg., à l'angle d'untaHlis (O.î), loch, du Malzicu-Villc(9.9 —Cli.-l. do c- 1.033 hab. — Ilôt. Albert — contre naissant d'excursions). Après deux nouvelles montées (3' et C) on traverse un bois de sapins pendant environ quinze cents m.; puis commence la descente en partie rapide vers SaintChély, longue de cinq kil., entrecoupéo par une dernière montée (8').

A l'entrée de Saint-Chêly-d'Apchcr (8.5—Ch.-l. do c. —1.967 hab.) s'élève à g. la chapelle do Notre-Damedes-Voyageurs. Descendre l'étroite rue de la bourgade jusqu'à uno petite place où se trouvent situés, à, dr.,l'hôt. et lo café recommandés Bardot (0.6).


SAINTCHÉLY DAFCHBR A MARVEJOLS 47

DE SAINT-CHÉLY-D'APCHER A MARVEJOLS

PAR AUMONT.

Distance : 34 kil. f 00 m. Paoê : 4 min. Côtes : 1 h. 38 min.

Nota. — De Saint-Chély-d'Apcher h Mcnde (V. page 50), la route directe passe par Monteils (4.5), Rinieize (3), Lestiral (7), Serrerette (4 — Ch.-l. de c. — 810 liab. — Ilôt, du forant), SaintAmans (8 — CM. de c. — 412 h. — Ilôt. Bartt), Les Baraques (3), Rieutort (1), Le Cbastel-Nouvel (11) et Mende (7) ; mais ce trajet, très accideuté, est moins intéressant que celui que nous indiquons par Marvejols.

Quittant l'hôt. Bardot, descendre à dr. la rue do Saint-Chély. A la sort!? do la ville on traverse un ruisseau et oh s'élève (10') sur uno plaine mamelonnée laissant à g. (1.1) la r. de Monde (46.3) par Rimcizo (5.8); petite côte (5').

Après le passage à niveau de la ligne de Neussargues à AUllau(3,1) la région, moins monotone, présente une sorte de cirque assez pittoresque; à g. vous apercevez le viaduc du ch. de fer, au-dessus du ruisseau de i?imeise (Côtes : 2' et 12'), et, plus loin, du mémo côté, deux jolies montagnes bien boisées. On franchit do nouveau le ch. de fer (3.5) un peu avant do monter (10') à Aumont (1 — Ch.-l. de c. — 1.263 hab. — Hôt. du Commerce) où se détache a g. le ch. de Serveretto (12.2).

A la sortie d'Aumont, laissant à dr. (0.3) la r. do Nasbinals (23.7), vous {.ravissez deux côtes (14' et 3'),


48 SAINTCHÉLY-D'AFCHER A MARVEJOLS

puis descendez pendant deux kil. vers une plaine marécageuse.

La r., passablement accidentôe,*s*élôvo do nouveau (15* et 2'), passe au hameau du Coufignet (8.1), ensuite remonte pendant deux kil. (25.') à travers un vallon en

{>artio planté .de pins. Dcscento de seize cents m. au ïameau du Moulinet (3.8) où coule le ruisseau do la Cruche dont on longe à g. le profond ravin. Un peu plus loin, passant dans lo vallon sauvage du Travel commence une merveilleuse descente, longue do dix kil., qui mène a Marvejols, dans la vallée de la Colagne. Remarquera dr. les nombreux travaux d'art do la ligne du ch. do fer. Dans le bas de la descento la r. do Serverette(22.7), à

Ç., vient rejoindre (®»5) la nôtre. Celle-ci traverse le ravel; puis, par une pente adoucie, conduit à l'entrée - de Marvejols (».l — Ch.-l. d'arr. — 4.672 hab.).,

Ici, quitter lo boulevard, qui fait le tour de lajVille, à' g., sur l'emplacement des anciens remparts, et, passant sous l'ancienne porto Soubayran, traverser Marvejols (Pavé : 4') en suivant la rue devant vous. Elle mène directement à l'autre extrémité do la ville où, sortant

Iiar la porto de Chanel, on trouve de suite à dr. l'hôt. de a Paix (Ori).


MARVEJOLS A MENEE 49

DE MARVEJOLS A MENDE

PAR CHIRAC, LE MONASTIER, CHANAC, BARIAC ET BALSJÈOES.

Distance : 41 kil. 800 m. Côtes : 30 min.

Rota. — De Marvejols & Barjac, il existe une autre route également intéressante par Grètes et Cultures, moitié plus courte, mais présentant au début une forte côte. Nous préférons l'itinéraire que nous indiquons, par la vallée du Lot, très roulant et n'offrant aucune montée importante.

Avoir soin de quitter Marvejols assez tôt, afin de pouvoir visiter, le niêue jour, Mende et l'ermitage de Siint-Privat, voisin de cette ville.

Au départ de l'hôt. de la Paix, tournant & dr., on dépasse presque aussitôt, à dr., lech. de la gare, et, un Îeu plus loin, à g. (0.8), le ch. do Chanac (14.3), par 'ailiers, commençant avec celui de Barjac (13), par Cultures ( V. ci-dessus).

La r. descend la valléo assez aride de la Cologne et franchit le ruisseau du Rioulongh l'entrée du village do Chirac (3.8); à g. se drosse le rocher rougeàtre de SaintBonnet-dc-Chirac.

Après Le Monastier (O.O), au passage à niveau du ch. de fer (4), quittant la r. do La Motho (10.8) et do Millau (68), on traversera à g. le pont des Ajustonspow remonter en rampe très adoucie les gorges du Lot.

Au-delà de Salcttcs (6.3) et de Vil lard (1.5), villages situés on contre-bas, la vallée, bordée a dr. par la muraille rocheuse du causse de Saucctcrre, s'élargit légèrement; à g., lech. de Marvejols (10.9), par Palhers, vient rejoindre (1*9) le nôtre.


50 MARVEJOLS A MENDE

Ayant traversé la ligne du ch. do fer (2.$) remarquer àdr. plusieurs grottes creusées dans la montagno, ainsi que les formes variées des pointes des rochers qui revotent l'aspect do ruines ou do monstrueux animaux.. Quatre cents m. plus loin, après lo vieux pont do Cha-; nao, on laisse à dr. Chanac (t»l) et sa massive tour .arrée dominant la vallée.

On dépasse lo ch. conduisant au village et on franchit encore deux fois la voie ferrée pour arriver au hameai du Bruel (1*1); à dr. s'ôlôve une belle paroi granitique. Après une petite montée (1*) la r. laisse a g. (4.4) lo en. de Marvejols (14), par Cultures; puis, décrivant aveole Lot une immense courbe, passe à Barjac (0.0) où se détache a g. l'ancien ch. de Mende par Chabrits, plus court de trois kil., mais moins intéressant.

Continuant à, dr. dans la direction de Balsièges on - remonte doucement la vallée du Lot, a présent encaissée entre les pentes arides du causse do Changefège è g., et' celui do Saticeterre, à. dr. De ce mémo côté oh aper- f voit le village do Bramonas (3.9) au bas d'un immense ciroue de •, chers.

Plus lot.., au hameau de Julicrs, séparé du village do Balsièges par le Lot. se détache à dr. (3.9) la r. de FIorac (32.1). La nôtre s'élève un moment (3' et 3'), ensuite descend en pente douce pour pénétrer dans un défilé des plus sauvages; puis, tournant brusquement à dr., traverse la rivière sur un pont en pierre d'une seule arche.

A la sortie du défilé, la vallée s'élargit; on gravit une rampe enjovable do deux kil. (15'), puis on rejoint près d'une fontaine (6.4) la r. deMarvejols(2l.8) par Chabrits.

APentrée do la ville de Mende (Ch.-l. du cêp.de la Lozère—7.878 hab.) monter (8*) le boulevard à dr. ensuite, passant entre le Palais de Justice et la Cathédrale, bientôt vous arriverez vis-à-vis l'hôt. recommandé de Paris(O.T -r- Atelier de réparation pour les machines: chez M. Jory, mécanicien.)

IVofa. — En fait' de curiosités Mende, une des plus petites préfets tares de France, ne renferme que la Cathédrale, remarquable par ses beaux clochers. Quand on l'aura visitée, s'il reste du temps, on ne devra pas manquer de faire & pied (1 h. 20', aller et retour) l'excur»


MARVEJOLS A MENDE 61

sion de l'ermitage de Saïnt-I'rivat, situé sur le flanc du canne de Mende.

Itinéraire : Au sortir de l'hôt. de I*aritt monter la rue a g. ?t, A la bifurcation, continuer à dr. pour descendre presqu'aus. fltôt, & dr., un autre ch. <»ntre «leux murs. Quelques ta. plus loin mirre, encore âdr-, tt&autre ch, tracé enterrasse, dominant la ville jusqu'au premier sentier muletier qu'on rencontrera à g. Ce sentier, bordé d'un chemin de 1» Croix, mène a la chapelle et à l'ermitage de Saint-Privat, d'où on a une magnifique vue eur Mende et les envi" rots.

Four mémoire.— Da Monde a Privas, par Badaroux (6), Bagnols.les'Bains (15 -~ Ilôt. Champagnae-Lacombe), Saint-Jean-deBlaymard (7), Cabrière* (5), Altier(14), Yillefort (12 — Hôt. -Vartin). Le Mas-de-l'EIze (9), Le Folcherand (8), Les Vans ft» — Hôt. Glandiot), Joyeuse (15 — Hôt. Matignon), La Croisière-d'Uzer (è), Saint-Et ienne-de-Foiitbellon (11), Aubenas (3 — Ilôt. Vigier), Ves6eaux (7), Le Moulin (î) et Privas (15 — Hôt. de la Croix-d'Or).

— & Avignon, par Les Vans (82 — 1*. ci-dessus), Bernas (9), Bessas (10), Barjac (6 — Hôt. du JJon-d'Or), STontclus (10), faintMichel-d'Euzefc (13), Bagnols-sur-Cèze (8 — Hôt. des Trot*-Pigeons), Orsan (7), Roquemaure (12 — Ilôt. Cappeau) et Avignon (17 — Hôt. du leurre). —à Xi rue*, par Balsièges (7), Molines(lS), Ispa« gnac (I), Horac (10 — Hôt. J/efyKiV>N),.Vébron (13), Les Housses (6), Saint-André-de-Valborgne (14 — Hôt. Fonder), Saumanes (10), Saint-Jean-du-Gard (13 — Hôt. de YOrange), Salindre (7 — Hôt. d'Orient), Anduze (7 — Hô t. BtcharJ), Lezan (S), Lédignan (6 — Hôt. Durant), Montaguac (8), Le Mas (15) et Ximes (8 — nôt. du Midi). — à Montpellier, par Balsièges (7), Sauveterre (13), Saïnte-Enimie (8 — Hôt. de Ai m), La Parade (20), Meyrueîs(13 — Hôt.. de Y Europe), Camprieu (19), La Serreyrède (5), Le Mas M ijeair (8), Yallcraugue (5 — Hôt. Martin), pont de l'Hérault (13), Ganges(ll—Hôt. de la Croix-Blanche), Saint-Beauzile-de-Putoîs (6), Saint-Martin-de-Londres (15 — Hôt. Faeier), Les Matelles (10

— Hôt. Daubèze) et Montpellier (16 — Hôt. du Midi).— à Aurillue (180), Y. page 99 en eem inverse.


52 MENEE A SAINTE ENIMIE

DE MEHDE A SAINTE-ÉNIMIE

PAR JUUBRS, BALSIÈOBS, MOLINBS BT PRADBS. Distance : 41 kil. 900 m. Côtes : 3 h. 15 min.

ïYota. — Boute fatigante dans la traversée du causse de Sauve» ^ terre, entre Balsièges etMolines; ravissante entre Molines et Sainte»" Enimie, dans la première partie du passage des gorges du ' Tarn. De, Mends a Saiute-Euimîe on ne trouve que deux auberges très modestes, l'une à Juliers, l'autre & Molines. Si on n'emporte pa3 de i provisions avec soi on fera donc bien de quitter Meude seulement après le déjeuner. Cependant on devra partir d'assez bonne heure pour pouvoir faire l'ascension a pied de l'ermitage de. SainteEnimie avant le dîner.

Quittant lo Grand hôtel do Paris, tourner a dr., puis aussitôt descendre à g. lo boulevard jusqu'au Palais de Justice. Ici, continuer à g. par le faubourg et la r. déjà connus de Barjac. A la premiôre bifurcation, prés d'une fontaine, laisser à dr. le ch. de Chabrits et continuer à g. jusqu'au hameau do Juliers (Côte : 2') en suivant d'abord la rive gaucho, ensuite la rive droite du Lot.

Au hameau de Juliers (7*1), abandonnant la r. de Barjac, descendre à g. la r. ,de Florao et franchir le Lot. De l'autre côté de la rivière, à Balsièges (0.3), laissant à g. la p. de Florac(33), par Rouffiac (4.1), oh gravira à dr. le ch. du Croisade qui s'élève en lacets sur le flanc du causse de Sauveterre ; côte de trois kil. (55'). Belle vue sur la gorge du Lot, dominée par une pointe avancée du causse de Mende que surmonte un rocher revêtant la forme d'un taureau.

Parvenu sur le plateau, laissant à dr. (4.9) la r. directe de Sainte-Enimie (16.5), on continuera à descon-


MENDE A SAINTE ENIMIE 63

dre à g. la r. d'Ispagnac qui travorso l'arido causse de Sauceterre, véritable désert de pierre; sur la g., on entrevoit successivement les tristes hameaux do Pâtisson, de Frcissinel et do la Bazalgette. Cependant la r. ne cesse do s'élever (Côtes : 2', 5' 15' et 20') pour atteindre le petit débit do la baraque des Gendarmes (5); puis au-delà, après deux montées (6' et 3'), gagnant le bord du plateau, commence enfin la terrible descente, longue de sept kil., menant vers la vallée du Tarn. La pento, assez douce au début, ne tarde pas h devenir très raSido

raSido dangereuse, avec tournants brusques. Magniquo vue sur lo cirque fertile d'Ispagnac et l'entrée des gorges ou canons du Tarn, ceux-ci resserrés entre les murailles du causse do Sauvcterre et du causse Méjean.

Au bas do la descente on arrive au hameau do Molines (8.3), où croise lech. de Florac (10.5—Ch.-l. d'arr. r-1.978 h.— Hôt. Guion) àSaintc-Bnimio; tourneràdr. dans cette dernière direction.

Ce ch. délicieux, tantôt bordô do vignes, tantôt d'arbres fruitiers, longo en terrasse la rive droite du Tarn ; à dr.(0.5), lo château de Rockeblaoe, do massive structure, s'adosso aux rochers taillés en aiguilles du causse de Sauvcterre; à g., de l'autre côté de la rivière, le village de Quôzac se cache parmi les noyers.

Après les hameaux du Buisson (1*3) et deChambonnet (0.7), la gorgo se resserre, variant d'aspect à chaque instant. Le ch., coupé dans la roche, décrit une grande courbe en montant légèrement; puis, après une descente agréable, s'élève de nouveau (5*) pour pénétrer dans une région plus aride; au fond du vallon on aperçoit un ancien château entouré de quelque verdure. Plus loin, au village de Villaret (5.2), remarquer des champs cultivés presque perpendiculairement sur le flanc de la muraille du causse.

Parvenu au milieu de la côte qui succède (20*), & hauteur de la borne 37.1 (1*6), ne pas manquer de s'arrêter et se rendre sur la petite plateforme, à g. de la r., d'où on pourra jeter un coup-d'oeil surlesite exceptionnel de la bourgade do Castelbouc. Celle-ci, accrochée au flanc d'un rocher émergeant du fond de la gorge, agglomérée au pied des ruines extraordinaires de l'antique


54 MENDE A SAINTE ENIMIE

nid d'aigle que fut Caslelbouc, offre un tableau unique en son genre. .

Cependant la p., on corniche, parvient à une grande hauteur au-dessus du-Tarn, puis s'abaisso vers Prades (1,6 — montée : 2') dont lo vieux château dépendait autrefois do Shinte-Enimic.

De Prades à Saintc-Enimie on descend dans la gorge qui se rétrécit. Aux premières maisons do Sainte-Enimie (5 — Ch.-l. do c. — t.072 hab.) obliquer à g., on-- suite traverser le Tarn pour arriver ft l'hôt. Malacal où on doit coucher (0.4).

Exourston recommandée au départ de Sainte Enimie. — Au monastère et n l'ermitage de Sninte*Kniniie(&pied:

1 h. '20', aller et retour).

Itinéraire : A la sortie de l'hôt. Malawi, traverser le pont en do3 ~- d'âne sur le Tara et, par les curieuses rues du bourg, monter âU monattère. Sur remplacement de l'ancien couvent, dont il reste quel-' ques souvenirs intéressants (deux tours et vestiges de murs d'en* \ ceinte; ancienne salle capitulafre), s'élève aujourd'hui le bâtiment occupé par les Frère» de la Doctrine chrétienne.

Du monastère redescendre a l'église paroissiale et demander.au presbytère la clef de la chapelle de l'ermitage.

On monte à Vermitage de Sainte-Enimie, adossé à la montagne, par un sentier très dur, mais facile à trouver. Belle vue sur le bourg et la gorge du Tarn..


SAINTE-ENIMIE AV ROZIER 85

DE SAINTE-ENIMIE AU ROZIER

(Descente du Tarn)

PAR SAÏST-CHÉLY-DU-TARX, POUG.VADOIRBS, LR CHATBAO DB LA CAZB, HAUTE-RIVE, LA MALÈNE, LE PAS DU

SOUCY ET LES VlONES.

Distance : 43 kil. dont 30 kil. en barque.

l¥ot«.L3 descente du Tarn, dans les célèbres*gorges ou canon* du Tarn, resserrées entre les hautes parois des causses de Sauve* terre et Mejean, est le clou d'un voyage dans les Cévennes. Cette descente qui ne peut s'opérer que lentement en barque, à fond plat, poussée & l'aide de gaffes par deux bateliers, demande huit heures, transbordements compris.

Si on veut faire tout le trajet dans la même journée, on devra "S'arrêter pour déjeuner au château de la Cazc 2 h. 1/2 de distance de Sainte-Enimie). Si on préfère couper le voyage en deux parties, àân d'éviter la fatigue et la chaleur, on devra partir de Sainte-Enimie vers cinq heures du soir et on s'arrêtera pour dîner et coucher au château de la Caze (déjeuner : 3 fr.; dîner : 3 fr.; chambre :

fr. 50). Le lendemain matin, continuant la descente du Tarn, on partira vers six heures pour arriver & l'heure du déjeuner au Rozier.

Actuellement, vu les ressources par trop rudimentaires qu'offrent les auberges de La Malène, nous ne saurions engager les cyclistes à s'arrêter dans cette localité. Toutefois, it est question d'élever & La Malène un bon hôtel, ce qui serait à souhaiter, et dans ce cas, on fera bien de s'informer.

Le prix de la descente du Tarn est de 36 fraucs, payable a l'hôtel de Sainte-Enimie, plus 8 francs de pourboire, donné en quatre fois aux bateliers qui se remplacent pendant le trajet. Ce prix est le même pour une comme pour cinq personnes, nombre maximum de passagers que chaque barque peut contenir. Cependant les cyclistes, accompagnés de leurs machines, ne pourront être agréablement dans une barque qu'au nombre de deux. Au besoin on tiendrait trois, mais dans ce cas on serait véritablement gêné.

Les machines sont transportées gratuitement ; arcboutées par deux l'une contre l'autre, à l'arriére de la barque, elles ne craignent pas d'être endommagées.


86 SAINTE-ENIMIE AIT ROZIER

Do l'hôt. Malaeal, lo cycliste descendra sur la berge du Tarn, au pied du rocher de l'ermitage do Sainte-Enimie, et procédera a son embarquement ainsi qu'à celui de sa machine

Bien installé dans la barque, se laissant aller au fil de l'eau, on no so lassera plus d'admirer les splendides .tableaux, a transformations, que la nature déroule alors devant les yeux; l'enchantement est perpétuel.

De Sainte-Enimie au Rozier, l'étroit défilé des gorges du Tarn otîro les paysages les plus variés. Ceux-ci, parfois gracieux et riants entreSainte-Enimio et La Malène, ainsi qu'entre Les Vignes et Le Rozier, revotent un asf>ect

asf>ect grandiose de beauté sauvage dans a partie médiane comprise entre La Malène et Les Vignes; aussi a-t-on souvent comparé ce passago des gorges du Tarn au fameux grand «canon» du Colorado -• en Amérique. Sur le cours do la rivière do nombreux rapides, franchis très habilement par les bateliers, don- ' jient encore un nouvel attrait à la navigation. ' I

Près du village de Saint-Chôly-du-Tarn, un premier barrage obligé de changer de barque. Les bateliers so remplacent et il est d'usage de donner un pourboire de 2 fr. à ceux qui vousquittent. On profitera du transbordement pour visiter l'église et \a g rot te de Saint'Chély (en tout 20' — gratification au gardien de la grotte, 25 c).

Plus loin, au barrage de Pougnadoires, nouveau transbordement, mais en conservant les mômes bateliers.

Après deux heures et demie de navigation depuis Sainte-Enimie, on atteindra enfin la rive droite sur laquelle s'élève le gracieux et intéressant château de la' Case, propriété de M. de Gissac.

Ici, se faire arrêter soit pour déjeuner, soit pour diner et coucher au château de la Caze, transformé en hôtelcafé -restauan».

En aval du château de la Caze, au barrage d'Hauterive, troisième transbordement avec, les mômes bateliers; puis, en vue du pont de La Malène, h une heure de navigation du château de la Caze, quatrième transbordement.

A cet endroit, on parcourt environ quatro cents m. à pied pour aller s'embarquer sur la même rive, mais do


SAINTE-ENIMIE AU ROZIER 57

l'autro côté du pont, avec doux nouveaux bateliers. On donno 2 fr. de pourboire a ceux oui vous quittent.

