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Titre : L'intervention française au Mexique : mémoires. Tome 1 / par le colonel Ch. Blanchot,.. ; préface par M. le Cte de Moüy,...

Auteur : Blanchot, Auguste Charles Philippe (1834-1918). Auteur du texte

Éditeur : E. Nourry (Paris)

Date d'édition : 1911

Contributeur : Moüy, Charles de (1834-1922). Préfacier

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34083936s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 3 vol. (X-420, 372, 520 p.) : portraits, pl. ; in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5784424x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LH4-2636 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/12/2009

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dormir. Et le lendemain, 20 mars, dès 5 heures, nous étions à cheval car le général repart en reconnaissance.

Au départ, nous remontons le fond d'une barranca se dirigeant vers Puebla et qui débouche dans la plaine sur un terrain tourmenté et boisé, lorsque sur une petite éminence, à la croisée de plusieurs chemins venant de Puebla, nous trouvons un rancho, portant le joli nom de Gallinero, en français poulailler, ce qui aurait bien fait notre affaire à l'heure du déjeuner. La position paraissant bonne à occuper, le général envoie chercher une compagnie de chasseurs à pied. A ce moment se produisit un incident pénible. Nous vîmes sortir d'une barranca une douzaine de cavaliers qui nous criblèrent non de balles mais d'injures; l'un d'eux portait un uniforme d'artilleur français et nous interpella en français en nous saluant de son képi; c'était un déserteur. Ce misérable eut l'impudence de nous crier : « Vive la République... la liberté..., venez à nous, chasseurs! » Nous avions avec nous toute la cavalerie, nous aurions pu détacher quelques cavaliers pour donner la chasse à ce gredin* mais aussi tomber dans un piège; ce n'était pas la peine cle risquer un homme pour avoir sa peau. Le général se borna à embusquer des chasseurs à pied pour envoyer quelques coups cle carabine, qui mirent à terre un des Mexicains; les autres s'éloignèrent.

Au sortir des terrains fourrés qui avoisinent VAtoyac, nous débouchons clans la plaine de Puebla, de six kilomètres d'étendue et dénudée; au milieu et au fond d'un large vallon se trouve l'étang de San-Balthazar formant un obstacle infranchissable cle plus d'un kilomètre. La position était bonne avec de larges vues sur la place, et le général envoie chercher le 51° pour l'occuper; puis il continue vers l'Est où la barranca du Rietto termine la plaine, et à quelque distance dans le Sud nous apercevons le 62° qui se dirige vers le Tepozutchil au devant du convoi.

Cependant du côté de la place étaient apparues des troupes de cavalerie dont le nombre augmentait sans cesse.