POEME SUR BOECï. Jtj
E sa ma dextra la domna u libre te ;
Tôt aquel libres era de fog ardent :
Zo 's la justicia al rei omnipotent.
Si l'om o forfici, e pois no s' en repen,
Et evers deu non faz' amendament, 25o
Quora que s vol, ab aquel fog l'eneent;
Ab aquel fog s'en pren so vengament.
Cel bona i vai qui amor ab lei pren,
Qui be la ama e per bontat la te.
Quan se reguarda be, bo mérite l'en rênt. a55
E1 ma senestre ten u sceptrum reial ; Zo signifiga justici corporal De pec
En sa main droite la dame un livre tient ;
Tout ce livre était de feu ardent :
Cela est la justice au roi tout-puissant.
Si l'homme cela forfait, et puis ne s'en" repent, .
Et envers Dieu ne fasse amendement,
Alors qu'elle veut, avec ce feu le brûle ;
Avec ce feu elle en prend sa vengeance.
Celui bien y va qui amour avec elle prend,
Qui bien l'aime et par bonté la tient.
Quand il s'attache bien, bonne récompense lui en rend.
Et la main gauche tient un sceptre royal ; Cela signifie justice corporelle De pech....
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