Perdant de vue lo pont do La Malène, sur lequel passo la r. do Bannassac (17) à Meyrueis (22), on no tarde pas à entrer dans le Détroit, passage long do cinq kil., une des parties les plus remarquables des gorges, par la beautô et la hauteur vertigineuse des roches qui environnent de toute part. Au-delà du Détroit on débouche dans le merveilleux cirque des Beaumes, sito extraordinaire do grandeur sauvage, dominé par lo Point-Sublime, un rocher gigantesque.

Après un nouveau défilé on arrive, dans un paysage plus riant, au Pas du Soucy, où l'on doit débarquer, la navigation n'étant plus possiblo pendant deux kil. et demi.

Ici il faut parcourir à pied (45'), sur le mauvais chemin do la rivo droite, les deux kil. et demi qui vous séparent du point do débarquement au hameau des Vignes. Sur ce parcours, on domino la perte du Tarn, magnifique chaos do rochers sous lequel disparait la rivière avant de reparaitro en vue des Vignes.

. Aux Vignes, prenant place dans une autre barque et ayant remis le pourboire habituel de 2 fr. aux bateliers qui vous ont amené, on so confie aux deux nouveaux bateliers qui doivent vous conduire au Rozier. ' La barque passe sous le pont des Vignes (route de Plorac, à 38 kil., â Sôvérac-le-Chàteau, à2l kil.) et l'on continuo à descendre la rivière au milieu d'un paysage moins sévère ; quant à la navigation elle est plus mouvementée, il faut descendre, des rapides assez sérieux où toute la dextérité des bateliers est mise à l'épreuve ; toutefois, YU la grande expérience de ceux-ci, les dangers sont heureusement écartés.

Après quatro heures et demie de trajet, depuis La. Malène, on accosteenfin aupontde laMiueoù se termine la descente du Tarn. De l'autre côté du pont on débarque sur la rive g. et, ayant remis une dernière fois 2 fr. de pourboire aux bateliers, on gagne la r., parallèle à la rivière, de Millau (21) à Meyrueis. Tourner à dr. dans cette dernière direction.

La r. do Meyrueis s'élève légèrement, puis, contour-


58 SAINTE-ENIMIE AU ROZIER

nant la pointe du causse Méjean, dominé par le rocher de Capluc, perd de vue le vallon du Tarn et entré dans celui de la Jonte. Prcsqu'aussitôt on arrive au village du Rozier, situé sur la rive droite de la Jonte vis-à-vis Peyreleau (Ch.-l. de c. — 304 hab.). S'arrêter au Rozier à l'hôt. recommandé des Voyaâeurs (1).

Excursions recommandées au départ du Rozier. —

Si on est arrivé pour déjeuner ad Rozier, on consacrera l'après-midi à l'excursion de Peyreleau et an point de rue de laKoutie-, rette (à pied : 1 h. 15' à la montée; 45' à la descente).

Itinéraire ; Après avoir traversé le pont de la Jonte, suivre à g. la r. qui contourne le monticule sur lequel s'élève Peyreleau et. son vieux donjon. Ayant dépassé- la gendarmerie et le bureau de' poste, on remarquera à dr.. près de la dernière maison de Peyreleau, une passerelle. Ici, quittant la r. de Montpellier-le-Vieux (10) etde La Roque-Sainte-Marguerite (23 — V. page 69), on devra prendre le ch. à dr. qui se dirige sous cette passerelle, jetée entre deux, parois de rochers. Au sortir du couloir, gravir immédiatement a g. le sentier avec marches taillées dans le rec Plus haut, parvenu & un endroit qui surplombe l'axe du cours de la Jonte.. ne pas continuer le sentier qui contourne le flanc de la montagne, mais monter à g. un autre sentier, plus raide, taillé en colimaçon. Plus loin, il tourne adr. et gravit en zigzags un éboulis, sur le bord de la montagne, en 60 dirigeant vers une roche qui se dresse isolée. Obliquant à g., le sen-. tier passe au-dessous de la roche, puis arrive a un petit col. Ici, lais-. eant & dr. un massif de chênes verts, on traverse à g. un mauvais champ, et suivant le sentier, alors mieux tracé, on se dirigera en Ion* géant le bord de la .montagne vers le sommet le plus élevé. Parvenu à nn nouveau buisson de chênes verts, qui empêche de continuer plus loin, on s'arrêtera. Ici se trouve le point de tue de la Roueitrette. Regardant du côté du Rozier, vous dominez à l'est les trois grands causses de* Cévennea : à g. le causse de Sauveterrc, puis le causse Méjean, qui sépare le vallon du Tarn de celui de ta Jonte, et enfin a. dr. le causse' Noir, sur lequel vous apercevez dans le lointain les rochers ruinêiformes de Luxelade. A vos pieds Peyreleau et le Rozier se touchent, tandis qu'au nord s'étagent les deux villages de Mos* tuejouls et de Liaucour,

Du point de vue de la Rouvierette, redescendre au Rozier.

Parmi les antres e.tcursious qu'on peut encore faire du Rozier sur' les causses de Sauveterre, Méjean et Noir, nous rappellerons celles : au rocher de Coplue pied : 2 h., aller et retour); aux ruines de Pcyrelado.(route jusqu'à Boyne, 6 kil., puis sentier, à pied : 30'); à l'ermitage gaint-Michel (a pied : 6 à 6 kil.).


1E ROZIER A MEYRTJEIfî 59

DU ROZIER A MEYRUEIS

PAR LE TRUEL, LES DOOZES ET DARGILAN.

Distance : 21 kil. 200 m. Côtes l 1 h. 44 min.

(Non compris l'excursion à la grotte de Dargilan)

lYofa, — C'est sur le parcours du Rozier à Meyrueis que se trouve située la fameuse grotte de Dargilan, une des plus remarquables curiosités natuieltes des Cévennes. La visite de cette grotte exigeant, depuis l'endroit où l'on quitte la route, environ sept heures de marche, nous conseillons, si on »uut se ménager, de se faire .conduire, av<*c sa machine, en voiture particulière jusqu'au sentier qui mène & la grotte (voiture à 1 cheval, prix : 10 fr., en s'adres^ sant à M. Rascalou, au Rozier), d'où on renverra la voiture. Avant de partir, s'informer si plusieurs touristes sont déjà en route pour la grotte ; car, dans ce cas, il sera prudent d'emmener avec soi un guide du Rozier, ceux qui sont à Dargilan pouvant être déjà retenus avant votre arrivée, ce qui obligerait à visiter l'ensemble de la grotte en une seule fois après le déjeuner.

Quitter le Rozier vers cinq heures du matin pour pouvoir visiter la première partie de la grotte, avant de déjeuner. Dana l'aprèsmidi, on parcourra la seconde partie de la grotte et en terminera la journée en allant faire étape à Meyrueis.

• Sortant de l'hôt. des Voyageurs, suivre à g. la r. de Meyrueis, en laissant à dr. le pont qui conduit à Peyreleau.

La r. pénétrant dans 1 a vallée de la Jonte, resserrée entre les créneaux du causse Méjean, à g., et ceux du causse Noir, à dr., s'élève d'abord doucement pendant un kil.; tracée en corniche, elle domine les fonds verdoyants où coule la rivière.


60 LE ROZIER A MEYRUEIS

Plus loin, la rampe sinueuse s'accentue sur une longueur do trois kil. (Côte : 50'); des doux côtés de la vallé? <-e prodigieux rochers, en bordure des causses, intéressent par leurs formes étranges.

Parvenu à hauteur de la borne Î7.6 (3*4), ne pas manquer do s'arrêter sur une petite plateforme voisine, d'où on peut admirer, à une élévation vertigineuse, un cirque immense de rochers taillés en gradins, étroites terrasses naturelles, recouvertes de cultures.

Descente dangereuse do trois kil. Successivement on rencontre les pittoresques hameaux du Truel (1.3), de La Caze (1.7 — Côte : 3') et du Maynial (0.5), celui-ci sur la rive g. de la Jonte. La rampe s'adoucit et passe au pied d'un énorme roc (1*5) sur lequel s'élève une chapelle dédiée à saint Gcrvais.

Après le hameau des Douzcs (0.4), forte côte longue de deux kil. (30'). Plus loin remarquer : à g., une roche bizarrement découpéo ; à dr., la disparition do la Jonte, dont te lit reste à sec pendant neuf kil., la rivière se frayant un passage souterrain le long de ce parcours; enfin, en arrière, une magnifique muraille rocheuse aux tons les plus variés. La r. demeure ensuite plate pendant trois kil. et demi, à part une côte de cinq cents m. (6').

Ayant gravi une nouvelle montée d'un kit. (15') vous atteignez la borne 5.3, près de laquelle so détache à dr. (7) le sentier, indiqué par un poteau bleu, qui conduit à la grotte de Dargilan.

Ici s'arrêter et renvoyer sa voiture; puis, descendre à dr. lo sentier qui, cinquante m. plus bas, passe devant la cabane où se trouvent de» ânes qu'on peut louer pour monter à Dargilan (1 fr. 50 à la montée; 60 c. à la descente).

Dans cette même cabane on laissera en garde sa machine ; et, pour se ménager, on fera bien de prendre un âne pour gravir les nombreux lacets du sentier, qui, de l'autre côté du torrent desséché, s'élève sur le flanc du causse Noir. ^ *

Après une ascension de 45 min. on atteint l'entrée de la grotte de Dargilan, propriété de la société de la France Pittoresque. À cet endroit existent trois baraques : les deux premières sont affectées au changement de costumes (une pour les dames, une pour les messieurs); dans la troisième réside le gardien de la grotte.


LE ROZIER A MEYRUEIS 61

Aux baraques, on paie au gardien : 5 fr. pour l'accès de la grotte, 3 fr. pour un bon de déjeuner (à l'auberge de Dargilan, hameau situé à neuf cents m. de distance sur le plateau du causse Noir) et,- 1 fr. 50 pour la location du costume (celui-ci indispensable pour la visite de la grotte). Quant à la gratification aux guides elle est facultative.

Les paiements faits, on revêtira ta blouse et le pantalon de forte toile loués par l'administration et on commencera immédiatement la petite visite de la grotte (durée : 2 h. 15').

« La grotte de Dargilan est une de3 plus belles de l'Europe, elle comprend un grand nombre de salles, de galeries, de puits, etc.; la

Erincipale de ces salles est longue de 120 m., large de -(0 à C0 m. et aute de 33 m. Elles sont ornées de nombreuses stalagmites et. stalactites offrant les formes les plus pittoresques auxquelles on a donné des noms en rapport avec leur aspect tels que la Mosquée, le Minaret, l'Escalier de cristal, l'Autel, l'Eglise, le Clocher, les Salles des lacs, des vasques, des tombeaux, etc. )>

Quand on aura terminé la petite visite de la grotte, on montera, sans quitter son costume spécial (157, a l'auberge de Dargilan où attend le déjeuner. Après le déjeuner, revenir (10') à l'entrée de la grotte et accomplir le grand parcours (plus mouvementé — durée : 3 h.).

Au sortir de la grotte, reprendre ses effets et redescendre (de préférence à pied : -10* — très bel écho a l'un des lacets du sentier) à la cabane, au pied du causse, où on retrouvera sa machine.

La r. à dr., assez poussiéreuse, continue à remonter insensiblement la vallée de la Jonte, rivière dont les eaux reparaissent deux kil. et demi avant Meyrueis.' On côtoie le niveau de la rivière et, passant sous de belles roches surplombantes, on no tarde pas à atteindre les premières maisons de Meyrueis (Ch.-l. de c. — 1.632 hab.).

Parvenu à l'extrémité de la r. traverser le pont à dr.; puis, continuer à g. dans la ville jusqu'au pont en pierre sur lo Bétuton. Ici tournera dr. d'une anciennetour,ct suivre le boulevard, en bordure de la rivière; ensuite dépassant une place plantée de beaux ormes, on arrivera à l'hôt. recommandé de VEurope (5.5).

Exoursion recommandée au départ de Meyrueis. — Au gouffre récemment découvert de l'Aven Armand, situé sur le causse Méjean, & 2 kil. 1/2 an sud du village de la Parade et à 12 Ul. 1/2 de Meyrueis.


62 MEYRUEIS A L'AIGOUAE

DE , MEYRUEIS A L'AIGOUAL

PAR CAMP m EU ET LASERRBYRÈDE

Distance : 32 kil. 600 m. Côtes : G h. 46 min.

(Nom compris l'excursion aux grottes et à la cascade de Bramabiau)

Nota: — La visite de la grotte de Bramabiau, ainsi que l'ascension , de VAigoual, sont pour ainsi dire le complément obligé d'un voyage dans les Cévennes.

La route de Meyrueis a l'Aigoual étant très "dure (24 kil.de côtes a faire a pied), nous engageons le cycliste qui voudra se ménager & se faire conduire avec sa machine, en voiture particulière, jusqu'au sommet de l'Aigoual (durée du trajet : 6 h. 15 min. — prix : 20 fr. en s'adressant a M. Reg 6. Meyrueis), d'où on renverrai la voiture. Quittant Meyrueis vers cinq heures du matin, on ira déjeuner à Camprieu, village vosin de la grotte de Bramabiau, et on couchera & l'Aigoual, afin d'être à même d'assister du haut de cette montagne au couche? et au lever du soleil.

La veille du départ de Meyrueis, il sera prudent de téléphoner à l'Observatoire de l'Aigoual pour retenir sa chambre au modeste refuge-restaurant voisin de l'Observatoire.

Le cycliste pressé, qui préférera se rendre directement de Meyrueis à Millau, en négligeant la visite de la grotte de Bramabiau ainsi que l'ascension de l'Aigoual, devra passer par Lanuéjols (10.5), Saint-André-de-Vezine3 (11.5 — Hôt. Perttgol où il déjeunera), La RoqueSainte-Marguerite (8.5 — Hôt. Parguel où on peut coucher au besoin si on se sent trop fatigué après avoir visité Montpellier-Ie-Vieux) et Millau (13.9— V. page 09).

En quittant Meyrueis la route de Lanuéjols présente cinq kil. de côtes (en voiture : 5 fr.) ; puis, après une nouvelle côte de deux kil. à la sortie de Lanuéjols, ondule sensiblement jusqu'à Saint-Andrc-de-Yétines, dans la traversée du causse Noir. De Saint-André-de-Vennes à La Roque-Sainte-Marguerite, descente.


MEYRUEIS A L'AIGOUAL 63

Au départ de l'hôt. de YEurope, suivre à dr. là r. de Saint-Jean-de-Bruel qui remonte la jolie vallée du Bètuzon. A g., se détache(0.7) le ch. du château de Roquedols (1.5). La r., en corniche, s'élève très durement à une grande élévation sur le flanc de la montagne par une côte de cinq kil. (1 h. 30*) ; terrain fort médiocre. Décrivant de grands circuits on traverse la magnifique forêt de Iioqtwdols sur une longueur de trois kil.; à dr. échappée de vue superbe vers Meyrueis.

Au sommet de la montée, à la sortie des bois, atteignant le plateau du causse Noir (belle vue à dr. sur les montagnes), on entre dans le département du Gard. A la bifurcation (4*9), laissant à dr. la r. de Lanuéjols (4.9— route directe pour Millau), on prendra à g. le ch. du Vigan qui descend pendant deux kil. à travers le causse ; terrain très mauvais.

Plus loin le ch. tourne à g., traverse un pont, ensuite monte pendant deux kil. cinq cents m. (40'); à dr. se détache (3*7) un ch. descendant vers Lanuéjols (2). Panorama étendu sur le causse en partie raviné, mais présentant quelques cultures.

Au sommet de la montée lé ch., obliquant àg., domine et contourne de profonds ravins aux pentes boisées; puis, par une nouvelle côte de quatre kil. (1 h. 15'), pénètre dans un entourage do montagnes sauvages et pelées. Plus loin (6), à dr., l'église de Saint-Sauveur-desPourcils apparaît dans un fond verdoyant; descente de deux kil. Parvenu dans le voisinage de la borne 37.3 on aperçoit, entre les arbres, la cascade de Bramabiau (1.7) s'échappant d'une haute Assure.

Perdant de vue le ravin on décrit une courbe à dr. pour traverser une petite plaine et la rivière du Bonheur, celle-ci près de l'endroit où elle se perd dans des grottes, avant de reparaître à la cascade de Bramabiau.

Quand on'aura dépassé la borne 35.7 on devra quitter (1.6) le ch. du Vigan pour prendre à dr. le mauvais ch. (à pied : 10') conduisant à Camprieu. Dans ce hameau, de l'autre côté de l'église, se trouve la modeste auberge de VUnion{0»S) où il faut s'arrêter pour visiter la grotte, de Bramabiau et déjeuner.


64 MEYRUEIS A L'AIGOUAL

La visite complète des grottes et de la eaacaile de Drainabian demande environ 3 h. (seulement 2 h. si on se contente de parcourir la grotte d'entrée — ayant déjà vu la cascade du haut de là route — sans comprendre la grotte, aussi iort curieuse de sortie de la rivière). Le prix d'entrée est de 3 fr.; un guide, muni de bougies et de magnésium destinés à l'illumination des salles, accompagne les touristes. Il est indispensable de louer à l'auberge de Camprieu une blouse et un pantalon de toile (2 fr.) pour ne pas gâter ses vêtements. La traversée de la grotte est assez mouvementée et on n'en a pas suffisamment facilité l'accès.

L'entrée de la première grotte se trouve à dix min. du hameau. Quand on l'aura visitée on doit revenir sur ses pas pour descendre (201) par un sentier-jusqu'à la cascade de Bramabiau.

De la cascade on pénètre dans la fissure, ou grotte de sortie, jusqu'à une distance de deux cents m. environ ; la seconde moitié de ce parcours est dangereuse par suite de l'absence de main-courante le long de la paroi du rocher.

De Camprieu, revenir reprendre (0.8—à pied : 10') le ch. du Vigan qu'on suivra à dr.;la montée ne cesse plus sur une distance de douze kil. (3 h.). On longo le vallon rocheux du Trécesel dont les pentes dénudées se bbisent peu à peu.

Parvenu à un coude et en vue d'un pont en pierre, on abondonnera (1.8) le ch.du Vigan (33) pour gravi** àg. le nouveau ch. forestier qui conduit au col de la Serrcyvode, à travers de nouveaux reboisements de sapins et do hêtres; belle vue à g. sur l'extrémité de la vallée du Bonheur.

Au col de la Serreyrède (3.4 — 1.388 m. d'alt.) le chM contournant à g. une maison forestière (poste de secours vélocipédique), domine la y allée de l'Hérault, au fond d'un immense cirque de montagnes (panorama de toute beauté), et gravit le mont Aigoual.

On traverse une belle forêt de hêtres au-dessus de laquelle apparaît le joli château de M. Silhol, sénateur du Gard, et on passe devant la fontaine de l'Hérault (1.8) qui donne naissance à cette rivière. L'es cinq derniers kil. de l'ascension de'l'Aigoual sont tracés sur les flancs dénudés de la montagne. A g. se détache (1*8) un sentier de raccourci conduisant à l'Observatoire (1.4), tandis que lech. de voiture n'y parvient qu'après un plus long détour.


MEYRUEIS A L'AIGOUAL 65

VObseroatoire forestier (3.6) s'élève au sommet de l'Aigoual (1.567 m. d'alt.) dans une situation merveilleuse. Cet édifice, auquel une tour crénelée donne l'apparence d'une forteresse, renferme les appareils servant aux observations météorologiques, le logement du gardien et l'appartement destiné aux inspecteurs.

Le cycliste, ayant déposé sa machine dans le vestibule de l'Observatoire, se dirigera (1') vers le refuge-restaurant voisin, construit en planches et retenu par de fortes chaînes pour résister au vent. Dîner et coucher au refuge.

3


66 L'AIGOUAL A NANT

DE L'AIGOUAL A NANT

PAR LA SERREYRÈDE, L'ESPÉROU, DOURBJES, LA PIERREPLANTÉE ET SAINT-JBAN-DU-BRUBL

Distance : 45 kil. 200 m.

{Vota. — Cette route, qui ne cesse de descendre depuis l'Aigoual, présente une seule rampe douce de trois kil. ' et demi faisable en machine, entre Dourbie et le col de la Pierre-Plantée. Le terrain laisse parfois à désirer entre l'Aigoual et L'Espérou, mais la pente compense cet inconvénient. De Saint-Jean-de-Bruel à Nant, quatre montées insignifiantes.

Du col de la Serreyrède à celui de la Pierre-Plantée, le cycliste a le choix entre deux itinéraires qui se valent comme beauté, chacun dans leur genre. Noos avons décrit celui qni descend la vallée de la Dourbie depuis son origine. Le second itinéraire, partant de la Serreyrède, revient vers Camprieu (6) où, sans entrer dans ce hameau, on prend à g. la route de Trêves, qui descend le vallon de Trévesel ; très beaux paysages. '

Après une descente dangereuse en lacets, on passe aux hameaux de La Moline (7) et de Reudavel (1.5). Quinze cents m. plus loin commence la traversée du Pas de l'Ase, dans l'imposante gorge du Trévesel qui débouche à Trêves (4.5 — Chef-1. de c. — 513 hab.). Depuis Trêves, la route s'élève par de nombreux lacets (Côte de cinq kil. : 1 h. 30') vers le col de la Pierre-Plantée (ô), ou elle se confond avec notre itinéraire.

Quand on aura repris sa machine à l'Observatoire de l'Aigoual, on redescendra au col de la Serreyrède. A la maison forestière (*•$), laissant à dr. la r. de Camprieu, par laquelle on est venu, et à g. la vieille r. descendant à VàlleraugueCl3),on suivra, vis-à-vis, lech. do l'Espérou, mauvais par place, néanmoins acceptable à la descente. Magnifique vue sur la vallée de l'Hérault et le mont Àigoual.

A l'Espérou (1.5 — à pied : 3'), hameau situé sur un petit plateau, tourner à g.; puis, à la croix, suivre à dr. le ch. bordé de frênes.

