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Titre : L'intervention française au Mexique : mémoires. Tome 1 / par le colonel Ch. Blanchot,.. ; préface par M. le Cte de Moüy,...

Auteur : Blanchot, Auguste Charles Philippe (1834-1918). Auteur du texte

Éditeur : E. Nourry (Paris)

Date d'édition : 1911

Contributeur : Moüy, Charles de (1834-1922). Préfacier

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34083936s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 3 vol. (X-420, 372, 520 p.) : portraits, pl. ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5784424x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LH4-2636 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/12/2009

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Forey. Ces critiques, ces attaques sont encore injustifiées et absolument iniques. Le post-scriptum que j'ai tenu à reproduire dans ces souvenirs en est une preuve absolue et irréfutable.

En effet, il a été reconnu sans conteste que, pendant les opérations faites par le corps expéditionnaire depuis son débarquement à Vera-Crnz jusqu'à son entrée à Mexico, le rôle joué par le général Bazaine, les services rendus par lui dans toutes les circonstances importantes, décisives, lui avaient donné dans l'armée, dans le Mexique, en France même, une notoriété bien plus éclatante que celle accordée parcimonieusement à son chef, le général Forey. On lui devait le mouvement d'occupation des hauts plateaux, la conduite de l'assaut du Pénitencier, la victoire éclatante de San-Lorenzo, enfin la chute du fort de Totimehuacan qui fit tomber Puebla. Aussi, c'est sur son front que la justice populaire plaçait l'auréole la plus brillante qu'aucun chef ait pu conquérir, et la voix publique le clamait partout.

Le général Forey reconnaissait sans doute intimement dans son subordonné un rival de gloire plus heureux que lui, mais il ne lui en voulut jamais, et quoique étant le plus intéressé des juges, il fut moins sévère et plus juste que la postérité; car il reconnaissait aussi que ce rival, virtuel et tacite, restait toujours vis-à-vis de lui le soldat modeste, dévoué, respectueux, qui s'effaçait devant lui en toutes circonstances, prenant un soin jaloux à laisser à son grand chef tout l'honneur et tout l'éclat du triomphe.

La preuve en fut donnée le 6 et le 7 juin 1863.

Durant mon court séjour dans Mexico, j'avais constaté que le général Bazaine absorbait tontes les sympathies de la population, aussi bien dans l'élément mexicain que dans la colonie étrangère. Ce sentiment public était tout naturel car, pendant la campagne, on n'avait entendu prononcer que le nom de Bazaine. Il avait été le héros de tous les succès, remportés par l'armée française et on le savait très aimé de ses soldats; enfin il était le successeur éventuel du général