Laissant à g. (1*1) le ch. qui descend au Vigan (87) et, cinquante m. plus loin, à dr., celui de Meyrueis (28) par Camprieu (9), on prendra à g. le ch. de Dourbies. Celui-ci descend agréablement la salléo de la Dourbie, quelque peu dépourvue d'o, mbrage au début, mais deve-


L'AIGOUAL A NANT 67

nant de plus en plus intéressante et pittoresque à mesure qu'on avance.

Le premier hameau rencontré est Laupies (6*8), puis vient de celui Laupiettes(2.3). Le ch. décrit de gracieux circuits et dépasse le hameau de Caucala (3.7), dans un bouquet de châtaigniers, dominé par des sommets gracieusement découpés.

Au-delà du village de Dourbies(1.9), loch., accroché au flanc de la montagne, s'élève en rampe très adoucie pendant trois kil. et demi. Il parvient ainsi à une élévation vertigineuse au-dessus de la vallée dont le gouffre profond apparaît à g., après la traversée de trois petits couloirs creusés dans des rochers aux formes fantastiques.

Parvenu au faite de cette montée, on débouche sur

une arête de la montagne séparant la vallée de la

'Dourbie de celle de Trêves (vue merveilleuse), et on

atteint (8.2) le col de la Pierre-Plantée, où on rejoint

.la r. venant de la Serreyrède par Trêves (V. page 66).

Ici descendre à g., dans la direction de Saint-Jeandu-Bruel, la côte de six kil., douce au début, ensuite rapide et à lacets, qui ramène au niveau de la Dourbie. On franchit cetto rivière sur un pont pittoresque, à l'en* trée de Saint-Jean-de-Bruel (6.5).

Dans ce bourg important, suivre l'avenue Balrhefrexol et, étant passé entre l'église et la halle, tourner à dr. sur la r. de Millau; petite montée de trois cents mètres.

Roulant sur une pente très douce, entre des châtaigniers, on suit à présent la rive gauche de la Dourbie, dont la fraîche vallée s'entoure de cimes moins sauvages. Après deux courtes montées apparaît à dr., près de la r., le château de Castelneau, berceau de la famille d'Assas (3.8). Plus loin, légère montée de trois cents m., et, ayant dépassé une scierie (1.5), bientôt onarrivo à l'entrée de Nant (1 — Ch.-l. de c. — 2.681 hab.).

La r. contourne la partie ancienne de la ville, longe la place du Foirai, plantée de beaux arbres; et, dépassant les arcades du marché couvert, atteint, près de la sortie de Nant, l'hôt. recommandé des Voyageurs où on doit s'arrêter (0.4).


68 NANT A MILLAU

DE NANT A. MILLAU

PAR LA ROQOE-SAINTB-MAROUERITB, LE MONKA BT LE MASSBBIAU.

Distance i 32 kil. 10O m. Côtes : 10 min.

Nota. — Cette route descend presque constamment sauf quel* *~ ques rares rampes, très adoucies, facilement enlerables en .machine. _

Si on veut faire l'ascension deMontpellier-!e-Vieux, on devra qoit- * ter Nant vers cinq heures du matin afin d'arriver à La Roque-Sainte- i Marguerite vers six heures et demie et pouvoir monter a Montpellierle-Vieux avant de déjeuner.

Au sortir de l'hôt. des Voyageurs, revenir sur ses pas, en vue de la place du Foirai, où on prendra à g. la r. de Millau, cntrele Grand Café ci les arcades du marché ■couvert. Cette r. descend vers la Dourbie, puis longe la rive g. de la rivière, entre les plateaux du Lartac, à g., et le petit causse Bégon, à dr. On s'élève ensuite par une rampe très douce de quatorze cents m., jusqu'au hameau des Cunsoù la descente reprend.

A dr., dans un curieux paysage (5*1), le village de Cantobre, planté sur un monticule isolé, domine le confluent du Trécesel et de la Dourbie. Les parois des causses se rapprochent; petite côte(10'). «

On passe devant les mines du Moulinet (9 A); puis, laissant à dr. l'embranchement de la r. de Lanuéjols (16), par Revens (5), on continuera à gauche.

Parvenu à hauteur de la borne 4 (6.7), ne pas manquer de s'arrôterpour regarder, sur la rive dr.de la Dourbie, la situation extraordinaire do Saint-Véran et de son château. Ce village juché à une grande élévation, sur

i


NANT A MILLAU 69

le rebord du causse Noir, estadosséà une muraille de rochers, découpés eh aiguilles, et présente un des sites les plus curieux de la région.

Un kil. plus loin, la r. franchit la rivière dont elle suivra désormais la rive droitejusqu'à Millau; gracieux passage près du moulin du Corps (2), à l'entrée d'un petit ravin boisé d'où jaillit une fraîche fontaine.

Rejoignant (1*5) ta r. de Lanuéjols (19.5) par SaintAndrè-de-Vézines (8 — V. page 62), on ne tarde pas à atteindre le village pittoresque de La Roque-SainteMarguerite, dominé par un vieux château, à l'entrée du ravin du Riou.

Suivre la r. jusqu'à l'extrémité du village (0*7) et s'arrêter à g. à l'auberge Parguel. Cette maison offre beaucoup plus de ressources que sa modeste apparence laisserait supposer, le cycliste pouvant y trouver table et gîte suffisants.

Sitôt arrivé à l'auberge Parguel, on commandera son déjeuner et On se fera amener le guide, avecunmulet,quidoitconduire&J/on(pe{- litr-te-Vieam (prix : 5 fr. — durée de la visite : 4 heures et demie pour te parcours complet; 2 heures et demie si on se contente d'un aperçu des grands cirques, ce qui suffira).

Montpellier-le-Vieux n'est pas, co i^e son nom semblerait .l'indiquer, un endroit habité, mais bien une agglomération de rochers entourés d'une végétation luxuriante, situés sur le bord du causse Noir, au-dessus de La Roque. Ces rochers, découpés de toutes manières, donnent l'impression d'une ville fantastique ou s'accumuleraient des colonnades, des châteaux forts, des tours et des statues étranges. L'ensemble de ce lieu bizarre ae partage entre quatre principaux cirques- appelés la Millière, les Rouquettes, les Amats et le Lac ; on en a une vue générale de la Citadelle, le rocher le plus élevé de Montpellier-le-Vieux.

La r. de Millau continue à descendre la vallée, de plus en plus resserrée entre les hautes parois du Larzac et du causse Noir. Celles-ci, entrecoupées de ravins boisés, prennent souvent l'aspect de colossales falaises défendues par des forteresses.

Après le pittoresque village du Monna(7.8), on atteint le hameau du Masscbiau (1*7). Ici se terminent les gorges de la Dourbie, dont les eaux calmées coulent à


70 NAKT A MILIiAU

présent au milieu des prairies, tandis que les montagnes s'écartant forment un joli débouché sur la vallée du Tarn.

La r. dépasse l'église delà Salette(3), et ne tarde pas à tourner à g. pour traverser le Tarn sur le pont de Cure' plat, à l'entrée de Millau (Ch.-l. d'arr. — 17.429 hab.).

Vis-à-vis le pont, monter l'avenue Gambetta jusqu'à la place de la Fraternité, où on prendra à dr. le boulevard de Bonald. Ce boulevard mène à la place du Mandaroux où se trouve l'hot. du Commerce ainsi que les principaux cafés (I#4 — Atelier de réparations pour les machines : chez M. Ck, Bonnafous, 5, place de laFraternité).

Visite de la ville de Millau (ejariron 1 h.). — Les églises ~" da Sacré-Coeur, de Notre-Dame et des Pénitents. — Le Beffroi.— La, Forte de la rue da Vonltre. — Le Lavoir de l'AyrolIe. —Promenade ' des boulevards et avenues. ' I

Four mémoire. — De Millau a Montpellier, par La Gava* lerie (19), L'Hospitalet (6), La Pezade (11), Le Caylar (6 — Hôt. du Nord), PégairolIes-de-rEscalette(lO), Lodève (10— Hôt. du Nord), Babieax (13), Saint-André-de-Sangonis (7 — Hôt. du Lion-d'Or), Gignac (4 — Hôt. Btzonech), Saint-Paul-et-Yalmalle (13), Conrpouran <11) et Montpellier (8 —Hôt. du^J/Mi).— à Albi, par Saint-Geor. ges-de-Luzençon (11 — Hôt. Boyer), Saint-Rome-de-Cernon (6), Salnt-Affrique (9 — Hôt. da Commerce), Vabres (4), Querbes (9), Fonfrège (4), Saint-Semin (16 — Hôt. Sieard), Alban (19 — Hôt. Carcu/on), Villefranche-d'Albigeois (12 — Hôt. Jongla), Foncouverte • (5) et Albi (13 — Hôt. da Nord).


MILLAU A RODEZ 71

s DE MILLAU A RODEZ

PAR AOUESSAC, SÉVÉRAC-LE-CHATEAO , LAPANOUSE RECOOLES, GAILLAC, LAISSAC, BERTHOLÈNE ET GAOBS.

Distance : 79 kil. 600 m. Côtes : 3 h. 19 min.

Nota. — Forte étape, rendue pénible entre Aguessacet Sévéracle-Châtean par une côte, très dure, longue de neuf kil. On devra quitter Millau de bon matin afin d'arriver à l'heure da déjeuner au buffet de la gare de Sévérac.

De Sévérac a Rodez, bonne route, légèrement ondulée. Une seule forte côte de deux kil. précède Rodez. Sur ce parcours on ne trouve pas d'auberges recommandables.

Le cycliste, qui voudra se ménager, pourra trouver une voiture & l'hot. Vidal, & Aguessac (prix : 8 fr.), pour se faire conduire avec sa machine jusqu'à la Baraque-de-Jean, où cesse la côte et d'où il renverra la voiture.

De Millau à Rodez, la routepar IeBois-du-Four(21), le Pont-de-Salare (26 — Hôt. Decie) et Rodez (25), quoique plus courte de sept kil., est moins intéressante et plus fatigante.

Vis-à-vis de l'hot. du Commerce, suivre l'avenue do Paris, entre les cafés de Millau et Baldayrou. Après une légère descente et la traversée du passage à niveau du ch. de fer, "la r. d'Aguessac remonte la jolie vallée du Tarn, limitée à dr. par les contreforts du causse Noir. (Côte : 3*).

A l'entrée d'Aguessac (Hôt. Vidal), dominé par lo village on amphithéâtre de Compeyre, on franchit de nouveau la voie ferrée en laissant, un peu plus loin, à dr.(O.O), le ch. de Pailhas {2A). Ici la r. quitte la vallée et, obliquant à g., passe sous le viaduc du ch. de fer,


72 MILLAU A RODEZ

puis s'élève (Côtes : 5', 2' et 2') à. travers le vallon du Lierncnsonnesque, resserré entre deux hautes parois de rochers. On franchit le ruisseau pour passer au pied du mont que couronne le donjon du château de Cabrières»

Au hameau de la Grailherie (4*8) la r., obliquant encore à dr., s'élève dans un nouveau vallon et,s'attaquo à une côte en lacets de neuf kil. (2 h. 15'). Elle atteint ainsi un causse élevé, en partie inculte et peu intéressant, sur lequel le cycliste ne rencontre que les petits hameaux de Lasparctz (5.3), de la Souque (3*1) et de la Baraque-de-Jean (2.1).

Depuis la Baraquc-de-Jean commence une agréable descenfe.de huit kil. dans l'étroit vallon de Verleng débouchant dans la vallée de YAceyron.

Parvenu à hauteur de la borne Î4.8 (8.1), pour éviter un détour inutile, on devra abandonner la r. de Sévéracle-Chàteau (1.8) et descendre à g. un ch. (défectueux au j début; à pied: 3') qui passe devant deux fermes et un moulin, au-dessous de la colline de Notre-Dame-deLorette. Ce ch., continuant entre des haies jusqu'au hameau des Calquièrcs, coupe une r. bordée du télégraphe; puis, s'améliorant, ayant encore dépassé une scierie et gravi un raidillon, rejoint la ligne du ch. de fer qu'il longe jusqu'à la station de Sévérac-le-Château (2 — Ch.-l. de c. — 3.168 hab. — Hôt. Gâches) où on pourra s'arrêter pour déjeuner, au buffet.

De la station de Sévérac on peut monter (à pied : 30') au château, jadis an des plus importants de la région. Il n'en subsiste plu* aujourd'hui qu'une partie habitable, le reste étant tombé en ruine. De l'esplanade, vue étendue.

Cinq cents m. après la station on passera à g. sous le pont de la ligne de Saint-Flour pour continuer par la r. de Rodez. Celle-ci longe par moment la voie ferrée et, quoique ondulée, descend la vallée de VAoeyron à travers d'agréables paysages.

Au-delà de Lapanouse (2.6 — petite montée et descente), on roule au pied du monticule sur lequel s'élève le château de Loupiac (1*<1) rcconnaissable à ses quatre tours d'angle. \


MILLAU A RODEZ 73

Rampe douce d'un kil. suivie d'une descente d'égale longueur vers Rccoules (4.5), village sur le ruisseau de VOUp- On monte ensuite pendant douze cents m. (5*) vers Varès (1*4), hameau possédant un château en bordure de la r. Celle-ci, tracée en avenue, atteint SaintAmans-de-Varôs (1.1), puis descend vers Gaillac (1*3), petit bourg sur la rive dr. de l'Aveyron.

Après Mczerac (2*1), on dépasse la gare de Lugans (1*3) qui dessert le village et le château du même nom, situés sur l'autre rive. Ayant traversé la ligne du ch. de fer on perd de vue l'Aveyron car cette rivière, décrivant une courbe prononcée à dr., ne reparait qu'au-delà de Bertholène, et on s'élève sur un mamelon par une rampe légère, longue de deux kil. La vallée, élargie, est limitée à dr. par des coteaux, tandis q,/à g. de hautes collines boisées bornent l'horizon.

Une petite montée (2') précède Y orphelinat de Grèxes (3*8); puis une descente douce mène à l'entrée de Laissac (2.6 — Ch.-l. de c. — 1.335 hab.).

A la sortie du bourg, vis-à-vis la maisonnette de la bascule, laissant à dr. le ch. de Gabriac (8), on montera à g. (Côte : 5') la r. de Rodez, bordée de peupliers. Au-delà de Bertholène (4*4), village pittoresque bâti sur une butte conservant encore les ruines d'un ancien château, on retrouve l'Aveyron coulant à dr. au milieu de prairies verdoyantes. Du même côté, remarquer le beau château de Montrozier (3.3).

Plu? loin, au pont de Gages (3.1), vous passez sur la rive a. olte de la rivière. L'aspect du pays se modifie mais demeure riant; à g., la belle foret des Palanges couvre de sa verdure le sommet des monts. Successivement on reconnaît une petite exploitation minière, la gare de Gages (1*3) et le hameau de Canabols (4), ce dernier précédé d'une côte de sept cents m. (7').

Quoique encore éloignée de plus de sept kil., la ville de Rodez apparaît vers lag. entre deux collines; descente au hameau de la Roquette (9*8).

. Un ch. qui ee détache a g., a la Roquette, traverse l'Aveyron et conduit à La Croux (4), dans le voisinage da village d'Agen. Continuant dans la direction d'Arqués il franchit, huit cents m. après


74 MILLAU A RODEZ

La Croux (0.8), le ruisseau de Lacal et, trois cents m. plus loin, celui de Palange. En remontant à pied le bord de ce dernier ruisseau on atteint, après environ sept cents m. de parcours (1), la belle cascade du Saut, récemment découverte.

Au-dolà de la Roquette, YOUS rapprochant du ch. de fer, bientôt vous rejoindrez (4*2) la r. de Toulouse, à l'angle de l'hôt. des Quatre-Saisons.

Ici, tourner à g. pour traverser le pont, en vue dé la station de Rodez, et gravir la longue côte de deux kil. (30') qui conduit en ville.

A l'entrée du faubourg la r., sous le nom d'avenue Tarayre, présente à dr. une belle .terrasse (vue.étendue) et passe devant la nouvelle église du Sacré-Coeur. Plus haut, laissant à g. une place avec fontaine, ou devra continuer la rue vis-à-vis (rampe très dure) jusqu'à la place d'Armes ; celle-ci ornée d'un petit square, au pied de l'imposante cathédrale de Rodez (Ch.-l. du dép. de l'Aveyron—46.122 hab.).

Passant entre le square, à g., et la r. d'Albi (79), à dr., on contournera le square à g., pour prendre quelques m. plus loin, à dr., le boulevard Gambella, où se trouve situé au n° 7 l'hôt. recommandé Bineu (2.3 — Atelier de réparation pour les machines : chez M. JE. Pour get, 1, boulevard Gambetta).

Visite de la ville de Rodez (environ 2 h. 1/2). — La Ca« tbédrale (monter au clocher). — Place de la Cité (statue de Mgr Affre). — Place du Bourg. — Maison des Anglais. — Hôtel d'Armagnac. — Eglise Saint-Amans. — Points de vue des terrasses du Palais de Justice et da tour de ville. — Vieilles tours.

. Excursion recommandée au départ de Rodez. — A l'abbaye de Ilonneconibc (14 kil. 0OO m. — En voiture particulière : 8 fr.).

Itinéraire : A la sortie de l'hôt. Binty descendre à dr. le boulevard Gally; puis & g. le boulevard Guliard, en passant entre le café de YUnirtn et le Palais de Justice. Quelques m. plus loin, tourner à dr. et descendre la petite r. tracée au-dessous 'de la terrasse du Palais de Justice. Plus bas, à l'extrémité des acacias, tourner a g. et descendre la r. d'Albi, ou avenue AmantRodât. Au bas de la descente on traverse l'Aveyron au village de Moulines (8.1) et, par une côte très dure, longue de deux kil. (80'),


MILLAU A KODEZ 75

suivie de trois montées plus douces (7', 5' et 5'), on atteint le hameau de la Ronde-de-Primaube (5.8). La r., insignifiante, bordée de haies, laisse à g. celle de Millau (63), par le Pont-de-Salars, et descend à dr. jusqu'au hameau d'Arlassac (0.4). Ici, abandonnant la r. d'Albi (71), suivre à g. la r. de Cassagnes. Huit cents m. plus loin, h la bifurcation, continuant à g. on ne tardera pas & descendre pendant quatre kil. et demi le joli vallon boisé menant au hameau de Bonnecombe (5,1). ■

A Bonnecombe, laisser sa machine en garde à l'hôt. de la Belle' Fontaine, puis parcourir encore trois cents m. sur la r. de Cassagnes pour atteindre l'endroit où on a une vue d'ensemble sur l'abbaye de Bonnecombe; ensuite revenir sur ses pas vers l'hôtel. De l'hôtel on se rendra à l'abbaye (O.O), soit par la r. qui traverse le Viaur, sur le pont du Diable, soit par le sentier de raccourci qui franchit la rivière (quand les eaux sont basses) au pied du couvent.

L'abbaye de Bonnecombe, qui renferme une soixantaine de moines de l'ordre de la Trappe, peut être visitée, sauf par les dames.

Le retour de Bonnecombe à Rodez présente sept kil. de côtes (1 h. 451).

Four mémoire. — De Rodez & Albi, par Ronde-de-Primaube (8), Oarcenac-Peyralès (12), Cabrespine (13), Tanus (10), La Fargaette (11), Carmaux (8 — Hôt. itader), Le Garric (6) et Albi (10

— Hôt. du Nord). — à ftloiriauban, par Rignac (29 — Hôt. ///- rail), Anglars (7), Lannéjouls (ô), Villefranche-de-Itouergue (16 -- Hôt. du Grand-Soleil), Memer (13), Parissot (7), Caylus (9

— Hôt. Delmat), Sept-Fonds (14 — Hôt. Delpech), Caussade (7 — Hôt. da Commerce), Real ville (7), Albias (ô) et Montauban (11 — Hôt. du Midi). — & CahorA, par YilIefranche-de-Rouergue (67 — T. ci-dessus), Martiel (10), Limogne (14 — Hôt. Ferraml), Concots (10), Talonnet (9), Arcambal (10) et Cahors (8 — Hôt. de l'Europe). ~~ à Aurillae (97), V. page 98, en sens inverse.


76 RODEZ A ESPALIO»

DE RODEZ A ESPADON

PAR SÉBAZAC, LE GOUFFRB DU TINDOUL, SÉBAZAC, LIOUJAS, CORLANDB ET BOZOULS.

Distance : 46 kil. 700 m. Côtes : ? h. 13 min.

Nota. — Avoir soin de quitter de très bonne heure Rodez si on' veut visiter le gouffre du Tindoul et le site de Bozouls avant le déjeuner. Ce repas ne peut être pris convenablement qu'à Bozouls. Route accidentée.

w

De l'hôt. Biney, on redescendra à l'hôt. des Quatre Saisons (2.3 — V. page 74), où, laissant k dr. la r. de S6vérac-le-Chàtcau par laquelle on est venu, on continuera devant soi par celle de Lioujas. Celle-ci descend à travers des prairies, puis s'élève pendant quinze cents,m. (14') en décrivant une forte courbe.

Parvenu à hauteur de la borne 59 (4*3), le cyclisto pourra quitter momentanément la r. de Bozouls pour.

firendre à g. la r. d'Entraygucs (40.3), s'il désire visiter e gouffre au Tindoul en acceptant un détour de onze kil.

La r. d'Entraygucs débute par une côte '(4*) menant à Sébazac (f — Restaurant Fric). Dans ce village, à la croix, laissant à dr. le ch. de Bezonne (6) on continuera à g. (Côtes : 2' et 1'). Longue des» cente à travers des landes, coupée par une légère côte (2*). Après deux nouvelles montées (2' et 3') on traverse un petit bois de chênes clairsemés et on descend encore ; ici, faire attention, car il faut vous arrêter à la borne 5.1 (i.l). Remarquant & g. un ch. de chars, faiblement tracé entre de jeunes chênes, on s'y engagera et, après qnatre cents m. de marche (ô'), on atteindra le bord du gouffre da Tindoul (O.J).


RODEZ A ESPALION 77

Ce gouffre naturel, ou are», dont l'orifice mesure 20 m. de diamètre, est profond de 60 m. Il s'ouvre a ras de terre et on y descend au moyen d'un escalier en fer, & trois paliers, présentant 105 marches. Toutefois, vu l'état d'abandon dans lequel cet escalier est laissé, nous n'en conseillons pas la descente qui pourrait être dangereuse. Au fond du Tindoul existe une ouverture donnant accès dans une galerie souterraine qui conduit, dit-on, jusqu'au ruisseau de Salles-laSource, situé à cinq kilomètres.

Du gouffre du Tindoul revenir (Côtes : 5', 3', 10' et 2') à la r. de Bozouls (5.S).

La r. de Bozouls, très ondulée, demeure sans intérêt jusqu'aux environs de Curlande. Elle s'élève (6') parmi des pâturages sur le grand causse rocheux du Comtal et gravit, après Lioujas (2.7), un mamelon dénudé (Côte : 8'). Elle descend ensuite pendant trois kil. à travers une région inculte, coupée par une côte (6*). Gravissant une nouvelle montée d'un kil. (10') on atteint une hauteur d'où apparaît une contrée plus pittoresque dont l'horizon est borné par une ligne de montagnes.

Descente de quinze cents m. vers Curlande (7*1) et le pont d'Alenq, sur le Dourdou. La contrôo s'accidente (Côtes : r et 15'); à dr., les villages d'Aboul et de Gillorgues s'abritent dans des vallons boisés.

Au bas d'une descente, parvenu à hauteur de \& borne 43.9 (5.3), on remarquera, à l'entrée d'un ch. qui s'ouvre à g., un poteau indicateur portant la mention : Bozouls — ce site, le plus pittoresque de la France, fait l'adnuratioh des touristes de l'Europe. Ici, ijuitter la r. et descendre à g., dans cette direction pour arriver, au bas de Bozouls, à une petite place où se trouve le café de Paris (0.9).

Bozouls est un extraordinaire chef-lieu de canton (2.302 hab.) dont les maisons, partagées en deux groupes, sont situées sur les bords de la profonde gorge du Dourdou. Les deux partie) de la localité sont reliées par des ponts pittoresques et renferment un réseau do ruelles et de sentiers formant un site unique dans son genre.

Laissant en garde sa machine an café de Paris, on devra se faire indiquer le ch., & g. de la petite place, qui, traversant le Dourdou, TOUS permettra d'aller visiter l'églfse, construite sur l'emplacement d'une ancienne abbaye (de la terrasse vis-à-vis le portail, vue magnifique sur la partie opposée des gorges). A la sortie de l'église ondes*


78 RODEZ A ESPALION

cend & dr. un sentier très rapide ramenant an bas de la gorge, d'où on peut juger de sa profondeur, et & un pont qu'il faut traverser pour revenir h dr. au café de Paris. Ce parcours, très intéressant, demande environ 1 h. de marche.

Du café de Paris on reprendra le ch. suivi en venant de la r. de Rodez; mais,ayant fait deux cents m., visà-vis la fontaine et le lavoi.% on montera à g. (10') loch, qui conduit dans la partie haute de Bozouls; et, tenant toujours la g., on passera devant la mairie (très belles échappées de vue sur la gorge et le quartier de l'église). A l'extrémité de la rue est situé l'hôt. Monjaux (0.0) où on pourra s'arrêter pour déjeuner.

Tournant à dr. de l'hôt. Monjaux sur la r. d'Entray gués (32.8) à Cruéjouls (13.8), on rejoint, au carrefour de ~ la Rotonde (0.0), la r. de Rodez à Espalion ; tourner à g. , dans cette dernière direction.

La r. s'élève pendant trois kil. (10', 2\ 3' et 3') pour * atteindre une sorte du col, d'où on descend ensuite pendant huit kil. vers la vallée du Lot. Magnifique descente en pente douce, mais sinueuse, dans un entourage pittoresque de montagnes; à dr., se dressent les ruines du château de Calmont-d'Olt sur un mont isolé.

Dans Espalion (Ch.-l. d'arr. —3.667 hab.), à la place du Palais-ae-Justtce, tourner à dr. pour se rendre à l'hôt. recommandé David (lf.3).

Visite de la ville d'Espalion (environ l h.). — L'église pa«* roksiale. — L'ancienne église. —Le Vieux Pont. — Vue de l'Hôtel Ville et du vieux pont, de la place du Foirai. — Ancienne tour.


ESPALION A MUR-DE-BARREZ 79

D'ESPALION A MUR-DE-BARREZ

PAR ESTAIXO, EXTRAYOUES-SUR-TROYÈRB, LE PONT DE

COOBSQUB ET LA CROIX-BARRBZ.

. Distance : 57 kil. Côtes : % h. 41 min.

Nota. — Excellente route d'Espalion à Entraygnes-snr-Truyêre par le défilé du Lot. Après le pont de Couesque, côte de sept kil., ensuite très ondulé jusqu'à Mur-de-Barrez.

D'Espalion a Chaudesaîgues (F. page 81) la route directe, sans intérêt, mesure 56 kil. et passe par Laguiole (24 — Hôt. Régit), La Calm (13) et Chaudesaîgues (19).

Une autre route, par Saint-Côme (4), Salgne3 (8), Le PoujetJeune (4), Aubrac (11 — Hôt. Auguy), Nasbinals (7.5 — Cn.-l. dec. — 1.322 hab. — Hôt. BalifoV), La Chaldette (13 — Hôt. Scguy) et Chaudesaîgues (10.5), permet de visiter les hauts plateaux des montagnes d'Aubrac, le hameau d'Aubrac (très fréquenté par les marchands de vin Aveyronnais de Paris, qui viennent y faire une cure d'air et de petit lait) et le petit établissement thermal de la Chaldette (maladies de poitrine et des bronches). Par cette route, on compte d'Espalion à Aubrac vingt et un kil. de côtes très dures; d'Aubrac à Chaudesaîgues. la descente est presque continuelle.

Toutefois, les plateaux dénudés de l'Aubrac ressemblant beaucoup à ceux de la région que l'on a déjà parcourue, entre Kaint-Flour et Marvejols (K.pages 45 et 47), nous conseillons aux cyclistes dechoisir de préférence l'itinéraire, très pittoresque, que nous décrivons par Mur-de-Barrez, le pont de la Cadenne, Sainte-Geneviève et La Calm

A la sortie do l'hôt. Daoid, tourner à g , puis de suite à dr., à l'angle de la tour, pour aller traverser le pont sur le Lot. Parvenu à hauteur de l'hôt. Mirabel (0.6), laissant à dr. la r. directe de Chaudesaîgues (55), par Laguiole (21), on suivra à g. la r. d'Entraygucs.


80 ESPALION A MTJR-DE-BARREZ

Celle-ci descend entre des collines bien cultivées la gracieuse vallée du Lot, et longe des prairies parsemées de bouquets d'arbres; montée de cinq cents m. Après le hameau de Nadailtac (2.8), nouvelle montée de huit cents m. et, un peu plus loin, petit raidillon (2'). Bientôt la vallée se resserre et l'on entre, à partir de la borne 19 (4.3), dans le défilé du Lot.

Joli parcours d'un kil. sous l'ombrage de beaux châtaigniers; puis, dans une partie plus découverte, on arrive à Estaing (2.7 — Ch.-l. de c. — 1.567 hab.), village groupé autour d'un antique château, occupé actuellement par l'école de filles des Soeurs de SaintJoseph.

A Estaing, laissant à g. le pont et la r. de Villecomtal (M), on continuera à dr. du café Girou. Le., défilé du Lot ne laisse que la place suffisante à la r. et à la rivière. Après cinq kil., assezriants, la gorge encore plus rôtrécie, bordée de roches, prend un aspect sau-j vage durant un parcours d'environ cinq kit. Ensuite on traverse un ravin dominé par le hameau de Leth, accroché à l'angle de la montagne (fO.3), puis le vallon redevient gracieux.

Ayant dépassé à g. (6.3) le pont de la r. de Rodez (44), par Villccomtal (18), un joli quai conduit à Entraygues-sur-Truyère (1.002 hab.), dans une situation charmante au confluent de la Truyère et du Lot.

Devant la Gendarmerie (0.6), quitter le quai du Lot et monter (1*) l'a r. à dr. Celle-ci contourne la ville et mène au pont de la Truyère (0.6); près duquel se trouve l'hôt. des Voyageurs, où on s'arrêtera pour déjeuner.

De l'autre côté du pont, la r. de Mur-de-Barrez remonte à dr. la vallée de la! Truyère (Côto : 7'), puis ondule à flanc de montagne (Côtes :2', 3' et 6'), à l'ombre de châtaigneraies.

Après le pont de Couesquê (5.5), jeté sur le profond ravin de la rivière des Maures, la r., moins bonne, attaque une côte longue de sept kil. (1 h. 45'). On s'élève

Car de grands circuits au-dessus de la vallée de la ruyère aux sauvages méandres, et on atteint la crête d'un plateau qu'on suivra jusqu'à Mur-de-Barrez.


ESPALION A MUR-DE-BARREZ 81

Sur ce plateau, entrecoupé de landes, de pâturages, et de quelques bouquets d'arbres, la r. ondule (Côtes : 5', 2', 15', 2' et 2'), ne rencontrant que de rares maisons isolées; à dr. et à g., la vue s'étend au loin sur une jolie région mouvementée, limitée par une ligne de montagnes aux sommets arrondis.

Après le village de la Croix-Barrez (14*7) la r., continuant à onduler (Côtes : 2', 3', 3' et 2'), laisse à g. (6.8) la direction d'Aurillac (35), par Taussac, et,.atteignant l'extrémité du plateau, entre dans Mur-de-Barrez (Ch.-l. de c— 1.460 hab.).

S'arrêter à l'hôt. du Midi, sur la place do la Tour de VHorloge (1.8 — Très belle vue de la plateforme où s'élevait autrefois le château).


82 MUR-DE-BARREZ A CHAUDESAIGUES

DE MUR-DE-BARREZ A CHAUDESAIGUES

PAR BROMMAT, LB PONT DE LA CADENNE, SAINTBGENEVIÈVE ET LA CALM.

Distance : 53 kil. 100 m. Côtes : 4 h. 48 min.

Nota. — Etape assez dnre. Côtes de trois kil. cinq cents m., après Brommat, et de quatre kil. cinq cents m., après le pont de la Cadenne. De Sainte-Geneviève à La Calm, montée presque continuelle. De La Calm à Chaudesaîgues, parcours très accidenté ; cinq kil. de côtes. On pourra au besoin coucher & La Calm, où il y a une auberge passable.

Vis-à-vis l'hôt. du Midi, prendre à g. la r. de SainteGeneviève. Belle descente de trois kil. dans la ver-t doyante vallée de la Bromme. De l'autre côté du pont sur cette rivière, à un hameau dépendant de Brommat (3.1), on laissera le ch. de Pierrefort (31), à g., pour gravir à dr. une côte, longue de trois kil. cinq cents m. (55'), conduisant sur l'arête qui sépare la vallée de la Bromme de celle de la Truyère.

Presqu'aussitôt commence une terrible descente, longue de cinq kil. quatre cents m., décrivant d'immenses lacets sur les flancs granitiques de la gorge de la Truyère. Ce passage, certainement un des sites les plus sauvages et les plus pittoresques du voyage, peut rivaliser en beauté avec celui du pont de Garabit que l'on connaît déjà. Un des points de vue les plus remar?uables

remar?uables la gorge se trouve, à dr., vis-à-vis la borne 0 3. Au bas de la descente (0.2) on traverse la Truyère sur le pont de la Cadenne, à trois arches, construit à 37 m. au-dessus du niveau de la rivière.

La r. s'élève ensuite en lacets, pendant quatre kil. cinq cents m. (1 h. 10'), sur les escarpements en partie boisés de la rive g. Parvenu sur le bord du plateau, on redescend pendant neuf cents m. jusqu'au pontdelVlrgence(5*5); puis on remonte, en rampe douce, le vallon de l'Argence au milieu de landes entrecoupées depàtu-


MUR-DE-BARREZ A CHAUDESAIGUES 83

rages; à g. se détache (O.O) le ch. deOrlhaguet(1.3), village possédant un ancien château. La montée (10') continue jusqu'à Sainte-Geneviève (1.2 — Ch.-l. de c. — 1.530 hab. — Hôt. Pélissier).

Sur la place de ce village, laisser à dr. la r. de Laguiole (20), et descendre devant soi le ch. qui traverse, un peu plus bas, le ruisseau de Y Argence-la-Vioe dans un gracieuse paysage. Quelques m. plus loin, à la bifurcation delà croix, suivro le ch. à dr.; petite montée (2'). On descend ensuite vers le joli .et frais vallon de YArgence-la-Morte qu'on remonte, après le pont, à dr., (Côte : 15') jusqu'au hameau des Engles (3.5).

Le ch.,qui ne cessera bientôt plus de s'élever par une rampe plus ou moins adoucie(Côtes:8',15', 2', 5',), passe à Brenac (0.9), décrit deux fortes courbes, traverse à dr. l'arête d'un petit col et laisse à g., sur une hauteur, le village de Vitrac (3.1) avec son château moderne. Sept cents m. plus loin, on dépasse un bouquet de pins, plantés au-dessus d'un amas de rochers, et, après une courte descente de quatre cents m., on gravit sur les hauts pâturages une forte côte de seize cents m. (25'); vue étendue.

A la côte succède une descente déplus de trois kil. conduisant vers le ravin du licols. Sur le bord opposé de ce ravin apparaît La Calm; un ch- de raccourci mène directement au village; mais, trop rapide, on préférera continuer à dr. la descente jusqu'au pont sur lequel le ch. franchit le Réols pour rejoindre (6.1) la r. .venant de Laguiole. Tournant à g. on montera (15')versLaCalm (0.7—Aub. Chincholle) une des localités dans la région la plus élevée et la plus froide du département de l'Aveyron.

A la place de l'église la r. oblique à dr. et descend, depuis le cimetière, pendant deux kil. jusqu'au pont du ruisseau de Lebon. Elle traverse des pâturages et parcourt de hauts plateaux mamelonnés ; vue étendue.

Longue côte de près de trois kil. (30') dont un tiers est enlevable. Au milieu d'un bois de pins, vous passez (5.3) du département de l'Aveyron dans celui du Cantal. Sortant du bois on descend, sauf une montée de deux cents m. (2'), pendant quatre kil. vers la vallée boisée du


84 MUR-DE-BARREZ A CHAUDESAIGUES

ruisseau des Taillades. Successivement on reconnaît le hameau de la Moulette (1), un ch. à dr. (1.3) pour Saint-Urcize (14.4) et le hameau de la Maison-Neuve (1*6) voisin de l'embranchement, à g. (0*1), du ch. de Lieutadôs (6.2).

Après le pont des Taillades (0.1), côte de quatorze cents m. (19*) suivie d'une rapide descente pour traverser, au Pont-Rouge (2*8), le ravin du ruisseau de Léoandes. Nouvelle côte d'un kil. (15'); belle vue à g. sur les monts du Cantal.

Depuis la borne 8.5 on commence à se laisser aller sur la longue descente qui mène à Chaudesaigues. D'abord douce elle devient plus rapide, à la sortie d'un bois de pins, dans la direction d'une grande plaine dénudée. Deux kil. plus loin la pente, s'accentuant, présente des tournants brusques et dangereux dans l'étroit ravin du Remontalou.

On contourne à g. la butte sur laquelle s'élève la tour du château du Couffbur (très belle vue), ruines auxquelles on peut se rendre par nn sentier qui se détache de la r. à l'un des tournants (5). Un kil. plus bas s'éloigne à g. (1) le ch. d'Espinasse; (8.3); puis apparaît Chaudesaigues (Ch.-I. de c. — 1.674 hab.), au fond du vallon formant entonnoir, entouré de tous côtés par la montagne.

A l'entrée de la petite ville on rejoint (0.5) la r. venant de Fournels (14) et de Saint-Chély (28.8). Quelques m. plus loin, et du même côté, se trouve rentrée deYétabUssement thermal des eaux de Chaudesaigues (souveraines contre les rhumatismes, la goutte, la sciatique, les affections du coeur et du foie). Suivant la rue qui longe le ruisseau du Remontalou, on ne tarde pas à arriver sur une petite placé avec fontaine surmontée d'une colonne^ Vis-à-vis se trouve l'hôt. recommandé du Midi, terme de l'étape (0.2).

Nota. —- Chaudesaigues, qui fut jadis fortifiée, est aujourd'hui une station des plus tranquilles, malheureusement trop privée de moyens de communication. Ses habitants disposant de sources thermales abondantes, d'une température de 84°, en ont employé les eaux & tous les usages domestiques; ainsi elles serrent, par un système ingénieux de canalisation, à chauffer les maisons pendant l'hiver et à préparer les alimenta, j


CHAUDESAIGUES A SAINT-FLOUR 85

DE CHAUDESAIGUES A SAINT-FLOUR

PAR LB PONT DE LANAU, CORDBSSB ET LES TERNES Distance : 30 kil. 600. Côtes : 3 h. 1 min.

Nota. — Route intéressante mais rendue pénible par une cote de hait kil. et demi, entre le pont de Lanau et Cordesse.

Sortant de l'hôt. du Midi, suivre à g. la r. de SaintFlou r, qui longe le torrent du Remontalou ; petite montée tf').

Parvenu à la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié (0.7), d'où on a un joli coup-d'oeit en arrière sur le vallon do Chaudesaigues, laisser à dr. le ch. de Mallet (18.1), et continuer à g. par la r. de Lanau. Celle-ci, tracée en corniche, domine la vallée aride du Remontalou et l'entrée du ravin de Maleval. On descend rapidement pour traverser un pont (3.4) qui conduit sur la rive dr. du cours d'eau ; ensuite on débouche dans la vallée do la Truyère.

Après avoir franchi celte rivière au pont de Lanav (1*6), la r., gravissant une côte, longue de huit kil, quatre cents m. (2 h. 15'), s'élève sur le flanc de la montagne. Taillée en terrasse dans le rocher, elle surplombe à une hauteur vertigineuse la vallée très sévôro et déserte; puis, s'en écartant peu à peu, pénètre (3*1) dans un ravin boisé.

Plus loin, se détache à dr. (2.7) le ch. de Lavastrio

(5.1)p et de Serriers(11.3). A l'extrémité du ravin, on

atteint une région découverte et cultivée; laissant

• encore à g. (0.5) le ch. de Neuvéglise (1.7), bientôt on

traverse Cordesse (0.6).


80 CHAUDESAIGUES A SAINT-FLOUR

Dépassé co hameau, la côte finit sur lo grand plateau de la Planète, dépourvu d'arbres, mais recouvert do pâturages ou do landes monotones. La r. touto droito, plutôt légèrement descendante,- prôsonto néanmoins quelques petites montées (l\ 3', 4' et 2'). Ello offre une vue étendue : à dr., sur los monts d'Aubrac et do la Margorido : à g., sur lo massif du Cantal. Dans ce désert, on no rencontre rjue le hameau do Peirclado (4.2). Cependant, doux kil. plus loin commonco uno agréablo descento do seize cents m. dans la jolie valléo des Ternes. Au bas, on franchit lo ruisseau (3.5), près l'embranchement do la r. do Pierrofort, et l'on monte (3') au village des Ternes (0.6). Celui-ci, gracieusement situé en amphithéâtre parmi les bois et les prés, groupe ses maisons autour d'un intéressant château gothiquo restauré.

Légère rampo dotrois cents m.; à g., se détache (0.6) le oh. do Cussac (7.6). On traverse un pont au-dessous du hameau étngô du Crouzet, ensuite on monte oncoro un kil. (12'). Au détour apparaît une vusto plaine mouvementée et, dans le lointain, la ville do Saint-Flour; descento agréablo do cinq kil. six cents m. Successivement on dépasso lo hamoau do Riboyrovielle(2.5) et lo village do Bousentes (0.6). La pento s'accontuo pendant deux kil. tandis qu'on traverse un petit défilé rocheux; nuis, à la descente succôdo uno dernière côto d'un kil. (15'), en partio douco, s'ôlevant à flano do colline. . Aux premières maisons do Saint-Flour (ï/.pago44)on laisse a g. (5*5) la r. do Murât et bientôt, passant devant la grando placo plantée d'arbres du Foirai, on arrive vis-à-vis l'hôt. do YEurope (0.5).


SAINT-FLOUR AU LIORAN 87

DE SAINT-FLOUR AU LIORAN

PAR ROFFIAC, USSEL, MURÂT ET LAVEISSIBRE. Distance : 31 kil. Côtes : 2 h. 4 min.

Nota. — Bonne route malgré ses deux fortes côtca : la première, après Roffiac, longue de trois kil. pour atteindre le plateau de la Plantze, et la seconde, mesurant quatre kil. et demi, entre Laveissière et le Lioran. Descente dangereuse précédant Murât.

Au sortir do l'hôt. do YEurope, tournant à g.', on laissera à g., à Yoctroi, la r. du Faubourg et on prendra à dr. la r. do Chaudesaigues, qui passo devant l'hôpital. Trois cents m. plus loin, abandonner (0.5) la r. do Chaudesaigues et suivre à dr, la r, do Murât.

Celle-ci s'élève en rampo douce pondant douzo cents m. et domino la largo vallée du Landcr. On descend ensuite rapidement doux kil. pour arriver au viltago do Roffiac (4.5 — curicuso église enclavôo dans los ruines d'un ancien château), situé sur les bords du torrent.

Remontant pondant trois kil. (45') uno vallée boisée, on parvient sur lo haut et monotone plateau do la Planèze. La r., touto droito, légèrement ondulée, so dirige vers les montagnes du Cantal ; petite montée (2'). Successivement on dépasse lo hameau du Luc, au croisement (5.3) du ch. de Valuôjols(4) à Coltines(3.4), puis lo village d'Ussel (3.6), au pied d'un monticule orné d'un calvaire.

Lar. s'ôlôvo un pou (4' et 5'), laisse à g. (9*9) lo ch. do La Veissonot(2.8)et atteint (O.7)lobord méridional du plateau. Alors commence uno descente de près'de cinq kil., no tardant pas à devenir dangereuse par la rapidité de ses tournants brusques. On passe sans transition de la plaine uniforme dans la délicieuse valléo de YAlagnon, creusée au coeur des montagnes du Cantal. Lo changement do décor est féerique et le cycliste fora bien de s'arrêterun moment, sur la lisière »d un petit bois de sapins, à hauteur do la borne 44.4, pour admirer le magnifique paysago qu'on découvre


88 SAINT-FLOUR AU LIORAN

de ce point. Au-dessous do fol,les lacets inférieurs do la r. torment un gigantesque escalier; vers la g., so dressent le rocher de Bredons et son êgliso; en face, la ville de Murât reposo au pied du rocher de Bonneoie, couronné do la statuo colossalodo la Viergo, tandis que le massif du puy Mary fermo l'horizon.

Plus bas (1.0), so dètacho à g. lo ch. venant do La Veissonet (2.2) et do Valuéjols (7.8); ensuite on franchit le ruisseau du Lagnon. La r., bordée à dr. par do fraîches prairies, contourne à g. lo rochor do Bredons et gagne lo pont en pierre (2.8) jeté sur l'Alagnon.

Un chemin muletier monte (20') du pont de l'Alagnon h Y église de Bredons. Elle renferme de nombreux objets anciens et s'élève sur l'emj lacement d'un ancien château construit par saint Louis. De la terrasse très jolie vue. Malheureusement, au bas du rocher, il n'y a aucune maison où on puisse laisser sa machine et il faut faire cette excursion à pied de Murât.

De l'autre côté do la riviôro, après une courbe autour d'un monticulo, qui cacho momentanément la vue de Murat(0.7—Ch.-l. d'arr. —3.203 hab., hôt. desA/<?3*ageries), on monte (6') vers cette villo par lo faubourg Notre-Dame. Dès qu'on aura traversé lo pont du ch. de fer tourner à g. et longer la ligne par l'avenue do la Gare.

Visite de la villo de Murât. — La ville de Marat ne présente aucune curiosité particulière. On remarque seulement quelques anciennes maisons dans les rues, très escarpées, qui conduisent au pied du rocher de Bonnerie snr lequel s'élève la statue de la Vierge. Du haut de ce rocher (a pied : 3»') vue splendide sur les montagnes qui entourent Murât.

Passant entre la gare, à g., et l'avenuo do la République^ dr.(qui conduit en ville), on continuera l'avenue de la Gare, allant rejoindre la r. de Laveissière.

Celle-ci, bordée de peupliers, descend et laisse à dr. une scierie, à l'entrée du vallon do la,Cheoade. Plus loin, après l'embranchement du ch. de Saint-Martin-sousVigouroux, qui se détache (0.8) à g., on rencontre deux

Iietites côtes (1' et 1') et on remonte la charmante valêc de l'Alagnon, aux grasses prairies et aux coquets, villages.


SAINT-FLOUR AU LIORAN 89

La r., graoiousement ombragée, traverse successivement lo hameau do Fraisse-Bas (3), lo village do Laveissiôro (1.6) et lo hameau do Fraisse-IIaut (l.T). Presque aussitôt, après un petit château à tourelle, commence la montôo du Lioran, longuo do quatre kil. sept cents m. (1 I».).

La vallée, qui prend un caractère alpestre, so rétrécit entre des montagnos dont les pentes so couvrent do sapins. Des ruisseaux, formant cascades, s'échappent do pittoresques ravins, comme celui do la Pierre- Taillade (1.8), franchi à hauteur de la borne 41.5, et celui du viaduc de l'Aiguille, aperçu à g. (9*3) sur l'autre rivo de l'Alagnon.

Sortant du bois on atteint lo hameau du Lioran, but do l'étape. Ici s'arrêter, vis-à-visla borne 38.6, à l'excellent hôt. des Touristes, propriété do la Compagnie d'Orléans (0.6), où on doit dlnor et coucher.

Le hameau du I.ioran, situé dans un délicieux site alpestre, à l'extrémité do la vallée de l'Alagnon, et a six cents m. du fameux tunnel du Lioran, sous lequel passe la r., est uniquement composé de la gare, de deux hôtels et de la maison des employés du chemin de fer.

Le Lioran, appelé A devenir une station fréquentée, est, pour les personnes tranquilles, un agréable 6éjour et nn excellent centre d'excursions dans les montagnes de la Haute-Auvergne.

Les trois principales excursions recommandées, qui peuvent être faites & pied du Lioran, sont : les ascensions du Plomb du Cantal

Î 1.858 m. d'alt. — montée : 2 h. 30'; descente : 2 h.); du Puy■riou (1.694 m. d'alt. — même distance) et du l*uy-!tlary (1.787 m. d'alt. — montée : 4 h. 30' ; descente : 3 h.).

Des chemins muletiers, ou des sentiers commodes, conduisent du Lioran & ces trois sommets, d'où on découvre des points de vue différents et de toute beauté. Pour ces excursions, il sera prudent, & cause des brouillards qui se forment parfois subitement, d'emmener avec soi un guide (prix : 5 fr.).


00 ISSOIRE A MASSIAO

D'ISSOIRE A MASSIAC

PAR LE BREUIL, CHARBONNIER, MORIAT, LEMPDES, LANAU ET GREXIER-MONTGON.

Distance : 4« kil. 300 m. Côtes : 98 inin.

Nota. — Excellente route, laissant un peu à désirer entre Le Breuil et Moriat. Le trajet de Lempdes a Massiac et, au-delà, jusqu'à Aurillac (!'. pages i'I et 9iî). par la vallée de l'Alagnon, le tunnel du Lioran et la vallée de la Cère, est un des plus beaux qu'on puisse faire dans lo Cantal.

D'Issoiro au chemin do Saint-Germain-Lembron (10.1 — Côto : 5'), V. pago 31.

Prenant à dr. lo ch. do Saint-Gcrmain-Lombron, dès qu'on aura travorsô lo passago à niveau, on suivra à g. le ch. do Charbonnier. Celui-ci, parfois détérioré par lo charroi de voitures do charbon, s'élève légèrement et " passe ontro doux cotoaux plantés de vignes. Plus loin . la rampe s'accentue (Côte : 23') parmi des vallonnements également couverts do vignobles; à dr., se dota-» { cho (1*7) un premier eh. vonant de Saint-GermainLembron (2.G)ot, cent m. plus loin, à g., celui do Beaulieu (1.1). Au faite do la côto vue étonduo sur une haute plaine entourée do monts.

Dépassant (2*1) un autre ch., venant encore de SaintGermain-Lombron (4.1), on descend vers Charbonnier, village minier dont on aperçoit de loin les cheminées d'usines; à la bifurcation, continuera g. Contournant le village (2), par une descente rapide, on gagne la basse plaine; puis on rejoint (1*0), au-dessous do Moriat, la r. nationale d'issoiro à Lempdes; tourner à g. dans cetio' direction.

La r. parcourt en droite ligne la plaine; et, à son extrémité, franchit un petit pont; ensuite, bordée d'ormes et d'acacias, elle obliquo à dr. pour traverser la rivière de YAlagnon.

Dans Lempdes (2*4 — Hôt. Nicoux) on passe entre l'église et la halle au Mo. A.l'extrémité do la rue, parvenu vis-à-vis le passago à niveau de la ligne du ch. do fer, laissant à g. la r. d'Arvant (3.8) et de Brioudo (14.3), tournor à dr. On longe la voie ferrée quelques instants ; puis on la traverse, à un second passage à


ISSOIRB A MAS3IAO 81

niveau, pour entrer aussitôt dans la valléo do YAlagnon, La r., vôiitablo avenue do parc, remonte insensiblement cette valléo qui, au début, n'a quo la largeur nécessaire au passago do la r., do la rivière et do la voio ferrêo. On longo un magnifique défilé, bordé do bollcs rochos nu'onoadre uno luxuriante verdure d'acacias tandis qu on croise, à chaquo instant, laligno duch. de for. Ayant contourné le roc sur lequel s'élèvent les ruines imposantes du château de Leotoing, ou passe devant un moulin (7.1), ainsi qu'au hameau do Lanau(0.7 — Host, Farraire), oùso détacho à dr. lo ch. d'Ardres (11.5).

La valléo s'élargit et doviont oultivôo, A dr., lo château restauré do Torsiao ômergo d'un bouquet d'arbres; joli paysage. Plus loin encore, lo hameau d'Aubeyrac (3.3) domine la rive g. do la rivière. Ayant franchi un ruisseau

Eavô (9*1) on remarquera à dr. do belles colonnes do asalto au sommet do grands escarpements; à g.,so détacho (0.6) lo ch. do Brioudo (17.7).

Après la garo do Blesle (0.5), où on laisse à dr. le ch. d'Anzat-lo-Luguot (17) et d'Auriao (8.9), la vallée s'élargit davantage à la rencontre du vallon do Montgon, dont on travorsolo ruisseau on vuo do Grenior-Montgon(3.9); petite descente. ,

Sept cents m. au-delà vous passez (0.7) du département do la Haute-Loiro dans celui du Cantal. La r., à }>résent transformée en uno bollo allée do peupliers, ile toute droito onlro des prés verdoyants et la ligno du eh. de for. A g. so dresse (1.3) une grande fataiso do basalte qui porto en bordure la petite chapelle do la Madeleine.

Quelques tours de roues et on atteint Massiac (2—Ch.-l. do c.—2.009hab.). S'arrôteràrhôt.Mowtf/*,recommaudô.

Nota, — C'est à Massiac où les cyclistes, voulant visiter les Cevennes, devront quitter la r. de Murât pour se diriger vers SaintFlour (y. pago 92). Après leur excursion dan» les Cévennes, revenant 1 à Saint-Flour, ils rejoindront n Murât la r. du Lioran (y. page 87). Toutefois s'ils désiraient visiter la vallée complète de l'Alagnon, ils • seraient obligés de revenir sur leurs pas, de Saint-Flour a Massiac, pour fairo ensuite le trajet de Massiac à Murât et coucher au Lioran (y. page 94).


93 MASSIAO A SAINT-PLOUR

DE MASSIAC A SAINT-FLOUR

PAR LA BARAQUE, L'AUBINET ET LA PAOBOLB. Distance : 31 kil. 300 m. Côtes : 4 h. 17 min.

Nota. —. Cette route pour les cyclistes qui vont directement d'Is. soire h Saint-Flour (1*. pages 31 h 41), sans passer par Le Puy, est une des plus dures du Cantal. Elle monte presque constamment jusqu'à~ La Fageole (15 kil. de côtes). Le cycliste qui voudra se ménager, pourra se faire conduire,avec sa machine.en voiture particulière jus* qu'a La Fageole (durée du trajet : 3 h. — prix : 10 fr. cii s'adres-1 sant h M. Monter a Massiac), d'où il renverra la voiture. Sur ce par* cours on ne rencontre qu'une très modeste auberge a l'Aubmet.

Quittant l'hôt. Monter^ tourner à g. et monter la r. de Saint-Flour on laissant à £ , on contre-bas, celle do La Chapelle-Laurent (12).Cei;* ai. plus loin, après un pont, la r. bifurque vis-à-vis une paroi do rocher : à dr. se détache la r. do Murât (36 — V. page 94), continuer à gauche.

On remonte à flanc de montagne, pendant près do cinq kil. (1 h. 15'), la valléo do YAgnolou, ayant uno bello vue en arrière sur Massiac,encadré entre les deux promontoires rocheux de la Madeleine et do Saint-Victor; puis on atteint les hauts plateaux, fortement ondulés et sans ombrage, des monts de la Margeride. A dr., la vue s'étend sur un profond ravin aux pentes pelées.

La r. gravit par une grande courbe la rampe(Côto:40') conduisant sur l'arête du petit col du cul de ta Belette, ensuite domine do nouveau, à une grande élévation, les fonds boisés du vallon do l'Agnolou.

Plus loin, ayant dépassé (9) lo hameau de Luzer; on traverse uno plaine vallonnée, parsomôe do quelques


MASSIAC A SAINT-FLOUR 93

arbres, présentant une série continuollo do fortes ondulations où do courtes descentes alternent aveo do pénibles montées (6', 2*. 10', 4», 16', 15*).

A dr., apparaît (l)lo village do Saint-Mary-la-Plaino, situS à un kil. do la r., et, cinq cents m. plus loin, on passo au hameau do La Baraque (0.5); puis la contrée, déserte, so couvre do landes jusqu'à la desconto rapide de quatorze cents m. conduisant dans le vallon do iMrcuetl. A g. so détache (5.4) la r. de Brioudo (32).

Après avoir franchi l'Arcueil la côte reprend, longue d'environ quatre kil. (1 h.). Au hameau doi'Aubinet(l*l) croiso le ch. de Vioillespesso (0.8) à Rozontiôres (5.3); ensuito on atteint La Fageole (3.3), autre hameau près du point culminant do la r. (1.100 m. d'alt.).

Bientôt la desconto no tarde pas à se faire sontir et, pendant plus de huit kil., on dévalle vers Saint-Flour sur un sol malheureusement parsemé do cailloux roulants, très désagréables. A dr. on aperçoit (5) le village de Coren ; petites montôos (!' et 3'). La r. s'ôlôvo légèrement, puis descend lo long du ravin do Vendôze; bello vue sur la villo do Saint-Flour juchée au sommet de son rocher; on traverse lo pont du ch. do fer.

Parvenu au faubourg du Pont, à l'octroi (5), suivre la r. à g.; ensuito prendre la deuxième r. à dr., la r. do Chaudesaigues, montant (25') à Saint-Flour ($ — V, pago 44).


94 MASSIAO AU LIORAN

DE MASSIAC AU LIORAN

PAR MOLOMPIZE, FERRIÈRKS, NBUSSARGUBS, MURÂT ET LAVEISSIÈRK.

Distança ; 41 kil, 800 m. Côtes : 1 h. 53 min.

Rotn. — Kxccllente routo montant insensiblement, à part trota kil. et demi de côtes, entre Molompize et Neussargues, et la côte de quatre kil. et* demi qui précède le Lioran. •

A la sortie do l'hôt. Monier, tournera g.et monter(V) la rampe menant, vis-à-vis une paroi do rocher, à la bifurcation des r, do Saint Flour ot do Murât. Suivre cette dornièro direction à dr. On traverso lo pont du ch. do fer, puis lo pont do YAlagnon. A g., s'éloigno lo ch. do Bonnao (6 5).

De l'autre côté do la rivière, la r. tourne à g., laissant à dr. (0.5) lo oh. do la Croix-d'Auzolaret (5.5), ensuite s'ôlôvo très doucement.

La valléo, bordôo do belles montagnes, présente de fraîches prairies, parsemées d'arbres fruitiers, tandis qu'au pied des monts s'étagont quelques vignobles.

Successivement on dépasso les hameaux de La Roche (3.1) et d'Aurouzo (1.4), co dernier dominé par les ruines pittoresques d'un vieux château, qui a néanmoins conservé uno partie do sa façado ; puis, plus loin, lo village de Molompizo (1*6 —- Hôt. Fabre) et lo hameau do Poyronoyro (9.5).

La vallée, plus ou moins étroito, marie gracieusement la verdure do ses bois et do ses prairies aux tons assombris des rochers. Cependant la r., tracée on corniche, s'ôlôvo peu à pou à travers uno région plus sévère ; côto do quatorzo cents m. (20'). En contre-bas on aperçoit, sur la rivo droito, la chapelle de Vololair.

Après uno descente de treize cents m., la valléo s'élargit do nouveau on arrivant à Ferriôres (0.9 — Hôt. Mallet), où so détache à g. lo ch. do Lusclade (6). Les pentes des montagnes so couvrent de belles forêts dont les teintes adoucies contrastent avec l'éclat des prairies.

Près du hameau du Pont-du-Vernet(6.9), on franchit un large torrent et on contourne la base d'un escarpe-


MASSIAC AU L'v.:CAN 95

mont recouvert d'uno table do basnlto, sur laquelle sont posées les ruines du château do Merdogne,

La r., abandonnant la vallée do PAiagnon, traverse VAllanche et remonto, pendant doux kil. (Côto : 30'), la rivo dr. de cotte riviôro on longeant dos bois do pins. Bollo vuo sur lo château do Mordogno ot le profil d'un immenso rocher, taillé à pic, qui domine le paysage.

Obliquant à g. on laisse à dr. (3) le eh. d'Allancho (13) et do Marccnat (26.5); puis on toucho lo haut du bourg do Ncussargucs (0.1), au croisement du eh. do Chalinargucs (5.4) à Saint-Flour (20.5), par la garo do Ncussargucs (1.5 — bon buffet avec chambres). A g., au milieu d'un massif d'arbres, le chàtoau do Ncussargucs dresso sa massive construction flanquéo do tours.

On co..tourno û présent uno sorto do cirque et, passant au-dessous d'uno paroi do rocher avec grottes (I), on revient par uno grando courbe vers la vallôo do l'Alagnon. A dr., sur uno colline, apparaît ($.3) la tour ruinée do Fraissinct.

La r., aplanie, traverse une partio découverte mais plus étroite do la vallée, en dépassant à dr. (O.O) un ch., venant do Chalinargucs (5). On domino les villages do Clavières et do la Chapollc-d'Alagnon, à g., tandis

au'a dr. on remarque un escarpement do basalte percé 'uno grotte (4k),

La vuo s'étend sur un nouveau oirquo do prairies verdoyantes d'où émerge lo roc isolé sur lequel cstposéo la chapollo do Brodons,l'horizonôtantlimitôparlosmonts du Cantal. Au détour suivant apparaît la petite villo do Murât située à la baso du rocher do Bonneoh quo surmonto uno statue colossalo do la Vierge.

On entro en villo (2.1) par la rue do l'Ermitage qui débouche sur l'avenue Notre-Dame. Ici, descendre à g. cette avenue pendant quelques m.; puis prendre aussitôt à dr. l'avenue do la Gare, on bordure du ch. do fer, conduisant, vis-à-vis la station, devant l'hôt. des Messageries (0.4). De Murât au Lioran(11.8 — Côtes: l h. 2'), V. page88.


86 LE LIORAN A AURXZ.LAO

DU LIORAN A AURILLAC

PAR SAINT-JACQUBS-DBS-BLVTS, THI&ZAC, VIC-SUR-CBRI, POUIINHAC BT LA MAISON-NEUVB

Distance : 38 kil. 600 m. Côtes : 37 min.

Not«. — Ce parcours, un des plus jolis de l'Auvergne, descend presque constamment, & part la petite côte de Thiézao et celle plus' sérieuse de Poluinhac, cette dernière longue de deux kil., mais encore en partie enlevable.

«

Au départ do l'hôt. des Touristes, montant a g. la r. d Aurillac dans to vallon tout-a-fait rétréci, bientôt on atteindra (0.0) l'ontréo du tunnel du Lioran, laissant a dr., prés d'un ravin boisô d'où s'échappe l'Alagnon en jolie cascade, lo sentier du puy Mary et du puy Griou, signalé par un poteau du Club alpin.

Le tunnel du Lioran (1.189 m. d'alt.), construit en 1839, est lé plus grand souterrain sous lequel passe une route de voiture. Long de 1.410 m., large de 8 m., et haut de 7 m., il a été creusé sous, le col des Sagnet et relie la vallée de l'Alagnon à la vallée de la Cère ; 40 réverbères éclairent jour et nuit' le tunnel dont les extrémités sont garnies de deux doubles demi-portes vitrées, disposées pour empêcher les courants d'air trop violents. Le tunnel de la route est superposé h 30 m. au-dessus du tunnel du ch. de fer, qui suit la mime direction.

Il sera prudent, & cause de certaines parties glissantes, de traverser le tunnel dit Lioran à pied (18') plutôt que monté sur sa machine.

Bel écho à l'entrée et à la sortie du tunnel.

i


LE LIORAN A AVRILLAO 87

Au sortir du tunnel (1*4), la r. déboucho dans lo pittoresque ravin où la Cère prend naissance, puis descend on courbes gracieuses h travers la vallon élargie, parsoméo d'opulentes prairies quo bordent dos bouquets d'aroros do toutes essences.

A g., so succèdent les nombreux travaux d'art, via* "duQS et tunnels, do la ligne du ch. do fer; souslo beau viaduc do Naguin(l —à hauteur de la borne 35.6')tombo la cascadodu ruisseau do Naguin. Du mémo côté, dominant la vallôo, s'ôlôvo lo Plomb du Cantal, tandis qu'à dr. se drosso lo côno caractéristique du puy Griou.

Après uno petite chapelle (1.8), dôdiôo à Notre-Damo des voyagours, on roncontro lo premier village : Saint* Jacquos-dos-Blats (1.3). Knsuito la r. s'ombrago graoiousomont sous une arcado de verduro et côtoio, plus loin, entro les bornes 30.3 et 28.6, lo Pas doCompaing, magnifique précinico que la Côro a creusé parmi les roolies. Beau point do vuo du chaos a hauteur do la borne 29.3.

Dépassant dans ces parages de grandioses rochers, Qfï ne tarde pas à gagner Thiôzac (6), gros village situé dans une position pittorosquo.

On gravit uno côto (9'), puis on longo, a uno grande élévation, entro les bornes 23.6 ot 22.6\la gorjjo du Pas fa la Cure, malheureusement prosqu'ontiôronieut cachée parles arbres. Au-dolà de co site so retourner; bollo vuo en arrière. Devant soi, la vallée s'élargit et les montagnes s'abaissont; descente douco vers Vio-sur-Côro (0»1 — Ch.-l. do c. — 1.701 hab.), où on s'arrêtera pour déjeuner au Grand hôtel VialoUe (recommandé).

Dans Vie, se détache à g. la r. de Raulliac (17.1) et de. Mur-deBarrez (25.7). Sur cette r. se trouvent situés, de l'autre côté des fraîches prairies de la Cêre, et a 1 kil. dn bourg, VétablUtemtnl thermal (quelques cabines do bains et salle de douche), ainsi que La fontaine minérale Je Vic-tur-Cère. Les eaux de Yic, excellentes pour 1a table, sont également renommées dans la guérison de la chlorose, de l'anémie, des dyspepsies et des gastralgies. -

Après Vie, la descente cesse ot la pento devient insensible; au-delà de Comblat-le-Cliàtoau (1.0), la r., bor-


08 LE LIORAN A AUKILLAO

dôo do peupliers et d'ormes, longo do luxuriantes prairies, tandis quo les collines se couvrent do bois.

Dépassé lo hameau do Besso (1.**), uno légôro rampe prôcôdo lo villago do Polminhao(S). au pied du château de Pestel.

A partir de Polminhao commence uno côte, longue do deux kil. (25'), pondant laquollo on s'élôvo a flano de colline en ayant uno vue magnifique sur la vallée. La r., délicieusement tracée en torrasso, descend ensuite vers Yolot (5.3), villago en partie caché sous les arbres; on domino au loin (0.8) les blanches tours du château de Caîlhc, ainsi quo les méandres do la Côro. Mais,s'écartant peu à peu de cette vallée, la r. obliquo a dr. et pônôtro, on serpentant, dans l'étroit vallon du hameau de La Maison-Neuve (1.4).

On redescend lo long d'un ruisseau,dont la vallée va à son tour s'ôlargissant (Côto : 3'),pour déboucher dans celle de la Jordanne. La r., toujours à flanc do colline, dépasse uno ferme avec tour et, plus loin, des fours à chaux. Elle contourne lo puy Cornu, puis descend vers Aurillac (Ch.-l. du dôp. du Cantal,- 15.821 hab.). Belle vuo sur la villo et le viaduc du ch. do for.

Au bas de ta pente, suivre à g. l'avenue Gambelta, qui traverse la Jordanne et conduit dans la ville à la placo du Palais-de-Justice, ornéo d'un square.

Sur cette place continuer devant soi, h dr. du square, pour arriver à hauteur du n° 1, oùso trouve l'hôt. recommandé du Commerce (7.8 — Atelier de réparation pour les machines: chez M. G. Delmas, 32,rue du/?«?«),

Visite de la Villo d'Aurillao (environ 2 h.). — L'église des Cordeliers. — La promenade des cours Monthyon et d'Angoulême. —L'église Saint-Geraud. — Lo château Saint-Etienne. — Les portails de la rue du Collège. — L'hôtel gothique des Consuls. — L'Hôtel de Ville. — L'hôtel de Noailles. — La chapelle d'Aurinques. ~ Le Palais de Justice.

Pour mémoire. — D'Aurillac & Rodes, par Arpajon (4), Prunet (12), Montsalvy (18 — Hôt. Montarnal), Entraygues (14 — Hôt. des Voyageur*), Golinhao (10), Villecomtal (12 — Hôt. Jolbert), Sebazac (19) et Rodez (8). — à Cahora, par Sansac (10), Cayrol»


LIS LIORAN A AURILLAO 99

(15), Maurs (15 -* Hôt. des Voyageur*), La Capelle-Banhac (8), Viazao (8), Figeât (8 — Hôt, des Voyageur*), Brus (7), SainteEulalie (9), Saiut-Sulpice (13), Xlarcillao (4), Sauliao (îi), Cabrereta (10), Saint-Géry (13 — Hôt. do la Gare), Yers (5), La Madeleine (8) et Cahors (6 -* Hôt. de l'Europe). ~ à Tulle, par Saint-Paul-desLandes (12), Peyrelevade (7), Jlc-itvert (8), Sexcles (16), Argentat (10 ~ Hôt. du Commerce), Saiut-Chamant (a), Forgés (4 — Hôt. Delmai), Laguenno (16 -— Hôt. Bourguet) et Tulle (5 —. Hôt. XotreDame). •— a .Mende, par Arpajon (4), Vézac (6), Cariât (7), Raulhao (15 -*> Hôt. des Voyageur*), JIur-de-Barrez (9), SainteGeneviève (20 —• Hôt. Pelitsier), Cassuéjouls (13), Laguiolle (10 — Hôt. Rcgit), Aubrac (19 — Hôt. Auguy), NasbinaU ( 8 — Hôt. Batti/ol), Saint-Laurent-de-yuret (17), Jlarvejoln (10 —• Hôt. Bar. dol), le pont des Ajustons (9),Cbanao (12), Barjao (7), Juliers (7) et Mende (7).


100 AURILLAC A St-MARTIN-VALMEROUX

D'AURILLAC A SAINT-MARTIN-VALMEROUX

PAR NAUCELLES, JOSSAC, TOURNEMIRB ET SAINT-CERNIN. Distance : 41 kil. 900 m. Côtes : 4 h. % min.

Nota. — D'Aurillac & Riom (T. page 119), notre itinéraire de retour contourne la partie occidentale du massif formé par les montagnes du Cantal, des Dore et du Puy-de-Dôme, et fait voir une des plus jolies régions de l'Auvergne. Cet itinéraire, coupant de nombreuses vallées, est très 'accidenté et présente de longues côtes alternant avec des descentes rapides. Le cycliste devra donc se con» tenter de parcourir des étapes modestes

Au départ de l'hôt. du Commerce, faire le' tour du square à dr. et passer devant la façade du Palais de Justice-, on continuera, devant soi, par l'avenue de la République. A l'extrémité de cette avenue, laissant à g. (1) la rue descendant à la gare, on montera à dr. (6') Ta r. de Naucelles. Celle-ci s'élève sur la-colline qui domine la gare d'Aurillac; puis, tournant à dr., descend et laisse à g. (1.0) le ch. de Pers (21.5). Neuf cents m. plus loin on atteint (Côte : 3') le carrefour des QuatreChcmins (0.0), situé à l'embranchement des r.de Mont* vert (21) et de Mauriac*

La r. de Mauriac, à dr., bordée d'arbres et de haies, traverse au début une jolie région vallonnée, couverte de pâturages et de champs.Elle monteensuite (Côte: 10') vers Naucelles (2.5), puis descend pour traverser un ruisseau affluent de la Daulre.

Une nouvelle côte (<!') se présente; et, après la descente qui lui succède, on côtoie un moment la Daulre


AURILLAC A S t MARTIN-VALMEROUX 101

en laissant à g. (3.0) .le ch.. de Laroquobrou (22); gracieux paysage.^ '

. Quatre cents m. plus loin, à Jussac (Hôt. Chandon), se détache à dr. (0.4) loch, do Laroquevicillc (7.5); on franchit (0i7) la rivière; un raidillon (T).

Xa v., ayant traversé à,plat lo débouché do là verdoyante vallée de la Dautre, entreprend ensuite une longue côte de six kil. (1.h. 25').

Au, hameau de Cantrunes (2.5 — débit de tabac), laissant à g» l'ancienne r. do Saint-Cernin,-on franchit le ruisseau de Girgols, dont on remonte à dr. le vallon péndanteinq kil. en rampe plus ou moins doucc(30'); belle vue sur les montagnes du Cantal.. . . :

Près du sommet de la côte, on aperçoit à dr. le hameau du Fonbulin; puis,au col,on laisse à dr. le ch. de Girgols (2.5), et on arrive, cinquante m. plus loin (4.5), à l'embranchement du ch. de la Tournemire. , Icijîle cycliste peut descendre directement à SaintCernin (1); mais, s'il est amateur de beaux paysages, nous l'engagerons à faire le détour par Tournemircî, allongeant de quatre kil. et demi.

Le ch. de Tournemire, à dr., descend en lacets capricieux à travers une forêt de hêtres vers la vallée de la Doire, et offre une magnifique échapp*ée de vue sur lc3 montagnes et le villago de Tournemire. Celui-ci s'étend à côté du massif donjon d'Anjony, flanqué de quatre tourelles, propriété de M. de Leotoing.

Au bas de la descente (3.4), on ne traversera pas la Doire; mais, tournant à g., on en descendra la ravissante vallée en prenant ladircction do Saint-Cernin. Successivement on dépasse les coquets hameaux de Faussanges, du Cros, do Laubac et do Saint-Marlin-deValois ; et, par uno côte assez longue (251), on rejoint (4.7) la r. dcMauriac, a l'entrée do Saint-Cernin (0.3 — Ch.-l. de c. —2.145 hab. — Hôt. Chcmy).

Dans ce village, laissant à g. (0.1) le ch. de SaintIllide (10) et d'Albart (10.9), on descendra à dr. pendant deux kil. les lacets rapides qui mènent au pont sur la Doire (2*3); région très vallonnée.

De l'autre côté du pont une rampe douce, suivie


102 AURILLAC A S t-MARTIN-VALMEROUX

d'une côte de dix-huit cents m. (25'), tracée en courbe, conduit sur l'arête qui sépare la vajlée de la Doire de celle de la Berlranae. Agréable descente pour traverser cette dernière rivière au pont do Saint-Chamand (4.8).

La rivière franchie, uno nouvelle côte de trois kil. se présente (45') ; à dr., le hameau de Loubcjac (1.3) s'abrite au pied d'une belle muraille de basalte. Au faite de la côte on atteint un petit plateau, séparant la vallée de la Bertrande de celle de la Maronne; sur ce plateau, deux courtes montées (4* et Centre des champs et des landes. Ensuite, une magnifique descente de trois kil. conduit au bourg de Saint-Martin-Valmeroux dans la vallée de la Maronne, une des plus belles de l'Auvergne.

A Saint-Martin-Valmeroux, la rue, bordée d'anciennes maisons à tourelles, monte (2') et, obliquant à g., passe devant les halles et l'église, celle-ci \ ornéç d'un portail remarquable. Quelques m. plus loin s'arrêter à l'hôt. Robert (7.1).


S -tiA,.TIN-VALMEROUX A MAURIAC 103

DE SAINT-MARTIN-VALMEROUX A MAURfAC

PAR SALERS, SAINT-BONNBT-DE-SALERS, CHASTBRNAC ET t.A CASCADE DE SALINS.

Distance : 33 kil. 10O m. Côtes : 2 h. 0 min.

A la sortie de l'hôt. Robert, la r., à g., descend un moment, puis, quittant le bourg, s'élève en corniche sur le flanc de la montagne; longue côte de trois kil. M5'). A g., un rocher formant terrasse (1) porto la statue de la Vierge; de ce point on jouit d'une vue étendue sur la vallée de Saint-Martin-Valmeroux et les montagnes du massif central de l'Auvergne.

La r. incline à dr. et pénètre dans un taillis de hêtres, long do cinq cents m., pour gagner un haut plateau séparant le bassin de la Maronno do celui de YAuse. Sur ce plateau, parvenu au croisement (3.1) du ch. de Salers à Ally (10), on quittera la r. directe de Mauriac (16.5) pour prendre à dr. le ch. de Salers.

Ce ch. monte, d'abord légèrement à travers la plaine,

rmis descend, tout en présentant quatre raidillons; à 'horizon, une belle ligne de montagnes limite la vue. Quittant la ptaine on domine un instant les verts pàtu* rages et les fonds boisés de la vallée de la Maronne; ensuite le ch., s'écartant de la vallée, s'élève (2') entre des peupliers, puis, étant descendu parmi des pâturages et une petite lande, il remonte encore assez longuement (25*) sur la pente de la montagne. On descend ensuite pendant cinq cents m. en apercevant, devant soi,


104 S'-MARTIN-VALMEROUX A MAURIAC

la curieuse petite ville do Salers (Ch.-L doc.—1.015hab.) aux vieilles maisons flanquées do tourelles, la plupart datant du moyen âge.

Au bas de la descente, à la borne 0.2, quitter la r., qui décrit une' courbe à g., et gravir (2') vis-à-vis un ch. escarpé, entre deux murs, tracé au-dessous .d'une maison blanche avec tourelle.

Etant passé sous une ancienne porte de la ville, continuer à g. par la rue qui s'ouvre à côté de la maison portant le n°171, on arrivera ainsi, quelques pas plus loin, à l'hôt. Serre (6.5) où on doit déjeuner.

Visite de la Ville de Salers (environ 1 h.). — La place Tyssandier d'Escous. —: L'église paroissiale. — Point de vue de la terrasse de l'église. — La tour de l'Horloge. — Terrasse intérieure de la mairie. — La maison de Bargnes (beau balcon sculpté). — La maison des Templiers (magnifiques cheminée* et couloir). — La promenade de Barrouze (vue splendide sur les vallées de la Maronne et de Malrieu au.pied du puy Yiolent).

Sortant de l'hôt. Serre, on tourne à g., (à pied : 3') pour déboucher sur la place Tyssandier d'Escous, ornée du buste du promoteur de la race bovine de Salers. Ici, descendre à g. la rue qui s'ouvre entre une belle maison à tourelles et le café Maury; on franchit la voûte de la tour de CHorloge pour aboutir à la place de l'église. Sur celte place, suivant à g. la rue qui passe devant le café du Commerce et l'hôt. du Lion-d'Ôr, bientôt vous arriverez à^une rue transversale (0.3) devant laquelle commence le ch. de Saint-Bonnet-dc-Salers, a l'angle d'un mur construit au-dessus d'un soubassement de rocher.

Ce ch., descendant, traverse en remblai une prairie, •puis continue monotone entre des prés dépourvus de tout ombrage; à. g. se dresse, à l'horizon, le cône du puy Violent.

Quand on aura gravi une montée, assez douce, on devra abandonner (3*9) le ch. de Mauriac (17.5), par les Anglards (9), et prendre à g. la direction de SaintBonnet-de-Salera. Faire attention à cet embranchement, car il n'y a pas de poteau indicateur.


S-MARTIN-VALMEROUX A MAURIAC 105

Le ch. monte encore pendant un kil. sur un plateau dénudé offrant une vue desplus étendues dans la direction de laCorrôze, ensuitçil descend presque sansdiscontinuor.

A Saint-Bonnet-dc-Salerson traverse une vaste place gazonnce et, près de l'église (2.3), le ch., assez rabo-' teux, inclinant à g., continue à descendre vers la plaine dont les prairies s'encadrent de bordures d'arbres. Successivement on dépasse les hameaux de Chasternac (1) et de Champs (3.2), séparés par deux petites montées(2' et 3'); et, dominant h g. le vallon d un affluent de l'Auze, bientôt on rejoint (1) la r. d'Aurillac à Mauriac.

Ici ne pas se tromper, mais suivre à dr. la r. qui monteen remblai (7' — le ch. en contre-bas conduirait à Drugeac, village où il est inutile de passer) à travers un bois de hêtres. Parvenu à une tranchée on descend rapidement dans un vallon très pittoresque.

Nouvelle côte d?un kil. (10') suivie d'une autre descente vers le pont du ruisseau do Fageolles; à dr., magnifique viaduc de 10 arches et à g. petit bassin de retenue du Moulin Henry. Après une montée de deux cents m. (2') la r. redescend vers le pont de la rivière tVAtue, situé en contre-bas d'un second viaduc de 14 arches, dominant à g. la profonde coupure de rochers d'où s'échappe la belle cascade de Satins (4.0).

La cascade do Salins est produite par la chute de l'Auze dont les eaux tombent a pic dans un entonnoir de basalte. On voit très bien la cascade de la r.,' un peu plus loin, à hauteur de la borne 5t. Cependant on pourra, après le pont, descendre a g. sur la plateforme gazonnée, là ou apparaissent quelques vestiges de fondation, et, faisant quelques pas vers la dr., on dominera le gouffre.

A la côte suivante (6'), s'arrêter à hauteu r de la borne pour contempler le ravissant tableau d'ensemble formé par la cascade do Salins, la chute moins considérable du ruisseau de Fageolles, les deux grands viaducs en hémicycle du ch. de fer et la perspective lointaine du puy Violent dont le cône apparaît dans une échancrure de ta colline.


106 S'-MARTIN-VALMEROUX A MAURIAC

La r. passe (0.8) au pied d'un immense mur de soutènement de la voio ferrée, à dr., et au-dessus du hameau deSarrut, à g.; puis descend au pont des Agats, situé en contre-bas d un troisième viaduc de 9 arches.

Vient ensuite une côte, longue de quinze cents m. (20' —? belle vue en arrière sur les montagnes du Cantal), suivie d'une descente vers le hameau de Surgères. Enfin une rampe douce de deux kil. conduit sur un plateau où l'on serpente jusqu'à la rencontre (5.5) de l'ancienne r. d'Aurillac

On gravit un raidillon (1') précédant une descente, en ligne droite, menant à l'entrée de Mauriac (Ch.-l. d'arr. — 3.631 hab.). Au sommet de la petite montée (1') tourner à dr. dans la rue pour gagner l'hôt. recommandé de YEcu-de-France (1.3 — Grand Café).*.

Visite de la Ville de Kauriao (environ 30 min.). — L'église Notre-Dame. —- La promenade de la Placette. — Anciennes ; mai* sons & tourelles. '


MAURIAC A BORT 107

DE MAURIAC A BORT

PAR VENDES, LARONAC, L'HÔPITAL ET SAINT-THOMAS Distance : 31 kil. 400 m. Côtes : 1 h. 34 min.

IVofa. — Très beau parcours, magnifique descente de V.-ndes, longue de onze kil. Accidenté entre Vendes et Bort. Partir de Mauriac assez tôt pour pouvoir faire l'ascension des Orgues de Bort avant le dîner.

Quittant l'hôt. de VEcu-de-France, la r., àdr., monte légèrement et dépasse (0.7) l'avenue de la gare. Après le passage à niveau du ch. de fer, elle descend doucement et traverse un pont au-dessus d'une prairie. Do l'autre côté du pont (0.0), laissant à dr. le ch. de Pons (7.2) et de Moussage (14.4), on gravit une petite côte (4'); puis la r., toujours excellente, bordée d'arbres, s'élève en rampe douce pendant deux kil. jusqu'au ch. d'Arches (8) qui se détache à gauche.

Un peu plus loin, à la borne 62 (2.1), commence une merveilleuse descente, longue do onze kil., une des plus belles de l'Auvergne. Depuis le hameau de ta Boissières (1) on jouit d'une vue splcndide sur la vallée du Mars, les Orgues de Bort et de l'Artense et le massif du MontDore; on domine les nombreux travaux d'art do la ligne de Bort à Mauriac dont ta voie, pour descendre du plateau, décrit un immense'circuit vers le fond de ta vallée.

Ayant traversé un passage à niveau, la r. passe (4.5) dans une gigantesque coupure de rochers et débouche


108 MAURIAC A BORT

devant un panor.ima spiendide de montagnes verdoyantes et do pics isolés quo séparent de profonds vallonnements. On descend en lacets au milieu do taillis et de bouquets de chênes ; puis, par degrandes cou ibes, on arrive au niveau de la vallée du Mars, rivière qui va se jeter dans la Sumène. On franchit celle-ci au village de Vendes (5.3 — Hôt. des Voyageurs), dans le voisinage d'un magnifiqueviaduc, au milieu d'un paysage ravissant.

De<l'autre côtédelà' SumêneJit- faut remonter.pendant deux kil. (30') un étroit vallon, très boisé, conduisant sur le petit plateau du hameau de Parcnsot (2.1) où so détache à g. le ch.rde Champagnac'(6.6). :

La r. descend à présent en zigzags rapides le ravin, creusé au pied de la butte qui porto les ruines du château de Charlus, et rejoint la vallée de la Sumène près d'une auberge et d'une tuilerie (1.7) depcndant.es.de Bassignac ; petite côte (7').

Ayant* traversé un nouveau passage à niveau, on côtoie la base de doux hautes montagnes couvertes de forêts et, par une descente douce, on gagne la gare de Largnac (1.2).

Lt r., s'écartant do la Viitléc de la Sumène et laissant à dr. (0.5) le ch. d'Ydos (l — Sources thermales ; eaux purgatives), inclineàg.et rcmonfc(G') un vallon latéral. Ou passe à l'Hôpital (2), village voisin' de mines de charbon et, par deux côtes (9' et 5'), qu'une descente sépare, on atteint un petit col d'où on a un,beau point do vuo sur les montagnes.. Après avoir'franchi la ligne du ch. de fer, la r. s'élève de nouveau (10') sous l'arcade de verdure des chênes et des ormes, tandis

Îu'à dr. on aperçoit lo massif encore éloigné des monts )ore. ,

A g., se détache (2.0) lo ch. de Champagnac (6.7) et, quelques m. plus loin, à dr., celui de Saignes (3). Ici faire attention': ne pas se laisser entraîner dans ta direction de Saignes mais continuer à gravir (8') à g. la r. de Bort. On ga^ne ainsi un second petit col d'où on descend vers l'hôt. des Bains de ta Baraquette (1.2 — Sources d'eau minérale purgative). Après trois raidillons (<!') commence la descente rapide d'un ravin boisé, en^ touré de roches, en passant (1.5) du département du


MAURIAC A BORT 109

•Cantal dans celui de la Corrèze. Huit cents m. plus bas on laisse à g. (0.8) lo ch. de Madic.

Le '.-h. de Madic, très ombragé, mène au village de ce nom (2.5). On y visite les restes imposants du château do illndic, une des plus belles ruines du département.

La r. descend vers la vallée de la Rue, dont on traverse la rivière au pont do Saint-Thomas (0.4), en laissant à dr. le ch. de Cantal (0.8); passago très pittoresque.

De l'autre côté du pont, on monte (!') dans le hameau de Saint-Thomas (où se détache à dr. un ch. de piéton

3ui conduit à la cascade du Saut de la Saule, à 2 kil. e Saint-Thomas); puis la r., plate, longe la vallée de la Dordogne, bordée sur la rive dr. par les grandes falaises des Orgues de Bort, immenses colonnes do phonolithe se dressant, au-dessus de la montagne, sur une longueur de 1.500 m., avec une hauteur moyenne de 95 mètres.

On entre dans Bort (Ch.-l. do c. — 3.858 hab.) r>ar l'avenue Gambelta aboutissant sur la place du baabourg (2.4). ici quitter la r. de 'fauves et tourner à g. pour traverser le pont sur la Dordcgne. De l'autre côté du pont, sur la place Marmontel, prendre de suite à g.la rue, ou boulevard Voltaire, conduisant devantl'en■trée de l'hôt. recommandé des Messageries où vous devez passer la nuit (0.2 — Café de Y Union).

Visite de la Ville de Bort. — La promenade du quai. — L'église paroissiale. — L'ancien château.

Exouralons recommandées au départ de Bort. — Si

la petite ville industrielle de Sort offre peu de monuments, par contre elle peut être choisie comme un excellent centre d'excursion». En dehors de celle» que nous avons indiquée*, sur l'itinéraire, aux ruine* du Madic et au Saut de la Saute (V. ci-dessus), nous signalerons comme la plus intéressante la promenade dei Orgues de Bort (& pied : 2 h. 4ô', aller et retour).

Itinéraire: Monter la rue de Pari*et,après avoir dépassé la place de l'IIôtel-de-Ville, prendre a g. le ch. de Chantery qui s'élève, bien


110 MAURIAC A BORT

ombragé et a flanc de montagne, au-dessous de la colonnade basai* tique des Orgue* de Bort s très belle vne sur la vallée de la Dordogne.

A la première maison du hameau d'Kntremeniùre Çfâ'), qnitter le ch. de Chantery et gravir a dr. un sentier pierreux. Au premier car* refour (7'), on pourra suivre pendant six cents m. environ (8') le sentier devant soi, à g. d'une barrière. Ce trajet j>ermettra d'examiner la base des orgues. Lorsqu'on aura dépassé de cent m. une petite plateforme gazonnée, parsemée de rochers, on rebroussera chemin. Revenu au carrefour (8'), monter te sentier à dr. de celui par lequel on est venu.

On se rapproche de l'angle de la montagne, tandis qu'on découvre à g. le lac, le village et les ruines de Madic, sur la rive g. de la Dordogne. Après avoir traversé un petit taillis, le sentier, bordé d'un joli chaos de roches moussues, atteint (8') les deux premières maisons du hameau de Colombeyre. Continuant, toujours â dr., on contourne le promontoir avancé des orgues; puis, dépassant trois autres maisons, a g., on arrive vis-à-vis une croix en bois. Ici, monter le sentier & dr. qui conduit directement sur un plateau cultivé, situé au-dessus des orgues (20*); vue merveilleuse sur la vallée de la Dordogne et les trois massifs des monts du Cantal, de3 Dore et des Dômes. '

Pour revenir & Bort, on suivra, en faisant attention de ne pas trop s'approcher du précipice, le sentier qui longe le sommet des orgues; les points de vue, se modifiant, sont de toute beauté. On traverse un bois de sapin (20'), ave - échappées ravissantes sur la ville de Bort, & une grande profom ;-vc,puU un bois de hêtres. Dans celui-ci, le sentier s'écarte du précipice et dévale rapidement jusqu'à une prairie fortement inclinée.

Ici, se diriger vers une grange qu'on aperçoit entre les arbres, un peu à g., sur la hanteur et la lisière du bois.

A la grange (20'), on retrouve un sentier descendant & un bon ch. dont les lacets, très rapides, ramènent à Bort (30*) par la place du Ckamp-de-Foire.


BORT A TAUVES 111

DE BORT A TAUVES

PAR LA PRADELLE, LES QUATRB-VENTS

ET PONT-VlEOX.

Distance : 20 kil. Côtes * 2 h. 47 min.

IVofa. — Boute dure. Nombreuses côtes de deux et trois kil. Quoique court, il vaudra mieux ne pas allonger cet itinéraire, l'étape suivante étant également pénible au début.

Au départ de l'hôt. des Messageries, tourner à dr., traverser le pont sur la Dordogne; puis, â la place du Faubourg (0.2), prendre à g. la r. deTauves.

Celle-ci longe un moment la rive g. de la Dordogne, passe devant la station et traverse le ch. de fer; on rentre (1*2) dans le département du Cantal. Aussitôt commence une côte très dure en lacets, longue de trois kil. (50'). Perdant de vue la vallée de la Dordogne, on s'élève vers un grand plateau, légèrement ondulé, où les champs cultivés alternent avec de petites landes; à l'horizon, se dresse le massif des monts Dore.

Successivement on dépasse les hameaux du GrandVeillas (2.7), puis celui du Péage (2*4), où croise le ch. de Lanobre (0.5) à Vais (2 — Château remarquable). Descente de six cents m. dans un vallon, suivie d'une montée (8'). On domine à g. le ravin de la Tialle, rivière traversée au pont de Poste (2.4).

De l'autre côté du pont, la r. s'élève longuement (25*) à travers une région vallonnée et boisée. Elle rencontre le hameau de la Pradelle (0.3), laisse à dr. (0.2) le ch. de Cros (4.1) et de Latour-d'Auvergne (19), et pénètre (0*5) dans le département du Puy-de-Dôme.

On monte à présent (8') au milieu de fougères et do landes parmi lesquelles s'élèvent quelques rares arbres.


112 BORT A TAUVES

Après le hameau de Lcyva!(f .3) et deux côtes (6' et 3'), on atteint (2.2) le bord d'un plateau creusé en forme de cuvette; au lointain, belle vue des monts Dore.

La r., inclinant à g., descend pendant un kil., franchit un ruisseau, ensuite s'.élôye.(Côtçs : 10' et 7'), entre des pâturages, jusqu'au hameau de Corneilhat (2.5).

On parcourt alors en ligne droite une lande -monotone, parsemée de petits blocs do granit, connue sous le nom bizarre de Cimetière-Enragé. Ce lieu fut jadis, parait-il, le théâtre d'une bataille meurtrière entre les Arvernes et les Romains. Api*ès trois, montées (2', 2' et 4') vous atteignez le hameau des Quatre-Vents (2.8), situé au croisement du ch. de Latour-d'Auvcrgne (8.5) au Port-Dieu (10).

A partir des Quatre-Vents commence une descente rapide et en lacets, ombragée sous des hêtres, conduisant dans la profonde vallée de la Burande. On franchit cette rivière au Pont-Vieux (2.4), dans un pittoresque bassin de prairies qui contraste avec l'aspect* sauvage do la vallée, en aval. Après un raidillon (l').et. la traversée presque immédiate d'un ruisseau, affluent delà iiurande, il faut gravir une côte, des plus dures au début, longue de deux kil. (33'). Elle décrit trois grandes courbes, en remontant un ravin aride; un seul orme, magnifique, se fait remarquer en bordure de! la r. ; à l'horizon, à dr., le massif.des monts Dore s'éloigne peu à peu do la vue.

Parvenu au faite de la côte,on descend presqu'aussi-. tôt dans le charmant vallon do la Morlagne, en laissant à g. (3.2) le ch. de la Guinguette (7.1). Dépassant, une " belle roche, taillée à pic, au milieu de pâturages très inclinés, vous traversez le ruisseau; puis vous vous éle- : vez, par une montée de sept cents m. (8'), jusqu'à Tau- » ves(1.0 — Ch.-l. de c. — 2.482 hab.).

Lo cycliste qui désirera .s'arrêter à .Tauves, soit pour déjeuner, soit pour coucher, devra prendre à dr., quel- r gués.m. après avoir dépassé la borne 16, \o ch.de. Latour-d'Auvcrgne (8.5). Il conduit sur la place de la* Mairie où se trouve l'hôt. de France (0*1 —modeste, , mais propre et bon).


TAUVES A PONTOXBAUD 113

DE TAUVES A PONTGIBAUD

PAR SAINT-SAUVES, LAQUEUILLE, ROCHBFORT-MONTAONE, MASSAGES ET LE PONT DE LA MIOUSB.

Distance ;;43 kil. 300 m. Côtes : 2 h. 0 min.

ÎVota. — Route très accidentée entre Tauves et Laqueuille; légèrement accidentée de Laqueuille à Rochefort-Montagne ; ensuite dé-; licieose, constamment descendante, jusqu'à Pontgibaud.

De l'hôt. de France, revenir à la r. de Saint-Sauves (0.1) et la monter à dr. Un peu plus haut, se détache à g. (0.3) le ch. de Bourg-Lastic (23.8) et d'Avcze (7.5).

La r. s'élève au milieu de grands pâturages par une, côte, longue dedix-huitcenls m. (30'), et gagne un vaste plateau d'où on découvro une vue des plus étendues:, à dr., sur la chaîne des monts Dore depuis la Banne d'Ordenche, en reconnaissant les sommets du Sancy et, du Capucin, jusqu'à l'extrémité de la chaîne du Cantal, qui se prolonge vers le sud ; à g. sur toute la Corrèzo.

On traverse uno dépression des pâturages, formée parle ruisseau .du Beautourne (Descente et côto : 7'), pour. regagner ensuite la seconde partie du plateau d'où la vue sur la cliaine des Dores devient plus distincte..

Magnifique descente de quatre kil. dans la profonde \ et belle vallée do la haute Dordogne; à dr. se détache (4.7) lech. do Latour-d'Auvcrgne (8.3) et de Bcsse (37.5). Passage au hameau do Méjanesso (0.3); plus bas, on franchit la Dordogne au hameau du Pont (3.1).

Avant le pont, un sentier a dr. conduit (a pied : 2') ft Vile de* Mou* chu, ou des Belle* Fleuri, charmante pelouse, ombragés entre deux


114 TAUVES A FONTGIBÀUD

Kttts brai de la rivière, on le* baigneurs du Mont-Pore et de 1* mrboule viennent seavent en promenade. On peut se faire servir h déjeuner »oit dan* l'Qe. «oit dans la maison 8u propriétaire de l'Qe, & g., sur la r. de Saint-Sauve*.

De l'autre côté du pont, commence une côte de deux kil. deux cents m. (35'), sur laquelle so détache àdr. (0.4), au premier tournant, loch, de la Bourboulo (4.9) et du Mont Dora (11.3). Continuant a g., trois cents m. plus haut (0.3), on devra abandonner la r. do Meisscix (11.3), qui passo par Saint-Sauves (0.3— Hôt. Boucher), et tourner a dr. pour regagner les hauts pâturages. A' dr., la Banne d'Ordenche, très rapprochée, dresse son cône tronque aux pentes arides, mais ne tarde pas & disparaître.

On croise (1*0) la ligne de Laqueuille au Mont-Dore; puis la r., bordée de haies, s'élève (Côtes : 4' et 2') entre des prés morcelés, séparés entre eux par des bordures d'arbres. : ,

Dépassant (O.T) un autre ch., venant du Mont-Dore (12), on moiïto encore en rampe douce pendant six cents m. (7') ; ensuite une desconto agréable conduit au croisement (2*0) du ch. de Bourg-Lastio (15) et de la gare de Laqueuille (2), à gauche.

Continuant à dr., il faut gravir uno côte desoize cents m* (25') tracée à flanc de pâturages. Dans Laqueuille (1.2), on remarque à dr. une rangée de petites orgues de basalte, tandis qu'à g. la vue s'étend sur les fratches prairies du vallon delà Miouse.

A la sortie du bourg la côte cesse et, à l'horizon, apparaît la chaîne des monts Dômes où so distingue, par sa hauteur et sa belle forme, lo Puy-de-Dôme.

On roule à présent sur une plaine fortement ondulée, (Côtes : 3', 3' et 2') en contournant les contreforts dénudés de la Banne d'Ordenche; puis dépassant une petite tranchée, une descente rapide, en lacets, conduit au fond d'un ravin d'où il faut rcmonter(8') pour atteindre l'étroite arête qui sépare de la descente, non moins rapide, menant dans une go'rge pittoresque.

Au bas de cette descente, dans Rochefort-Montagne (0.1 — Ch.-l. de c. —1.448 hab.—Hôt. de la Couronne), la r. tourne à g. et remonte (3') deux cents m. jusqu'à


TAUVES A FONTOIBAUD 115

l'embranchement (0.2) de la r. do Clermont-Ferrand (29,5) par Pont-dos-Eaux (8), lo çol do la Moreno et La Baraque (22.3).

Ici, abandonnant ta direction de Pont-des-Kaux, suivre à g. la r. do Massages. Collo-oi, plato pendant un kil. environ, dépasse Vhospice Sainte'Elisabeth et domine lo verdoyant vallon do Rochefort, puis ne cesso plus de descendro délicieusement jusqu'à Pontglbaud; très belle vuo do la chaîne des Dômes.

Après lo village do Massages (4.6) on abandonnera, encoro (1*5) à dr., uno autre r. do Clermont-Ferrand (27.2), par Les Quatre-Routes (7.5) et La Baraque (20), pour suivre à g. lo ch.du pont de la Miouse.

Ce ch., qui descend le vallon du Sioulot, passe au hameau do Prades(1) et aboutit au pont de la Miouse (2*6) situé au confluent des rivières de la Miouse et de la Sioule.

De l'autre côté du pont, on descend agréablement à dr. la rive gaucho do la jôlio vallée, tout en longeant la ligne du ch. do fer et en laissant à dr. (0*4) lo ch. de. Mazayes (I) et des Boules (14).

Plus bas la valléo s'élargit; on passo au hameau delà Bantusse (2.7) et dans le voisinage d'anciennes mines de plomb-argentifère aujourd'hui abandonnées.

A l'entrée de Pontgibaud (5.5 — Ch.-l. de c. — 1.067 hab.) traversant à dr. le pont sur la Sioule, presqu'aussitôt on arrive devant l'hôt. du Commerce (0*1).

Visite de la ville de Pontgibaud (environ 1 b.). — L'église

Çiroûshle. — L'aucienue porte de ville. — Le château féodal de ontgibaud.


116 JPONTaiBAUD A RIOM

DE PONTGIBAUD A RIOM

, PAR SAINT-OURS, VOLVIC, TOURXOBL, VOLVIC ENVAL ET CHATELCUYOX.

Distance : 33 kil. 000 m. Paoé i 8 min. Côtes : 2 h. 20 min.

Nota. —• Route montant, depuis Pontgibaud, pendant cept kil» pour traverser la cbatne des monts Dômes ; ensuite descendant jusqu'à Yolvic. De Volvic h Tonrnoël, trajet à faire & pied, ainsi qu'une partie du parcours entre Enval et Châtclguyon. De Cbâtelguyon à Riom, excellent.

. Au départ de l'hôt. du Commerce, suivre la rue à g. en dépassant la Halle et, un peu plus loin, la place de Champ-de-Foire, à dr. Lar., inclinant alors à g., gravit uno longuo côte de deux kil. (40').et rejoint le niveau de la ligne du ch. de fer; cependant elle ue tarde pas à s'en écarter en laissant à dr. (l.T) la r. de Clcrmont-' Ferrand (21.5), par le col des Goules et La Baraque (14.3).

On décrit uno grande courbe à g. et, après uno descente de trois cents m. suivie d'une côte d'un kil. (12'), on atteint un plateau cultivé d'où la vue est très belle sur les monts Dômes et les monts Dore.

Une montée (3') précède le village de Saint-Ours(2.8). Au-delà, continuant à s'élever (Côte : 20'), on franchit lo

ftàssage à niveau de ta ligne de Clermont-Ferrand dans e voisinage du hameau de Vauriat (2.3).

La r., dont la rampo s'adoucit, se dirige en ligue droite vers la chaîne do^s Dômes. Elle la traverse sur une


FONTOIBAUD A RIOM 1X7

larguour de cinq kil. et demi, entre les puys do Tressoûx et do la Mugère, à g., et les puys do Louchadtère et do Jumes, à dr. Sur ce parcours, lar.. entourée de taillis de hêtres et do feuillards, présento deux côtes (10* ot 6'); puis,8ortant des bois, descend rapidement vers la plaine de la Limagne qui apparaît dans lo lointain.

On passo entro les anciennes coulées do lave, aujourd'hui exploitées, d'où est extraite la pierre dite do Voloic et, plus bas, dovant l'hôt. du Cratère (6.0) où se détache à dr. la r. do Clermont-Ferrand (15)".

Après avoir traversé de nouveau la ligne du ch. do fer (0,2) et franchi encore deux fois uno petite ligne, à voie étroite, allant do la station de Volvic à Riom, on continue à descendro dans un vallon creusé do nombreuses carrières;à g. so détacho (1*0) lo ch. do Charbonniôres-les-Varennes (7.2).

Plus loin, on dêpassode nouvelles exploitations, ainsi

3uo plusieurs ateliers do taille de pierre, avant d'entrer ans Volvic (3.635 hab.) villo, peu engageante,située au pied du puy de la Bannière, et uniquement habitée par des ouvriers carriers.

* Parvenu à la place do l'église (très beau monument roman), s'arrêter pour déjeuner à l'hôt. du Commerce (2.3).

* Continuer ensuite, dans Volvic, la r. do Riom jusqu à hauteur do la Gendarmerie (0.4) vis-à-vis le ch. conduisant aux ruines du château de Tournoël.

!'Le cycliste, qui voudra visiter les ruines ttvs intéressantes du elift* (eau do Tournoël, pourra laisser sa machine en garde à la Gendarmerie (ou l'emmener avec soi, car on peut l'utiliser mais avec prudence Ma descente) et monter à'pied (25']) le ch. de Tournoël. Ce trajet, en partie ombragé sous de beaux châtaigniers, offre une vue merveilleuse sur la ville de Riom et la plaine delà Limagne, limitée a l'est par-les mont* du Forez. An hameau de Tournoël (1.3), on peut aussi laisser «a machine, et faire a pied les trois cents m. qui séparent du château (0.3 — durée de la visite : 15' — pourboire-: 00 c.). Du château de Tournoël redescendre & Volvic (!•<*).

Dépassant la gendarmerie do Volvic, trois cents m. plus bas (0.3), on doit encore quitter la r. de Riom (6.4),


118 PONTOIBAUD A RIOM

si on désiro visiter la jolie station thermale de Chàtelguyon, et descendro à g. le ch. qui y conduit. >

Co ch., passant au-dessous de la butte sur laquelle s'ôlôvo le château do Tournoël. travcrso les pittoresques hameaux du Lac (0.5), do Crouzol (1 — petite montée : 1') et lo village escarpé d'Enval (1 —So renseigner sur la direction à suivro dans cette localité).

Depuis l'ontréo d'Enval, lo ch. dovient mauvais et il faut so résigner à fairo à pied une partie du parcours (30')» On gravit une côte tracée au milieu do vergers et de vignes, plantés gracieusement, à flanc do colline; puis on descend au village do Saint-Hippolyto (2). Do Saint-Hippolyte, il n'y a plus quo trois cents m. à parcourir pour rejoindre (0.3) la bonne r. do Riom (6.3) & Châtolguyon.

Ici, à la bifurcation, laisser la première r. àg. allant à Rochepradièro (0.6) et descendre la deuxième r.,qui mène, également à g., dans un pittoresque ravin borde de beaux rochers. Bientôt on passe devant l'entréo de la Source Marie (0.7), en vue du nouvol établissement thermal de Chàtelguyon.

Monter la r. à g. jusqu'à hauteur du monumental hôtel du Parc (0*2); là, laissant devant soi le ch. du village de Chàtelguyon (0.8), on descendra à dr. le ch: des, Bains. Une pente rapide, devant dt'élégants hôtels, conduit à une place sur laquelle est situé te Grand hôtel des. Bains (0.3). .

On pourra laisser sa machine en garde au Grand hôtel des Bains pour aller visiter les deux établissements thermaux de Chàtelguyon.

Seaux laxatives et reconstituantes très efficaces contre les maladies/ es reins et du foie), le Casino et le Parc

A g. do l'hôt. des Bains suivre l'avonuo, bordée des magasins habituels aux villes d'eaux, et, à l'extrémité de cetto avenue, continuer à dr. par la r. de Riom. Celle-ci, après unecôto(vf}, descend doucement; puis monte de même à travers" dès vignobles; belle vuo de la chaîne des Dômes et du Puy de Dôme. Dépassant une petite tranchée, on descend ensuite rapidement vers la plaine fertile qui entoure Riom i


PONTOIBAUD A RIOM 119

Toutefois, c'est par une rampe assez longue, mais faisable, qu'on approche de la ville. La r., ayant contourné lo cimetière, aboutit (5.1) au faubourg do Mosac. Tour* nant à g. vous traversez unogrillo et bientôt vous arrivez, à l'entrée de Riom (0.3 — Ch.-l.d'arr.— 11.189 hab.), aux boulevards circulaires.

Tourner à g, sur le boulevard du Château-d'Eau, puis, immédiatement à dr., sur la place do la ffalfe-au-Blé; ensuito traverser la villo (Pavé : 8') par les rues Saint' Amable et de YHÔtel-de~Yille. Cette dernière mône à la

£laco Desaix, où so trouvo situé lé Grand-Hôtel (0*8 — afô du Puy-de-Dôme).

Visite de la Ville de Riom (environ l b.). — La Sainte-Cba. pelle. — Le musée Mandet. — La maison des Consuls. — La tour de l'Horloge. — Les église» Notre-Dame-du-Mathuret et de Salnt-Amable. — Anciennes maison». — Promenade du Pré-Madame.


180 aiOM A VICHY

DE RIOM A VICHY

PAR LK CHBIX, AIGUBPBRSB, EFFIAT, SAINT-GBNBST-DU' RETZ, GANNAT BT COGNÂT

Distance : 51 kil. 4C0 m. Pavé : 11 min. Côtes : 05 min»;

Nota» — Excellente route qui peut être raccourcie de sept kil. «i on ne visite pas le château d'Ef fiât. Côtes insignifiantes.

Quittant le Grand-Hôtel on contournera la ville de Rio m en descendant àdr. le boulevard du Palais, qui' passe entre la promenade du Pré-Madame et le Palais de Justice. Au bas de la descente, au-dessous du vaste bâtiment de la Maison centrale do détention, tournera dr. dans le faubourg de Layat. A la sortie du faubourg la belle et largo r. de Gannat, bordée de peupliers, s'éloigne des montagnes d'Auvergne et traverse la Limagne, vallée plaine, fertile en champs, vignobles et prairies, parsemés d'arbres; à g., se détache (1*3) la r. do Saint-Bonnet (3) et de Montluçon (74).

Laissant à dr. (O.O) le ch. de Randan (33.6),* par Varennes (6.5), on gravtt(S') un monticule planté de vignes; puis la r. ondule ne présentant que de courtes rampes cntevables.

On passe sous la ligne de Clermonl-Ferrand à Gannat (5) et on franchit la rivière de la Morges avant de traverser Le Chcix (1*5), village suivi d'une petite montée et d'un raidillon (t*). Ayant ensuite croisé (9A) le ch. de


RIOM A VICHY 131

-Sardon (4.6) a Auliat (1), gravi quatre côtes insignifiantes et laissé a dr. (4.T)ïo eh. d'Ennezat (14.1), on passe de nouveau sous la ligne du ch. de fer pour entrer dans Aigueperso (Ch.-l. de c. — 2.311 hab.J.

Cette localité, située au croisement (0.9) du ch. de Thuret (7.5) à Maringues (7.5), se çomposo d'une longue rue où l'on remarque successivement: la halle à g., l'ô§lise

l'ô§lise à dr., et enfin l'hôtel de villo, à g., ont l'entrée est surmontéo d'un beffroi avec personnage sonnant les heures.

Ce cycliste, parvenu a hauteur de l'hôt. Saint-Louis (0*0), où il pourra déjeuner, aura ensuite le choix: soit de continuer directement la r. de Gannat (8,7), soit de faire un détour, allongeant de sept kil., qui lui permettra de visiter le château à'Effiat.

Pour se rendre a Effiat il faut prendre à dr., vis-àyis l'hôt. Saint-LouiSr la r. de Randan (13.5). Celle-ci passe sous la ligne du ch. de fer et, après une petite montée, descend dans la plaine en laissant à g., à une certaine distance, la butte de Montpensier sur laquelle s'élevait jadis \o château de Montpensier dont il ne reste aujourd'hui aucun vestige.

Plus loin, à hauteur do la borne 53.2 (3.5), abandonner la r. de Randan et suivre à g. lo ch. d'Effiat. Celui-ci aboutit dans le village d'Effiat (1.0), au croisement du oh. de Montpensier (3) à Vichy (15.5), vis-à-vis l'avenue pavée, bordée de tilleuls, qui conduit & la'porté monumentale du château.

S'engageant su<* cette avenue (Pavé : 6', aller et retour) on se rendra au château d'Effiat (0.3), propriété de M. de Moroges qui en autorise la visite. /

Du château, revenir au ch. de Montpensier (0.3) et le suivre à dr. (Payé : 2'). Six cents m. plus loin, ce ch. tourne brusquement à dr. et s'élève légèrement entre deux rangées de noyers; laissant à g. (1) la direction do Montpensier (2), on continuera tout droit yers SaintGenest-du-Rotz. Après une petite côte (5'), le ch. descend doucement et gagne Saint-Genest-du-Retz par une avenue d'ormes.

, A l'entrée de ce village (3)on tourne à dr., puis à g., pour passer devant l'église, gravir une petite montée (2'


Mft RIOM A VICHY

et, ayant traversé le passage à niveau du ch. do fer, rejoindre (l.*|) la r. d'Aigueperse ft Qannat.

La r. de Gannat. A dr., plato, passo (1.9) du départe* ment du Puy-de-Dômo dans celui de l'Allier, et entre dans Gannat (Ch.-l. d'arr. — 5.761 hab.) par le faubourg Saint-James (Pavé : 3').

Parvenu à hauteur de la Gendarmerie (9.3), vis-à-vis le pont qui traverse le ruisseau à*Andelol, la r. de Vichy tourne brusquement à dr. en laissant la ville à g. Deux cents m. plus loin, on passe devant une passerelle, pour piétons (0.9), qu'il faudrait traverser si on voulait faire étape à Gannat.

Bn traversant la passerelle, a g., et en suivant à dr. le petit quai en bordure du ruisseau, on arrive a une place plantée de platanes, vis-a-vis le café de la Rotonde. A g.» se trouve l'entrée de l'hôt. de 1» Porte (0.2).

Visite de la ville de Gannat. — L'église Sainte-Crôtx. -*.

L'ancien château transformé en maison d'arrêt. — Vieilles tours;

Exourslon reocma xndée au départ de Gannat. — A

Ebreuil et au château de Veauee (31 kil. 300 m., aller et - retour).

lt luira ire: Sortir de l'hôt .de la Poste par la rue du Collège (P&xè: 6*) qu'on suivrai dr.jpuis, passant devant la Caisse d,Epargne,monter à g. la rue Notre-Dame. Plus haut, on coupe la Grande-Ru* et, ayant traversé une petite place, on se laissera guider à g. par la direction - des fils du, télégraphe. On suit ainsi la rue du Four-Banal, où se trouve le bureau de poste, et on arrive & la place du Château-d'Ea* ou cesse le pavage. Continuer vis-à-vis par la rue des Augustin» dont le prolongement, la rue des Jonehires, est le début de la r. d'Ebreuil. Longue côte de deux kil. et demi (35') pour franchir la haute col-, Une qui sépare la vallée ûe'V Allier de celte de la Sioule. La r. décrit une grande courbe & dr. et, après une petite montée (2), descend rapidement en lacets pendant trois kilomètres. • En arrivant à Ebreuil (Ch.-l. de c. —2.267 hab.), on traverse la Sioule, aux bords ombragés, et on entre en ville par la rue du Pont. A l'extrémité de cette rue, vis-à-vis la Gendarmerie (10*3), tourner & g. et. se rendre a l'hôt. recommandé du .Commerce (O.l) ou on ' pourra déjeuner et laisser sa machine. ,

Dans Ebreuil, visiter l'église de l'ancien monastère, monument très' remarquable.

De l'hôt. du Commerce, revenir & la Gendarmerie (O.l) et suivre 4 g. la r. de Yicq en remontant (Côte: 5') la belle vallée de la Veauce. . . . , .j . ■ • \


RIOM A VICKY 123

Ayant dépassé le village de Yicq (9.9), on arrive au carrefour des Quatre-Routt» (0.8). Ici, tourner a g. sur le ch. de Sussat et, après l'avoir parcouru pendant un kil. (I), l'abandonner pour descendre Adr. le ch. de Yfauçe. Un kil. plus loin, ayant traversé le ruisseau, on gravira .la côte (15') qui conduit à l'entrée du cAâtean de Veauee (•.» — visible seulement pendant te séjour du propriétaire).

Du château, redescendre au carrefour des Quatre-Routes (3.5) et continuer devant soi par la r.' de Saint-Bonnet. Celle-ci traverse une grande plaine légèrement montante cro^e, au villige de Saint-Bonntl (3,6), le ch. d'Ebreuil (5.6) h CharivVx(5â); puis, s'élevant encore on peu, atteint le commencement d'ui.c belle descente dans le ravin pittoresque de la Sioule.

On traverse cette rivière (9.1) au-dessous du viaduo de la ligne de Commentrg à Gannat, véritable merveille de hardiesse et de légèreté, et on suit quelque temps le cours de la rivière, ici resserrée dans une très belle gorpe de rochers. Plus loin, une 'côte de deux •ku\ (30'), pendant laquelle on passe sous un second viaduc, mène _»w le plateau qui sépare la. vallée de la Sioule de celle de l'Allier. \. Au Village de Materier (1.1) on coupe le ch. de Bègues (3.8) à Bauliet (2.7) et, par une belle descente \èn la vaste plaine de là Limagne,on revient à Gannat (9.3).

' Dans la ville, suivre la Grande-Rue (Pavé ï 5') jusqu'à la rue 'Noire-Dame où on tournera à g. Au bas de la rue Notre-Dame, la tue du Collège, a dr., ramène à l'hôt. de la Posl. (0.5).

'; La r. do Vichy croise le boulevard circulaire qui entoure Gannat, puis traverse le pont du oh. de fer, en vue de la station; à dr. se détache (0.6) le ch. do Biozat (64). On traverse la fertile plaine de la Limagne dans .-toute sa largeur en descendant doucement vers un ruisseau (3*11), affluent de VAndelot.

Après une montée légère, et avoir dépassé l'intersection (ltl) du oh. de Biozat (2.8) à Esourolles (4.5), on arrive au hameau do Lvonne (0.6) d'où une descente 'douce ramène aux bords d'un nouveau ruisseau. •; Côte de six cents m. (7') nour atteindre le village de [Cognât (3.1), doqj l'église isolée est située sur un monticule à dr. ; ensuite descente d'un kil., précédant le ruisseau du Baron, suivie d'une côte très dure (9').

Dépassant (4U9) un nouveau ch., allant vers Esourolles (9), à g., on s'élève encore (Côte : 3') jusqu'au hameau jdo Champ-Roubeau (1*5). A partir de celle localité une ^magnifique descente, dominant un gracieux vallon à dr., mène dans la vallée de Y Allier. - ■■


124 RIOM A VICHY

Au bas de la descente» on rejoint (1.3) la r. venant de Saint-Pourra in (?5.3), et on passo aux Chambons (1.4), sorto de faubourg dépendant de la commune de Vcsse, située a six cents m. sur la dr. Du mémo côté, en bordure do la r., s'élève le pavillon do la source intermit' tente de Vesse (V. pago 12).

Trois cents m. plus loin (0.3), on traverse l'Allier et on entre dans Vichy (10.870 hab.). Do l'autre côté du pont, laissant à dr. et à g. les magnifiques quais de la digue do défense, on prendra presqu'aussitôt à g. le boulevard National, puis la troisième rue à dr.,dont le prolongement, après la place do Vflôtcl-de-Vilte, la rue du Casino, conduit à îaïuo de Nîmes. Celle-ci, a g. du débit de tabac, mène A l'angle do la rue de Paris où so trouve situé à dr. l'hôt. du Loucre (1.3 — Atelier de réparation pour les machines : GUozM.Aoard, fils,,26, rue Cttnin-Gridaine). t. . .;

Visite de la ville de Viohy (environ 2 h. 1/2). — L'égtiso

Saint-Louis. — Le passage Gibouin. — Le Casino (salles visibles dft.

10 h. a 11 h., le matin, et de 5 h. a 6 h. du soir pour lés personnes non abonnées). —-Le Parc— L'Etablissement thermal (bains de lrt et-de 2' classes)..— La Pastillerie. — Le Nouveau Paro (longue et large bande de magnifique jardin anglais s'étendant entre le hou* le'vard National et le l«cau quai de l'Allier). — Le Pavillon Sévlgné. — Le Parc et l'Etablissement des Célestins. — Là Maison du Bail» liage (ou Gravier). — L'église Saint-Biaise. — La Tour de l'Horloge, (belle vue — pourboire: 50 c). —Le Pavillon-de la source de l'Hôpital. — Le Marché couvert, ' .. • . , ■■■'{'

-. Excursions recommandées r au départ do Viohy. —

Parmi les nombreuses excursions qui peuvent être faites aux envi-? rons de Vichy, nous mentionnerons particulièrement la suivante pour le cycliste ne pouvant disposer que. d'une seule journée. Elle permet dé visiter successivement la ville de C'ùnxcl* la gorge et les points dé tue des .Wolavaux, l'Ardoialèro, les châteaux de Ifotirbon*

11 usa et et de Muumohti- a'ns' qu'Haûtcrire, autant dé buté de promenade très-fréquentés par les baigneurs de Vichy (5* kil. ©OO m., aller et retour). ,. . . •

•' Itinéraire : -Au sortir'de l'hôt.'du Louvre monter, à. dr.,' la rue ^dé Paris, puis prendre la • 7* rue kg., ou- roule' de • Cusset, avenue ombragée, qui, un peu plus loin,- longe la-voie des tramways. A l'entrée de Cusset (9.8—Ch.-l.de c— 6.-J54 hab,— Plusieurs vieilles maisons), ,


RIOM A VICHY 135

on laisse à g. le petit établissement thermal des Bains Sainte-Marie (eaux similaires a celles de Vichy) et on arrive sur la place du Centenaire de la République. Continuant devant soi par le cours Tracg on gagnera la place de la République (O. I), ou ^'élève l'abri du Poids Publie. Ici, monter a g.(3') le faubourg Sa>i\t-Antoine et suivre la r. de la Palisse jusqu'à la borne 10 (1.9) ou on prendra à dr. le ch. des Malavaux.

Celui-ci remonte doucement le vallon sauvage du Joland (deux passerelles) et atteint, près d'un café-restaurant, l'entrée (9) du ravin des Malaraux. Laissant sa machine en garde au café on ira visiter à pied (45' aller et retour — rétribution : 50 c.) le plateau de la Couronne (très belle vue) avec son petit mcsée archéologique, élevé sur l'emplacement d'un ancien château de l'Ordre des Templiers, le Puits du Diable, la Fontaine des Sarrasins et le Btlctdire. Des Malavaux, revenir a Cusset a la place de la République (3.9), ou se trouve l'abri du Poids Public, et prendre de suite a g. la rue des Prés-Ferrés qu'on suivra jusqu'à hauteur du nQ 5. Ici, tourner à dr. dans la rue de l'Ardoisière, puis presqu'au^itôt à g., sur la r. de Ferrières (2? a g.). Celle-ci remonte doucement le gracieux et frais vallon du Sichon, en partie resserré entre de hautes ■ collines boisées. Après le village des Grivats (9.1), franchissant la rivière, on gravit une petite côte (6*). Au bas de là'descente qui succède se trouve a g., de l'autre côté d'un pont, l'entrée du café' restaurant de l'Ardoisière (-1.4 —- admission : 50 c. — dans le*petit parc de cet établissement, on visite le Gour Saillant, jolie cascade formée par le Sichon et située a trois cents m. en aval).

Dépassé l'Ardoisière La r. franchit de nouveau la rivière, sort des bois et atteint le pont du Gué Chervais (9.1). A cet endroit, quittant la r de Femères, tourner a'dr. surlech. de Busset, traverser, encore le Sichon, ensuite gravir la côte,Iongue de trois kil. (45'),menant a Corres (Û). De Corres a l'intersection (9) du ch. de Lachaux, le sol reste & peu près plat pendant quinze cents m., puis on s'élève pendant encore un kil. (15'). Au ch. de Lachaux, tourner à dr. pour se diriger vers l'intérieur du village de Bussct et s'arrêter a l'hôtelrestaurant recommandé Cordier (0.5), où on laissera sa machine en garde pendant la visite* du chateau dé Bourbon-Busut (visible tous les jours de 1 h. à 4 h. — pourboire : 50 .c), appartenant'au comte de Bourbon-Busset. , , • ,

Après avoir.yisité le château de Busset, et s'être rafraîchi au café' Cordier, reprendre sa '' machine et descendre a Saint-Yorre. Rapide descente en lacets de quatre kil.' et demi, avec magnifique .vue sûr la plaine de la- Limagne et les monts d'Auvergne. - • " • . . .. A-Saint-Yorre (J.5..—• eau. minérale renommée),. à l'angle du restaurant des Sources, on rejoint la'.-r.- de Vichy & Thîers. Ici le cycliste, selon; l'heure, .aura le choix : soit dé revenir directement h Vichy (8.7 —' deux-petites côtes 5' et 4'), par. l'Abrest, soit, de continuer son excursion comme il suit:„ " . - • . .. . vi ... ,. t,.:


136 RIOM A VICHY

Tournant a g. sur la r. de Thiers, après une courte montée, on parcourra sept kil. a plat pour atteindre, a hauteur de la borne 93.9 (*î), le ch. de Limons. Prendre ce ch. à dr., traverser le passage s niveau du ch. de fer ; puis, un peu plus loin, l'Allier sur le pont suspendu de Ris (péage 6 c). Laissant à g. (9) le ch. de Limons on continuera a dr. dans là direction de Saint-Priest ; terrain médiocre. Parvenu au hameau du Guérinet (l.O), on aperçoit vis-a-vis, sur la hauteur, le château de Maumont(situéa unkil.du Guérinet— visible le dimanche et le jeudi — pourboire ; 50 c).

Le ch. de Vichy tournant a dr., s'améliorant, passe au çled des collines qui limitent de ce côté la vallée de l'Allier et, successivement, traverse le village de Saint-Priest (1.9), ainsi que plusieurs petite hameaux, laisse a dr. le château de la Poivrière (9.9), dépasse les Caires (I) et atteint Hauterive (3.0), ou sont exploitées plusieurs sources d'eau minérale. Continuant a travers une plaine d alluvion vous rejoignes (4), a l'entrée du pont de Vichy, la r. de Gannat.

Tournant adr, traverser le pont et, quelques m. plus loin, prendre & g. le boulevard National, puis la troisième rue a dr. dont le prolongement, après la place de VUâtel-de-Ville, la rue du Casino conduit a la rue de Nîmes. Celle-ci, a g. du débit do tabac, ramène a l'hôt du Louvre (1*3). i

B. — Au point de vue de la Montague-Yerte(14kil. 100m., - aller et retour). ■ ■ ,.

Itinéraire: Au sortir de l'hôt. du Loutre, tourner à g., puis prendre de suite à dr. la rue de Ballon. Successivement on coupe 1 avenue Victoria et le boulevard du Sichon; on traverse le canal duSicAon et, un peu plus loin, la rivière de ce nom. Après le pont du chemin de fer commence la côte de Chante-Grdlet (20*), partagée par le croise*' ment (9.5) du ch. de Boutiron à Cusset. Continuant devant coi,' parvenu au hameau de La Chaume-Guinard (O.O), on laissera sa/- machine en garde à l'une des maisons voisines et on gravira & pied . (8*) le ch. escarpé, indiqué à dr. par un poteau, conduisant au caférestaurant de 1 la Montagne-Verte (entrées 1 fr. — belvédère aveo lunette d'approche).

De la Montagne-Verte, redescendre a La Chaume-Guinard (6'Y ensuite au croisement (O.O) du ch. deBoutujon a Cusset. Ici, se diriger' & dr. vers Boutiron. Belle descente dans la vallée de l'Allier. On passe sous la ligne du ch. de fer et on traverse la rivière sur un pont suspendu (1.5). .

De l'autre côté de l'Allier, le ch. rejoint (1.8) la r. de Saint* Pourçaina Vichy; tourner à g. dans cette direction (a dr., à 600. m., le château de Charmeil, jolie villa entourée de magnifiques tilleuls* 1 renferme un café-restaurant où on pourra se rafraîchir). ' Lar. longe à une certaine distance la rive g. de l'Allier, traverse un ruisseau et mente 1) au hameau de Montpertuy (1). On laisse


RIOM A VIOHY ia7

a g. (0.5) le hameau des Calabres ; puis on rejoint (9) la r. de Gannat a Vichy qui rasse aux Charabons (1.4). Des Cbambons a l'hôt. du Loutre, dans Vichy (1.0), l'.page 124.

C —Aux ruines du ebAtCAude.lIonfgilbcrt(45kil.800m., aller et retour).

Itinéraire : De Vichy à la place de la République, a Cusset (9.9), Y. page 124, et de la place de la République au pont du Gué Chervais (8.© — Côte : C), I'. page 125.

Au delà du pont du Gué Chervais, la vallée,élargie, se déboise, tandis que le Sichon arrose de vertes prairies; deux petites côtes (3' et 5'). Après Arronnes (4.5), on gravit une côte de quatre kil. (1 h.) a travers une région fortement mouvementée ; puis on descend légèrement. La r. oblique ensuite à dr. et s'élève encore pendant un kil. (15') pour atteindre les auberges du hameau de Châtelrignon (0.3).

C'est a Châtelrignon qu'on devra laisser sa machine en garde, si on veut aller visiter les ruines du château de Montgilbert (a pied : 1 h. SO', aller et retour ; se faire indiquer le ch. par une personne du pays).

De Châtelrignon à-Vichy (99.0), le retour s'effectuera par la mêmer. suivie k l'aller. Descente presque continuelle sauf trois montées insignifiantes.

D. — Au château de Itandan(98kil.900m-,aller et retour), V. page 11.

E. — A Ebreuil et au château de Vcauce, par Gannat (99 kil.OOO m., aller et retour), V. page 122.

F. — Aux ruines) du château de Ililly (31 kil., aller et retour).

" Itinéraire: De Vichy à la place du Centenaire de la République, k Cusset (9.8), V. page 125.

Dans Cusset, prendre k g. du café du square Morand la rue de ' Beaulitu, début de la r. de Saint-Germain-des-Fossés. Celle-ci traverse tin ruisseau, affluent uu Sichon, puis s'élève (Côte : 12') à travers une jolie .campagne jusqu'au hameau du Crépin (9.0 — montée : 2'). On descend ensuite vers le hameau du Chaume (9.5), dépendant du village de Creuzier-le-Neuf, situé à g. sur un monticule. A la bifurcation, passant entre le ch. de Creuzier-le-Neuf (0.8), et celui des Quittons (2.5), on continuera par la r. du milieu.

Elle décrit une forte courbe k g. et gravit une côte (8'), au-dessous du château de Charmont; il n'y a plus ensuite qu'à se laisser descendré. A l'entrée de Saiut-Seimain-des-Fossés (3.5), on franchit


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RIOM A VICHY

le pont du ch. de fer et, k l'extrémité de ce bourg, rivière du Mon/on, puis on pas?e sous la voûte de la voie ferrée (O.S).

De l'autre côté de la voûte, suivre un moment & g. le talus de la ligne, ensuite monter & dr. (2') la r. de Billy, en laissant à g. le ch. qui conduit a la station de SaîntrGermain-des-Fossés (0.2 — buffet renommé). ,

La r. s'élève légèrement (Côte : 4') jusqu'à la bifurcation (1.5) du ch. de Saint-Félix (9.1), laissé à dr., puis descend à* g.; jolie échappée de vue sur la vallée de l'Ailier. Après une petite montée apparaît, entre les arbres, le village pittoresque de Billy dont les maisons sont groupées au pied des ruines imposantes de l'ancienne forteresse féodale.

Dans le village continuer & monter la r. (2') jusqu'à hauteur de l'hôt. du Commerce (1.8). Vis-à-vis l'hôt. (où on pourra laisser'sa machine en garde), une ruelle, à g., mène (3') à l'entrée des ruines (pourboire : 25 c).

De Billy à Vichy (15.5) le retour s'effectue par la même route.

Pirii. — lm|r. C. LAKY, 124, boulmrd de La Chapelle.